Dounia Parc à Alger : des lots de terrain attribués « illégalement »

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Dounia parc

TSA. jeudi 25 août 2016 | Par Riyad Hamadi

Des lots de terrain d’une superficie totale de 65 hectares du Parc des Grands Vents à Alger (Dounia Parc) ont été distribués «illégalement», a dénoncé ce jeudi 25 août le ministre de l’Aménagement du territoire, du Tourisme et de l’Artisanat, Abdelouahab Nouri.

« Des lots de terrains ont été distribués dans un irrespect total de la législation en la matière et loin de toute transparence, en vue de l’implantation de projets imaginaires, représentés pour la plupart d’entre eux, par des fast-food », a révélé le ministre dans une déclaration à la presse en marge d’une visite à Tipaza, rapporte l’agence officielle APS.
Le ministre s’est dit « abasourdi » après avoir pris connaissance du dossier Dounia Parc, qualifiant la situation de « très grave » et nécessitant des « mesures urgentes et rigoureuses ».

Après avoir souligné la résiliation, par ses services, des contrats relatifs à 96 projets, dont une quarantaine de fast-food, M.Nouri a soutenu qu’il est « impossible d’insuffler le développement du secteur touristique, par l’encouragement de la culture du fast-food, et du déni de la loi », assurant que la distribution des lots en question s’est faite, également, en l’absence de plans d’aménagement territoriaux, d’où la gravité de la situation.

S’exprimant à propos des bénéficiaires de ces lots, il a signalé qu’ils seront indemnisés, et que les terrains seront récupérés.

8 Commentaires

  1. Sabah el kheir! sabah el kheir si el ouazir! hiers aussi LOUIZA HANOUNE NOUS A appris qu ARCELOR-MiTTALSTIL a laisse el hadjar dans un piteux etat avec une importante ardoise!!! pourtant les travailleurs de louiza ont assiste aux NOMBREUX Conseils d Administration ou sider detenait 30% DU CAPITAL EN 15 ANS ILS N ONT RIEN VU VENIR….la presse a fait etat de plus de 80 000 HECTARES DE FONCIER URBAINS dilapides dans LA SPECULATION ET TRANSFORME EN DOLLARS ET EUROS….A DEFAUT DE PRODUIRE DU DEVELOPPEMENT LE SYSTEME EN PLACE PRODUIT DES « personalites  » d un patronat virtuel doppe a coups de marches et de foncier….meme les plus grands beneficiaires de la manne petroliere, les etats occidentaux sembles ne pas avoir trouve leurs comptes en atteste la recente declaration de l ue…..

  2. Bonsoir,

    C’est tout? ce n’est que ça? quelques dizaines d’hectares de terre distribués illégalement chez nous?…Pfffft…bonne soirée.

  3. Ce ministre Nouri ne pourra rien faire ni contre Ghoul, ni contre je ne sais qui!

    Il est en train de faire son numéro de comico-tragique à nous les citoyens algériens rendus désormais moutons de l’Aid pour nous amuser et nous faire croire que le pouvoir et le gouvernement veille sur tous et qu’ils sont mobilisés contre la corruption! Mon oeil !!

    Il ne pourra rien faire ce ministre comme d’aillerus avec l’autoroute Est-Ouest , car la mafia,comme les loups et les hyènes,s ne se mangent pas entre eux !!

    Et donc ya Nouri, fakou ! Va faire ton cinéma devant le fauteuil roulant,car pour nous la majorité du peuple algérien, nous ne sommes pas dupes et on vous connait et on connait vos pratiques depuis 1962 déjà !!!

  4. Bonjour à tous,

    Par Mustapha Hammouche dans liberté du 28/08/2016

    L’affaire de terrains bradés du Parc Dounia est représentative du fonctionnement du système clientéliste et prébendier qui contrôle les ressources du pays.
    Les auteurs de ce détournement de vocation d’une partie du domaine foncier des Quatre- Vents sont certainement les premiers étonnés de voir leur gestion prévaricatrice soudain dénoncée. Dans un système largement dédié à la privatisation clanique et autoritaire du patrimoine public, ces dénonciations prennent l’allure de malentendus. N’est-ce pas, en effet, la finalité même du système politique qui est remise en cause par de tels accès de transparence ? N’est-ce pas que, dans la pratique nationale, celui qui dénonce prend plus de risque que celui qui abuse ?
    Qu’est-ce que le scandale des concessions de complaisance présumées de soixante hectares de terrain devant la forfaiture ayant affecté le budget faramineux de quelque quatorze milliards de dollars de l’autoroute Est-Ouest ? C’est la question que pourrait se poser Amar Ghoul, du haut de son immunité parlementaire. Et que se pose probablement le responsable de la gestion du Parc qu’il a placé. La lutte contre la corruption et la dilapidation des biens publics, à supposer qu’elle ait ses adeptes au pouvoir, subit les limites du système lui-même : celui-ci ne peut pas s’en prendre à la finalité qui le fonde. Par deux fois, au moins, le régime a dû interrompre un processus d’investigation sur de grandes affaires de corruption présumée pour défendre sa réputation ou protéger les membres du clan, on ne sait pas très bien. Une première fois, en procédant à la dissolution pure et simple de BRC, l’entreprise autour de laquelle s’était noué un circuit de dilapidation ; et une seconde fois, en suscitant, en pleine instruction, et par un procédé qui relève de la prestidigitation que de la procédure, l’évaporation de l’affaire Sonatrach 2. On ne compte certainement pas le nombre d’affaires de moindre propagation médiatique ainsi étouffées ni le nombre de responsables “extirpés”, selon l’expression de Saâdani, de dossiers de corruption qui, finalement, ont donné lieu à ces nombreux procès de seconds couteaux.
    Cette posture d’autodéfense d’un système à vocation corruptive fait qu’à chaque fois qu’un nouveau scandale éclate, son intérêt réside plus dans l’observation de son traitement politique que dans la suite judiciaire qu’il va connaître. La seconde dépend du premier, en effet. Les abus qui jalonnent certaines longues carrières de responsables relèvent du secret de Polichinelle. Si bien que leurs successeurs se retrouvent à marcher sur un champ de scandales à retardement.
    Sans conséquence, car c’est l’impunité qui fonde la solidarité du régime dans la diversité de ses composantes idéologiques et de ses personnels politiques. Par sa nature prévaricatrice, il est voué à cultiver cette “constante” qui, en réalité, est seule à assurer sa cohésion.
    Bonne journée à tous.

  5. DANS TOUTE CETTE AFFAIRE IL Y A DU DENI DU DROIT DES CITOYENS!!!
    il parait que toutes ces vastes terres ont ete declaree d utilite publique et ont fait l objet d expropriation…ici la notion d utilite publique releve de l abus!!!
    dans cette affaire c est surtout les emiratis qui sont gagnants!
    UN SACRE COUP EST PORTE A LA SACRALISATION DE LA PROPRIETE PRIVEE QUI SE TROUVE LIVREE A LA DECISION DU PLUS FORT!!!

  6. On peut avoir les noms et les prêtes noms ?rendre publique les noms des bénéficiaires et les responsables et le seul moyen de dissuader les prochains …

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