À quoi servent les partis politiques en Algérie ? ما الفائدة من الأحزاب السياسية؟

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« Les partis sont des organismes publiquement, officiellement constitués de manière à tuer dans les âmes le sens de la vérité et de la justice. » Simone Weil
Pour répondre à cette question, il faut voir de près ce que représentent réellement ces partis pour les Algériens ! En parlant des partis politiques, je ne distingue pas ceux qui se réclament de l’opposition des autres. Ils ont tous la même dynamique et la même finalité.
Les élections législatives du 04 mai 2017 ont montré, si besoin est, que les Algériens n’ont plus confiance dans les partis politiques. Les appels de ces derniers restent sans écho. Le peuple fait le sourd et l’aveugle devant ceux qui ne servent à rien, si ce n’est de se servir avant les autres.
Avant d’aller plus loin, je vous propose une relecture des statistiques officielles. Malheureusement, en l’absence de sources alternatives crédibles, je suis dans l’obligation de travailler sur des données officielles. Cependant, je pense que les résultats ne sont pas très loin de la réalité même si d’autres chiffres sont occultés pour rendre la donne moins catastrophique. La fraude n’était pas nécessaire pour avoir ces résultats, qui restent tout de même très décevants. Les partis qui soutiennent le pouvoir en place ont la majorité des sièges grâce au clientélisme et au népotisme qu’ils pratiquent à grande échelle au sein de la population.
Au fait, au premier juillet 2015, la population totale de l’Algérie était de 39 963 249 (dernière statistique disponible sur le site de l’Office National des Statistiques). On y trouve :
25 333 477 d’Algériens de 20 ans et plus ;
1 245 804 qui ont de 18 et 19 ans (en moyenne sur la catégorie des 15 à 19 ans, qui est de 3 114 511).
Donc, les deux catégories  donnent un chiffre de 26 579 281 de personnes qui ont l’âge légal pour voter, à savoir  18 ans. Mais ce chiffre n’est pas précis pour 2017. Car la population de 16 à 17 ans en 2015 est passée dans la catégorie des 18 ans et plus en 2017. Il faut réduire également le nombre de morts (183 000 en 2015). Ces deux considérations laissent penser qu’en 2017, le nombre d’Algériens qui ont plus de 18 ans dépassent largement les 26 579 281.
 
Je précise, chemin faisant, que l’ONS ne dévoile pas le nombre d’Algériens qui ont plus de 18 ans. En fait, l’âge légal pour être majeur en Algérie est de 19 ans, depuis 2014. À de rares exceptions, la plupart des pays adoptent 18 ans comme l’âge de la majorité civile. En changeant cet âge de référence, le système a trouvé le procédé lui permettant de réduire légalement le nombre de majeurs potentiels et continuer sa politique d’infantilisation des Algériens.
 
Selon le conseil constitutionnel, 8 225 223 d’électeurs ont voté sur un total de 23 251 503 d’inscrits, soit un taux de 35,37%. Mais ce n’est pas le bon chiffre qu’il faut retenir. Le nombre de voix validées est 6 468 180, les bulletins nuls ne sont pas reconnus.
En conclusion, on a en réalité 6 468 180 d’Algériens qui ont voté sur une population (18 ans et plus) de 26 579 281, soit 24,34%. Loin du taux officiel avancé par le Conseil constitutionnel. « Ils ont besoin de sentir le plein, tellement il y a du vide », disait Eugène Guillevic.  Faut-il rappeler que dans les démocraties qui se respectent, où le suffrage universel est sacré pour le citoyen, ce taux représente plutôt celui de l’abstention !
Cela dit, ces statistiques montrent une réalité encore plus amère que celle que prônent les institutions, en commençant par le ministère de l’Intérieur avec ses 37%. En fait, les Algériens ont déserté la Cité à ses gouvernants. Son sort leur importe peu, dans le système actuel ! Ce dernier est tellement illégitime que le peuple ne prend même pas la peine d’essayer de « jouer le jeu » encore une fois. C’est trop ! Le peuple ne croit plus en la chose politique.
Ceci étant, comment être légitime quand les trois quarts (3/4) de la population en âge de vote ne reconnaissent pas ces élus ? Comment prétendre être le pouvoir législatif alors que la majorité (3/4) du peuple n’a pas de représentants à l’Assemblée Nationale ?
Aux « députés » de toutes les mouvances, je leur demande: comment accepter un tel mandat sachant bien qu’il n’est pas légitime ? D’où pouvez-vous tirer votre légitimité si ce n’est du peuple ? Mais ce dernier vous a retiré toute crédibilité possible en s’abstenant le 04 mai.  Vous parlerez au nom de qui alors que le peuple ne vous a pas mandaté ?
Par ailleurs, au-delà de cette bataille des chiffres, il y a des enseignements. D’une part, la classe politique actuelle est complètement discréditée, voire ridiculisée.  Les partis qui soutiennent le pouvoir ont obtenu un retour sur investissement (leur soutien inconditionnel depuis des années) en occupant la majorité des sièges. Les autres partis ont les miettes pour faire figure et jouer aux parlementaires d’opposition, « idiots utiles » du système.
D’autre part, il y a un aspect très particulier qui a échappé aux analystes, à savoir que l’appartenance sociale a marqué cette élection législative où on peut voir que la population est divisée en deux catégories antagonistes. « Ceux d’en bas » qui ont refusé de cautionner cette élection. Ils représentent les trois quarts de la population, qui souffrent et ne profitent pas du système en place. Tandis que « ceux d’en haut » ont participé à cette mascarade électorale.  Ces derniers  ont intérêt à faire perdurer ce système qui les protège.  D’ailleurs, le forum des chefs d’entreprises (FCE) compte 79 députés dans la nouvelle Assemblée, selon un journal électronique qui a fait le décompte.
Les élections législatives du 04 mai 2017 en Algérie ont répondu à une question très importante concernant l’utilité des partis politiques. Puisque le peuple ne croit plus dans la politique politicienne, donc les partis ne méritent plus d’exister. Car c’est le peuple qui leur confère l’ancrage et la légitimité nécessaires à leur survie. Le peuple a compris leur véritable rôle dans la vie politique : la propagande.
A vrai dire, les partis politiques ne prennent jamais en considération cette légitimité. Chaque parti nie les prétentions de ses adversaires tout en prétendant être le seul représentant du peuple. Mais « la première fin, et, en dernière analyse, l’unique fin de tout parti politique est sa propre croissance et sans aucune limite », disait Simone Weil. Et d’ajouter que « tout parti est totalitaire en germe et en aspiration ». Parce que chaque parti politique est « une machine à fabriquer de la passion collective » et « une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chaque membre ». 
 
Ce sont ces raisons qui nous laissent penser que les partis politiques ne s’intéressent jamais à la Vérité et à la Justice. L’utilité publique leur porte peu du moment où ils ont acquis les commandes de l’Etat. Dans sa « Note sur la suppression générale des partis politiques », Simone Weil a bien décrit les mécanismes qui poussent les partis politiques à la conquête du pouvoir au détriment de la Vérité, de la Justice et de l’utilité publique. Simone Weil disait que « La fin d’un parti politique est chose vague et irréelle. Si elle était réelle, elle exigerait  un très grand effort d’attention, car une conception du bien public n’est pas chose facile à penser ».
 
Les analyses de la philosophe française, qui semblent avoir été inspirées des élections législatives de 1928, selon Jacques Julliard, décrivent également le cas des partis politiques en Algérie et ailleurs.  On peut dire que, suite aux élections législatives du 04 mai 2017, les partis politiques ont démontré, encore une fois, qu’ils ne servent à rien.  Et même « si on confiait au diable l’organisation de la vie politique, il ne pourrait rien imaginer de plus ingénieux », nous rappelle la philosophe.
 
Pour finir, en 1950 André Breton avait écrit dans « Mettre au ban les partis politiques » qu’« Albert Camus voyait dans la non-appartenance à toute espèce de parti la première caution que devraient être appelés à fournir ceux qui, d’un large et passionné échange de vues et d’idées, croient encore possible d’attendre un remède au mal actuel ».
 
Nabil de S’BIHA
Le 11/05/2017

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Nos sincères remerciements à notre frère Djenah Messaoud pour la traduction de cet article

شكرنا الجزيل لاخينا جناح مسعود لترجمة هذا النص القيم

ما الفائدة من الأحزاب السياسية؟

الأحزاب هي هيئات عمومية، رسمية، شكلت بطريقة من شأنها قتل مفهوم الحقيقة والعدالة في النفوس. (سيمون ويل) وللرد على هذا السؤال، يتعين علينا أن ننظر عن كثب ما تمثله هذه الأحزاب في الواقع للجزائريين! وبالحديث عن الأحزاب السياسية، لا نميز بين تلك التي تدعي المعارضة من غيرها، لديها جميعا نفس الديناميكية والغاية ذاتها. لقد برهنت الانتخابات التشريعية لـ 4 ماي 2017، إذا لزم الأمر، أن الجزائريين فقدوا الثقة في الأحزاب السياسية. فقد بقيت نداءات هذه الأخيرة بدون رجع صدى. فقد تجاهل الشعب أولئك الذين لا فائدة منهم، إن لم يكونوا المستفيد قبل الآخرين. وقبل الاسترسال، اقترح قراءة في الإحصاءات الرسمية وفي غياب مصادر بديلة وموثوقة لسوء الحظ، نضطر للعمل على البيانات الرسمية. ومع ذلك، أعتقد أن النتائج ليست بعيدة جدا عن الواقع حتى لو تم اخفاء أرقام أخرى لجعل المعطى أقل كارثية. فالغش غير ضروري من أجل الحصول على هذه النتائج التي تبقى مع ذلك جد مخيبة للآمال. فالأحزاب الداعمة للسلطة القائمة حصلت على أغلبية المقاعد بفضل الزبائنية والمحسوبية التي تمارسها على نطاق واسع بين السكان.
وفي الواقع، والى غاية الأول من جويلية 2015، كان مجموع سكان الجزائر 39963249 (آخر الإحصاءات المتوفرة على الموقع الإلكتروني الرسمي للديوان الوطني للإحصاء حيث نجد فئتان : فئة البالغين سن الثامنة عشر أي السن القانونية للتصويت يبلغ عددهم 26 579 281 ، غير أن هذا الرقم غير محدد في 2017 ، كون عدد السكان بين 16 و17 سنة في 2015 الذي انتقل الى فئة 18 سنة أكثر منه في 2017 الذي يجب خصمه من عدد الجزائريين الذين يبلغون سن العشرين فما فوق 25333477 – 1 245 804 الذين يبلغون من العمر من 18 الى 19 كمتوسط من فئة 15 الى 19 سنة أي 3 114 511 نسمة بالإضافة الى خصم عدد الموتى 183.000 في 2015 مما يجعلنا نعتقد أن عدد الجزائريين الذين بلغوا سن الثامنة عشر في 2017 يتجاوز بكثير 26 579 281 نسمة .وعليه وجب التوضيح أن ديون الإحصائيات لا يكشف عن عدد الجزائريين الذين تتجاوز اعمارهم 18 سنة وبالفعل فإن السن القانوني للانتخاب هو 19 سنة منذ 2014. وفيما عدا استثناءات قليلة، تعتمد معظم البلدان سن 18 عاما كسن للرشد المدني. وبتغيير هذا السن المرجعي، وجد النظام الطريقة التي تسمح له بالحد قانونا من عدد البالغين والاستمرار في سياسته لتصغير الجزائريين. وحسب المجلس الدستوري، صوت 8225223 من الناخبين ما مجموعه 23251503 مسجل، أي بنسبة 35.37٪.

غير انه ليس بالرقم الصحيح الذي يجب اعتماده. فقد بلغ عدد الأصوات التي تم التحقق من صحتها 6468180، بينما أوراق الملغاة غير معروفة. وختاما، هناك في الواقع 6468180 جزائري الذين صوتوا من مجموع 26579281 نسمة فوق سن 18 سنة، أي 24.34٪. بعيدا عن النسبة الرسمية المقدمة من طرف ها المجلس الدستوري. واضاف (هم في حاجة الى الشعور بالامتلاء طالما هناك فراغ) ويقول أوجين غيلفيك. فهل يجدر التذكير أنه في الديمقراطيات التي تحترم نفسها حيث الاقتراع العام مقدس عند المواطن، فإن هذه النسبة تمثل بالأحرى نسبة الامتناع عن التصويت! ومع ذلك، تشير هذه الإحصاءات إلى واقع أكثر مرارة من ذلك الذي تجامل به الهيئات بدءا بوزارة الداخلية مع 37٪. في الواقع، لقد ترك الجزائريون المدينة لحكامها الذين لم يعد مصيرها يعنيهم كثيرا في ظل النظام الحالي! فطالما هو غير شرعي لا يكلف الشعب نفسه عناء محاولة (المشاركة في اللعبة) ومرة أخرى هذا كثير! فلم يعد الشعب يؤمن بالشأن السياسي. كيف تكون شرعية عندما لا يعترف ثلاثة أرباع السكان في سن التصويت بهؤلاء المنتخبين؟ كيف يمكنهم أن يكونوا سلطة تشريعية في حين أن الغالبية (ثلاثة ارباع) الشعب ليس لديه ممثلين في المجلس الوطني؟ الى (النواب) من جميع الاتجاهات أسألهم: كيف تقبلون بهكذا عهدة وأنتم تعلمون أنها ليست شرعية؟

من أين يمكنكم أن تستمدوا شرعيتكم إن لم تكن من الشعب؟ لقد سحب منكم هذا الأخير أية مصداقية ممكنة بامتناعه في 4 ماي. سوف تتكلمون باسم من إذن والشعب لم يخولكم؟ . وعلاوة على معركة الأرقام هذه، هناك دروس، فمن جهة، هناك فقدان تام للطبقة السياسية الحالية لمصداقيتها أو بالأحرى عرضة للسخرية. لقد عادت الأحزاب الداعمة للسلطة الى الاستثمار (مساندتها اللا مشروطة منذ سنوات) باحتلال أغلبية المقاعد. وحصول الأحزاب الأخرى على الفتات من الظهور ولعب دور نواب المعارضة، (الأبله المفيد) للنظام. فلأي انتماء اجتماعي يمكن رد هذه الانتخابات التشريعية حيث يمكننا ان نلاحظ انقسام السكان الى فئتين متنازعتين. (فئة الأسفل) التي ترفض تزكية هذا الانتخابات وتمثل ثلاثة ارباع السكان الذين يعانون ولا يستفيدون من النظام القائم بينما شاركت (فئة الأعلى) في هذه المهزلة الانتخابية وهذه لها مصلحة في إدامة هذا النظام الذي يحميها وعلاوة على ذلك، حصل منتدى رجال الأعمال على 79 نائبا في المجلس الجديد، حسب صحيفة إلكترونية قامت بالعد.

ومن ناحية أخرى، هناك جانب هام جدا غاب على المحللين، يتمثل في اجابة الانتخابات التشريعية لـ 4 ماي 2017 في الجزائر على سؤال هام جدا حول فائدة الأحزاب السياسية. ولأن الشعب لا يؤمن بالسياسة السياساوية، فإن الأحزاب بالتالي فلا حاجة لوجودها. إنه الشعب الذي يمنحها التجذر والشرعية اللازمة لبقائها. قد فهم الشعب الدور الحقيقي في الحياة السياسية: الدعاية. وجب القول، أن الأحزاب السياسية لا تعير اطلاقا وزنا للشرعية. فكل حزب ينفي تطلعات خصومه بينما يزعم كونه الممثل الوحيد للشعب.

وفي نهاية المطاف تبقى الغاية الوحيدة لأي حزب سياسي هي نموه الذاتي بلا حدود) كما يقول سيمون ويل. ويضيف أن (أي حزب شمولي في نشأته وطموحه) لأن كل حزب سياسي هو (آلة لخلق الشغف الجماعي) وتنظيم مصمم لممارسة ضغط جماعي على تفكير كل عضو) إنها هذه هي الأسباب التي تجعلنا نعتقد أن الأحزاب السياسية لا تهتم اطلاقا بالحقيقة والعدالة. فالمنفعة العمومية لا تعنيهم كثيرا مادام حصلوا على مقاليد الدولة. لقد وصف سيمون ويل في مذكرته (حول الغاء الأحزاب السياسية)، بشكل جيد الآليات التي تدفع الأحزاب السياسية الى الاستيلاء على السلطة على حساب الحقيقة والعدالة والمنفعة العامة. ويقول سيمون ويل إن « نهاية حزب سياسي شيء غامض وغير واقعي فلو كان حقيقي، كان يشترط بدل جهد كبير من الاهتمام، كون مفهوم الصالح العام ليس من السهولة التفكير فيه). إن تحليلات الفيلسوفة الفرنسية، التي يبدو أنها مستوحاة من انتخابات التشريعية لعام 1928، وفقا لجاك جوليار، تصف أيضا حالة الأحزاب السياسية في الجزائر وفي مكان آخر. وعليه نستطيع القول أنه على لإثر الانتخابات البرلمانية لـ 4 ماي 2017، أن الأحزاب السياسية أظهرت مرة أخرى أنها عديمة الجدوى. وحتى لو عهدنا للشيطان بتنظيم الحياة السياسية، فإنه لا يمكن أن يتصور أي شيء أكثر براعة، » كما تذكرنا الفيلسوفة. ولكي نختم، كتب أندريه بريتون في عام 1950 حول (حظر الأحزاب السياسية) أن ألبير كامو يرى عدم الانتماء الى أي نوع من الأحزاب الضمانة الأولى التي ينبغي الاستنجاد بها لتوفير تبادل حماسي وواسع للآراء والأفكار، للذين لا يزالون يعتقدون في امكانية علاج للشر الحالي) .

4 Commentaires

  1. Il me semble que nos députés se font élire pour arracher un job. C’est devenu une profession. Au lieu d’être au service du peuple ils sont au service d’eux mêmes et de ceux qui gouvernent. Des partis qui sont à 100% en accord avec toutes les lois que propose les gouvernants ne sont pas des partis. Ceux sont des compléments du pouvoir en place. C,est une dictature masquée en démocratie puisque l’opposition n’existe pas. Point barre.

  2. Çà sert à pérennisait la mafia clocharde (intellectuellement) et inculte issue du pouvoir et des nouveaux riches ignorants

  3. Les partis politiques d’avant l’indépendance de l’Algérie,leurs militants ainsi que leurs leaders respectifs étaient beaucoup plus cultivés,politiquement parlant,que ceux qui viendront après les événements d’octobres 1988.
    Ceux là sont venus pour combler un manque flagrant de culture politique(après une sécheresse politique terrible qui a marqué les esprits de toute une génération pendant plus d’un quart de siècle).
    En fait,ces partis font partie du Décor Systémique d’un régime illégitime!!

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