Cet article courageux et objectif me donne l’occasion, en tant que tunisien ex-éxilé en Algérie par le régime Benali, de donner mon point de vue. Vivant depuis 25 ans en Algérie, je peux me permettre de faire une étude comparative entre les situations vécues par l’Algérie et ce que nous vivons en Tunisie actuellement. Je crois que comme en Algérie, la classe politique classique tunisienne est totalement discréditée. La révolution de la jeunesse l’a démontré. Certains partis qui tenaient la canne par son milieu, qui mangeaient avec le loup et pleuraient avec le berger du temps du despote mal éclairé de Carthage, ont essayé de s’engouffrer en pleine révolution afin de la récupérer et ont investi le 1er gouvernement de transition. La jeunesse vigilante a immédiatement dénoncé cet opportunisme et poussé les politicards-ministres à quitter le gouvernement. Trois partis gardent une certaine sympathie du peuple : Ennahda et le parti communiste qui avaient subi une effroyable répression et le parti du Dr Moncef Merzouki, né à l’ère des interdictions et qui a résisté à la répression. Sinon, tout le reste est du pipo. Actuellement, ce sont ces partis discrédités et sans ancrage social qui s’agitent et brandissent le spectre du ghoul islamiste pour semer la zizanie, car ils savent que par la voie des urnes, ils n’ont aucune chance de passer. Et tout cela est fortement encouragé par les résidus du RCD dissous. Tout comme cela s’est passé en Algérie avec le pags, le rcd et d’autres micro-partis. L’erreur commise par le pouvoir chez nous, c’est d’avoir désigné Kamel Jendoubi comme président de la commission préparatoire des élections. Connaissant très bien mon compatriote Kamel et loin de moi de douter de son patriotisme, mais je crois qu’il est non seulement déconnecté de la situation du fait de plusieurs décennies d’exil, mais aussi c’est devenu l’homme des français, à travers un certain réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme et de la FIDH. Dans ces 2 officines, siège également, un marocain, très connu pour ses intrigues, un certain Driss Yazami. J’étais persuadé que Jendoubi allait, sur « conseils » des officines de Paris, « proposer » le report des élections, car cela n’arrange pas la feuille de route rédigée outre-méditerranée pour détourner notre révolution de son fleuve naturel. Ils ont peur de la sanction populaire qui donnera ses voix à des Marzouki, Bensedrine, Hammami, Ghanouchi et autres politiques jaloux de leur indépendance et de la souveraineté du peuple, sans tuteurs étrangers. Quelque soit la situation, je reste persuadé que notre jeunesse reste éveillée et n’acceptera ni les calculs politiciens des partis discrédités, ni les magouilles des agents de la France coloniale. Notre Tunisie appartient à tous les tunisiens. Et c’est ensemble, laïcs, islamistes, communistes et libéraux que nous construirons notre propre démocratie. Merci de m’avoir lu et bon courage pour ce site qui n’est pas seulement algérien, mais maghrébin.
C’est cette même carte de « l’islamisme » que le pouvoir algérien, aidé malheureusement par la majorité de « l’élite », utilise pour s’imposer un demi siècle durant à un peuple dont il a massacré les enfants, pillé les richesses, falsifié l’histoire et détruit les valeurs. Il n’y a que la révolte qui permet de s’en débarrasser ! La balle est dans le camp de ce peuple, plusieurs fois victime.
Un article et une première réponse à la mesure des enjeux auxquels font face aussi bien les peuples maghrébins, que musulmans tout court, pour ne pas dire, les peuples dominés par les dictatures de l’impérialisme, aujourd’hui effectivement en guerre ouverte, contre ceux que d’antan, d’autres idéologues athées, cette fois-ci, s’essayaient de promouvoir et de les hisser comme dictateurs, à leur tour, au nom d’une chimérique « dictature du prolétariat », dont les ravages et l’infantilisme ont conduit aux goulags, et aux expériences économiques ratées de la « gestion socialiste des entreprises », toujours en panne… Bref, les expériences ne valent que par les leçons que nous pouvons en retirer, et si malgré les erreurs du capitalisme dont le moteur a été la prédation des ressources du monde moins développé, et tenu à l’écart de la révolution industrielle, nous constatons que tout de même, ce mode de gestion des économies, a permis à certains pays, que l’on ne peut qualifier de « colonialistes » ou d’impérialistes, de se hisser comme modèles de développement, c’est le cas des pays scandinaves. D’un autre côté, des pays comme la Chine, avec toutes les tares du système communiste, ont su réadapter le système depuis Deng Xiaoping et son économie de marché socialiste, du « qu’importe la couleur du chat, pourvu qu’il attrape des souris »… et aujourd’hui, ils font figure d’exemple. Chez les musulmans, seuls les Turcs et les Iraniens, et à un degré moindre les Malais, nous offrent des exemples de développement respectueux, même si c’est partiellement, des canons islamiques, et il ne faut guère se priver de les prendre en exemple et de faire alliance avec eux fusse au grand dam, à la fois des conservateurs obscurantistes des pays de la péninsule arabique, docteurs ès FITEN, et FAREQ TASSOUD, que des suceurs de pétrole que sont les pays industrialisés qui les instrumentalisent contre leurs propres peuples et leurs propres frères musulmans. Maintenant, pour revenir aux impérialistes occidentaux dont la fortune a été pour la plupart, bâtie sur la canonnière, l’intervention tous azimuths en territoires étrangers, historiquement en Afrique, en Asie et en Amérique,sous la bannière de la Croix et de la « civilisation », puis aujourd’hui, sous celle de la « démocratie », comme en Irak ou en Afghanistan, pour en fait piller, quitte à appauvrir les peuples occupés, et enrichir cependant leurs armateurs, qui tiennent les commandes du complexe militaro- industriel qui les met en œuvre, dans leurs pays d’origine. En conséquence, il ne s’agit pas pour nous, habitants des pays les « moins avancés » de chercher à savoir qui est aux commandes, mais de voir comment nous en sortir et pour paraphraser Deng XIAOPING, il ne s’agit pas pour nous de voir si le pilote est « islamiste » ou « laiciste », mais bien de savoir s’il a l’amour du pays au cœur, s’il est respectueux des choix du peuple, s’il accepte de se soumettre à la volonté populaire, s’il accepte de SERVIR et non de SE SERVIR… et surtout, s’il a une VISION de l’avenir, respectueuse de notre IDENTITE, amazighe, islamique, arabe, trois piliers fondamentaux de notre personnalité maghrébine. Le reste, est affaire de gouvernement et de choix constitutionnel, ainsi que d’éthique, car il ne s’agira pas de cautionner et les abus et de BLANCHIR les fortunes mal acquises bâties à l’ombre de la mitraillette, des abus d’autorité, et de l’élimination de la concurrence, CRIMES INALIENABLES commis CONTRE l’Algérie, les investisseurs et les travailleurs algériens depuis la « libération » à la mode Chadli, qui avait invité les fortunes mal acquises à « venir s’installer en Algérie », et à être ainsi « BLANCHIES », car en effet, elles n’ont pas servi à promouvoir l’Algérie, en procurant des emplois, mais bien au contraire à participer au PILLAGE de nos ressources, de concert avec les producteurs occidentaux, et à maintenir notre état de dépendance, voir à brader nos industries balbutiantes. En conclusion, le problème aujourd’hui, n’est pas d’accommoder la sauce ou le Tajin, « islamiste », mais de revoir notre arrimage à une CULTURE, à un PARADIGME économique authentiquement respectueux de notre identité, mais surtout respectueux du bien être de nos peuples et de leur avenir.
En algerie l’epouvantail islamiste a été utilisé par les generaux pour continuer a piller les richesses impunemment ert detruire les valeurs seculaires de la nation algerienne cela avec l’aide de l’ occident qui etait ravi de l’ aubaine.cela a été aussi l’ occasion, pour les militaires, d’eliminer et de priver a jamais l’ algerie de ce qu’ elle possedait comme citoyens integres et competents.Les generaux ont par cupidité et egoisme, ruinés le present et l avenir de plusieurs generations, il est aisé de s’ en rendre compte il n’ y a qu’ a observer et vivre en immersion avec nos concitoyens, pour se rendre compte que tous les secteurs de la société sont gangrenes par la mediocrité ,la corruption,les privileges, les passe droit, l’ abus d’ autorité, l’hypocrisie et le mensonge.Le pire c’ est que nous nous en accomodons tous sans le moindre scrupule.Bien pire, chacun y trouve son compte et chacun en profite a son niveau.En un mot chacun prends sa part du gateau.Voila au final comment les generaux nous ont sauvés des islamistes pour avoir les mains libres et mieux detruire l’ algerie et les algeriens.
Le problème auquel sont confrontés, à des degrés divers, tous les pays du monde arabe est le même : absence d’un État de droit et de véritables institutions démocratiques. Tout parti politique qui fait l’impasse sur cette question et a pour objectif affiché ou non de reconduire les mêmes méthodes autoritaires de gouvernement risque fort de mener le pays dans une nouvelle impasse. Par contre, à partir du moment où l’État de droit est posé comme socle commun à tous les partis politiques, alors la compétition entre les différents programmes – qu’ils se rattachent au socialisme, au libéralisme ou à l’«islamisme» – est permise et même souhaitable. Les limites et points faibles du capitalisme et du socialisme sont connus. Où est le problème si on essaie les solutions «islamiques», pourvu que le choix soit fait en toute liberté par le peuple et que la sanction des urnes soit toujours acceptée par tous les partis politiques?
Encourager la démocratisation des régimes semble être à double tranchant. La république à l’occidentale et l’Islam ne semble pas faire bon ménage aux yeux des occidentaux. Pourtant n’est -ce pas le fondement de leurs valeurs et principes universels ? Le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la liberté d’expression ne devraient-ils appartenir qu’aux pro-occidentaux? En vérité, la question de la place de l’Islam dans la vie politique d’un pays n’est pas d’ordre local mais bien global. J’en veux pour preuve cette déclaration sans détour et agressive faite en 1997 par Mr Boutros Boutros Ghali alors Secrétaire général des Nations Unis: « L’Islam fondamentaliste est contraire à la charte des Nations-Unis ». De famille chrétienne (copte) et marié à une juive, ce haut fonctionnaire ne croit pas si bien dire. L’histoire contemporaine nous enseigne que « l’Egalité pour tous » n’est qu’un slogan accrocheur car, en vérité, il y en a qui sont «plus égaux que d’autres» (Orwell). Les élections législatives annulées de 1994 en Turquie et celles de l’Algérie en 1992 ont démontré les limites du droit international et de la «démocratie» onusienne. Le Hamas du ghetto de Gaza et la très emblématique république (res – publica ou la chose publique) islamique d’Iran mis aux bancs des nations par la très «vertueuse» «communauté internationale» sous la houlette du prix Nobel de la paix Obwana et de la machine de guerre de l’OTAN, illustrent aux yeux des Musulmans du monde entier le combat mortel entre la foi en un Dieu unique et un matérialisme darwinien au Dieu détrôné. De l’Islam fondamentaliste, les grandes puissances matérialistes sûres d’elles-mêmes et dominatrices veulent le « réformer », le « remodeler » et «l’adapter» à leurs seuls intérêts bien compris. Je vous propose ci dessous un excellent article publié par Samy intitulé : « Le Nouvel Ordre Mondial: vers un nouvel ordre religieux ? » publié sur le site ci-dessous : http://theorie-du-tout.blogspot.com/2010/05/vers-un-nouvel-ordre-religieux.html Il faudrait donc, selon le très mondialiste Ralph Peters, au nom du « Nouvel Ordre mondial » fabriquer un « nouvel ordre religieux » et réformer l’Islam afin de l’adapter aux principes occidentaux, et modifier les esprits musulmans pour qu’ils épousent pleinement la grande mystique mondialiste. Certains parlent d’un « Vatican II musulman ». D’autres d’un « Vatican II du Khalifat » . Une grille de lecture édifiante que l’on qualifierait plutôt de « feuille de route » au regard des évènements qui secouent l’ensemble de l’Asie centrale, du Proche et Moyen-Orient et de l’Afrique. Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes (Aldous Léonard Huxley)