Avant l’avènement de l’Islam, il y a 14 siècles, le terme « Arabe » désignait principalement une population (plus ou moins homogène) habitant le sud-ouest de l’Asie, soit la péninsule arabique (actuel yemen, arabie saoudite, jordanie), le sud le la syrie et l’ouest de l’irak actuel. Avec l’apparition de l’Islam et les bouleversements qui s’en sont suivis, l’extension, le rayonnement, l’implantation (en dehors du foyer originel et initial) de la langue et de la culture arabes, l’essor de la civilisation arabe musulmane, les migrations (multiples, intenses et continues), les métissages, les échanges, les croisements, les fusions, les acculturations, les absorptions de populations, les interactions et influences linguistiques et culturelles, avec tous ces bouleversements, la notion ancienne de « arabe » a évolué, est devenue caduque et ne désigne plus une ethnie confinée dans une géographie bien déterminée. Aujourd’hui, le terme « Arabe » recouvre une réalité linguistique, culturelle et civilisationnelle. Ainsi, est arabe, sociologiquement et au sens moderne du terme, quiconque parle comme langue maternelle un des dialectes et idiomes reconnus arabes, adopte et pratique une culture reconnue et consacrée arabe, et enfin se réfère et se considère appartenir à la civilisation arabe musulmane. Ces trois critères corrélés et solidaires auxquels on peut, à la rigueur, ajouter leur présence chez un individu depuis au moins deux ou trois générations. Ainsi au sens de la présente définition, aujourd’hui, les arabes sont des populations habitant un vaste espace au moyen orient, en Afrique du nord et en Afrique de l’est, dans au moins 24 pays et sont minoritaires dans quelques pays tels la turquie, l’iran, zanzibar, tchad, niger, mali. Ceci dit du point de vue et au sens sociologique et historique, indépendamment, séparément et loin des influences, excroissances, abus et dépassements idéologiques, politiques (et politiciens) et démagogiques. 16
BONJOUR, Un simple rappel, Dieu a envoyé chaque messager ave la langue de son peuple, il ne faut y voir aucune prééminence de l’arabe, car pour converser avec son peuple il faut lui parler sa langue! Du reste Dieu a voulu la diversité de nos langues et couleurs, heureusement, sinon c’est le 20 heures horrible de l’ENTV partout ailleurs! « INNA AKRAMAKOUM ATKAKOUM » y’a pas plus simple, ceci étant tout un chacun peut être fier de sa langue en l’enrichissant et en l’acculturant. SALAM 4
re BONJOUR, La langue arabe n’est point sacrée! Aucune langue n’est sacrée, la vie humaine est sacrée! La langue reste un moyen de communication fondamental, ne l’emprisonnons pas dans des points de vue chauvins. SALAM 7
Le commentaire de Bendi est dichotomique. Il oppose, par caprice, la langue à la vie humaine. Les deux peuvent être sacrées. Il ne s’agit pas d’agiter de vains mots mais de réfléchir. La langue arabe est sacrée parce qu’elle est la seule a véhiculer la Parole de Dieu. Dans le Coran, Dieu nous informe qu’il a « parlé » avec Moïse mais nous ne savons pas de quelle manière. Tous les autres révélations sont parvenus aux Messagers et Dieu nous révèle qu’elles furent altérées. Seul le Coran est sauvegardé par Dieu dans son entière authenticité et c’est dans ce sens que le vecteur (la langue d’expression) a bénéficié de la sacralité du contenu (la Parole de Dieu)Elle. Il est bien sûr évident que ce sont deux niveaux de sacralité différentes. Pour la langue arabe, sa sacralité ne s’oppose pas, loin de là, à son évolution comme nous pouvons le constater pendant « l’âge d’or » de la civilisation arabo-islamique.Par son passé, elle appartient au patrimoine de toute l’humanité amis la perception de sa sacralité ne peut être que celle des musulmans. 5