LE LIMOGEAGE DE TEBBOUNE :  25 ANS SOUS LES PONTS POUR UN NOUVEAU RATAGE

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Motivé par le souci d’une large consultation de la base, la publication du communiqué ci-dessous a pris trois semaines de retard selon Djeddou Mayara. « La valeur et le sens de ce communiqué sont aujourd’hui dépassés, d’aucune utilité, mais il fallait et ce même à postériori, le rendre public pour témoigner de la solidarité d’une base militante à la démarche du précèdent exécutif. Bien perçue, cette approche avait tout de suite obtenu le bénéfice du doute et un soutien populaire inégalé depuis 1991. »
D’un autre coté, si le communiqué se voulait être une prise de position et un engagement, il est grandement utile poursuivait mon interlocuteur, « d’attirer l’attention sur l’absence de volonté de ses concepteurs à participer au pouvoir, ne se souciant que d’être associés à l’élaboration d’une stratégie pour laquelle ils disposeraient d’une vision bien établie dont ils avaient publié de par ailleurs les grandes lignes quelques mois plus tôt sur les pages Facebook. Munis d’une feuille de route consensuelle, Ils espéraient par amour de la patrie, s’engager sur le terrain en toute connaissance de cause, pleinement et totalement sur le plan politique, économique et sociale en vue de faire aboutir les efforts de tout un chacun, persuadés que l’Algérie ne s’en sortirait qu’avec l’appui de tous ses enfants, qu’en exploitant l’ensemble de son potentiel ».
« Le montage très simpliste du scénario exécuté pour justifier la mise à l’écart du premier ministre sortant n’avait d’égal que le ridicule d’une collusion perverse des acteurs. Le ‘‘recadrage’’ de l’action du gouvernement n’étant destiné purement et simplement qu’à justifier le limogeage des trois ministres, Djeddou Mayara ajoutait que, tout porte à croire que l’ex premier ministre s’était déplacé en France en mission et que la rencontre avec son homologue français eu lieu sur la demande de l’Algérien, mais là n’est pas l’essentiel disait-il « Il est surtout indispensable de percevoir que les changements politiques visibles et cachés dont nous rejetons énergiquement les dessous et motivations, témoignent de bouleversements significatifs et importants intervenus à l’intérieur des lignes de forces présentes au sein du conseil de décision qui gère le pays. Ce faisant, l’Algérie est aujourd’hui détournée d’un grand débat national dont un certain nombre d’éléments permettaient de penser qu’il aurait pu mener la nation à une véritable réconciliation nationale tout en restant plurielle, à se raffermir face aux velléités des pseudos gendarmes du monde pour emprunter ainsi renforcée le véritable chemin de sa reconstruction. L’espoir furtif d’une Algérie pragmatique, efficace, dynamique, ambitieuse, surtout unie et solidaire dans les défis futurs n’était en somme juste qu’un rêve. Mais dans la dérive, rien ne dit que les Algériens n’auront pas à rencontrer leur destin ».
 
ELISSA.D
 
Le communiqué aujourd’hui inutile.
BISMI ELLAHI ERRAHMANI ERRAHIM
« Syndrome hitlérien sous couvert de la lutte contre le terrorisme, une grande puissance et ses alliés aspirent à régner unilatéralement sur la planète. Les ‘‘grandes démocraties’’ utilisent leurs pleines capacités de nuisances pour au mieux disposer, au pire contrôler l’ensemble des ressources énergétiques et minérales du monde espérant ce faisant faire plier à terme par la contrainte énergétique et des matières premières les Etats qu’elles ne pourront jamais assujettir par la force.
Au sein des Etats musulmans, les guerres, les déstabilisations et tensions en cours, et à l’instar de l’Afghanistan ou de l’Irak, se destinent à substituer aux pouvoirs en place de nouvelles dictatures totalement inféodées à l’ordre des  gendarmes du monde.
Les données de cette stratégie dominatrice étant connues, analysées, notre pays pourrait-il échapper aux velléités d’une approche néocolonialiste, destructrice par essence?
Les provocations ne manquent pas lorsque notre pays présente au moins deux faiblesses majeures.
1 – La faille tectonique ultra profonde qui existe entre le Pouvoir et la population
2  – La faiblesse réelle d’une économie balbutiante.
 
Il est fondamental de percevoir que sans combler le fossé ‘‘confiance‘’ qui séparent les Algériens et leurs gouvernants, toutes les décisions économiques ou sociales, quelle que serait leur justesse, ne pourraient trouver grâce aux yeux des populations et pour autant, aucune thérapie n’escompterait les résultats probants attendus. Omniprésente, la pression sociale avec ses risques et conséquences pèserait lourdement sur les ardeurs et initiatives de l’exécutif.  Elle constituerait au mieux un facteur bloquant à toutes les démarches, au pire elle serait cet élément déstabilisant, porte d’entrée de toutes les dérives que ne saurait juguler aucune politique sécuritaire.
Si la notion de dialogue est donc fondamentale pour traiter de la question, il est impératif pour les pouvoirs publics de prendre langue avec les véritables relais politiques et sociaux situés sur l’autre berge de la faille, les 15% de son bord étant acquis. Par ailleurs, un dialogue type conférence des partis de 1991 organisées par Sid Ahmed Ghozali ou de celui ayant prévalu lors des consultations sur la révision de la constitution ne serait pas uniquement improductif, il terrasserait définitivement la confiance entre Algériens et le pays aurait certainement à affronter le pire.
Sans une volonté réelle et manifeste d’instaurer un dialogue constructif et sans exclusive entre l’ensemble des Algériens en vue de faire éclore les décisions idoines nécessaires à mettre sur les rails du développement l’Algérie, il est vivement conseillé d’éviter une manœuvre manipulatrice dont les risques seraient incalculables.
 
Economiquement, la démarche du nouveau premier ministre est certes plus épicée, même plus pragmatique, mais elle ne diffère en rien dans le fond de celle de son prédécesseur. L’approche pour l’un comme pour l’autre fut et reste éminemment financière, dépourvue totalement de toute âme économique.
Dans l’immédiat, de profondes réformes structurelles devront être menées sur les institutions financières et économiques du pays. En Parallèle, il y a lieu de lancer une profonde réflexion sur les ressources et capacités du pays en vue d’apprécier réellement nos moyens à partir desquels et de la définition des objectifs s’articuleraient l’élaboration d’une stratégie de moyen et long terme. L’Algérie disposerait se faisant d’une vision, une feuille de route d’une extrême clarté au travers de laquelle Il est tout à fait possible de se reconstruire dans l’harmonie et la cohésion. »
 
Puisse ALLAH guider nos pas pour servir notre pays, notre nation.
 
Les militants :
D’une Algérie unie, plurielle et pour tous.
D’une Algérie forte, souveraine et stable
D’une Algérie de droit
 

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عزل تبون:25 سنة تمضي للخروج بإخفاق جديد

حرصا على توسيع الشورى إلى القاعدة النضالية فقد تأخر نشر البيان المذكور أسفله ثلاثة أسابيع حسب ما حدثني « جدّو ميّارة » : » قيمة ومعنى هذا البيان قد يكون تجاوزها اليوم الزمن ولا فائدة منها ولكن يجب ولو بأثر رجعي نشره للعامة من أجل تقديم شهادة على تضامن قاعدة نضالية مع مسعى الحكومة السابقة. إذ أن مقاربتها سرعان ما قوبلت بنظرة حسنة واستفادت من تغليب حسن الظن ومن مساندة شعبية لا مثيل لها منذ 1991«
ومن جهة أخرى إذا كان البيان يريد أن يعبر عن موقف وعن التزام فإنه من المفيد كثيرا -يواصل محدثي-: »أن نلفت الانتباه إلى غياب إرادة المشاركة في السلطة لدى أصحاب البيان بل كل همهم أن يكونوا شركاء في وضع الاستراتيجية الوطنية التي يملكون عنها رؤية متكاملة كانوا قد نشروا خطوطها العريضة على صفحات Facebook شهورا قبل ذلك. كانوا مزودين بخارطة طريق توافقية ويأملون حبا للوطن أن ينطلقوا في الميدان بدراية تامة وبكامل وجميع طاقاتهم على المستوى السياسي والاقتصادي والاجتماعي من أجل إنجاح الجهود المبذولة من قبل كل أحد يقينا منهم بأن الجزائر لا يمكن أن تنجو إلا بتكاتف كل أبنائها وباستثمار كل طاقاتها«.
»إن الإخراج الساذج جدا للسيناريو الذي جرى لتبرير إبعاد الوزير الأول المغادر لا يساويه إلا سخافة ذلك التواطؤ الدنيء للذين قاموا بتمثيله. أما الإنذار « المصوّب » لعمل الحكومة فلا يعدو أن يكون مجرد تبرير لعزل الوزراء الثلاثة. وقد أضاف « جدو ميارة » أن هناك الكثير مما يحمل على الاعتقاد بأن الوزير الأول السابق انتقل إلى فرنسا في مهمة وأن لقاءه مع نظيره الفرنسي قد تم بطلب من الجزائري ولكن ليس هذا هو الأهم كما قال. بل إنه من الضروري قبل كل شيء إدراك أن التغييرات السياسية الظاهرة والخفية الحاصلة التي نرفض بشدة خلفياتها ودوافعها تنم عن تقلبات معتبرة وهامة حدثت داخل خطوط القوة الموجودة ضمن مجلس القرار المالك لأمر البلد. ومن ثم فإن الجزائر اليوم قد ضيعت فرصة نقاش وطني كبير كانت بعض عناصره توحي بأنه قد يقود الأمة إلى مصالحة وطنية حقيقية لا تلغي تعدديتها وكذلك إلى تعزيز صمودها في وجه نزعات الهيمنة لدركيي العالم الزائفين. وهو ما كان كفيلا بأن يجعلها تقوى على السير على الطريق الحقيقي لنهضتها. تبين أن الأمل الذي راودنا في جزائر براغماتية، فعالة، حيوية، طموحة وفوق ذلك موحدة ومتضامنة أمام التحديات المستقبلية لم يكن في الواقع إلا حلما. ولكن في هذا التهاوي لا شيء يدل على أن الجزائريين لن يكتب عليهم أن يلتقوا بقدرهم«.
إيليسا. د
ترجمة: علي جدي
البيان (وإن فقد اليوم جدواه):
بسم الله الرحمن الرحيم

»في نزعة هتلرية تتستر تحت غطاء مكافحة الإرهاب تتطلع قوة عظمى وحلفاؤها للتفرد ببسط سلطانها على الكرة الأرضية.
ما يسمى « الديموقراطيات الكبرى » تستعمل كامل قدراتها على الإضرار من أجل أن تتوصل إلى التحكم أو على الأقل التصرف في مجموع الموارد الطاقوية والخامات المعدنية في العالم بغرض أن تتمكن بذلك في النهاية من جعل تلك الدول التي لا تستطيع أبدا فرض إرادتها عليها بالقوة مضطرة للخضوع تحت إكراه الحاجة إلى الطاقة والمواد الأولية.
وفي نطاق الدول الإسلامية فإن ما يثار من حروب واضطرابات وتوترات كما هو الحال في أفغانستان أو العراق يهدف إلى الاستعاضة عن السلطات القائمة بديكتاتوريات جديدة كاملة الخضوع تحت إمرة دركيي العالم.
بما أن معطيات استراتيجية الهيمنة هذه معلومة وتم كشف خباياها فهل يستطيع بلدنا أن يفلت من هذه النزعة الاستعمارية الجديدة المدمرة بطبيعتها؟
الاستفزازات ليست خافية لاسيما وأن بلدنا يظهر ضعفا بالغ الخطورة في أمرين على الأقل لا يمكن إنكارهما:
1. الفجوة العميقة الفاصلة بين السلطة والشعب.
2. الضعف الحقيقي لاقتصاد متعثر.
أساسا يجب أن نتيقن بأنه بدون ردم هوة الثقة التي تفصل الجزائريين عن حكامهم فإن كل القرارات الاقتصادية أو الاجتماعية مهما كانت صائبة ومبررة لن تلقى ما يشفع لها بالقبول في أعين الجماهير. ومن أجل ذلك فإن أي علاج لن يجدي في تحقيق النتائج الحاسمة المرجوة. ذلك أن الضغط الاجتماعي المستشري بما يحمله من أخطار وتبعات سوف يجثم بكل ثقله على جهود ومبادرات الحكومة. وسوف يشكل في أحسن الأحوال عاملا معرقلا لكل المساعي. أما في أسوأ الأحوال فسيكون عامل اضطراب مزعزع للاستقرار يفتح الباب لكل الانزلاقات التي لا يمكن لأية سياسة أمنية إيقافها.
وما دام طريق الحوار هو الأساس في معالجة هذه المعضلة فإنه لا مناص للسلطات العمومية من مباشرته مع القوى السياسية والاجتماعية الحقيقية الواقعة على الضفة الأخرى من الهوة الفاصلة بينها وبين الغالبية إذ أن ولاء الـ 15% التي في جهتها تحصيل حاصل.
ومن جهة أخرى فإن حوارا على شاكلة ندوة الأحزاب لسنة 1991 التي نظمها سيد أحمد غزالي أو على غرار ذلك الحوار الذي ساد عند مشاورات تعديل الدستور لن يكون فقط غير مجد بل سيقضي نهائيا على الأمل المعقود على المخرج التوافقي من الأزمة وسيجعل البلد بالتأكيد عرضة لمواجهة الأسوأ.
بدون إرادة حقيقية وملموسة في إرساء حوار بناء وغير إقصائي بين مجموع الجزائريين من أجل بلورة القرارت الضرورية الكفيلة بتوفير الاستقرار وانطلاق الجزائر على طريق التنمية فإنه ينصح بإلحاح تجنب أي مناورة للمغالطة لأن مخاطرها قد تتجاوز كل الحسابات.
اقتصاديا يمكن القول أن مسعى الوزير الأول الجديد(تبون) قد تطيب بمزيد من « التوابل »، بل إنه أقرب إلى البراغماتية. ولكنه في العمق لا يختلف في شيء عن مسعى سلفه. إذ المقاربة عند أحدهما كما عند الآخر كانت وبقيت مالية محضة خالية تماما من أي روح اقتصادية.
في القريب العاجل فإن إصلاحات عميقة وبنيوية يجب أن تجرى على المؤسسات المالية والاقتصادية في البلد. وبموازاة ذلك يجب إطلاق تفكير عميق حول موارد البلد وإمكاناته من أجل تقييم حقيقي للوسائل المتاحة لنا التي تُبنى انطلاقا منها ومن الأهداف المسطرة استراتيجية وطنية على المدى المتوسط والبعيد. وبذلك تتوفر الجزائر على رؤية وعلى خارطة طريق غاية في الوضوح يمكن تماما عبرها إعادة البناء في كنف الانسجام والتعاون.
اللهم سدد خطانا لخدمة وطننا وأمتنا«.
المناضلون:
من أجل جزائر موحدة وتعددية وللجميع.
من أجل جزائر قوية وسيدة ومستقرة.
من أجل جزائر القانون.
ترجمة: علي جدي

5 Commentaires

  1. A l’attention de Mr Said Bouteflika,
    Vous avez toujours joué du sort du pauvre peuple algérien depuis 1999 avec votre frère le président Abdelaziz Bouteflika en refusant l’alternance au pourvoir, en détruisant toutes les institutions étatiques de la république algérienne par la dilapidation des deniers publics et la corruption tout en diabolisant le peuple algérien.
    Vous vous êtes entourés de la médiocrité, des mauvais conseillers et des brebis galeuses pour perdurer au pouvoir mais ce qui est sûr et certain que toute chose a une fin.
    Soyez conscient au moins que votre frère le Président Mr Abdelaziz Bouteflika est gravement malade depuis des années, alors laissez-le vivre sa vie sereinement en le libérant de cette lourde responsabilité.
    Je porte a votre connaissance que l’Algérie n’est pas une monarchie.
    On vous demande seulement de céder démocratiquement le pouvoir à qui de droit, c’est le peuple qui décidera de son avenir.
    Salutations.
    Mr Abdellaoui Boubekeur

  2. Bonjour ; que racontez vous Monsieur, c’est une équation de la micro économique que nous expliquer? avec un peuple pareil vous ne trouvez jamais de solution! c’est un peuple non civilisé un peu aux bédouin d’arabie saoudite aveuglé par l’argent du pétrol qui refuse la civilisation que l’islam les a enseigné, chez c’est à fait pareil se réfère toujours soit à l’identité soit à la religion comme une commentatrice sur ce site l’avait révélé! le problème n’est pas Said BOUZOUAR ou SIDI BOULCOUVERTURE le problème : on un peuple sans âme qui accepte cette vie sans idée , on a lrien ni securité ni religion ni identité un peuple que vous trouvez nul part ailleurs….

  3. C’est vrai,un peuple que l’on a castré plusieurs fois depuis l’indépendance,dont la dernière destruction morale fut atroce ne peut se rebeller aussi facilement.

  4. Cher Monsieur
    Votre analyse est juste et va a l’essentiel a savoir la fracture entre le peuple et le pouvoir ainsi que l’inexistance d’un modele economique pereint .
    Mais soyez certain qu’il est IMPOSSIBLE de mettre en place un nouveau modele economique (reformes structurelles) en restant avec le meme regime .
    Le debut de la solution est d’abord politique . Representativite , partage et independance des pouvoirs, decentralisation , privatisation de l’economie .
    Ce que le pouvoir depuis 19662 refuse absolument
    On n’est pas sorti de l’auberge

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