Qu’est-ce que l’homme dans le Coran ?

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dignité humainePar Tahar Gaïd

 

Le monde a une essence adventice (c’est-à-dire de nouveauté) et possède une réalité changeante et mobile et il est le mouvement même. Etant mouvement, il possède un sens du changement continu : il est dans un état de création perpétuelle, constamment dans un état alternatif de transformation nouvelle. Il n’est pas un seul instant où le monde ne connaisse pas cette alternative.

 

Le monde parcourt un trajet de descente puis un trajet où tout revient à lui, le tout de par la Volonté de Dieu. C’est un point de départ et un point de retour. Il possède un parfait système de causalité, de causes à effets. Chaque chose ne sort jamais du trajet qui lui a été prescrit par le système causalité. Celui est matériel dans le monde matériel mais la causalité est immatérielle dans le Royaume divin (les anges, l’Esprit, la Table, le calame, les Livres sont des intermédiaires et des moyens par lesquels l’effusion divine parvient aux êtres. Le monde est construit d’antagonisme : le bien et le mal, les compatibilités et les incompatibilités, la générosité et la rétention, la lumière et l’obscurité … Cela étant, nous allons parler de l’homme dans ce contexte.

 

La vision de l’homme présentée par le Coran peut sembler paradoxale :

*** Il le qualifié tantôt d’être injuste  (zalûm), faible (da’îf), avare (qatur) et ingrat (kafûr)

*** tantôt il est clairvoyant (basîr), savant (‘âlim) et reconnaissant (shakûr)

Si le Coran met particulièrement en relief l’existence de la faculté d’intellection humaine en invitant sans cesse l’homme à la réflexion et à la médiation, il ne le limite pas au statut d’« animal raisonnable » ou de roseau pensant » tel que l’ont décrit les philosophes.   Le Coran utilise deux termes principaux pour désigner l’être humain :

 

*** Bashar qui fait référence à l’homme dans sa dimension charnelle et mortelle.

*** Insân désigne l’homme dans son aspect corporel et spirituel.

L’homme connaît d’abord une création matérielle : argile molle (tîn), poussière (turâb), ou encore boue desséchée (salsâl) qui est à l’origine de sa dimension corporelle, de l’homme en tant que Bashar (ce terme apparaît dans le Coran 36 fois) La dimension matérielle de l’homme prend forme par étape; celle du monde immatériel de l’ordre divin (‘âlam al-amr). Il est ensuite transformé « en une toute autre création » (les croyants : 23, 12-14) qui fait référence à la dimension immatérielle de l’homme, son âme qui fait de lui in insân (Utilisé 65 fois). Cette présence de l’âme de Dieu dans l’homme constitue le pivot de l’anthropologie coranique.

 

L’esprit de l’homme est une réalité éternelle. Réalité dans ce monde et réalité après la résurrection et dans l’espace entre les deux, il jouira d’une sorte de vie que l’on appelle la vie isthmique (barzakh, intermédiaire). Dans près de vingt versets du Coran, nous trouvons des preuves de la vie de l’homme, même quand son corps est décomposé.

Les principes fondamentaux de la vie, à savoir les fondements de l’humanité et de la morale sont des principes immuables et éternels. Seules les application sont sujettes à variation.

Les hommes sont créés égaux dans leur complexion humaine. Mais ils se différencient dans trois domaines :

  • Ne sont pas égaux ceux qui savent et ceux qui ne savent pas
  • Ne sont pas égaux ceux qui combattent et ceux quoi ne combattent pas.
  • Le plus noble d’entre vous est le plus pieux.

 

1 – L’homme éprouve au fond de lui-même une lutte permanente qui l’entraîne tantôt d’un côté, tantôt dans l’autre. Ce tiraillement de l’âme est ce qu’on appelle :

 

  • La lutte de la raison contre l’ignorance
  • Ou de l’intelligence contre l’âme charnelle
  • Ou de l’esprit et du corps

 

2 –       Il jouit d’une essence spirituelle autonome et sa volonté procède de l’Essence de Dieu. De ce fait, il jouit du libre arbitre et de la liberté. Il est donc responsable de lui- même dans la société.

*

*  *

L’homme est l’un des trois éléments à partir desquels émerge la civilisation humaine. Il en est l’élément influant et agissant. Tout en étant l’axe du peuplement dans cette vie, il est aussi son objectif. Tout ce qui est en dehors de lui n’est qu’un ensemble de causes, dissimilées ici et là, et actionnées pour l’assister dans son activité. Il s’en sert pour réaliser ses espoirs et finaliser sa mission. C’est pourquoi, le Coran lui prête une attention particulière, plus qu’à une autre créature. Le premier verset descendu est orienté vers l’homme et commence par définir son être et expliquer sa provenance. « Lis au nom de ton Seigneur qui a tout créé, * qui a créé l’homme d’une adhérence ! » (S.96, 1 et 2)

 

Observons aussi, selon la disposition des sourates, les premiers versets du Coran. Ces derniers commencent également à parler de l’homme. Ils sont divisés en trois catégories : le croyant, le mécréant et l’hypocrite. Ils s’adressent à chacun d’eux et les décrivent selon leur identité. Ils exposent l’état de chacun sur cette terre, les informe comment leur père Adam a été créé, les instruit sur leur position privilégiée par rapport aux autres créatures et sur la faveur qu’Il leur a accordée y compris par rapport aux anges.

 

C’est ainsi que le Coran débute avant toute chose. Il accorde à l’homme la priorité aussi bien dans la disposition des sourates du livre que dans sa descente dans le temps. Il lui fait connaître la source de sa création, ses particularités, la portée de sa mission et met en évidence les dangers qui l’attendent dans cet univers où il vit. C’est parce qu’il est l’élément le plus important de la civilisation et le plus dangereux. C’est aussi parce qu’il est le pivot autour duquel évoluent et vaguent le mouvement de la plupart des existants. C’est enfin parce qu’il est désigné pour exploiter et gérer les richesses de la terre afin d’atteindre un but aussi grandiose que périlleux. A la suite de ces quelques données, posons-nous la question : Quel est cet homme dans le Coran ? Quelles sont ses particularités et ses caractéristiques ? Quelle est sa grande responsabilité dans la vie ?

 

Nous constatons que le Coran clarifie tous les aspects des diverses réalités de l’homme et de ses préoccupations dans le monde. Il le conçoit à travers la clarification de deux réalités à l’intérieur de sa stature et de sa composition humaine. Dans cette perspective, il  met en évidence ce qui se rapporte à des contradictions.

 

La première réalité nous apprend que l’homme est une création insignifiante. Il tire son origine initiale de la terre mélangée à une eau fétide. Quelle que soit sa longévité, il retournera à la terre. Entre temps, il s’enorgueillit en dépit de son humiliation. Il entre en conflit avec ses semblables, s’entête et se mutine, débat des affaires et rivalise avec les gens. Voici quelques versets qui éclairent les aspects extérieurs de cette réalité de son être.

« Que l’homme considère ce dont il a été créée ! * N’a-t-il pas été créé d’un liquide éjaculé, * jaillissant d’entre les lombes et les iliaques ? » (S.87, 1 à 3)

 

« Périsse l’homme ! Comme il est ingrat ! * Oublie-t-il d’où son Seigneur l’a tiré ? * C’est d’une goutte de sperme qu’Il le crée et fixe sa destinée ; * après quoi, Il lui trace la voie à suivre. » (S.80, 17 à 20)

 

« En vérité, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme aux éléments de vie très combinés. Pour l’éprouver, Nous l’avons doté de l’ouïe et de la vue. » (S.76, 2)

 

« L’homme oublie-t-il que Nous l’avons créé d’une goutte de sperme au point de s’ériger en véritable adversaire ? » (S.36, 77)

 

« C’est Nous qui vous avons tiré de terre, puis d’une goutte de sperme, puis d’une adhérence, puis d’un embryon dont une partie est déjà formée et une autre pas encore. C’est ainsi que Nous vous donnons une idée de Notre puissance. Nous maintenons dans les matrices ce que Nous voulons jusqu’au terme fixé, pour vous en faire sortir ensuite à l’état de bébé, et vous atteindrez plus tard votre maturité. Il en est parmi vous qui meurent encore jeunes, tandis que d’autres arrivent jusqu’à l’âge de la décrépitude au point de ne plus se souvenir de ce qu’ils savaient. » (S.22, 5)

 

La seconde réalité qui compose l’identité humaine dans le Coran est celle qui fait de l’homme la création honorée et placée au-dessus des autres créatures. Dans ce contexte, il a été préparé de sorte que les anges se prosternent devenant lui. Dieu l’a établi comme khalife sur la terre et en fait l’unique animal dot d’une raison, d’une capacité de réflexion et d’une puissance de volonté dans l’exercice de ses affaires.  Et voici quelques versets qui éclaire l’homme sur les manifestations de cette deuxième réalité.

 

« Certes, Nous avons honoré les fils d’Adam. Nous les avons portés sur terre et sur mer. Nous leur avons procuré d’agréables nourritures. Nous leur avons donné la préférence sur beaucoup d’autres créatures. » (S.17, 70)

 

« Lorsque ton Seigneur dit aux anges : Je vais installer un représentant (khalifa) sur terre. » (S.2, 30)

 

« Lorsque Nous dîmes aux anges : « Prosternez-vous devant Adam ! » Ils s’exécutèrent sauf Iblîs. » (S.2, 34)

 

« Il apprit à Adam tous les noms, puis les présenta aux anges en disant : « Faites-Moi connaître les noms de tous ces êtres, pour prouver que vous êtes plus méritant que Adam ! » * Et les anges de dire : Gloire à Toi ! Nous ne savons rien d’autre que ce que Tu nous as enseigné. Tu es l’Omniscient, le Sage. » (S.2, 31 et 32)

 

« Il a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait. » (S.16, 5)

 

« En vérité, Nous avons proposé le dépôt de la foi aux cieux, à la terre et aux montagnes, mais tous refusèrent d’en assumer la responsabilité et en furent effrayés, alors que l’homme, par comble d’ignorance et d’iniquité, s’en est chargé. » (S.33, 72)

 

En désignant l’homme comme son « kalifat » (son représentant) sur terre, Dieu a fixé son champ d’action qui se résume en ces deux points fondamentaux, à savoir peupler la terre, d’une part, et mettre en valeur ses nombreuses richesses, d’autre part. Dans cette perspective, Dieu a mis à sa disposition les connaissances appropriées à cette lieutenance, lui a confié la responsabilité de ses actes et l’entière liberté de ses choix. Cette noble fonction l’élève à un rang élevé pour remplir sa mission terrestre. Elle occupe une ligne médiane qui se situe au-dessous de son Créateur et  au-dessus des autres créatures.

Cette lieutenance de Dieu définit la place de l’homme dans l’univers  dans le but de réaliser le pourquoi il a été créé et établi sur terre : il est tout à fait libre de ce qu’il fait mais il doit assumer la responsabilité de ses actes bons ou mauvais. Cependant, cette liberté n’est pas absolue. C’est le cas de toutes les nations contemporaines dont les citoyens sont astreints à respecter leurs constitutions, leurs lois et leurs valeurs. Il en est ainsi de l’Islâm, la responsabilité de l’homme ne le libère pas du respect des prescriptions édictées par la Loi divine. Il doit s’y conformer dans l’exerce de ses fonctions profanes et religieuses.

 

Cette conception islamique assigne à l’homme une place privilégiée qui, diamétralement, s‘oppose à les philosophies matérialistes de l’antiquité à nos jours. Ces pensées ont divinisé l’homme et humanisé Dieu. En effet, dans l’ancien temps, les grecs ont déifié leur héros. Plus tard, les Romains, en embrassant le christianisme, ont proclamé l’union intime entre Dieu et l’homme, plus précisément entre la nature divine de Jésus Christ et sa nature humaine. Ces idées de divinisation de la créature humaine et de l’humanisation de son Créateur se situent aux antipodes de la représentation coranique selon laquelle l’homme est bien le lieutenant de Dieu sur la terre et non point le maître de l’univers. Cette déviation renverse de nombreux « garde-fous et ouvre les portes à une liberté qui échappe au contrôle moral. Elle ne respecte pas non plus les normes édictées par la Loi divine et fait fi des interdits religieux qui fixent des bornes au champ d’action de la personne humaine.

 

Contrairement aux théories matérialistes, qui divinisent l’homme, des doctrines religieuses, œuvres humaines et à tendances mystiques et agnostiques comme le Nirvana, détiennent le monopole de l’extrémisme. Elles dénient à cet homme toute liberté d’action et tout pouvoir d’exécution Elles perçoivent l’homme comme un être faible dont le salut et la délivrance consistent seulement à s’en remettre au destin et à se consumer dans l’Absolu.

 

Ces tendances qui aspirent à asservir l’homme, alors que Dieu l’a fait naître libre, à le priver de sa liberté, alors que l’Islâm lui confère une responsabilité dans le monde, et à le marginaliser de la société, alors que la religion du Seigneur lui commande d’améliorer constamment son bien-être, tournent le dos à la vision islamiques du « juste milieux ».En Islâm, l’homme n’est ni un dieu sur terre, ni un être asservi. Il est considéré comme une noble créature mais, en même temps, il est un humble serviteur de Dieu. S’il est le lieutenant de Dieu sur terre, il n’en est pas moins tenu de se conformer à des obligations divines, d’ailleurs liées à sa lieutenance. Le chaykh ‘Abdou (1849)1905) donne une définition précise, concise et explicite de l’homme dans le monde : « Il est le serviteur de Dieu, mais maître de tout ce qui est en dehors de Dieu. ». C’est la philosophie de l’équilibre entre les extrêmes.

 

Chargé d’exploité les richesses de la terre, il reste conditionné dans sa gestion des biens terrestres parce qu’il n’en est que le dépositaire. Dieu, qui en est le Seul propriétaire, l’a désigné comme le gérant. C’est une responsabilité inhérente à son pacte du vicariat qui lui accorde la gestion mais, au Jour du Jugement, il doit rendre compte de son activité au Créateur et au Maître effectif de toutes les richesses de l’univers.

 

Ainsi, Dieu a mis tous les dons de la nature au service de l’homme en vue de les faire prospérer. Et comme tout intendant, il dispose relativement à sa guise de tous ces biens mais il est tenu de rendre des comptes au véritable propriétaire qui lui définit la politique commerciale à suivre. Comme tout mandataire, il jouit des biens placés sous sa responsabilité mais il applique les directives de son propriétaire, à savoir Dieu, dans le cas des richesses de ce monde.

 

 

11 Commentaires

  1. IL EST TOUT SIMPLEMENT LE SERVITEUR DE SON CREATEUR : ALLAH !

    IL NE DOIT POINT FAIRE DU MAL A AUTRUI… L’ÊTRE HUMAIN : SON SEMBLABLE.

      • Pour les faibles d’esprits et ceux qui se laissent endoctriner et gruger par les services….. la dure réalité nous le confirme aisément.

        Dommage.

        • Bonjour Mr Ait Mohand,
          Je trouve vos commentaires imprégnés de sens élevé de Patriotisme,ce qui est rare de nos jours.
          Bravo! à des gens comme vous.
          Ce que vous appelez »les faibles d’esprits »,il me semble que ce sont des faibles tout court:des défaitistes qui demandent à leurs sociétés de faire »le Mort »et de rester en Hibernation..Jusqu’à quand??
          Demandez-leur!!
          Mes Respects,

          • Azul Mass Mohamed,

            Le sens « élevé » de mon « Patriotisme » n’est pas plus élevé que celui de tout autre Algérien qui a du NIF et qui SE RESPECTE en se rappelant qu’il est le digne héritier de UN MILLION ET DEMI DE CHOUHADAS !!!

            C’est un lourd héritage que nous ont légué nos pères et nos ancêtres mais que les « défaitistes » comme vous les appelez si bien et il n’en manque pas sur ce site… malheureusement. Qui essayent vaille que vaille de nous faire prendre des vessies pour des lanternes…. en acceptant tout bonnement la domination des usurpateurs parce que ce serait intrinsèquement TOUT A FAIT « NATURELLE »… selon leur point de vue. A takhna mouzit !

            Et bien, NON ! Ce ne sera jamais ainsi pour l’ALGÉRIE !!! Dussions-nous TOUS mourir pour ce pays des CHOUHADAS jusqu’au dernier… Qu’on ne l’abandonnera pas – JAMAIS !!!

            Toutes mes amitiés. Tanmirt.

        • Bonjour AIT MOHAND,

          Malheureusement pour cette humanité, c’est la réalité renvoyé qui reflète la vérité car admise par la majorité. Et donc les assertions vraies sont celles décrites par la réalité constatée et bien sur les choses évoluent sans aucun souci. Bonne journée l’ami.

          • Azul Rachid Dahmani,

            Non, je le regrette ! Ce n’est point la « vérité » car elle n’est pas « admise » par la… « majorité !? » A moins que cela ne soit – UNIQUEMENT – la votre… Et la preuve est bien là, c’est que là où il y a une volonté certaine et donc flagrante de dominer son semblable : il y a forcément une volonté de se défendre contre cet usurpateur. Et ce n’est pas les exemples qui manquent dans notre Histoire contemporaine. La Révolution algérienne. Le Vietnam. Le peuple Palestinien. Le peuple Sahraoui. etc… etc…
            Depuis la nuit des temps, et les peuples opprimés se battent pour se défendre afin de se libérer. Vous ne me ferez jamais croire le contraire. L’instinct de survie tout comme l’instinct de vouloir VIVRE à tout prix LIBRE… est une donnée naturelle chez l’être humain. Qu’on le veuille ou pas. C’est l’éternel combat de l’Homme depuis la nuit des temps jusqu’à la fin des temps… Et ce sera toujours ainsi, jusqu’au jour l’espèce humaine disparaitra. Hélas ! C’est ainsi que les Athéniens s’éteignirent…

            Votre théorie défaitiste est extrêmement… dangereuse pour tous les peuples qui veulent s’affranchir du joug de la domination des dominateurs et des sicaires.

            N’oubliez jamais que : TOUT A UNE FIN !!!

            Et que : LES VAINCUS D’AUJOURD’HUI SERONT LES VAINQUEURS DE DEMAIN !!! (Vercingétorix durant le siège d’Alésia contre les Romains)

            Tanmirt.

        • Bonsoir Ait Mohand,

          A vrai dire je ne sais plus comment m’exprimer. Je ne me fais plus comprendre et ça devient problématique. Pourtant vous rejoignez mes propos par la suite, comme si je me suis fait comprendre…c’est assez bizarre je le reconnais.
          Je me résume. Ce que je dis. Est considéré comme vérité sur notre planète terre tout ce qui est adopté et reconnu comme vrai par une majorité d’êtres humains. Exemple. La majorité de l’espèce humaine sur terre s’accorde à dire que le ciel est bleu. Il doit exister quelques brebis qui prétendront autre chose pour le ciel pour la couleur bleu mais elles n’auront pas raison car la majorité aura dit que le ciel est bleu. Et c’est cette vérité qui s’appliquera pour tous. Prenons un second exemple. Une population quelque part sur terre suggère une hypothèse sur une sujet quelconque. L’hypothèse se répand et est discutée un peu partout. Si la majorité l’adopte ça devient une vérité, si ce n’est pas le cas elle devient fausse même si elle est adoptée par une minorité. Prenons maintenant un dernier exemple. Le langage. Il est adopté par une majorité sur un consensus. On s’accorde par exemple à définir une couleur en associant des lettres de l’alphabet pour désigner cette couleur en lui associant une image. ça devient une vérité établie. on aurait pu appeler « vert » la couleur rouge actuelle et personne n’aurait crié gare si ça avait été adopté au départ. Ceci d’une part. En second lieu mon ami Mohand, vous dites exactement ce que je pense à propos de ce qui est du comportement humain. Vous dites là où il y a une volonté de dominer l’autre il y a une volonté de l’autre de se défendre. Et vous citez l’histoire. Ce qui prouve qu’il y a toujours eu une volonté de l’être humain de dominer son prochain et par conséquent ce dernier de se défendre naturellement. Et c’est ce que toujours prôné. Le gène de conquérant, de dominateur, de compétiteur…est en l’être humain depuis la nuit des temps. Et c’est ce qui a engendré tous les conflits de l’histoire. Au stade actuel l’être humain s’est perfectionné tout en ayant gardé son gène. Maintenant il use de moyens plus subtils, plus rusés, plus malins…et c’est ce que l’on assiste actuellement. Gageons que si une puissance sur terre avait les moyens de mettre à genoux tout le reste du monde qu’elle le ferait. Bien évidemment les équilibres se créent d’eux même et c’est ce qui amène à utiliser la ruse. Si des peuples ont toujours combattus pour se libérer c’est qu’il y a toujours eu des peuples qui ont combattus pour les dominer, un coup c’est l’un et un coup c’est l’autre…et c’est ce que j’ai toujours dit. S’il y a chez l’homme l’instinct de survie, il y a nécessairement aussi l’instinct de domination, d’expansion, de compétition et conquérant. Et cela est voulu par dame nature. Celle ci s’essaie à tout pour créer le nouveau, l’inédit toujours et encore….et c’est comme cela que ça fût depuis des milliards d’années, depuis que la matière a été crée à partir de la lumière. Bonne soirée l’ami.

          • @rachid dahmani,

            Ne vous en faites pas. Je vous ai compris ! Comme pour paraphraser le Grand Charles… mais bref, comme disait, si bien, Pépin Le BREF (sans jeu de mots) ce roi de France.

            Ya SI Rachid, et au risque de me répéter pour une troisième fois. J’ai crû, pourtant, m’être fait bien comprendre. Nous avons deux conceptions tout a fait différentes, inconciliables, quant à la vision de ce monde. Deux conceptions antinomiques qui ne se concilieront jamais et qui se combattront jusqu’à la fin des temps. Mais il ne faut pas non plus en faire un discours pour les asticots et les brebis qui broutent l’herbe dans le près du coin…

            Pour moi, l’insécurité et l’instinct de domination ne sont qu’une invention de serruriers pour mieux vendre leurs….. serrures. Malheureusement, il se trouve que leur mensonge est une copie de la vérité. Alors, gardons-vous, l’ami, d’appeler un chat pour mettre d’accord deux oiseaux qui se battent dans une même cage ou sous le même toit.

            Car seuls, les maîtres du monde, tapis dans l’ombre….. définissent toutes les règles du jeu ici bas.

            Tanmirt.

  2. Une contribution bien fouinee qui denote d un soucis eleve de nous eclairer …merci …merci …et souhaitons que l on puisse trouver un meme essais qui puisse nous eclairer d avantage sur » EL WALI EL AMR » dans ses sens les plus larges et les plus actuels a la lumiere des nombreux problemes que vit le monde arabe en rapport avec une interpretation etroite de ce terme.
    merci encore de nous rappeler ce que nous sommes nous en avons un grand besoin!!!

  3. Dieu a dit  » Apprends au Nom de Dieu qui a créé l’être humain à partir de la goutte – Sperme (part de l’homme) et ovule ( part de la femme) » IKRA BISMI RABBIKA ELLA THI KHALAQUA EL INSAN MIN ALLAQ. Cependant le néo musulman ou prétendu comme tel – surtout si le khamis est cher, la barbe très mal taillée, portant fièrement sa tâche sur le front- considère que seule la goutte masculine confère la vie et, lui confère tous les droits.

    Par ailleurs, ce même néo-musulman Grand Hypocrite devant Dieu et devant l’Humanité entière est devenu un adorateur du billet surtout Dollar ou Euro, il se fout comme de sa dernière chemise du savoir et encore des hommes du savoir. Il consomme bêtement tous les gadgets venant des pays qu’il considère lui l’élu de Dieu comme des mécréants ou Kouffar. A force de Hallal et de Haram, il est devenu un être au cerveau atrophié.

    Le jour ou il comprendra que DIEU lui laisse sur terre le libre arbitre, le jour ou il comprendra que l’Être humain – Homme ou Femme – n’ont pas de comptes à lui rendre même si son khamis ( en arabe cela veut simplement chemise) est en soie. Le jour ou il ne se prosternera plus devant les malfrats qui le dirige, ou ceux qui lui promettent le paradis ( ceux la sont des mécréants)peut être que ce jour la, il pourra se considérer d’abord comme un être humain digne et ensuite comme un croyant. On ne naît pas croyant, la filiation religieuse est une aberration, il faut que l’humain choisisse et se détermine non pas par rapport aux autres mais par rapport à sa compréhension de la religion . Mieux vaut devenir Croyant sur le tard que d’être un abruti fini à tout jamais!!!!

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