Un général à la retraite répond à Boukrouh

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Du sens de la responsabilité

Taille du texte normaleAgrandir la taille du texteEl Watan le 04.09.17

Par Ghediri Ali
Général-major à la retraite
Dans sa dernière contribution parue sur les réseaux sociaux, sous le titre «L’armée algérienne : une muette qui ne veut rien entendre», monsieur Boukrouh Nouredine s’est permis certaines digressions qui ne sauraient laisser indifférent plus d’un, tant le contenu contraste avec l’intitulé. J’ai estimé qu’il fallait lui répondre sur certains points qui me concernent es-qualité. Qu’il n’y trouve pas sujet à polémique, car tel n’est pas mon dessein. L’essentiel étant ailleurs.
Monsieur Boukrouh. J’ai toujours lu avec une attention et une assiduité particulières vos contributions. C’est plaisant de vous lire. La succulence des sujets que vous abordez n’a d’égale que la beauté du verbe dont vous maîtrisez si bien le maniement. Succulents, vos thèmes le sont, parce qu’il nous importe, en tant que citoyens, de constater que nous ne sommes pas les seuls à ressentir, impuissants — autant que vous —, les meurtrissures que ce pays, pour lequel autant de sacrifices ont été consentis, endure.
Voyez-vous, le sentiment de partage est en soi réconfortant. Il l’est en ce sens qu’on se surprend à croire profondément que, quelque part, tant qu’il existe des Algériens qui ont cette Algérie chevillée au corps et qui, plus est, l’expriment aussi vaillamment et en de si «belles lettres», comme vous le faites, nous sommes en droit de nourrir de bons espoirs pour ce pays. Somme toute, si abrupte la pente soit-elle, sa remontée, ensemble, la main dans la main, est à notre portée…
Je vous lis, monsieur Boukrouh, et je ne suis pas sans suivre la trajectoire de votre pensée où j’y perçois beaucoup d’amertume et d’inquiétude par rapport à l’état de notre pays et à son devenir. Je partage avec vous ces sentiments et je ne suis pas le seul à le faire. Je peux même, sans grand risque de me tromper, que c’est ce que ressent la majorité écrasante du peuple, y compris ceux que vous avez qualifiés dans votre contribution de déserteurs de la scène publique et de lâches en précisant toutefois, à qui veut l’entendre, que c’est aux «ex-ceci cela» que vous vous adressez. De ceux-là, je fais partie et je vous réponds en tant que tel. Les «autres» sont assez puissants et qualifiés pour vous répondre à leur manière.
Décidément, dans notre pays, il est devenu une habitude, voire de bon aloi, de tirer de tout feu sur les «ex-ceci cela». J’ai eu à dénoncer par le passé, à travers les colonnes de ce même journal, cette tendance qui se profilait déjà, lorsque ceux qui, après avoir bu le calice jusqu’à la lie et tiré toute la volupté que procure le compagnonnage des désormais ex., rien que pour s’en démarquer et se rapprocher du maître de céans, se sont mis à mordre la main qui a étanché leur soif. A vous, qui semblez si friand d’adages du terroir, je résume la chose par «Ekh ya maâza, ma fik hlib» (va-t’en chèvre, tu ne donnes plus de lait). Il m’est difficile — et je m’interdis — de vous aligner parmi cette vermine parce que, ne serait-ce que sur le plan intellectuel, vous les surclassez.
Néanmoins, traiter de lâches ces «ex-ceci cela», c’est non seulement aller vite en besogne, mais c’est faire preuve d’incorrection et de méconnaissance de la réalité nationale, voire de malhonnêteté intellectuelle. Et ce serait insulter votre intelligence que de vous rappeler que par la force de la loi dont vous avez évoqué la promulgation, ces «ex-ceci cela» ne sont plus des citoyens à part entière dans cette Algérie du XXIe siècle… Vous, vous l’êtes. Le droit de s’exprimer sur la chose publique leur est désormais interdit, au risque de poursuites pénales… Malgré cela, ils continuent à dénoncer ce qu’ils considèrent attentant à ce pays et à son peuple. Ils le font publiquement, ici, en Algérie, à Alger. Ne croyez surtout pas, Si Nouredine, qu’ils n’en payent pas le prix ! Ils le payent chèrement. Y compris leur progéniture et leur famille y passent. Vous, monsieur Boukrouh, qui ne courez pas ce risque, osez ! Sacrifiez vos enfants et vos proches comme nous le faisons et traitez-nous par la suite de lâches, ou plus, si ça vous chante ! Ces «ex-ceci cela», s’ils tenaient à leur confort matériel, comme vous les accusez, ils auraient agi comme tant d’autres.
Et, contrairement à ce dont vous semblez être convaincu, ils ne se sont pas enrichis, ils vivent de leur pension de retraite pour la plupart. Ils vivent ici dans leur bled, citoyens, parmi leur peuple, leur «ghachi» avec lequel ils se confondent, et dont ils partagent le bonheur, les vicissitudes et les inquiétudes. Ils vivent avec la certitude du devoir accompli après avoir assumé leur rôle d’élite, dignement, sans tapage, avec responsabilité, refusant la platitude et l’asservissement. Ils n’ont fait allégeance à personne.
Leur seul crime est d’avoir refusé de faire partie de l’orchestre jouant la symphonie des louanges qui n’a d’autre fin que celle de faire mouvoir le bal des ego. Que ceux qui n’ont de cesse d’accorder leurs instruments pour jouer la bonne partition n’y aillent pas de main morte dans ce monde de paillettes où l’apparat l’emporte sur la consistance. Et, si tel est leur choix, nous ne pouvons que le respecter. Qu’ils y excellent et que grand bien leur fasse. Quant aux autres, ces «ex-ceci cela», s’ils ne l’ont pas fait, c’est par conviction. Car telle est l’expression de leur honneur militaire, de leur courage de soldat, de leur dévouement à la patrie et de leur conscience nationale que vous semblez ne percevoir que par la négation. Ne serait-ce que par égard à une aussi noble posture, ils ne méritent pas qu’on attente aussi violemment à leur dignité. Les mots sont porteurs de sens.
Décidément, la sagesse semble avoir pris la terrible décision de déserter nos contrées. Tournant le dos à la nation, elle l’a laissée livrée au désarroi et au désespoir… Désemparées, les masses succombent facilement dans la crédulité. Désormais, on leur fait tout admettre. C’est ainsi que l’envers se substitue à l’endroit, le pire au meilleur et la subsistance à la vie. Et, dans pareil décor, que l’on ne s’étonne pas de voir que les héros d’hier soient traités de lâches !
Monsieur Boukrouh, les «ex-ceci cela» ne sont pas les «suppôts» du pouvoir. Ils ne sauraient l’être pour les raisons objectives, qu’en tant qu’ex-président d’un parti politique et ex-ministre sous ce même régime, vous ne pouvez prétendre les ignorer. Vous voyez, monsieur l’ex-ministre, de ce pouvoir que vous n’avez de cesse de décrier, qu’en matière d’«ex-», vous faites partie du lot de l’infamie. Pourtant, personne n’a osé vous traiter de lâche. Réfléchissez à la question. Peut-être que le champ de la lâcheté n’est pas celui que vous avez désigné dans votre écrit.
Ce n’est sûrement pas à un homme de votre trempe que je vais faire un descriptif du pouvoir. Vous en avez fait partie. Aussi n’êtes-vous pas sans ignorer que le régime, s’il survit, ce n’est pas tant parce qu’il est porté par une base populaire majoritaire, encore moins par la fidélité sans faille de ceux qui se prévalent d’en être les partisans inconditionnels, mais davantage par l’esprit de servilité qui anime ces derniers, mus qu’ils sont par l’appât que constitue la rente dont le pouvoir seul détient les cordons.
Somme toute, ils n’en sont qu’une excroissance, des pseudopodes sans d’autres horizons que celui qui les maintient en vie. Laudateurs, leur hauteur de vue ne peut dépasser la taille du rocher vivier… celle de leur maître du moment. Ils l’érigent en leur source d’inspiration. Ils épousent les contours de son discours, veillant toujours à l’amplifier sans se soucier de sa consistance. C’est le terreau par excellence d’où ils puisent leurs idées pour embellir davantage leurs propres discours forcément flatteurs, monoproduction vivrière de leur terre stérile.
Quant à l’ANP, j’aurais aimé ne pas en parler. Elle a ses tuteurs, que vous semblez avoir pris grand soin à ménager, préférant vous attaquer aux ex-. Mais, si j’en parle, c’est parce que vous avez lié sa puissance aux seuls aspects technologiques. C’est donc sur un plan strictement technique que je vais aborder le sujet. J’y ai passé quarante-deux années de ma vie. Pour y avoir passé vingt-six mois et avec le background intellectuel qui est le vôtre, vous n’êtes sûrement pas sans savoir que toute armée nationale est une institution et, en tant que telle, elle repose sur un socle de valeurs.
Celles dont se prévaut l’ANP sont les valeurs que la glorieuse ALN lui a laissées en legs. Elle les a faites siennes. Et ce n’est nullement un hasard qu’elles aient été sanctifiées par le statut général des personnels militaires. Il s’agissait, dans l’esprit de ses initiateurs, de consacrer statutairement une fidélité aux idéaux de la grande Révolution de Novembre. Sans être exhaustif, j’en cite les plus déterminantes tels que l’esprit de sacrifice, l’abnégation, le don de soi et le désintéressement matériel.
Ce sont les valeurs qui par leur caractère mobilisateur amplifient les déterminations des individus et des groupes sociaux. Elles leur font transcender leur faiblesse, y compris d’ordre technologique. Grâce à elles, les nations, dont la nôtre, se sont libérées et qui, une fois l’indépendance acquise, ont servi de ferment à leur développement économique et à leur évolution sociale. La technologie n’est qu’un moyen que la volonté des nations d’aller de l’avant finit, nonobstant les difficultés, par maîtriser. Les exemples à travers la planète sont légion. Quant à l’usage qu’on en fait, ceci relève d’une autre problématique. Il en est autant d’ailleurs des peuples.
«Les choses qui vont sans dire allant mieux en les disant», aviez-vous postulé dès l’entame de votre contribution, avant d’appeler que des voix fortes appellent à la sagesse et à la conscience patriotique des responsables. Le ton dont vous usez pour vous adresser à ces derniers contraste singulièrement avec celui auquel ont eu droit les «ex-ceci cela», quoique les premiers, en toute logique, sont plus à même de mériter votre ire pour leurs manquements à l’égard de l’Etat, de la nation et de l’Etat-nation qui pâtissent dangereusement de leur mode de gouvernance, que vous n’avez d’ailleurs de cesse de dénoncer.
Il s’agit de toute évidence d’un recul, tactique ou stratégique, c’est selon votre trajectoire. Je vous l’accorde. Il est plus aisé de tirer à boulets rouges sur des ex- que sur les maîtres du moment. Où est l’honneur et où est le courage dont vous avez pourtant dénoncé l’absence chez les ex- ? Tel est mon constat. Je vous le livre tel que je le ressens.
Quant à votre appel devant émaner «min djiblina wa min soudourina», à mon avis, l’Algérie, contrairement au Nouveau Monde et à d’autres contrées, n’est le fait ni d’explorateurs, ni de pionniers, ni de quelque responsable vivant si vaillant soit-il. Son peuple n’a pas jailli ex-nihilo. Il était là sur cette terre, sa mère nourricière, la cultivant, la travaillant et la défendant lorsque l’étranger voulait la lui ravir. Il l’a abreuvée, depuis Gaïa, de son sang.
Du sang, elle en regorge. Elle est le fait d’une lutte continue d’un peuple pour sa liberté. C’est précisément cette continuité qui a forgé en lui cette humeur collective que Germaine Tillion, dans une approche comparative avec nos voisins maghrébins, qualifie d’extrêmement revendicative et peu portée à l’abdication. Autrement dit, cet esprit de résistance, ce germe de rébellion qu’il porte en lui et qui, tel un gène, est transmis de génération en génération. Cet esprit de vaillance et de rébellion n’est pas sans forcer l’admiration des autres à notre égard, nonobstant nos défauts. Pour ma part, je reste persuadé que c’est cet esprit qui prévaudra lorsque l’heure des grands choix sonnera.
Ceci étant, s’il fallait qualifier quelque groupe social de lâche, l’attribut aurait convenu davantage à toute une génération — la vôtre, la mienne — qui n’a pas su — ou pu — assumer le rôle historique qui lui échoit. Cette génération qui a, sans cesse, tourné le dos à l’histoire. Elle s’est toujours dérobée derrière des subterfuges que seuls les lâches sont capables de produire à satiété pour justifier leur manquement face à ses sempiternelles interpellations.
Aussi, monsieur Boukrouh, s’il fallait à tout prix faire endosser ce vil qualificatif à une catégorie, c’est bien à notre génération, notamment à son intelligentsia, qui n’a pas su faire montre de responsabilité. Vous en faites partie autant que moi. C’est derrière ce rempart que se terrent le désordre constitutionnalisé et le despotisme institutionnalisé que vous dénoncez. Nous sommes tous responsables devant l’histoire d’avoir accepté — car qui ne dit rien consent — l’accaparement de notre identité nationale par une minorité, de notre religion par une bande d’illuminés enragés, de notre histoire par une génération et de nos richesses par une oligarchie.
Pour ma part, je reste convaincu que nul n’a le monopole de l’amour de ce pays, autant les individus que les générations et que, s’il fallait reconnaître une pérennité, après celle d’Allah, c’est celle de l’Algérie. Œuvrons, par-delà nos différences et nos convictions, à sa sauvegarde, même s’il faille consentir le sacrifice suprême. Telles sont les limites que ceux que vous qualifiez de «lâches» sont prêts à franchir.
Je termine par une citation d’Albert Camus, que j’estime bien «coller» au sujet : «Pour qu’une pensée change le monde, il faut d’abord qu’elle change la vie de celui qui la porte. Il faut qu’elle se change en exemple.»

74 Commentaires

  1. Les belles paroles à part, il est extrêmement difficile et quasi impossible de concilier « les valeurs de l’ANP sont celles que l’ALN » lui a léguées » avec le résultat de 55 lourdes années de destruction de notre pays sous les mains du détenteur absolu du pouvoir, l’armée. C’est qui l’armée? Ses hommes, les boumedienne, chadli, nezar, belkheir, lamari, amari, touati, toufik, merbah, bencherif, abdelghani, betchine…? Ou bien un esprit et un idéal? Quels esprits et idéaux peuvent mener un pays à la dérive comme c’est le cas de notre pays?

  2. Une bonne réplique pour Boukrouh, c’est bien de savoir qu’il existe des militaires intellectuels, dommage qu’on ne vous a jamais entendu auparavant.Je ne veux pas vous enfoncé avec des « pourquoi » du moment que vous ayez fait votre « méa culpa » en reconnaissant que l’erreur incombe à votre génération avec le consentement de son élite et intelligentsia, et je ne veux nullement crée un sujet de polémique, mais j’arrive pas à comprendre une chose pourquoi ce sont toujours les médiocres qui ont occupés la vitrine et le devant de la scène de notre Armée, de Chadli à Nezzar…et Gaid.
    Et si vraiment l’institution qu’est l’ANP repose sur un socle solide et que l’amour du pays , le dévouement, la bravoure et le sacrifice ont été inculqué à ces enfants, comment se fait il qu’ils acceptent la médiocrité, sous couvert d’obéissance…
    Je ne suis qu’un humble citoyen possédant le plus grand grade « le civil », si il existe des militaires qui pensent réellement comme vous et qui sont encore en poste, et si vraiment ils ont un peu de dignité et de conscience sans citer toutes les autres valeurs, ils sauront qu’ils ont le devoir de nettoyer au sein de l’institution, il y va de l’avenir du pays et des générations futur. On ne souhaite ni la disparition ni la dislocation ou l’atteinte de notre armée, mais une ACTION INTERNE s’impose pour enlever cette tumeur qui fait du mal à tous le pays. Et ce n’est qu’a partir de là qu’on arrivera a Œuvrer, par-delà nos différences et nos convictions, à entamer le changement tant espérer et tirer les leçons de nos erreurs, et la sauvegarde de l’Algérie.
    Une Algérie confisquée en premier par des militaires.Jusqu’à preuve du contraire, elle est encore sous leur emprise, en somme il n’y a qu’une explication c’est que tous les militaires en postes sont encore consentant…un espoir que leurs retraités ne battent pas en retraite….

    • Monsieur,je peux vous assurer que le général ALI GHEDIRI NEST PAS L’AUTEUR DE CE TEXTE car je l’ai rencontré personnellement il y plus de 15 ans alors qu’il était secrétaire général du ministère de la défense. Et déjà lors de cette rencontre son niveau très bas en français m’avait surpris Vous savez fort bien qu’il y a eu et qu’il y en a encore des nègres.

      • Il n’ya qu’une manière de le confirmer c’est qu’il prend la parole comme l’a fait le général Benhadid.
        On saura s’il s’agit d’un genéral intelectuel ou d’un faussaire comme vous le prétendez.
        Je ne vois pas pourquoi un général à la retraite signe avec son nom et prénom un texte qui nlémane pas de lui, comment il ose faire une chose pareil vis à vis de ceux qui le connaisse, les membres de sa famille ,ses collègues, ses amis …dur a avaler cette histoire de nègre mais plus dur s’il s’avère que c’est la vérité …alors la je tire révérence mayna …et il n’y a rien à esperer.
        Mais il ne faut surtout pas céder aux suspicion et syndrome de persécution qui tendent a négativiser toute action et a suspecter toute acte. Donc jusqu’à preuve du contraire c’est un écrit du général Laghderi

      • Je peux vous affirmer que le général Ali GHEDIRI n’a jamais occupé les fonctions de Secrétaire Général du MDN, il s’agit soit d’une confusion, soit d’un mensonge orienté;
        ceci d’un côté d’un autre pour juger le niveau des autres, commencez par améliorer le vôtre, la terminaison de l’auxiliaire avoir conjugué à l’imparfait à la première personne du singulier (m’avais surpris, avais prend S et non T comme vous l’avez si mal écrit).

  3. Ne faites pas attention à Boukrouh, c’est tout ce qu’il cherche. On se souviendra longtemps de ses « glorieux » articles contre Betchine commandés par les tueurs Toufik et Smain, sur fond de guerre des clans et de terribles « massacres pédagogiques ». Le mercenaire de la plume souffre toujours du vigoureux coup de pied au derrière que Bouteflika, las de ses services, lui a administré.
    Boukrouh aurait pu prétendre à quelques miettes d’honneur en demissionnant de son poste de ministre, mais les delices de l’oligarchie ne permettent pas d’envisager la demission…

  4. Prenez vos reponsabilites devant le monde ,devant l’histoire et prenez en main cette Algerie(l’algerie de nos martyrs) et empêcher qu elle coule,qu elle disparaisse.Défendez votre honneur et l honneur de l algerie et arrêtez de vous disputer et de vous disculper .

  5. le style, l’argumentaire, la sagesse et toute cette belle subtilité du verbe doivent faire réfléchir beaucoup de monde en citant nos généraux. Taxé ce pays de pays des généraux, , un terme réducteur, mais voilà qu’un général à l’instar de beaucoup d’autres met à nu tous ces pseudos intellectuels, sans conviction ni amour de la patrie, oubliant ce qu’était vraiment l’Algérie, il y a si peu de temps.

  6. Chapeau bas mon Général ! En vous lisant, de paragraphe à l’autre ,je n’ai pas eu,ne serait ce qu’un soupçon de doute quant à votre sincérité , ni en votre sens de l’honneur.
    Votre politesse indéniable n’a pas manquée de forcer mon admiration à votre endroit . Il y va sans dire que je suis loin de prétendre à votre éloquence et votre maitrise du verbe ce qui expliquerait mon incapacité de vous exprimer ici , avec les mots adéquats ,que je ne saurais trouver ,tout le plaisir que m’a procuré la lecture de votre contribution et l’espoir qu’en moi elle a suscité. Vive l’Algérie gloire à nos Martyrs.

  7. Vu le passé de cette institution militaire depuis l’indépendance de l’Algérie,personnellement et en tant que citoyen(ne) algérien(ne),je ne suis pas pour un redressement ou autres sursauts révolutionnaires exécutés par l’armée;mais pour:
    ===un consensus entre les différentes tendances politiques au sein du peuple,sanctionné par une constituante socle d’une démocratie et d’une vie politique apaisée.
    ===la primauté du politique sur le militaire,
    ===l’alternance au pouvoir et la bonne gouvernance,
    ===la séparation effective des pouvoirs(législatif,exécutif,judiciaire).Ceci dit,
    Je trouve le fait d’endosser toute la responsabilité de tout ce qui arrive à ce pays,plusieurs fois martyrisé depuis plus de 55 ans, à une seule génération la nôtre,comme seule responsable de toutes les dérives du régime.sincèrement,je trouve cela, comme une fuite en avant,une lapalissade ,pour diluer encore plus la problématique,non pas jusqu’à ce qu’elle devienne claire et limpide,non mais surtout pour ne pas nommer les protagonistes de notre tragédie nationale.
    A notre connaissance,tous,notre pays n’a été frappé ni par une grande catastrophe naturelle ni n’a été envahi par des barbares qui l’ont détruit et déboussolé jusqu’à ce qu’il perd le Nord ou façonné notre sort et façon de penser(surtout nos intellectuels)pour qu’on devienne aussi superficiels vis à vis de cette chère terre l’Algérie que tout le monde chante à sa gloire.

  8. J’ai été très surpris de lire la rédaction d’un officier supérieur de l’ANP dans le style littéraire de BONAPARTE ,mais je ressent comme une humiliation de le savoir aux ordres des médiocres.Car il ne s’agit pas d’être une lumière qui ne brille pas ,mais juste une petite flamme qui nous éclaire.C’etait un peu le style de l’ex Fis ou l’on voyait un tôlier commander un universitaire. Quelle est ce symptôme qui n’est propre qu’à nous?.Mon General je vous témoigne un grand respect pour votre courage de vous manifester,mais franchement vos propos ne sont pas convaincants

  9. Faut croire qu’il n’y a pas de responsable c’est la faute a pas de chance , alors de grace epargner nous vos etats d’ames l’algerie sombre mon general

  10. J’applaudis ce monsieur pour son verbe et je partage son opinion exprimée notamment dans les quatre avant derniers paragraphes…
    « Cet esprit de vaillance et de rébellion  » présent en tout algérien tirera l’Algérie de l’anarchie actuelle (sans effusion de sang inchallah) et en fera cette « Algérie, ô pays de rêve, de lumière et d’enchantement  » vantée par le poète…

  11. En dépit des avis de l’un et de l’autre je découvre que l’Algérie possède De vrais enfants jaloux d’elle et une élite intellectuelle de valeur incontestable et cela me rassure reste que toutes énergies positives se deploient pour sauver notre patrie nos enfants et les générations futures. Merci Monsieur pour votre réplique tout en restant admirative de Mr boukrouh

  12. Abbassi Madani c’est grâce a Dieu et Betchine qui a été libéré! autrement il serait encore en prison, le président zeroual voulait une réconciliation et n’ a pas tort finalement a été achevé par l’actuelle président, sont fort en stabilité mais aussi fort en Corruption vol dilapidation enlèvement séquestration expulsion

  13. Quote: « Sacrifiez vos enfants et vos proches comme nous le faisons et traitez-nous par la suite de lâches, ou plus, si ça vous chante ! Ces «ex-ceci cela», s’ils tenaient à leur confort matériel, comme vous les accusez, ils auraient agi comme tant d’autres. »
    Vous faite allusion aux enfants de Ben Talha, Raies, Beni-Messous, Ghelizane, Ain Defla, enfin aux enfants des Algeriens en Generale.
    Je connai des enfants qui ont passe’ des annees en prison, juge’et condamne’ a la place de leurs peres. Est-ce que de ces enfants que vous faite allusion?
    Pourquoi l’armee’ a ses cite’ pour habitations de leurs personnels, ses villages dans les villes, ses super marche’, centres de vacances, centres de loisirs uniquements pour familles et enfants de militaire, idem dito pour la gendarmerie, la police.
    En Algerie, Il y a un etats dans un etats. Un etats utile compose’ de militaire qui eux sont nationaliste, patriote, travailleurs donc ont droit a la decision, a la jouissance emanant de l’independance et du tresor « publique ». L’autre Algerie celle du Ghachi est un poids que traine au pieds l’autre etats, un fonds negatifs que le tresor « pubique » doit gerer. L’etats Algerien du Ghachi meme avec ces universitaires sont incapable de penser, de planifier, de projeter, c’est pour cela que rien ne leurs ai demander. L’etats utiles, celui des hommes et femmes en uniforme et armee’, doit tous faire et c’est tres frustrants que l’etats des Ghachis n’est jamais satisfait!

  14. Permettez moi de vous saluer pour votre petit courage mais je vous le dis notre élite n a aucune relation avec la nation et ferme les yeux et les oreilles de tout ce qui concerne l.algerie profonde y compris vous mon général
    Notre élite ne sait que parler entre elle
    Saviez vous que90% vivent dans l’ignorance et la misère intellectuelle
    Alors cessez messieurs je vous en prie de parler del’amour du pays et des chouhadas
    Personne dans ce pays n’est volantaire pour se sacrifier tout le monde en a assez basta
    Regarder bien devant et autour de vous là solution est toute proche
    Mes respects et merci tt le monde

  15. Dans des moments de trouble, de panique et de désespoir, la raison et la sagesse doivent prévaloir sur la colère. Tous les Algériens ne sont pas heureux, mêmes ceux qui se sont empiffrés sont malheureux. Nous commettons toujours les mêmes bêtises, à savoir porter la responsabilité sur l’autre. À un certain moment, l’autre c’est soi même. Nous avons été maudits parce que nous n’avons pas tenu notre promesse envers nos vaillants martyrs, nous n’avons pas eu le courage de nous prendre en charge et préserver les acquis légués par nos ancêtres, nous n’avons pas éduquer nos enfants sur des valeurs sûres et solides. Nous avons fait la fête pendant 55 ans avec des rois et des fous du roi qui ont égaillé le pauvre peuple que nous sommes. Il est temps maintenant de faire le grand ménage dans cette cour du roi qui est l’Algérie. Le moment est venu de nous unir et de nous assoire autour d’une table et de se dire la vérité comme des grands. Les chamailles interposées ne font qu’envenimer et enflammer les esprits. De grâce, messieurs et mesdames faites appel à votre bon sens et votre compréhension, l’Algérie est notre grande maison, si nous la détruisons nous serons tous perdants et deviendrons des itinérants. Messieurs les politiciens de premier rang, l’Algérie n’est pas à vendre, l’Algérie n’est pas à détruire, l’Algérie n’est pas à partager. Elle est notre mère qu’il faudrait chérir et entreprendre. Il est possible de vivre heureux dans ce pays. On peut ne pas être d’accord entre frères mais nous devons toujours rester frères. Le monde dans lequel nous vivons est cruel, il n’y a aucune pitié pour les plus faibles. Nous n’avons certes pas d’armes de dissuasion mais nous avons un beau pays. Beaucoup d’autres pays nous envient et nous jalousent. Mon général et monsieur Boukrouh, l’Algérie a besoin de gens comme vous pour ramener les égarés sur le droit chemin. Ne vous égarez pas vous aussi. Quelques uns d’entre vous doivent quand même nous éclairer. L’Algérie a toujours naviguer dans une visibilité nulle et sans pilote. Je vous en supplie, je vous en prie, je vous implore, de grâce arrêtez et attelez vous à quelque chose de plus conciliant.
    Mes respects les plus sincères.

  16. J’ai senti un grand plaisir à lire cet article qui émane d’un général à la retraite, al hamdoulillah il existe des généraux intellectuels au sein de notre armée, cela donne un grand espoir au pauvre peuple de voir un jour notre chère Algérie se développer et s’ériger parmi les grands pays du globe. L’armée ne doit pas être muette, au contraire, de la discussion jaillit la lumière, on aurait aimé voir de tels généraux (même à la retraite) agir dans le bon sens pour faire sortir le pays de d’impasse. Moi, personnellement, j’encourage tous les hommes politiques, civils et militaires, intègres, honnêtes, nationalistes, à contribuer la main dans la main à changer la situation de notre cher pays qui souffre depuis des millénaires.
    Allah yenzel errahma walbaraka 3lina nchallah, que Dieu fasse descendre la miséricorde, la sécurité, le bonheur, la prospérité pour l’Algérie et pour tout le peuple Algérien nchallah.

  17. Cher Général Major Ghediri: Depuis Sant’Egidio, j’ai décidé de ne plus suivre M. Boukrouh et donc, je n’ai pas connaissance de l’article de base de votre contribution. Mais j’ai lu votre contribution à plusieurs reprises et je n’en commenterai uniquement que quelques extraits: 1°/  »Ne croyez surtout pas, Si Nouredine, qu’ils n’en payent pas le prix ! Ils le payent chèrement. Y compris leur progéniture et leur famille y passent ». Mon commentaire est de ne faire aucun commentaire sur cette déclaration venant d’un GM probablement membre d’une puissante organisation, les Retraités de l’Armée.2°/ »Nous sommes tous responsables devant l’histoire d’avoir accepté….l’accaparement de nos richesses par une oligarchie ». Cette attitude de responsabilité collective est un héritage de la colonisation  »il y un suspect parmi vous, donc vous êtes tous coupables »et doit être vigoureusement rejetée car diluant les véritables responsabilités, tout comme doit être rejeté un autre  »concept » Algérien, à savoir qu’en Algérie tout le monde vole, alors que les voleurs sont connus et identifiés sans être inquiétés. Ce voile de suspicion jeté sur tout un peuple ne sert évidemment que les authentiques voleurs.

  18. Les mots sont justes et le verbe éloquent, je voudrais bien voir le jour où l’on doit passer aux actes. Respectons nous les uns les autres et ça ira déjà mieux.

  19. Les trois derniers paragraphes concluant votre adresse à Mr.Boukrouh résument excellemment la situation dans laquelle se trouve notre pays.Et puisque votre génération,celle de Boukrouh (dont je fais partie)en estgrandement responsable par au moins son silence,il faut reconnaître que les écrits de ce véritable intellectuel et grand disciple de feu Bennabi peut et doit contribuer à l’éveil des consciences .In Abdallah.

  20. Votre dernière citation fausse votre plaidoirie emérite. Je constate à mon humble avis qu’Albert Camus , ce Meursault qui déteste l’arabe et l’ignore à tel point qui ne lui donne même pas de nom , n’ait pas droit d’être cité.L’Algérie est-elle stérile d’Hommes de lettres?
    Y-a-t-il meilleur que la parole d’Allah إِنَّ اللَّهَ لَا يُغَيِّرُ مَا بِقَوْمٍ حَتَّى يُغَيِّرُوا مَا بِأَنْفُسِهِمْ « En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce qui est en eux-mêmes » ?

  21. la plume de Mr.BOUKROUH semble obéir à un timing bien précis…elle est restee longtemps en panne d’analyse, est Dieu sait qu’il y avait de la mouture.Aujourdhui Mr.BOUKROUH essaie de se faufiler dans cette bousculade politique pour offrir ses services ,pour ne pas dire faire allégeance à ceux qui seront maîtres de la destinée de notre mère patrie. Il connaît le chant des sirènes auquel il a répondu dès le début de cette odyssée .Politiquement parlant,SI BOUKROUH fait partie des ex….après une répudiation politique.

  22. Général, il n’est jamais trop tard pour bien faire. En kabyle, on dit que  »thawachdda,la glissade,l’écart,th’sefedd,s’efface, se pardonne ». Faites donc que Algérie et Algériens n’aient pas à essuiyer l’affront que lui serait une Succession Dynastique… Juste pour le principe, en hommage et en reconnaissance et en glorification de ces martyrs, nos grands-pères et pères, qui sont morts avec l’honneur de refuser d’être des sujets d’un quelconque souverain. Dites non à la monarchisation dynastique après que, avec les dignes algériens, vous ayez dit non à la khalifatisation des néoAbassides… C’est Tout.

  23. la crédibilité d,une institution se perd le dédouanement d,un regime qui ne reconnait pas ses limites , et l,A N P en depit de sa légitimite reste muette sur les depassements du regime ; ou est la raizon d,etre du conseil constitutionel :

  24. En toute sincérité,il n’ya rien à dire dans cet exposé lequel bien écrit par le général retraité pour répondre à Mr Boukrouh. Si pour porter ma contribution à ce sujet,j’interviens autant que citoyen pour dire qu’il est temps d’agir pour sauver ce qui reste..Le pays nous interpelle vraiment.Il faut être lucide et de cesser de vous critiquer pour rien du tout..Il est temps de penser à notre patrie laquelle je sens en danger.Tous les yeux du monde sont braqués sur notre pays pour nous démolir comme ce qui vient de se passer en Libye,l’Iraq et surtout la Syrie..Nous devrons restés vigilants,et surtout barrer la route aux malveillants oligarques.A mon avis,notre système ne contrôle plus rien,et fissure s’élargi de plus en plus entre le pouvoir et le peuple.Nous sommes appelés à mettre la main dans la main pour rétablir le vrai ordre et surtout assainir notre justice et lui donnée sa propre liberté.Nous devons changer le système d’éducation pour le faire revenir à sa juste valeur et sortir enfin de la médiocrité.Nous devons aussi donner une grande importance à notre agriculture et la valoriser avec la technologie nouvelle,car nous avons des terres très riches.Il est temps de sortir des marasmes infâmes lesquels ne profitent personne.Nous pourrons réussir si on veut vraiment retrousser nos manches et jetés nos différences.Nous devons être très unis pour une Algérie plurielle et indivisible.C’est la seule chance pour répondre à nos ennemis qui nous guettent à la moindre faille.Le monde de nos jours nous jalouse vraiment.Il faut sortir au plus vite et bannir tout régionalisme et ce,malgré notre diversité dans le langage dialectique.Nous sommes tous des Algériens à part entière.Pensez pour diviser le pays,nous seront tous perdants.Comme c’est beau d’avoir un pays comme continent.Pour terminer,je dis vive les Algériennes,vive les Algériens,gloire à nos valeureux martyrs.

  25. Mon General , Monsieur Ghediri Ali
    En tant que citoyen , j’ai lu avec attention votre lettre que je trouve pleine d’humilite et de sagesse .
    Vous vous focalisez sur les » ex ceci cela », donc un peux sur votre propre personne .
    Loin de moi l’idee de defendre Monsieur Boukrouh . Il est capable de le faire lui meme et mieux que moi.
    Dans sa derniere lettre Monsieur Boukrouh n’a nullement accuse les « ex ceci cela » de traitres ou de laches
    Il a juste dit que ANP est devenu l’armee des Bouteflika . Sa mission premiere est devenue de proteger la famille et le regime des Bouteflika .
    Quant aux « Ex » comme vous , par une loi scelerate , ils n’ont plus le droit a la parole publique .
    Certains parmi vous prennent le risque de s’exprimer et d’autres par lassitude preferent avoir la paix .
    Je les comprends ; car comme vous le dites , ce regime est fonde sur la servitude envers le maitre des ceans . C’est profondement humiliant pour les descendants des Benmhidi , Abane etc…
    Franchement je n’arrive pas a decoder votre but contre monsieur Boukrouh.
    Respectuesement
    Yassine

  26. Mettre en les mains d’un repris de justice, condamné pour trahison et non encore inculpé et jugé pour les affaires de corruption, la Sonatrach qui est société Stratégique est un acte très grave qui implique la responsabilité des autorités civiles ET MILITAIRES.
    Un peuple qui laisse faire ce genre d’acte grave est un peuple mort sans institutions…
    On est mort et on ne le sait pas encore.
    Boukrouh est un lanceur d’alerte qui devrait en faire plus…

  27. Magistrale et courageuse réponse à  » l’amalgame « . Heureux pour notre cher pays de constater que des hommes sages et dévoués existent même au sein de l’ANP. Ils font honneur à ceux qui ont payé le tribut du sang pour le libérer. اللهً يرحم الشهداء

  28. Concernant ce général et pour savoir un peu plus sur lui et sur toute cette Armée qui n’a de Populaire que le nom visitez le site http://www.anp.org tenu par des vrais officiers PATRIOTES qui ont fui cette Armée et qui se sont exilés.En Algérie là spécialité des gens entourant le pouvoir est de né rien dire tant qu’il y a du lait :quand on n’est plus du sérail et qu’il n’y a plus de lait ALORS on se met à parler. Les exemples de généraux qui parlent sont nombreux Nezzar Benhadid Benhabyles etc. Il n’y a aucun DE COURAGEUX QUI AIT PARLÉ PENDANT SA FONCTION. Pourquoi ? La réponse est évidente je mange tu manges c’est tout. Il n’y a ni il ni nous ni vous. Rien que HNA FI HNA

  29. Article commandé à n’en point douté.
    Mon Général, vous n’avez sûrement pas ou mal lu l’intervention de Mr Boukrouh.
    Il s’est adressé au Général Gaïd Salah et non aux retraités de l’armée.
    Nierez-vous que l’ANP est au service exclusif du régime algérien?
    Nierez-vous que l’ANP est au service Bouteflika et non du peuple algérien?
    Nierez-vous que TOUS les présidents algériens ont été adoubés par les généraux de l’ANP?
    L’Algérie est dans une phase extrêmement cruciale de sa jeune vie. Et nous ne faisons aucune confiance à l’ANP du Général Gaïd Salah pour protéger l’état algérien. Parce que le Général Gaïd Salah est au service de Bouteflika. Et c’est cet abus que dénonce Mr Boukrouh.
    Quant à la sempiternelle rengaine de « l’ANP digne héritière de l’ALN », svp basta!!
    Ce n’est pas l’ALN de Boumédiene et Boussouf qui a libéré l’Algérie du joug du colonialisme mais le peuple algérien, les fidayines, les mousseblines et les moudjahidines, hommes et femmes qui respiraient le sacrifice et la liberté.
    L’ALN de Boumédiene et Boussouf s’est contentée de s’amasser aux frontières en attendant l’indépendance qui était inéluctable dès 1958. C’est cette ALN qui a enfanté l’ANP actuelle, otage d’une mafia galonnée qui fait la pluie et le beau temps en Algérie. Pas de quoi être fier mon Général.
    L’Algérie, débarrassée du colonialisme, aurait pu devenir un pays indépendant et une référence pour les autres nations. Au lieu de cela, les prédateurs et ceux qui ont pris en otage notre pays et notre état, et dont la grande majorité portait képi et galons, nous ont arrimés au peloton de queue des nations qui continuent de se chercher faute d’initiatives libératrices.
    Mon général, ne pas destituer l’actuel président de la république, lourdement handicapé et un acte de haute trahison de toutes les instances algériennes et en premier chef, l’ANP et les généraux qui la dirigent.
    N’importe quel fonctionnaire de n’importe quel service qui aurait subi un AVC aussi grave, se verrait octroyer un certificat d’invalidité d’au moins 80 % !! Que dire alors d’une personne qui a la très lourde tâche de diriger un pays de 45 millions d’âmes.

  30. Une belle raclée pour Boukrouk qui a vendu son parti pour un petit ministère.Son opposition au pouvoir se limite à travers le 21/27; aucune présence sur le terrain. Du blabla rien que du blabla.

  31. bonne réplique. cela étant, il n’en reste pas moins qu’autant les actuels que les ex.; autrement dit, tous les gestionnaires de l’état depuis l’indépendance, sont responsables de « l’assassinat » du peuple. vous deviez tous rendre compte devant un tribunal international.

  32. C’est magnifiquement formulé, de tels échanges, en dehors des divergences qu’ils expriment, sont porteurs d’un espoir qu’un jour la menace du chaos qui nous semble promis sera derrière nous INCHALLAH.

  33. « Du sens de la responsabilité », dites-vous !
    Otage de sa propre illusion, un penseur autoproclamé vient de nous apprendre sur les colonnes d’un quotidien national que le destin de l’Armée nationale Populaire a été scellé de ses propres mains. Mieux encore, et voulant répondre à une publication d’un homme politique, ce fanatique des peines perdues et n’arrive toujours pas à consommer son propre échec veut vaille que vaille justifier l’injustifiable et se servir des premières opportunités politiques pour espérer faire parler de lui et se donner un nom dans les médias, quitte à se venger de ses anciens collègues.
    Pire, pour ce fataliste assoiffé de pouvoir qui espérait régner en maître césarien, il n’y a pas mieux que de prendre le train en marche. Pris de court par ses propres manigances, il ne trouve pas mieux que de crier à tord et à travers en accusant les uns et les autres pour s’attirer les feux des projecteurs et nous faire avaler la pilule d’un fin stratège militaire qui, malgré lui, se retrouve en train de remettre en cause tout un effort historique dignement accompli pour garantir le développement et la modernisation d l’Armée Nationale Populaire. Un scénario machiavélique digne des esprits revanchards lourdement atteint après la disparition de leurs tuteurs.
    Non, sacré analyste ou sacré porte plume, serions-nous tentés de dire. Vieux routier de l’administration que vous êtes, vous saviez mieux que quiconque que les acquis de l’ANP ne datent pas d’aujourd’hui et qu’il n’ya aucun risque qu’ils s’estompent demain. C’est l’œuvre héroïque des dignes fils de l’Algérie d’hier et d’aujourd’hui. Nos Martyrs n’ont eu à aucun moment à se baisser l’échine. Ils ont délibérément choisi de servir leur pays sans chantage de contrepartie à assouvir ni de « courbatures » à satisfaire des « égos ». Leur seul rêve n’était nullement lié à commander des armées entières, mais tout juste de voir leurs compatriotes profiter des faveurs de la liberté. Les Hommes de cette carrure ont mené leur devoir à terme et leurs semblables ne font que le reprendre avec conviction sans crainte de se heurter à la conscience collective. Cette «pensée mokhiste», que vous prétendez détenir a fini par vous trahir. Elle met à nu tout le mépris que vous portez envers les autres et que vous dissimulez, si mal, avec votre arrogance démesurée. Elle vous invitera chaque jour à suivre l’élan d’une armée qui avance à pas cadencés sous l’œil rigoureux du Haut Commandement et une abnégation sans faille de ses braves soldats. Pour eux, certes c’est un devoir, mais aussi un vrai « sens des responsabilités».

  34. Mr a répliqué au général Ghediri par ceci:
    Vous avez en effet construit votre texte sur un malentendu. En affirmant de ceux-là, les ‘ex-ceci et cela’, je fais partie et je vous réponds en tant que tel. Vous vous êtes placé parmi la poignée d’ex-hauts responsables alors que vous n’en faisiez notoirement pas partie. Rassurez-vous, vous êtes innocent. Estimez-vous heureux, votre honneur est sauf et personne ne vous demandera de comptes », écrit-il.
    Je n’ai pas visé les retraités de l’ANP, quel que fut leur grade, mais les anciens hauts responsables de l’ANP qui ont ramené l’actuel Président qui ne veut plus partir quoi qu’il arrive au pays », ajoute-t-il. « Vous avez un sérieux problème de géolocalisation, général. Vous vous placez là où personne ne vous met, et placez les autres là où ils ne sont pas… », poursuit Noureddine Boukrouh.
    Avant de conclure : « Dans mon dernier article, j’ai interpellé les militaires décideurs politiques, pas tous les généraux. Comme vous devez le savoir, on les comptait sur les doigts d’une main. Moi j’en ai connu un seul, le plus important, je l’ai nommé dans cet article, il a lu ce que vous avez lu, et sachez encore que je lui ai dit de vive voix plus que ce que vous avez lu ». Une allusion claire au général Gaid Salah.
    De plus, il me semble que nos généraux n’ont pas le verbe aussi limpide et clair ni un Français aussi académique que le texte qui nous été proposé comme celui du Général Ghediri.

  35. Une réplique à la hauteur de la contribution de M. Boukrouh. Je suis content de découvrir que dans la smala que je considérais et considère toujours comme inculte et imperméable aux sentiments nobles et patriotiques il existe des esprits de valeur et des coeurs ouverts aux misères et malheurs de leurs compatriotes. Et, pour moi le simple citoyen c’est une lueur. Qu’un cadre supérieur de la nation, de surcroît del’ANP reconnaît, je cite « notre génération notamment son intelligentsia, qui n’a pa su faire montre de responsabilité» « nous sommes tous responsables devant l’histoire, d’avoir accepté, l’accaparement de notre identité nationale, par une minorité….» ce mea culpa devant l’opinion nationale et internationale montre que le peuple mis à chaque fois sur le banc de touche avait tout à fait raison de sortir complètement du stade pour laisser se jouer des parties où les dés étaient pipés et les résultats connus d’avance. Un regard sur les taux de participation des électeurs aux élections depuis l’indépendance indique clairement que la responsabilité du peuple est entièrement dégagée, reste celle de son intelligentsia et des pseudo partis d’opposition qui continuent de croire et faire croire à l’opinion qu’il est nécessaire encore d’aller voter. Ainsi, le peuple a fait son devoir il s’est soulevé contre cette minorité en refusant de valider l’invalide, il attend une action de son élite qui malheureusement tarde à venir.

  36. Le clan des anti-Bouteflika(après qu’ils se sont essuyés le nez et la barbe sur le manteau et le pantalon de ce dernier,après avoir été répudiés comme des pestiférés)
    ce même clan semble jouer au yo-yo des idées,en fanatisant d’autres supporters « élitistes » qui peuvent entraîner des cascades de violences verbales de part et d’autres,comme si c’est un remake de l’été de 1998.
    Et,le peuple dans tout cela,dont la grande majorité est innocente de ces luttes macabres aux sommets des Institutions de l’Etat censées donner l’exemple en matière de gouvernance et de discipline.
    Non,certains revanchards et autres vautours veulent entraîner,dans leur chute abyssale,tout un pays.
    La question,sont-ils conscients de leurs errements alors qu’ils sont au crépuscule de leurs vies?Pour faire ainsi table rase de tout ce qui a été construit ,depuis l’indépendance, dans cette Algérie des martyrs,juste pour assouvir leurs désirs revanchards d’être sur le « Koursi » ou la Somalisation de l’Algérie!?
    Non,ce n’est qu’une lutte de clans rivaux pour le pouvoir rien que le pouvoir,on dirait un film d’horreur qui est prêt à être projeté,chaque fois,quand le régime est à bout de souffle,certains sorciers,illusionnistes ne lésinent pas sur les moyens machiavéliques,utilisant leurs canaux préférés de désinformations,de diversions,pour distraire le « Ghachi »(parce que de tout temps l’ont considérés ainsi),ce peuple dont ils se réclament l’éveil,les uns et les autres.
    Ces sorciers veulent insuffler à ce même régime qui agonise le souffle vivace du magicien pour le revigorer mais qui peut aussi être son destructeur.
    Ces clans rivaux sont capables de s’entre-tuer par peuple interposé.
    Oh Peuple Algérien!Oh Cadres Algériens! Ne tombez pas dans cette flibusterie comme des papillons autour du Feu.
    L’Espoir est permit,car ce Peuple Vaillant a besoin d’Institutions Solides,de Valeurs et de Principes qui ne disparaissent pas après l’éclipse des Zaims.
    C’est cela dont le peuple a, nécessairement,besoin.
    Tout le Reste ne sont que des Jérémiades d’un Système au Seuil de son Déclin.

  37. L’Armée répond à Noureddine Boukrouh
    L’Actualité en temps réel Par: Sonia Lyes 06 Sept. 2017 à 18:31
    TSA
    Le débat sur le rôle de l’armée dans le débat politique continue. Ce mercredi, c’est l’état-major de l’armée qui s’exprime officiellement via la revue El Djaich. Sans jamais le citer, l’édito de l’organe officiel de l’armée s’en prend à Noureddine Boukrouh, qualifié de « plume mercenaire ».
    « Les réalisations de notre armée et les résultats obtenus sur le terrain ont poussé certaines plumes mercenaires à s’ériger en défenseurs du peuple, ces mêmes plumes qui, dans un passé récent, l’affublaient encore de qualificatifs méprisants et dégradants », écrit El Djaich.
    « Des plumes qui ont touché à tous les domaines et spécialités, depuis la chariâa à l’histoire en passant par l’économie, l’astronomie et autres sciences et domaines de connaissance. Mais en constatant leur échec et devant l’incapacité de leur pensée à capter l’intérêt du public, elles ont cru bon de s’attaquer à l’ANP, pensant qu’à coups d’accusations, de procès d’intention, de travestissement de la vérité, avec profusion de notions académiques rébarbatives, de citations, d’aphorismes et autres artifices de rhétorique, qu’on leur déroulera le tapis rouge, que le peuple applaudira et qu’elles entreront ainsi au panthéon de l’Histoire », ajoute l’éditorialiste de l’armée.
    « Mais le citoyen algérien n’est pas dupe de leurs gesticulations comme il n’a aucun besoin de tuteurs obnubilés par la course aux postes de responsabilité et qui, lorsqu’ils se voient isolés, vendent leur âme au diable et mettent leur plume au service d’intérêts revanchards », poursuit-il.
    Avant de conclure : « à tous ceux qui, en secret, ouvertement ou implicitement, réclament l’intervention de l’armée nous rappelons les propos du Vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, lors de sa dernière visite en 2e et 5e régions militaires : ‘”Notre armée demeurera une armée républicaine, engagée à défendre la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale et à préserver l’indépendance du pays. Une armée qui ne se départira pas de ses missions constitutionnelles quelles qu’en soient les conditions et circonstances”. Point à la ligne ».
    Pour l’armée, le débat est clos.

    • Un coup de pub gratuit pour la revue El Djaich,que je n’ai jamais lu et que je ne lirais jamais par principe.
      En lisant ces quelques lignes on s’abreuve d’une langue de bois pour le genre bête et disciplinée, je retiens une seule phrase # le citoyen algérien n’est pas dupe# oui c’est une vérité qui est valable même pour cet article et des gesticulations y afférentes.
      Mieux vaut faire a des muets et garder le qualificatif de grande muette que de d’entendre des ordres qu’on intime a la fin sous forme d’une conclusion
      # pour l’armée le débat est clos # sous entendu pour les ex ceci cela le débat est clos# …a vrai dire il n’ya jamais eu de débat, ils y aura certainement un combat a bon entendeur salam

    • Voila la definition en francais de Mercenaire d’apres Wikipedia:
      « Un mercenaire est un combattant étranger aux parties en conflit, « spécialement recruté dans le pays ou à l’étranger » et qui « prend une part directe aux hostilités ».
      Est-ce que Boukrouh est un etranger? Si les gens de l’ANP sont les seuls a etre Algerien et les autres qui « habitant » l’espace Algerie, dont Boukrouh sont donc des apatride qui sont tolerer a resider en Algerie et Boukrouh risque peut etre expulser, meme ex-ministre dans un des gouvernements de l’etats de ANP!
      Messieurs les generaux (simple petits managers) de l’ANP vous devez avoir honte de pondre un article pareil sur un citoyen qui a tous les droit de demander la destitution d’un tres vieux president handicape’ qui doit se reposer, et non avoir la plus lourde responsabilite’ dans le pays. Honte a vous! n’intervener pas mais laisser les deputes et les associations faire le devoire, meme devant la justice.

  38. Tout ce débat ouvert au public est à mon avis stérile. il y a ceux qui savent et qui sont très peu nombreux et ceux qui ne savent pas.
    Le gros problème est que ceux qui savent ne veulent pas parler et ceux qui ne savent pas ne veulent rien entendre.
    Dans deux ans, tout le monde saura que nous allons être confrontés au rééchelonnement, situation que l’Algérien a déjà vécue à travers notamment une forte dévaluation du dinar et le bradage du Complexe d’El Hadjar.
    Il est alors possible que le secret très bien gardé sur l’obligation d’importer du gaz dans dix ans (ce qui explique la main mise du secteur de l’énergie sous la coupe directe du Président) soit dévoilé à travers les exigences draconiennes à venir du FMI.
    Alors tout le monde saura ce que les pontes du secteur de l’énergie et les services de sécurité savent depuis 15 ans.
    Alors, tout le monde descendra dans la rue pour demander des comptes aux militaires.
    Ils ne trouveront que les officiers subalternes et les officiers supérieurs intègres. Les autres , ceux qui sont impliqués dans la trahison ou achetés, seront loin.
    Conclusion: tant que personne ne dévoile le complot en préparation depuis 20 ans et tant que les généraux manipulés acceptent l’argent et ferment les yeux, ce débat est stérile et des gens comme Boukrouh n’arriveront pas à réveiller le peuple. On va d’ailleurs s’assurer que rien ne troublera son sommeil: on lui donnera des logements construits et on dévaluera le dinar pour lutter contre le déficit.

  39. vous écrivez, Monsieur : » la trajectoire de votre pensée où j’y perçois beaucoup d’amertume et d’inquiétude »: il faut corriger c’est « où je perçois ».

  40. Dans mon commentaire d’il y a quelques jours, j’avais qualifié Boukrouh de « mercenaire de la plume ». Voilà que le scribouillard-en-chef d’El Djaich le qualifie de « plume mercenaire »…
    Toute ressemblance entre Si Salah et le scribouillard d’El Djaich ne saurait être que fortuite. Dont acte.
    Blague à part : soit les scribouillards de l’ANP lisent LQA, ce qui ne peut que les rendre plus intelligents encore, soit, et c’est le plus probable, le terme de « mercenaire » est le qualificatif le plus naturel pour désigner Boukrouh…

  41. Boukrouh répond à « El Djaich ». El mousselssel continue !
    TSA
    EXCLUSIF. La réponse de M. Boukrouh à “L’Armée” : “Je récuse menaces et intimidations d’où qu’elles viennent”
    L’Actualité en temps réel Par: Noureddine Boukrouh 07 Sept. 2017 à 16:55
    Il y a quelques jours j’ai publié sur ma page Facebook une opinion intitulée « L’Armée algérienne : une muette qui ne veut rien entendre ». Une « source autorisée » proche du vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’ANP, a réagi à travers une déclaration à un journal arabophone. Y ayant vu un « droit de réponse », je l’ai postée sur ma page Facebook en la faisant suivre d’un article publié en 2015 sous le titre de « Peuples et armées ».
    Puis c’est un général-major à la retraite qui signe un article pour me donner raison sur le fond et me reprocher d’avoir été plus dur avec les anciens responsables de l’ANP qu’avec les actuels. Ayant considéré ses critiques comme un droit de réponse, j’ai reproduit son texte sur ma page Facebook, suivi de ma réponse. Quelle va être son attitude maintenant, j’aimerais bien le savoir.
    En prenant connaissance hier de l’éditorial de la revue « El-Djeïch »(en français « L’Armée ») je me suis trouvé face à un triple embarras : comment répondre, à qui répondre et à quoi répondre ?
    1) Comment répondre ? Parce que l’usage veut que lorsqu’un média vise quelqu’un par ses écrits, nominativement ou à travers une description permettant de le reconnaître, ce dernier peut se prévaloir du droit de réponse pour se défendre, surtout s’il estime atteint dans son honneur. Mais « L’Armée » y est-elle disposée ? Dans le cas contraire, y a-t-il un moyen de la contraindre au respect du droit des gens puisque nous sommes censés être dans un État de droit et non dans un parking sauvage ?
    2) À qui répondre ? Parce que ce texte n’a pas été rédigé par une institution désincarnée, mais par un être humain. « L’Armée » étant la propriété du ministère de la Défense nationale dont le premier responsable est le président de la République, à qui adresser mon droit de réponse ? Contre qui déposer plainte, éventuellement, pour diffamation : le Président ? Le chef d’état-major ? Le directeur de la publication ? Le rédacteur de l’article ? L’État ? Et devant quelle juridiction, civile ou militaire ?
    3) À quoi répondre ? À des injures me présentant comme un « mercenaire qui a vendu son âme au diable et mettant sa plume au service d’intérêts revanchards », formule éculée, remontant au Moyen Âge de la langue de bois, au temps de l’alchimie et de la sorcellerie ? Si j’ai vendu mon âme au diable et ma plume à des « intérêts revanchards », pourquoi ne pas avoir arrêté le premier et donné l’assaut aux seconds du moment que vous les avez localisés ? Ce n’est pas très militaire, çà !
    Aucun ministère de la Défense au monde n’a rédigé un éditorial sous-tendu par des menaces à peine voilées contre un citoyen, jumelées avec un lynchage médiatique et la préfabrication d’ « affaires », méthodes auxquelles on reconnaît les voyous et les barbouzes, et non le mode opératoire d’un État de droit.
    Monsieur l’ « Armée », apprenez que j’écris depuis près d’un demi-siècle dans la presse de mon pays bénévolement, alors que vous avez commis cet éditorial sur ordre et pour gagner votre bouchée de pain, ce qui vous place plus près de la définition du « mercenaire » que moi. Ma plume, monsieur, était très prisée du président de la République, commandant suprême des forces armées, pour qui elle a rédigé un grand nombre de discours officiels qu’il était fier de déclamer sous les ovations dans le pays et à l’étranger.
    Elle l’est aussi, ne vous en déplaise, d’un grand nombre d’Algériens depuis des décennies, y compris parmi vos proches. Elle était reconnue par d’éminents intellectuels nationaux et étrangers dès les années 70 et 80, et je suis certain que si jamais nous nous rencontrions vous me diriez (« âalabaliya si Nordine, bessahraktaarafhalat al-askri…).
    Vous semblez affligé (personnellement, pas au nom de l’ANP j’espère) par le fait que je « touche à tous les domaines et spécialités, depuis la charia à l’histoire en passant par l’économie, l’astronomie et autres sciences et domaines de connaissance »…C’est à cela qu’on reconnaît le vrai intellectuel et le véritable homme politique, monsieur, et c’est ce qui les distingue des baragouineurs retardataires de la langue de bois.
    Je ne sais pas quel est votre grade mais je ne vous imagine pas, moi qui étais « commissaire politique » quand j’effectuais mon service national il y a quarante ans, plus qu’adjudant.
    Mais je suis assez réaliste pour ne pas m’étonner que vous soyez déjà général alors qu’on devrait vous renvoyer de « L’Armée » pour cause d’insuffisance dans l’analyse et anachronisme. Je vous verrais bien derrière un canon en train de le régler pour me tirer dessus car vous êtes encore quelques-uns à prendre la liberté de pensée et d’expression pour une atteinte à l’intégrité de l’ANP ou de la haute trahison.
    Vous et celui qui vous a enjoint de m’insulter au nom de l’ANP, n’êtes pas l’ANP mais seulement ses employés. Cette institution n’est pas votre bien, mais celui de la nation qui n’a pas placé la force entre vos mains pour que vous la retourniez contre elle, contre les citoyens qui dénoncent le mal et les atteintes à l’intérêt national.
    Ni l’État, ni l’Algérie ne sont votre propriété. Nos parts dans la possession de ce pays sont égales et se valent. Nous sommes quarante millions de copropriétaires de l’Algérie. Au-dessus de l’ANP, au-dessus du Président de la République, au-dessus d’une Constitution dans laquelle on peut mettre ce qu’on veut et qui n’a jamais été autant malmenée que durant ces dernières années, juste au-dessous de Dieu, il y a le « peuple souverain » qui n’est pas toujours une abstraction, à qui il arrive de s’exprimer à haute voix à travers l’un ou l’autre de ses fils puis d’autres, de plus en plus nombreux à l’avenir Inchallah.
    Je n’ai pas attaqué l’ANP, je ne lui ai pas manqué de respect, je ne lui ai pas demandé de faire un coup d’État contrairement à ce que vous sous-entendez, et je ne commettrai jamais aucun de ces actes non par peur de vos menaces, mais par conviction profonde. Si j’ai eu par le passé quelques déboires avec l’ANP, c’était parce que je m’étais attaqué aux généraux qui la salissaient. Au lieu de me décerner une médaille, on m’a vilipendé et présenté devant un tribunal.
    Cette fois, j’ai juste demandé aux militaires en poste ou à la retraite qui ont accepté le quatrième mandat ou vont consentir à un cinquième ou à un scénario du même genre, d’user des vertus de la sagesse d’ici 2019 pour ne pas hypothéquer de nouveau le sort du pays car cette fois les Algériens ne l’accepteront pas. Trop, c’est trop !
    Non pas parce que je me prendrais pour Jupiter, mais tout simplement parce qu’ils m’ont reçu, à leur demande, d’innombrables fois au siège du ministère de la Défense nationale pour me consulter sur la situation nationale dans les années quatre-vingt-dix, comme ils le faisaient avec les hommes et les femmes politiques du pays, ce qui n’est une forfaiture ni de part ni d’autres.
    En tout état de cause, et en ma qualité de simple citoyen de ce pays, je m’opposerai de toutes mes forces morales et intellectuelles au cinquième mandat ou à un scénario du même genre. À moins qu’un Boumaarafi ne tombe opportunément du ciel pour me tirer dans le dos.
    Tout le reste, M. « L’Armée », n’est que procès d’intention et comportement de «parkingueurs ». Point barre.

    • Belle réplique Mr BOUKROUH, il ne faut pas se laisser faire, sans être misogyne comme vous et comme l’armée est une institution asexuée et du moment qu’on dit UNE armée vous auriez du utiliser Madame l’armée par respect et courtoisie, c’est vrai que certain macho aurait pensé que vous avez franchi la ligne rouge et vous vous seriez mis derrière le rideau en traitant l’armée d’une femelle, or ce n’est point un blasphéme et il n’ya rien de péjoratif dans ce niéme qualificatif .
      Cependant vous venez de les mettre dans l’embarras, madame la muette avait dit  » le débat est clos pour l’armée » et vous osez ouvrir un autre front, j’avais prédit un combat, mais j’avoue que je ne prévoyais pas de bataille dans l’immédiat, dire que vous êtes sur le terrain, et maintenant que presque tout à été dit, réplique après réplique, je pense qu’il serait lâche de laisser Mr BOUKROUH seule dans cette situation, et c’est le moment de voir la véracité des propos de Mr LAGHDIRI et de chacun d’entre nous qui ont participé par des post interposé … alors ou sont ces valeurs qu’on a pu lire entre les lignes des réponses et post de chacun d’entre nous. Je pense que malgré nos divergences, il faut se rendre à l’évidence qu’il risque de court martial pour certain civils et un sixième mandat pour tout le peuple.
      c’est le moment d’être solidaire et d’agir pacifiquement, mais comment me diriez vous avec VOS MAILS ET PLUMES wa dalika ad3afu el imane

  42. Personnellement,quand j’ai rédigé mon post précédent,je n’avais aucune idée,ni pensé que l’armée à travers sa revue allait répliquer en des termes aussi crus et des menaces à peine voilées contre un citoyen,même si j’ai prédis des « cascades de violences verbales de part et d’autres ».Ceci dit,et je pense que ce n’est pas encore fini,car la lutte sera féroce(en utilisant tous les moyens, »judiciaires »,ou autres règlements de comptes)!?Lutte entre les clans rivaux qui veulent,chacun de son côté,
    mettre la main sur des Institutions Sensibles(l’ANP,La Présidence,Le Commerce Extérieur et Sonatrach).Et,ce serait de bonne guerre,à condition de passer par le peuple,ce peuple justement que l’on(les clans)veut utiliser,simplement comme sandwich et comme « chair à canon »c’est tout!
    Et,c’est là,je pense,ou la majorité des citoyens ne serait pas d’accord,car c’est du déjà vu,c’est du déjà su et réalisé et comment!Et d’une façon machiavélique!
    Des clans pareils au sein du pouvoir ont utilisés tous les moyens,médiatiques ou autres pour aboutir à leur fin pendant l’été de 1998.Et,ils ont obtenus ce qu’ils voulaient en poussant l’autre clans,les pro-Zeroual vers la porte de sortie.
    Pour autant que tout le monde sache le Problème de l’Alternance Pacifique au Pouvoir à travers un véritable jeu démocratique est envoyé aux calendes grecques.Vingt ans après,ce n’est que de la poudre aux yeux,nos yeux.
    Et,combien de temps et d’argent et de vies humaines ont été sacrifiés sur l’autel de la bêtise,du compagnonnage,de la manipulation,de la diversion,du mensonge et de la roublardise, sans résultats concrets et,l’Algérie se retrouve,un quart de siècle après,revenir à la case départ!
    Peut être pire,vu la situation actuelle du pays sur les plans démographique,socio-économique et surtout la dangerosité du contexte régional et mondial.
    Alors qu’on a raté plusieurs occasions(pendant les moments douloureux qu’a vécus notre peuple)pour asseoir de véritables institutions solides,un jeu démocratique viable, pour consacrer une Algérie de Paix Réconciliée avec elle-même.
    ===Est-ce que ce n’est pas le moment propice pour le faire? Sans être les suiveurs(comme des moutons à l’abattoir)des clans rivaux!
    ===Ou bien devrions-nous perdre encore,un quart de siècle,si ce n’est l’Algérie toute entière qui serait perdue!..Et à jamais,Lakddara Allah!

  43. Je me demande comment une institution aussi puissante que l’armée dont tous les moyens d’attaque et de défense sont à sa disposition, continue à défendre les interets de quelques bandits au détriment de son prestige et surtout de la vie de ses soldats? à moins que…
    Eclairez-moi SVP

  44. Bonjour,
    Quia connu Mr Ghediri se souviendra toute sa vie d’un homme affable,très cultivé et doué d’une intelligence rare. L’honneur,le sens des responsabilités et le dévouement à l’égard de sa patrie sont parmi les qualités de cette ex personnalité militaire.
    C’est le seul général algérien qui faisait entendre sa voix quand les choses se gâtent.
    Sa mise en retraite est une grande perte pour l’armée algérienne et l’Algérie.
    Monsieur BOUKROUH,cet homme n’a jamais plié l’échine ni devant les anciens sergents français ni devant les gens du makhzen maîtres des lieux actuels.
    Vous vous êtes trompés de cible car vos tirs répétés ont atteint des gens qui se trouvent dans la même tranchée que vous;ils mènent le même combat que vous,dont acte.
    Ravisez vous Monsieur BOUKROUH et renseignez vous sur qui est qui avant de dégainer.
    J’espère vous lire bientôt avec toujours du plaisir et surtout ne faites pas comme vos aïeux illustres koutamas une fois arrivés en Égypte, ne nous fourguer plus vos ‘beni hilal,version 3,rahoum fa9ou,ici.

    • Il y a deux soussou sur le site LQA,une authentique et nationaliste,l’autre qui vient de se manifester,celle qui a rédigé ce post qui se termine par,beni hilal,version3,rahoum fa9ou.ici.On sent ,non seulement la manipulation mais surtout l’essentialisme…
      Signé authentique Soussou.

  45. Salamalikoum,
    @Rachid,
    Quand les uns s’adressent aux autres ou l’inverse, il faut se garder de se poser des questions .
    En général (sans jeu de mot..) ,les autres sont toujours liés aux uns ,mille et un secret ,avec à coté la lampe merveilleuse d’Aladin , « l’amitié naît des confidences et elle en ..meurt ».
    Enfin ,peut être que lorsque l’ « Imprécation » sera maîtrisée ,les bienfaits de la P. quantique seront alors visibles dans tous les foyers ,un droit de céans garanti comme celui qu’on réserve une fois l’an au mouton et Panurge ne sera plus ce décideur !

    • Wa Aleikum essalam @SBIH
      Typiquement algérien, déjà lors de la décennie noire on disait « QUI TUE QUI ». Bien que sur ce site on ne peut savoir QUI EST QUI pour preuve MOHAMMED ne veut plus de PSEUDO bien que MOHAMMED en sois un, SOUSSOU devient NEOSOUSSOU, il aurait pu choisir SISSI faisant les éloges des généraux en général, bref entre les écrits du général GHDIRI et certain dire sur l’écrivain potentiel ou est l’authenticité tant prisée et qui nous fait défaut, j’avoue qu’il m’était difficile de trouver le nord du « vrai » nord.
      Mais avec ce post cher SBIH qui s’adresse à RACHID, je ne sais plus si c’est à l’âme, au corps ou à l’esprit que tu parle, j’ai du manquer le dernier post de DAHMANI pour comprendre.j’avais demandé des nouvelles et il n y eut aucune réponse. Certes derrières ces claviers nos doigts pénètre dans un monde virtuel, mais nos pieds nous rappelle indéfiniment que nous sommes dans un monde réel…
      Alors? une confidence de plus si possible, on s’adresse vraiment a des morts ou a des vivants qui font le mort? c’est bien de faire le mort dans un pays qui se meurt , trouver sa place et passé incognito parmi les siens au pays de « morts vivants » , après le slogan « 3ich la vie » on devra penser à « mout moutek ».
      Reposez cher(e) tous en paix , morts ou vivant. Du repos nous en avons tous besoin, il faut reconnaître, car le changement ce n’est pas pour demain, alors autant se reposer.
      Salam aux Morts, aux Vivants, aux Morts vivant et Aux Vivants Morts (les plus nombreux)

      • Cher @ DRIA,
        Je pense que nous venons juste d’effleurer le problème,ce n’est qu’une écorchure de la peau,car le Mystère est trop profond!
        Bach n’kherdjou de cette khalota,ce charlatanisme virtuelle,pire que celui de Belehmer(lui au moins est en face de ses madjanine).
        Encore, plusieurs fois,au risque de nous répéter que ce n’est pas un problème de pseudos uniquement,mais il s’agit de manipulation et du sabotage des bonnes volontés qui veulent du bien à ce Grand Pays!
        Pour sortir de ce manège,il y a une seule façon, c’est d’opter pour les « Cafés littéraires » à condition dans ces cas aussi de savoir à qui on s’adresse? Et,QUI EST QUI?Parce que même là,il y a des Personnes qui se Présentent sous Plusieurs Casquettes pour Troubler les Fêtés(pas mal de partis ou associations ont été implosés de cette manière).
        De déception en déception!
        Donc,vivement le Clavier pour Remuer le Monde,notre monde à nous,tout en ayant les pieds dans nos pantoufles mais ça ne Rime pas avec: »Mout Wakef ya Aliiiii »!

  46. Salamalikoum
    @Dria
    Les débats à la périphérie de l’essentiel ont toujours rebuté @Rachid, il leur a toujours préféré l’élégance dans la réflexion, la profondeur et la générosité des choix idéologiques, l’à-propos dans le propos ,la rigueur dans la conceptualisation et plein d’autres choses dont il s’entoure pour se décider.
    Quelque part ,il doit avoir la tête dans les étoiles.
    Pour en revenir à ce qui nous fait réagir , et sans toucher aux extrêmes comme @Mohammed ,un clavier au bout des doigts ,une casquette et des …….pantoufles en pleine canicule ,faut vraiment être atteint de frilosité chronique , ce qui se passe ne peut pas étonner tant les « élites » ont ce syndrome ,cette horrible peur de sombrer dans l’anonymat ,eux qui comme « les castors » ne savent rien faire de leur 10 doigts à part construire des digues et empêcher l’eau de passer.
    Ce doit être dramatique pour certains de ne pas « goûter » à la reconnaissance du Peuple ,d’un Peuple qui ne peut jamais être « une abstraction » et qui n’est pas non plus « friand » de sacrifices .

  47. Je pense que personne ne prétend être « le tuteur » de tout un peuple sauf si on est frappé du syndrome de la monarchie à la « Makhzen »avec sa formule consacrée « le prince des croyants »!
    En parcourant certains post,on peut constater, aisément, qu’il y a un problème de préjugés et de jugements péremptoires sur des personnes virtuelles que l’on a tendance à multiplier leurs nombres,alors qu’en réalité,elles ne dépassent même pas les doigts d’une seule main.
    Quant à la chronicité ou non des symptômes,il n’y a que les dérangés qui s’obstinent à ne pas suivre les conditions climatiques de leur temps et espaces.Et,dans ces cas ils sont pires qu’une bête innée.

  48. Monsieur Boukrouh a les capacites intellectuelles et la maitrise de la langue francaise pour ecrire lui meme ses articles .
    Mais aucun ; je dis bien aucun des generaux algeriens en poste ou a la retraite n’a la capacite d’ecrire cette article et certainement pas vous monsieur Ali Ghediri.
    Les generaux medecins ne sont pas concernes par mon affirmation .

    • Je n’ai pas la prétention de connaitre l’armée y compris ses médecins comme vous en faites montre.Néanmoins, je peux vous affirmer que ce général y compris lorsqu’il était en activité, n’a fait usage que de sa seule plume. Il maîtrise son verbe, que ceux qui ont eu à l’approcher (et j’en fais partie, pour avoir travaillé sous ses ordres et pendant longtemps), ne connaissent que trop bien. Il est acerbe et franc. Que ceux qui ont eu la chance et l’honneur de servir sous ses ordres se manifestent; ils seraient les meilleurs témoins.

      • Monsieur Ghediri est l’un des seuls officiers algériens si non l’unique à avoir fait une scolarité complète, du pré scolaire au lycée en ayant été toujours un élève brillant et exemplaire. Ce passionné de littérature et d’histoire une fois bachelier opta pour une carrière militaire qui le mena à la fameuse école polytechnique de Leningrad (l’actuelle St Petersbourg ) ou il obtint son ingeniorat en mécanique (option turbines à gaz ) en 1979 .De retour en Algérie, il sera l’un des premiers officiers algériens à prôner une industrie navale algérienne. Son caractère fort et son ambition débordante lui valurent d’être éloigner de la marine nationale vers l’armée de terre ou il atterrit en plein mois d’août en plein désert en 1983.
        Le commandant de la sixième région de l’époque remarqua ce jeune marin banni par les siens et lui confie une nouvelle mission ,celle de mettre de l’ordre dans le service des personnels
        militaires. Cette fonction lui collera à la peau jusqu’à sa mise à la retraite le premier novembre 2015.
        PS: Le général major Ghediri Ali est le seul général major titulaire d’un doctorat d’état en sciences politiques et relations internationales. En outre,il est polyglotte et parle ,ainsi,plusieurs langues,en autres le français, l’anglais,le russe et l’arabe et bien sûr le berbère.

  49. Pour faire simple disons que le malheur de l’Algérie c’est son armée tous corps confondus et tout le reste n’est que polémique stérile.

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