A Bouira la crise estudiantine dégénère en affrontements entre deux groupes de la population

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ALGERIA UNIVERSITY

Des affrontements ont continué à Bouira aujourd’hui pour le troisième jour et la situation semble pouvoir déraper vers l’irréparable tellement les tensions sont exacerbées.
Ce qui a commencé, mardi 12 décembre, par être des manifestations estudiantines a fini par prendre l’inquiétante tournure, mercredi et aujourd’hui jeudi 12 décembre, d’affrontements entre deux groupes de la population dans les rues et quartiers de la ville.
Aujourd’hui, les affrontements ont eu lieu essentiellement au centre-ville de Bouira, aux environs du quartier appelé les “140 Logements” et Draa el Bordj, selon un résident de la ville, gérant d’un cyber café au centre-ville et président de l’association Tagrawla, Rachid Hamla.

“En gros les affrontements ont lieu entre de jeunes étudiants, lycéens mais aussi des chômeurs et autres citoyens qui se battent contre des résidents de la cité des 140 Logements”, relate Rachid Hamla qui déplore d’emblée la “propagande et les rumeurs qui ont circulé à propos d’une fille attaquée et même tuée par un groupe de voyous qui habitent les 140 Logements alors qu’il n’en est absolument rien”.

Le “groupe de voyous” en question sont en fait, explique Youcef Bachouche, étudiant en management master 1 à l’Université de Bouira, “des hommes de main qui ont été appelés en renfort pour s’attaquer aux étudiants qui sont sortis manifester pour Tamazight et contre la loi de finances 2018”.
Tout a commencé mardi 12, jour où les étudiants de l’Université de Bouira ont répondu à l’appel de la Coordination nationale pour la promotion de la langue amazighe, “la mobilisation s’est faite au sein de l’université” dit Youcef Bachouche, “le premier jour, les forces de l’ordre ont empêché les étudiants de sortir de l’université, il y a eu des heurts entre police et étudiants au niveau du portail de l’université”. Et cela s’est arrêté là.
Le lendemain, les étudiants ont réussi à sortir hors de l’université et ont marché dans la rue en scandant des slogans appelant à la “promotion de Tamazight” et disant “non à la loi de finances”:

“Lorsque nous sommes revenus à la fac à la fin de la marche nous avons trouvé des étudiants qui sont des militants des organisations de l’UGEL qui sont proches du Hamas et de l’UNEA qui sont proches du FLN et qui étaient en train de nous intimider et nous jetaient des propos vulgaires et racistes”, raconte Youcef Bachouche.

Les échanges d’insultes ont très vite dégénéré et les étudiants affiliés à ces deux organisations auraient fait appel à des hommes de main qui ne sont pas de l’université:

“Ils ont eu recours à des ‘extras’ hors université, des hommes qui ont pénétré l’université certains armés de couteaux, ils étaient autour de 40 à 50 hommes”, dit Youcef Bachouche.

Le HuffPost Algérie a été dans l’incapacité de contacter des étudiants de ces deux organisations.
Les bagarres qui s’en sont suivies ont causé des blessés, explique encore Youcef mais il affirme dans le même temps que ces échauffourées ont été le prétexte à des rumeurs et des fausses informations qui ont circulé et selon lesquelles “il y aurait eu des morts et des filles auraient été agressées”.
Youcef Bachouche déplore, à ce propos, la décision prise par le recteur de l’Université cette nuit-là de fermer l’université pour une durée indéterminée, mettant ainsi de fait le conflit non résolu hors de l’université, dans la rue.

“Toutes les rumeurs qui ont circulé ont soulevé les réactions de gens qui n’ont rien à voir avec la situation de départ et qui n’étaient pas parmi ceux qui se sont mobilisés pour Tamazight, il y a des gens qui sont même venus des villages alentour de Bouira et tout ce monde est allé à la cité des 140 Logements”, relate encore Youcef Bachouche qui ajoute: “heureusement les forces de l’ordre ont intervenu et ont empêché un massacre à la cité des 140 Logements”.

Les heurts dans la cité ont continué, dit-il encore, toute la journée d’hier mercredi. Et alors que la matinée d’aujourd’hui était calme, des affrontements ont encore éclaté dans l’après-midi à différents endroits de la ville.
Selon Rachid Hamal, des réunions entre résidents de la ville avec des étudiants se multiplient avec pour objectif de faire pression sur le recteur pour qu’il ordonne la réouverture de l’université :

“Nous sommes là pour dire que les rumeurs qui ont circulé, y compris à propos d’étudiants brulant le drapeau algérien sont fausses, il y en a qui veulent attiser la tension entre berbérophones et arabophones mais nous sommes là pour dire que ce sont des mensonges. La solution est que le recteur doit réouvrir l’université et mettre les voyous qui n’en font pas partie dehors. Il faut que les étudiants puissent revenir à l’université si l’on veut mettre fin à la crise actuelle”.

Bouira a connu beaucoup de tension ces trois derniers jours mais le pire a été évité. Que ce soit Youcef ou Rachid, tous espèrent que le pire est déjà passé.

7 Commentaires

  1. Younes Saadi jeudi 14 décembre 2017 20:07
    Algérie : Retour au calme à Bouira, reprise de la protestation à Bejaia
    MaghrebEmergent
    Un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé dans les quatre coins de la ville de Bouira pour éviter tout dérapage.
    Après trois jours de violences et de protestation, le calme est revenu aujourd’hui dans la quasi-totalité des localités de la wilaya de Bouira. À l’exception de quelques tentatives isolées de fermer l’autoroute est-ouest au niveau de la commune d’Asnam aucun incident n’a été signalé au cours de la journée de jeudi. La ville de Bouira qui a connu des heurts pendant trois jours, a retrouvé sa sérénité et son calme habituels. La plupart des commerces ont repris leurs activités. Même chose pour les administrations publiques. Seuls les établissements universitaires et quelques écoles et lycées ont été maintenus fermés pour des raisons sécuritaires, indiquent des sources locales à Maghreb Emergent.
    Un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé dans les quatre coins de la ville pour éviter tout dérapage. La classe politique locale ainsi que les partis politiques investissement le terrain pour tenter de calmer les esprits. Les élus du RND et d’autres du FFS étaient sur le terrain depuis la journée du mercredi. Selon une source locale, l’APW de Bouira compte inviter les étudiants des deux camps impliqués dans les violences pour une séance de réconciliation. Une démarche louable qui vise à apaiser les tensions à l’intérieur de l’université de Bouira.
    Par ailleurs, la wilaya de Bejaia a renoué ce jeudi, avec les manifestations. Des lycées ont investi dans plusieurs communes de la wilaya la rue pour réclamer une meilleure prise en charge de la langue et la culture amazighe. A Melbou, une grève générale a paralysé tous les établissements scolaires de la commune. Une action suivie par une manifestation des lycées. La même ambiance enregistrée dans les communes de Souk El Tenine et Aokas où des lycées ont fermé la route la nationale N°9 à la circulation.
    Nous avons également appris de sources locales, que la rue a été occupée par des lycéens dans les communes de Timezrit, Semoun et Tazmalt.
    De leur côté, les étudiants de l’université de Bejaia poursuivent leur grève illimitée décidée en guise de protestation à la décision des députés de la majorité de rejeter un amendement du projet de loi de finance pour l’année 2018 proposé par le Parti des travailleurs portant sur la hausse du budget alloué à la promotion de la langue amazighe.

  2. In page personnelle facebook le 13 décembre 2017
    Des informations alarmantes nous parviennent à l’heure actuelle de la ville de Bouira.
    En effet, après la sauvage répression dont a fait l’objet samedi dernier, la marche pacifique organisée par les étudiants de l’université de la ville, à l’instar des autres manifestations estudiantines organisées à Tizi-Ouzou et Bejaïa et qui se sont déroulées, quant à elles dans le calme, la situation a brutalement dérapé. C’est ainsi qu’à la suite de la répression, les étudiants ont appelé à une nouvelle marche pour lundi, marche qui fut avortée par un impressionnant dispositif répressif.
    Il était prévu une nouvelle marche pour hier mardi afin de protester contre la répression. Un fait nouveau et clairement provocateur est apparu au niveau de l’enceinte universitaire : l’apparition d’étudiants « anti-tamazight ». De violents affrontements eurent lieu entre étudiants, entrainant de nombreux blessés.
    Plus grave encore, alors que le calme semblait revenir en fin d’après-midi et alors que les étudiants quittaient l’université, ils furent « accueillis » à leur sortie par de jeunes habitants des quartiers de la ville et tabassés, sous l’œil bienveillant de la police. Il faudrait préciser que ce sont les étudiants parlant kabyle qui furent agressés.
    Cette situation a fait réagir les villageois berbérophones de la région qui se sont attaqués aux quartiers arabophones.
    Des appels criminels sont actuellement lancés en Kabylie pour rejoindre la ville de Bouira !!
    L’université de la ville vient d’être fermée jusqu’à nouvel ordre.
    Qui sont ces lâches provocateurs qui ont sauvagement réprimé une marche pacifique, alors que des marches similaires se sont déroulées le même jour dans le calme dans d’autres régions ?
    Qui sont ces lâches provocateurs qui ont mobilisé des étudiants arabophones pour s’attaquer aux étudiants berbérophones ?
    Qui sont ces criminels qui veulent encore une fois embraser la Kabylie et provoquer une guerre fratricide ?
    Nous en appelons à la sagesse et au calme. Que notre jeunesse ALGERIENNE ne tombe pas encore une fois dans le piège de la division et ne serve pas de chair à canon à des aventuriers politiques, comme elle l’a été par le passé.
    L’Algérie est UNE et INDIVISIBLE dans sa riche diversité.
    Notre peuple est vacciné contre les macabres manipulations des gangs du régime illégitime et ne répondra pas aux provocations.
    Que toutes les volontés sincères interviennent pour dénoncer ces criminelles manipulations et appellent au calme et à la sagesse.
    Salah-Eddine SIDHOUM

  3. Bouira : retour au calme dans le chef-lieu de la wilaya
    El Watan le 15.12.17
    Après une semaine mouvementée : de nombreuses protestations, émeutes et grèves, le calme est revenu sur l’ensemble du chef-lieu de la wilaya de Bouira.
    Cependant, plusieurs blessés ont été déplorés des deux côtés, manifestants et forces de l’ordre. De malheureux actes de sabotage ont aussi eu lieu lors de la manifestation de mercredi dernier, notamment la destruction des abribus et l’arrachage d’arbres. Après le retour au calme hier, les services de sécurité ont renforcé leur présence dans tous les quartiers de la ville de Bouira.
    Les quelques tentatives de lycéens et collégiens de Haizer, à 10 km à l’est de Bouira, de marcher en direction du chef-lieu de la wilaya ont été empêchées. De son côté, le P/APW de Bouira, Ahmed Boutata, avait lancé un appel au calme via les ondes de la radio locale. Par ailleurs, pour mieux s’organiser, les étudiants de l’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira, ont installé une cellule de crise.
    Dans leur première déclaration rendue publique, ils dénoncent la fermeture du campus universitaire. «Nous, étudiants de l’université de Bouira, dénonçons et condamnons fermement la décision arbitraire et unilatérale du recteur de l’université, et demandons la réouverture des portes l’université pour reprendre son cours pédagogique et social.» Dans le même document, les étudiants sont revenus sur les événements qui ont secoué l’université. « Juste après la fin de la marche pacifique, quelques étudiants, de retour à la faculté centrale, ont été accueillis par une violente agression avec des armes blanches des baltagiya du pouvoir au sein de l’université, ce qui a provoqué un climat de terreur.»
    Et de poursuivre : «Nos luttes pour la cause amazighe ne sont qu’une partie de notre combat global pour toutes les causes justes, en puisant dans nos convictions gravées dans notre vision d’une Algérie plurielle (culturelle, politique, idéologique et syndicale).» Hier aussi, une dizaine de jeunes lycéens avaient tenté de bloquer la circulation automobile au niveau du tronçon de l’autoroute Est-Ouest dans la commune de Bechloul, sise à 20 km à l’est de Bouira. Selon un automobiliste présent sur place, les jeunes manifestants avaient procédé à des jets de pierre en direction des gendarmes qui se trouvaient au-dessous d’un pont de l’autoroute. «Nous étions obligés de ralentir pour éviter ces jets de pierre. Une longue file de voitures s’est constituée en un court laps de temps, mais la circulation a repris son cours normal en quelques minutes seulement», a témoigné notre interlocuteur, joint par téléphone.
    Omar Arbane

  4. La route Bouira-Tikdja bloquée par des manifestants à Haizer
    Algerie1.com
    Par Mourad Arbani | 15 Décembre 2017 | 11:37
    La route menant de Bouira vers la station d’hiver de Tikjda a été bloquée au trafic routier, vendredi, à la sortie de Haizer par des jeunes.
    Les manifestants, qui ont mis feu à de pneus au milieu de la chaussée, ont invité les automobilistes à rebrousser chemin. L’action de protestation, que les protestataires présentent comme le prolongement des manifestations pour réclamer une meilleure promotion de la langue Tamazight, intervient le jour même de la visite annoncée du ministre de la Jeunesse et des Sports à Tikjda pour donner le coup d’envoi de la saison touristique d’hiver.

  5. SANS TROP PENSER NI ALLER PLUS LOIN LA DECLARATION DE OUYAHIA A PARIS CONTRE LE MAK SAKHEN EL BENDIR VOILA POURQUOI CETTE DECLARATION A PARIS CRITIQUER MHENNI CHEZ CES AMIS EN FRANCE PAS FACILE AZUL

  6. Il y a vraiment péril en la demeure, j’ai comme l’impression que les tenants de ce pouvoir mafieux ne partiront qu’une fois le pays est mis à feu et à sang. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour encourager et accentuer la division du peuple. Tout a commencé avec un député en manque de légitimité qui se transforme par je ne sais quel miracle en défenseur de la langue Tamazight. Une trop belle manipulation d’une question très sensible. Les pouvoirs publics laissent faire et regardent de loin au lieu d’intervenir pour calmer les esprits en réaffirmant le rôle et la responsabilité de l’état concernant la promotion de cette langue nationale et officielle. Du moment que le ghachi se disputent entre eux pourvu que ça dure, du moment qu’ils ne se mêlent pas du pouvoir réel, il n’y a pas de raisons d’intervenir qu’ils se bouffent entre eux. Je ne suis rien et je ne risque pas d’être écouter par beaucoup de concitoyens mais je lance un appel à toutes les bonnes volontés pour faire preuve de sagesse et de discernement, il faut ouvrir les yeux pour voir qui est votre véritable ennemi, de tout temps le seul grand perdant a toujours été le peuple.

    • MANIPULATIONS ET PROVOCATIONS A L’APPROCHE DE LA SUCCESSION:
      .
      Comme à l’accoutumée, à l’approche de la succession, l’éternelle lutte des factions, franges, clans et cercles qui constituent la Junte dictatoriale redouble de férocité. Ils le font souvent par des manifestations ‘ interposées ‘. C’était le cas en Octobre 1988, qui avait débouché sur un bain de sang: les troupes d’assaut avaient massacré les jeunes à Alger notamment, la ‘ comptabilité macabre ‘ s’élevait à plus de 500 morts, des centaines de blessés et handicapés, 10 000 prisonniers …. Et c’était le Clan des ultras, le noyau dur du Régime militaire qui avait ‘ gagné ‘ : les Généraux faucons en l’occurrence, Belkheir, Nezzar, Ayyat, Touati, Taghit, Guenaizia, etc., des anciens de l’Armée coloniale française, pudiquement appelés DAF, ceux-là mêmes qui avaient planifié et mené la ‘ guerre interne = stratégie de la tension ‘ (qui continue, à faible allure ….), avec ses 250 000 morts, + 200 000 orphelins, 30 000 veuves, 20 000 disparus, 2 000 000 exilés …. Ces chiffres d’horreur nous disent à quel point ces Généraux-et-Colonels au pouvoir (militaire et mafieux) sont allés dans la cruauté et la sauvagerie, et capables de faire encore plus, en l’absence d’opposition (volet intérieur), et par le soutien des occidentaux (volet extérieur) ….
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      UN INFIRME A LA PRESIDENCE ou COMMENT LES ‘ CRIMINELS ‘ TENTENT DE ‘ S’HUMANISER ‘ :
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      La question est souvent posée, mais aucune réponse plausible n’a été formulée à présent. Mais alors, pourquoi ces CRIMINELS ET MAFIEUX de GENERAUX au pouvoir ont-il gardé un infirme, sénile, immobile, sénile, qui ne décide pas, ne gouverne pas, ne commande pas ?
      En vérité, il y a là un grand coup de comm’, un message soft (!), qui consiste à rendre HUMAINS, COMPATISSANTS, TOLERENTS … ces sanguinaires, charognards et prédateurs que sont les décideurs réels, les vrais détenteurs du pouvoir que sont les Maîtres du DRS, et certains Généraux de l’Etat-major en l’occurrence ….
      Un coup à l’Américaine, à la Roosevelt’ienne !
      Dans les séries américaines, très souvent, la police et l’armée sont ‘ humanisées ‘ , des liaisons sentimentales, des histoires d’amour, et des couples se forment…. C’est fait pour ‘ humaniser ‘ ces institutions pourtant réputées pour leur violences racistes, xénophobes… C’est presque un rituel, dans tous les films d’Hollywood (très lié au Pentagone et à la CIA) ….
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      TERMINER LEUR ‘ POKER MENTEUR ‘ EN KABYLIE ?
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      La ‘ guerre interne ‘ avait commencé aux lieux des ‘ enjeux économiques, fonciers et financiers ‘, les terre fertiles (Mitidja, Tiaret, etc.) partagées entre eux ‘ à coups de massacres et tueries ‘, en éliminant les enfants, leurs parents et toutes les lignées pour effacer et épuiser ‘ l’usufruit successif et éternel ‘, en liquidant sauvagement tous les héritiers (les tueurs commençaient par les enfants, les héritiers donc). La question était posée à un homme politique chevronné sur quand finira la guerre civile, celui-ci répondit to de go : ‘ quand ils auront tout partagé ‘, ciel terre, mer, Sahara. Ciel pour les Compagnie d’aviation, les Aéroports et leurs commerces, terre pour les fermes et les affaires afférentes, mer pour les ports et les plages, le Sahara ou l’Algérie utile (ultra surveillée) pour le pétrole et le gaz, accaparé et spolié depuis toujours …
      Bref, la Kabylie est le lieux des ‘ enjeux politiques ‘, leur ‘ laboratoire politique ‘, toujours contestataire et protestataires, rebellionnaire et insurrectionnelle, tête de la locomotive révolutionnaire, fer de lance des luttes et combats, proche de la citadelle, la capitale en l’occurrence, le lieux symbolique et géographique du Pouvoir militaire régnant, qui a craint cette région, et tient toujours à la contrecarrer et la contrer pour parvenir à sa ‘ Neutralisation politique ‘ en la divisant-isolant-séparant-discréditant-neutralisant avec les ponce-pilâtes et valets, les ^supplétifs et complices, les baltaguias et provocasseurs dont il dispose sur place même, en encourageant l’extrémisme et la violence, en instrumentalisant les ultras et radicaux, en manipulant les nervis …..
      .
      …. ET LE COMMANDEMENT MILITAIRE CHOISIRA SON POULAIN DOCILE ET FACILE :
      C’est le Conclave / Commandement militaire (SM-DRS + Etat-major) qui va désigner le ‘ poulain ‘ docile facile, sage et soumis, qui va sauvegarder les intérêts (acquis par la ruse et la force) des Généraux décideurs (le Pouvoir réel). Un candidat qui sera par la suite adoubé par les capitales occidentales, Washington d’abord, puis Londres, Berlin et Paris….
      .
      Le Régime militaro-mafieux cherche à réussir coûte que coûte son ‘ arrimage ‘ dans ‘ l’Orbite américaine ‘ (américano-israélo-occidentale) et présentera une ‘ carte ‘ , un diplomate ou ex chef de la diplomatie(comme Boutef, désigné pour ça en 1999), bien introduit dans le sérail diplomatique international, un pro-occidental,un candidat conciliant et acceptable pour Washington et ses alliés. Celui qui préservera les intérêts des Multinationales et collaborera docilement avec les Armées et les Services …. néocoloniaux et impériaux ! Qui bradera encore plus les richesses et aliènera davantage la souveraineté nationale !
      .
      Dès lors, on peut supputer sur les noms de Samy Djazairi et Chakib Khellil, deux pro-américains notoirement connus. Les deux ont vécu en Amérique et connaissent bon nombre de responsables politiques et militaires. Les deux avaient déjà fait des déclarations d’amabilité et d’allégeance à l’Empire yankée. S. Djazairi est allé jusqu’à dire qu’il était ‘ prêt à se rendre utile en faveur de l’Etat d’Israël (50° Etat américain), ce qui plait énormément à la Maison blanche, au Pentagone et à la CIA, aux Lobbies destructeurs…..

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