Le feuilleton de la révision de la constitution prendrait, paraît-il, fin incessamment. Comme toutes les révisions constitutionnelles, effectuées par le passé, celle-ci ne déroge pas à la tradition. Bien que le peuple algérien soit le premier concerné, il n’en reste pas moins que sa confection est faite à son insu et surtout en dehors de lui.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas la première fois qu’un chef de l’État algérien tire la couverture à soi. Depuis le recouvrement de la souveraineté nationale, chacun d’eux a élaboré une constitution lui convenant. Alors que dans le monde entier, ce sont les hommes qui s’adaptent aux institutions, en Algérie et dans des pays où les gouvernants se substituent au peuple, les dirigeants prennent tout bonnement le dessus sur celles-ci.
En tout cas, de la constitution de 1963, rédigée par des « experts » en dehors de l’hémicycle, à celle de 2008, où le seul article, en l’occurrence l’article 74, qui rapprochait l’Algérie du modèle démocratique, a été abrogé, aucune constitution ne reflète la volonté populaire. Que dire alors de celle qui est en préparation ?
Bien que des commentateurs évoquent un renforcement des libertés, il n’en demeure pas moins que le secret qui entoure son élaboration et le fait que le peuple soit tenu à l’écart ne plaident pas pour un changement dans le style de gouvernance. En tout cas, il est difficile d’envisager un changement où des dirigeants qui se sont substitués au peuple deviennent du jour au lendemain des démocrates acceptant d’exercer un mandat sous le contrôle du peuple. À moins qu’une puissance abstraite vienne régler le problème, et ce, sans que les Algériens y soient pour quelque chose.
Cependant, pour peaufiner les derniers détails, le chef de l’État a réuni cette semaine un conseil restreint. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le texte final a du mal à faire le consensus au sommet de la hiérarchie. Cela dit, bien qu’on puisse épiloguer à l’envi sur les divergences au sommet du pouvoir, la révision de la constitution demeure son domaine réservé et relève de son ressort. Et quitte à paraître de mauvaise foi, c’est justement là, me semble-t-il, où le bât blesse.
Pour conclure, il va de soi que la question du pouvoir en Algérie est réservée à une classe qui croit qu’en dehors d’elle le pays s’écroulerait. Or, en refusant d’associer le peuple algérien à la concertation, à l’élaboration des textes fondamentaux, nos dirigeants accélèrent le processus de la détérioration de l’État. Dans ces conditions, peut-on imaginer un projet constitutionnel s’inscrivant en rupture avec les pratiques du régime qui ont prévalu jusque-là ? Il est difficile d’y croire, mais si tel est le cas, il faudra accueillir positivement les avancées, et ce, dans la mesure où, pour le moment, il n’existe pas de contre-pouvoir pouvant l’y obliger.
Aït Benali Boubekeur
LORSQU CETTE ENIEME REVISION CONSTITUTIONNELLE PROPOSEE DEPUIS DES LUSTRES ET COMME L ADOPTION SE FERA PAR LES 2 CHAMBRES CELA DENOTE D AVANTAGE DE LA VOLONTE DE RESOUDRE QUELQUES SOUCIS DE SUCCESSIONS OU DE MAINTENIR LE STATU-CO ACTUEL JUSQU A CONSOLIDATION DES OBJECTIFS DES GARDIENS DU TEMPLES….IL SERAIT UTOPIQUE D ATTENDRE LE SMIG DEMOCRATIQUE DANS CE PROJET! on NE SCIE PAS LA BRACHE SURLAQUELLE ON S ASSOIT! SEPARER LES POUVOIRS LIBERER LES LIBERTES SYNDICALES ..DE TELLES CHANGEMENT NE SE FERONT QUE PAR LA SOCIETE CIVILE…LA VRAIS ….CELLES QUI LUTTE SUR LE TERRAIN ELOIGNEE DE LA RENTE….
Rentrer dans les considérations de « nouvelle constitution », de « guerre des clans », de « Saadani a dit sur Toufik », de « Ouyahia répond aux 19-4 », c’est faire le jeu de la voyoucratie qui occupe l’Algérie et veut nous occuper. Dans les circonstances hautement dramatiques qui sont celles de notre cher pays, il faut être simple, et même simpliste: en fin de compte, et quelles que soient les scenarios et les mystifications qu’on nous balance pour nous occuper, il y a un fait: c’est un ramassis de voyous voraces et insatiables qui est aux commandes et qu’il faut mettre hors d’état de nuire le plus vite possible. Comment? Aujourd’hui, c’est vraiment la seule question que vaille….
Qu’elle mette fin à la discrimination contre les objets ambulants et reconnaisse enfin à un fauteuil roulant le droit de gouverner 40 millions d’ames…
Bonsoir tout le monde. @ Si Salah!
Tu sais très bien que je respecte tes idées, ton parcours, ton engagement politique, etc. Comme toi, je ne crois pas que la solution puisse venir de ce régime. Mais, en l’état actuel des choses, existe-t-il un mouvement, un groupe (à la limite, il faut juste mettre un nom) qui puisse imposer un quelconque changement. C’est pour ça que j’ai conclu en disant que si le régime veut desserrer un peu l’étau, cela permettra au peuple algérien de respirer un peu plus. Amicalement et fraternellement, Boubekeur
QUE DOIT-ON ATTENDRE DE LA NOUVELLE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE ?
RIEN…!!! NOTHING…!!! WALOU…!!!
Ce sera la nième révision » de la « nouvelle » pseudo-constitution imposée de force par le système au peuple Algérien afin de pérenniser ad vitam aeternam au pouvoir. Mais pas que…
Cette constitution, ops pardon! Cette tchektchouka qu’ils appellent « constitution » SERA une nouvelle fois… violée!!! A croire, que pour eux « ils » ne devraient pas l’appeler ou la nommer « constitution mais la… pute! HACHAKOUM OU HACHA Q’DARKOUM!!! Tant « ils » prennent un malin plaisir à violer constamment ce schmilblick… qu' »ils » appellent « constitution ».
En réalité, « ils » vont « rédiger » entre « eux » et pour « eux » un torchon à « leur » PROPRE image… qui leur ira comme un costard sur mesure. Sans plus. Ce sera du fabrique-spécial qui exclura, comme de bien entendu, de leur champ d’action: LE PEUPLE!!! Dont « ils » n’en ont absolument cure.
Ce torchon comprendra ou prévoira deux choses très importantes pour « eux » – la mafia du système – :
1) Le poste de vice-président. Puisque l’homme au fauteuil roulant quittera forcément le « Palais » d’El-Mouradia en 2016. C’est une chose acquise et sûre. « ILS » leur faudra un « homme » totalement acquis à leur(s) cause(s) pour préserver les INTÉRÊTS de ceux qui restent. J’entends par là: pas de poursuites judiciaires nationales et internationales surtout ultérieurement à la chute… contre le clan, les hommes du clan, et toute la cour et la basse-cour…
2) Limitation à deux mandats « présidentiels ». Enfin…! Quitte à violer, plus tard, par un autre monarque ce principe de deux mandats.
3) PÉRÉNISER… à tout prix! LE SYSTÈME ACTUEL EN PLACE…
Et le tour est joué. Sans plus, yal khaoua…
Que Dieu protège l’ALGÉRIE et LE PEUPLE ALGÉRIEN!!!
ALLAH YERHAM ECHOUHADAS AL ABRAR!!!
Tanmirth.
@ait mohand
dans un autre sujet vous cherchiez les references de mr ali bensaad
Ali Bensaad – Biographie | lecteurs.com
http://www.lecteurs.com/auteur/ali-bensaad/3254935/livres
Ali Bensaad. Fiche · Bibliographie · Videos. Bibliographie (1). Le Maghreb à l’épreuve des migrations subsahariennes ; immigration sur émigration. 0,0 /5
@Idir
Azul fellak agma!
Merci pour l’information.
Tanmirth
La logique aurait voulu qu’il y ait d’abord un – PROJET – de révision de la nouvelle « constitution » qui aurait dû être soumis au peuple Algérien pour débats et enrichissement ç’eût été plus démocratique dans le sens d’une participation démocratique pleine et entière. Et non pas dans un bureau cossu de la « présidence » où le chmilblique a été élaboré et discuté en « circuit fermé »… C’est malheureux à double titre. C’est des pauvres types qui ne veulent pas lâcher le pouvoir même s’ils doivent mettre TOUT LE PAYS à feu et à sang. C’est des sanguinaires capables de tout pour rester au pouvoir…
Cher @Boubekeur,
Moi aussi apprécie beaucoup tes contributions. En ce cas précis, je crois que le régime ne desserra pas l’étau, et que seul le peuple pourra briser cet étau par un seul moyen, c.-à-d. une mobilisation pacifique massive contre laquelle les voyous ne pourront pas faire usage de la force sous peine d’une fin à la Ceausescu. Avant le 3ieme mandat el-moubarak, nous avions une constitution qui, théoriquement, était presque parfaite. Cela n’a pas empêché les voyous de la piétiner pour pouvoir s’éterniser sur le fauteuil. Nous avons donc la preuve par l’absurde et par l’abjecte qu’aucune constitution ne pourra ligoter the ambitions voraces de la voyoucratie.
Un enfant du régime qui en a été éjecté disait que nous avions une constitution parfaite et qu’il ne manquait qu’un article qui stipulerait en préambule : « la constitution qui suit doit être respectée par ceux qui jurent sur le Coran qu’ils la respecteront…». C’est dire….
Fraternellement.