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Sadek Hadjeres, ancien militant du Parti du Peuple Algérien (PPA), puis dirigeant du PCA (parti communiste algérien) et du PAGS (Parti de l’avant-garde socialiste) après l’indépendance, parle de Hocine Aït Ahmed, de son actualité et de l’importance de sa vision politique pour la préservation de la nation et de son avenir. Un hommage qui met à l’index la tendance du pouvoir à vouloir rendre hommage au grand miluant « tout en laissant dans l’ombre l’opposition pacifique au régime antidémocratique instauré après l’indépendance ».
Je ne m’attarderai pas sur les événements, les actions et les valeurs que nous avons partagées, ensemble ou à distance, depuis notre patriotique et inoubliable « groupe PPA de Ben Aknoun » (année 1944-45). Au-delà des faits, déjà évoqués ou susceptibles de l’être plus tard, je voudrais m’en tenir à quelques points dans l’itinéraire de notre regretté l‘Hocine, que je crois essentiels pour l’avenir.
Son parcours d’homme et de militant a illustré hautement le parcours de ceux, innombrables et souvent anonymes, qui face aux épreuves et aux sacrifices, ont refusé la fatalité, le désespoir, l‘esprit de soumission ou les séductions et les compromissions de toutes sortes. Une qualité précieuse et nécessaire quand un peuple, une nation, une société, décident de briser le cercle de leur humiliation matérielle et morale. Qualité de plus en plus majoritairement appréciée, qui explique pourquoi l’annonce du décès a soulevé une haute vague d’émotion et de respect populaire, en même temps qu’un concert de louanges venant de certains qui n’avaient cessé de le calomnier et déformer le sens de sa vie militante
On dit bien chez nous : Ttoul hiatou, kan yechtaq themra ; ki mat, meddou lou 3ardjoun ». (Toute sa vie on lui refusait une datte ; à sa mort on lui en a offert tout un régime).
Cet hommage du vice à la vertu aura eu au moins un mérite : mettre en lumière la dimension nationale de l’homme politique attaché aux souffrances et au sort de son peuple. La nation s’est reconnue en lui, alors qu’on a voulu en vain réduire sa stature à celle du leader charismatique d’une seule région du pays. L’aveu tardif et opportuniste de certains, à des fins démagogiques, confirme à quel point l’expérience nationale et sociale des uns et des autres, a amené les gens de courants et d’obédiences multiples à un constat commun.
Les orientations défendues par Ait Ahmed depuis sa jeunesse se résument à la fidélité à la soif de liberté, de paix, de vérité et de justice sociale de ses compatriotes.
La peine et l’émotion des Algériens n’ont eu d’égale que leur indignation envers le gâchis immense occasionné depuis l’indépendance à la communauté nationale par l’ostracisme des pouvoirs en place à l’encontre des orientations de sauvegarde nationale que Ait Ahmed préconisait. C’est pourquoi de larges milieux patriotiques ont exprimé le sentiment d’une grande perte.
Or, sa disparition physique, inscrite dans un destin biologique inexorable, ne serait une perte irréparable pour la nation et la société, que si le message et l’exemple de ce grand militant devaient rester sans relais ni lendemains à un moment crucial de notre Histoire.
Le décès de Da L’Hocine intervient dans un contexte algérien et international des plus graves. Jamais les coups déjà portés contre l’existence et l’intégrité des peuples et des Etats-nations du pourtour méditerranéen et de l’Afrique n’ont été aussi grands. Loin de décourager et d’affaiblir la portée du combat que Ait Ahmed a mené, ce contexte donne l’occasion d’un bilan historique collectif et mobilisateur. Il rend plus sensible le besoin des qualités humaines et politiques que le dirigeant défunt a déployées successivement dans le PPA, le FLN puis le FFS.
Les hommages populaires, l’estime des élites et des cadres sérieux et soucieux des intérêts de la nation et de la société, donneront ainsi plus de force aux enseignements de son combat politique. Ici, je ne décrirai pas les faits dans leur déroulement, ils sont de plus en plus connus. J’attirerai plutôt l’attention sur une thématique dont l’impact a eu à plusieurs reprises une grande importance et reste aujourd’hui d’une actualité brûlante, quant au choix des voies et moyens pour la solution des problèmes vitaux posés au pays.
Comment pour Ait Ahmed se sont présentées les relations entre les formes armées ou pacifiques du combat politique ? Pour lui, avant comme après l’indépendance, il s’agit d’interactions constantes, avec un impact positif ou négatif selon la façon appropriée ou non dont les acteurs sur le terrain conduisent les imbrications ou les successions de ces formes de lutte.
D’autres, involontairement ou consciemment (à des fins particulières), ne distinguent pas ce que ces phases ou formes de lutte ont à la fois de commun et de particulier. Ils n’arrivent pas à comprendre une chose basique : ce n’est pas un hasard si Ait Ahmed, à deux étapes de notre Histoire, a su mener ses luttes de deux façons qui à tort leur paraissent contradictoires.
D’un côté il fut l’ardent révolutionnaire qui avec d’autres a inspiré en 1947 la création de l’OS, instrument préparatoire du futur combat armé. En même temps, il fut celui qui, pendant la tragédie nationale des années 90, appela à emprunter la voie pacifique et démocratique pour dépasser et mettre fin à la monstrueuse dérive antinationale.
Ce qu’il faut comprendre de ces deux orientations en apparence diamétralement opposées, c’est qu’elles ont en commun le souci de mobiliser pour la sauvegarde nationale, en s’appuyant sur l’effort de conscience et d’analyse politique, sur un esprit constructif de rassemblement, une volonté de comprendre le vécu et les aspirations de la base populaire.
Des hommes politiques comme Ait Ahmed, Abbane, Benmehidi, Mehri et tant d’autres l’ont bien compris. Est-ce que vont le comprendre (on peut en douter) les autorités qui, en proclamant les huit jours de deuil, ont mis unilatéralement en relief l’hommage mérité que la patrie doit aux pionniers et combattants de la guerre d’indépendance, tout en laissant dans l’ombre l’opposition pacifique au régime antidémocratique instauré après l’indépendance et les orientations constructives préconisée par les courants et forces démocratiques et de progrès ?
En fait, aux yeux de la plupart, le temps continue à démêler le vrai du faux. Face aux prises de conscience qui continuent, aucune piètre manœuvre ou dérobade bureaucratique ne pourra remplacer l’exigence d’un bilan critique sur les graves atteintes portées depuis l’indépendance aux évolutions pacifiques dont l’Algérie a profondément besoin.
Aucune larme de crocodile de ceux qui n’ont cessé de calomnier directement ou sournoisement l’engagement rassembleur du regretté Ait Ahmed, ne parviendra à faire oublier le caractère démocratique de son action d’opposant après l’indépendance.
Aucune manœuvre politicienne ne pourra occulter le fait que pour lui, il s‘agit d’un refus global et de principe du régime et non d’une opposition manœuvrière à l’une ou l’autre des composantes des pouvoirs en place.
Il n’est pas possible de dissocier le contenu des deux périodes d’avant et après l’indépendance.
Il n’est pas possible de vider la guerre de libération, « ath-thaoura al- djazairiya », de sa vocation populaire, démocratique, sociale et anti-impérialiste, qui lui était assignée par les appels du 1er novembre 54, la Charte de la Soummam et le programme de Tripoli.
L’attachement de Ait Ahmed à l’option pacifique et démocratique, était-il fondamental, exprimant sa forte conviction, ou était-il seulement tacticien et à géométrie variable pour des opportunités de pouvoir ? Il est possible de vérifier concrètement la nature et la continuité de cet attachement à l’occasion des moments cruciaux qui mettent à l’épreuve chaque acteur politique.
Un moment révélateur, s’ajoutant aux épisodes précédents de la crise meurtrière de l’été 1962, est à mon avis celui de sa claire et courageuse protestation contre l’interdiction du Parti Communiste Algérien dès novembre 1962, sous la présidence de Benbella. Il fut la seule personnalité à assumer cette position de principe, dans l’environnement trouble et plein de revirements opportunistes de cette période de l’automne 1962.
Le président Ferhat Abbas lui-même, ne l’a pas fait, alors qu’il était probablement l’un de ceux qui mesuraient le grave précédent que constituait cette interdiction pour l’avenir du pays. Ce n’est pas une forte sympathie pour le mouvement communiste algérien ou mondial qui inspirait ainsi Ait Ahmed.
Comme l’indiquait sa déclaration, il a osé ce geste significatif parce que, à la différence de nombreux secteurs nationalistes anesthésiés par une guerre dévastatrice ou idéologiquement désorientés, il entrevoyait mieux la rupture qui s’était dessinée avec les engagements démocratiques et sociaux du 1er novembre 54. Dans le paysage politique nouveau de fin 1962, où le « parti unique » n’était pas encore institutionnalisé, l’agression ouverte contre le PCA, suivie du coup de force contre le Congrès de l’UGTA deux mois plus tard, avait un sens : le PCA était alors, le seul parti existant à mettre en garde l’opinion contre les dangers du parti et de la pensée uniques. Il préconisait le débat et le large rassemblement dans l’action démocratique et pacifique des forces nationales dans leur diversité, autour des tâches urgentes d’édification.
Son interdiction aggravait l’orientation de la vie politique vers les voies néfastes des épreuves de force. Tout cela portait en germe les désastres des décennies suivantes, en dépit des perspectives fabuleuses qui pouvaient s’ouvrir pour l’Algérie si les personnalités, les forces et les courants qui avaient arraché l’indépendance s’étaient concertées et unies autour des taches communes vitales au lieu de sombrer dans les affrontements hégémonistes.
Par sa prise de position clairvoyante dès la première année de l’indépendance, Ait Ahmed anticipait déjà sur les positions qu’il défendra au cours des décennies suivantes. Selon moi, la solution pacifique des conflits d’intérêts ou d’orientation idéologiques et identitaires était déjà chez lui une position de principe et non un acte d’opposition conjoncturelle.
Sa conviction s’inscrira durablement dans les orientations qu’il prendra dans les décennies suivantes. Sa portée est générale, elle n’est pas atténuée par la parenthèse malheureuse de 1964 avec le faux-pas de la résistance par les armes, symétriquement et en riposte au système de violence et de domination instauré au cours de l’été 1962 par le coup de force militariste de l’état-major de l’ALN des frontières.
Comment expliquer – et sous l‘effet de quel élément du contexte confus du dernier trimestre de 1963 – Ait Ahmed fut amené avec ses compagnons et malgré ses convictions profondes, dans le piège et l’option de la militarisation de son opposition politique et démocratique ?
La militarisation de la résistance légitime à l’arbitraire était obsolète dans une Algérie devenue indépendante et dont la population éprouvée par sept ans de guerre aspirait intensément à la paix. Par surcroît, cette résistance armée était dangereusement localisée à une seule région du pays particulièrement vulnérable au risque politique (à l’échelle de toute l’Algérie) d’accusations de division nationale sur une base identitaire.
Pourtant les documents programmatiques qui avaient accompagné la fondation du FFS en septembre 1963 allaient dans le sens d’une grande bataille politique démocratique compatible avec des voies pacifiques à l’échelle nationale. Leur application sur le terrain, comme semble l’indiquer la fin du document fondateur du FFS, était confiée à la discrétion d’un organisme exécutif.
Faute de documents autorisés et accessibles, la question encore obscure et douloureuse à toutes les mouvances patriotiques et de progrès, ne commencera probablement à s’éclairer que par des témoignages et travaux de chercheurs historiens. Pour les nouvelles générations, une évaluation objective et nuancée réduira à néant les procès d’intention propagandistes visant à discréditer les positions de fond authentiquement démocratiques d’un leader national comme Ait Ahmed.
Il me parait certain, et les décennies suivantes l’ont confirmé, que ces événements des années 60 auront grandement renforcé chez Ait Ahmed et le FFS, la conviction que seules les mobilisations dans les voies démocratiques et pacifiques répondent aux besoins du développement harmonieux, économique, culturel et dans tous les domaines de l’édification de l’Algérie post coloniale.
Cet enseignement précieux, le FFS avec Ait Ahmed est l’organisation partisane qui l’a de plus en plus intégré dans son patrimoine politique et idéologique à travers des épreuves difficiles à affronter dans un contexte algérien dominé par une forte culture de l’alignement sur les rapports de force armé, au détriment du rôle nécessaire du politique dans une voie démocratique.
En fait, cette question capitale a concerné et marqué de façon aiguë, positivement ou négativement, le parcours de toutes les mouvances politiques et idéologiques du pays dans le contexte d’aujourd’hui.
Aucune formation politique, quelle que soit sa sensibilité idéologique ou identitaire, n’a échappé temporairement ou durablement au cours de l’après-indépendance, à la tentation d’instrumentaliser politiquement la force armée, que ce soit dans sa propre action ou dans ses orientations d’alliances de nature à entraîner le renoncement à son autonomie et ses principes fondateurs.
Cette tentation, héritée de certaines dérives et pratiques graves de la guerre d’indépendance, avait pourtant fait l’objet de mises en garde clairvoyantes durant la guerre d‘indépendance. On sait comment ont été sabordées certaines recommandations essentielles de la Charte de la Soummam, elles-mêmes inspirées de l’esprit hautement politique de l’appel historique du 1er novembre 54.
Et, durant les décennies successives de l’indépendance, toutes les aventures sans exception, visant à substituer l’intervention armée à de saines et démocratiques compétitions ou rassemblements politiques, ont aggravé le sort des espoirs démocratiques et sociaux. Le coup de force de l’été 1962 a inauguré ce cycle infernal, inspirant et acculant divers segments de l’opposition au recours aux mêmes mentalités et stratégies perverses.
Par contre il est possible de constater que les seules avancées dans les espoirs et dans l’édification nationale depuis 1962, se sont produites dans les moments où ont progressé dans l’Algérie profonde l’implication active, la participation consciente de la société et les mobilisations démocratiques, respectueuses de l’autonomie de toutes les instances partisanes et du mouvement associatif.
Des moments où a progressé dans les esprits le besoin de consensus positifs et mobilisateurs, c’est-à-dire répondant véritablement à l’intérêt commun de l’Algérie saine et majoritaire, à l’exception des couches prédatrices, celles des fauteurs d’arbitraire et des inféodés à l’impérialisme.
Est-il possible à l’Algérie de vivre encore des avancées beaucoup plus sûres et massives alors que de graves périls se sont accumulés sur la nation et la société ?
Apparemment, nous en sommes encore loin, quand on observe la scène politique d’aujourd’hui, le cynisme et la vulgarité avec laquelle les représentants des cercles dirigeants s’expriment et gèrent les affaires du pays, le mépris dans lequel ils tiennent leurs concitoyens en écrasant impitoyablement leurs intérêts sociaux et toutes leurs aspirations légitimes.
Mais en même temps cet état des lieux explique pourquoi à l’occasion du décès et des obsèques d’un héros national de la démocratie, un autre modèle de pratique politique est mieux apparu à la société en quête de gestion digne, propre et responsable des intérêts et des affaires du pays. Des raisons de ne pas désespérer apparaissent.
L’espoir est devenu beaucoup plus fondé, quoique confronté aux plus grandes difficultés, à l’exemple de l’itinéraire semé d’obstacles et de dangers de Hocine Ait Ahmed.
Depuis qu’il n’est plus présent physiquement parmi ce peuple qu’il aimait, les idées et l’exemple de ce grand dirigeant exercent une attraction encore plus grande, tant ils incarnent ce à quoi aspire le citoyen.
C’est dire à quel point s’impose un devoir que Ait Ahmed considérait comme l’atout majeur du projet national, démocratique, social et culturel : faire converger l’action avec l’élévation de la conscience politique !.
Après l’émotion et la grande ferveur, vient pour tous le moment de la réflexion et de la mobilisation
Tu es toujours présent avec nous, L’Hocine !
Salam Merci!..
Da el Hocine n est pas mort,il n est pas enterre il est plante comme un arbre qui des son premier jour a donner ses fruits, la preuve c est que plus des 75 % de ceux qui ont assite a ses obseques etaient de jeunes, qui viennent de decouvrir la valeur de l homme, et SOFTEMENT ils ont empeche le pouvoir criminel d y assiter hypocritement. Toute l Algerie etait presente le deroulement des obseques etait parfait, populaire et tres bien organisé. C est espoir pour notre pays et notre peuple. Allah yarham echouhada wa koul elmoukhlicines
Cher patriote Sadek Hadjeres
Merci pour votre manière de rendre hommage à da El Hocine en évoquant brièvement son histoire de militant à côté de vous et d’autres !
Au-delà de l’éloge que vous faîtes à Da El Hocine, on y retrouve, dans votre texte, votre penchant et votre militantisme ancestral pour une Algérie digne, libre, démocratique et sociale, on retrouve toujours une pédagogie politique constructive et patriotique, et c’est çà qui est intéressant dans votre intervention au delà du grand hommage que vous rendez à notre Da el Hocine à tous !
çà nous change complètement des « glorifications » hypocrites de certains (membres du pouvoir ou autres) qui veulent se …. « rattraper » ou se « faire pardonner » !
Monsieur Sadek Hadjeres, vous étiez un militant du PPA, vous portiez les idéaux d’une Algérie libre affranchie du colonialisme et de l’impérialisme français, vous portez les idées d’un communiste progressiste, vous n’êtes certainement pas un « croyant » au sens des livres révélés (le Coran ou autres), et çà c’est votre problème et nous devons nous, l’Algérie et les citoyens algériens, respecter votre liberté de conscience. Vous n’êtes certainement pas religieux comme on dit, mais vous êtes, et çà se sent, un vrai et authentique patriote ALGERIEN et çà, ce n’est pas rien !!
Longue vie à vous cher MONSIEUR !
Salam !
On ne sait pas non plus quel a ete la position personel de Mr. Hajares lors du coup d etat des generaux. Quand a celui de ses camarades j avoue que la plupart d eux etaient des eradicateurs pur et simple ils ont cautiones tous les masacres et le coup d etat, car avec le recul ils doivent avoir la preuve tangible qui etait deriere les massacres qui sont victime de l injustice. Parmis ces iradicateurs il y avait certainement des croyant QU´est ce qu ´il vont dire a Allah.
D ailleur j etais vraiment étonné par l un des amis du Feu Ait ahmed, qui dans un intervew repetait que son amitie avec Ait Ahmed a pris fin parceque lui il etait et est reste un eradicateur. Ce qui est malheureux c que ce monsieur etait un avocat au nom de Brahimi Miloud si je m en souviens bien
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Juste une précision pour l’Histoire. Notre frère aîné Si Sadek a été victime lui-même d’un coup d’Etat en 92 au sein de l’ex-PAGS qui a été pris en otage par l’aile éradicatrice. Si Sadek, qui est un lecteur de LQA, peut nous éclairer sur sa position vis-à-vis du drame de 92.
Amicalement.
Salah-Eddine SIDHOUM.
Merci Dr. Sidhoum! Je m excuse aupres de Essi Hadjares d ´ailleur je n ai fait que poser la question. C vrai il faut surtout pas oublier que les militants de cette mouvance etaient les plus persecute ,les plus torture voir les plus tue autant de la dictature de Bomediene. La majorite d entre eux etaient des uiversitaires et pas du tout des athes, ils y croyaient au communisme comme instrument parfait pour la repartion sociale et surtout la protection de la classe ouvriere et pourquoi pas la gestion de certaines institution. D ailleur on voit qu est ceque le liberalisme sauvage egoiste a fait de notre indutries, nos ecoles , nos infrastrukture et nos travailleur. On voit comment Hadad et ses complices sont entrain de ruiner le peuple et ce n est pas encore fini… Que de gents souffrent par manque de nouriture, de medicament etc etc.. Elhamdou li Allah on a Allah « Wala tehsebenna ana Allah 3afiloun bil3ibad
Monsieur @Mohand ibn echahid
Si tu es un fils de chahid, grand respect pour toi et pour ton père mort au combat contre le colonialisme !Tu es raison d’^tre fier de ton père, car les moudjahiddines de la révolution ,morts ou vivants encore, ont droit à notre respect et notre reconnaissance éternelle!
Mais permet moi de te dire qu’il n’y a aucun crime à être un athée ou un agnostique, en principe , je dis bien en principe et toi en tant qu’intellectuel tu dois le comprendre !Il n’y a aussi aucun crime à être contre le projet politique du FIS.Je rapelle que le FIS se veut un parti politique qui a pour projet de dirriger notre pays au nom de Dieu et du prophète ! Grande ambition, n’est-ce pas ???
La religion par définition est une relation, un lien avec Dieu et les hommes ! Si des algériens sont athées ou chrétiens, ils ne commettent aucun crime de lèse-majesté ! On peut être communiste algérien ou athée et être tout autant un vrai patriote, un vrai citoyen algérien !
Il faut que les algériens (qu’ils soient arabes, kabyles, chaouis, mozabites, les sunnites, les chiites, athées ou autre )apprennent à faire la distinction entre la notion de « citoyenneté » , de « patriotisme » et le « reste » …c’est à dire la culture, la religion,le dialecte, la langue,l’idéologie politique, la philosophie, la conscience, la conception du monde et du cosmos etc…, qui rélève de l’intelligence humaine c’est à dire de l’intelligence de chacun d’entre nous!
C’est Dieu, le tout puissant, qui nous a donné la possibilité de raisonner et on devrait le remercie par seulement cinq (5) fois par jour mais bien bien plus que çà !!!
Avec tous mes respects à tous les ALGERIENS ! Je vous aime tous et je vous respecte tous … sauf les ennemis de la démocratie, des libertés individuelles et collectives, de la justice sociale et ceux qui ne respectent pas les minorités !
Bon courage à tous les Algériens car l’année 2016 sera très dure pour nous mais pas pour les « nababs » ou les « r’boube e dzaier »
Salam et merci! En aucun cas j ai dis que je suis contre les athes ni je les ai critiqué , Si on est bon musulmans on doit pas se substituer au jugement d Allah l´unique qui aura a nous juge le cryant ou le non, Je suis d ´Accord avec vous sur tous les autres Points, d´ailleur tout comme vous on souffre tous des « takfiriines » et des manipules, de ceux qui prennent les lois divines entre leur main. Mon frere dans toute mes intervention je n ai parle que de ceuxqui aneanti notre pays. Le plus important reste l etat de droit le respect dans la difference, le civisme et l humanisme et a chacun de s´inspirer de kel source il veut.
C’est parce qu’ils ont réussi à libérer le peuple algérien des colonisateurs et ils ont lutté pour » le droit du peuple algérien à disposer de lui-même ». C’est parce qu’ils ont su conserver leur intégrité, leur dignité et leur souveraineté et incarner la signification même du nom des hommes intègres. C’est parce qu’ils ont su se démarquer des oligarques. voilà pourquoi les algériens et algériennes les respectent. Il s’agit d’un tout, C’est parce qu’ils ont fait de la vérité, de la justice et de l’honnêteté une arme absolue contre la bêtise, l’ignorance et la cupidité des gens qui veulent à tout prix faire des algérien(ne)s leurs esclaves. D’ailleurs, une seule réussite à l’actif des oligarques algériens, ils ont partout suscité la haine.
Aujourd’hui, les algériens et les algériennes montrent à quel point ils les aiment et ils sont attachés aux vrais révolutionnaires.
Enfin, les Algérien(ne)s leurs en sont reconnaissants.
Il y a certes ce que vous appelez ici sur le journal électronique LQA les éradicateurs qui étaient contre une république islamique régie par la charia, mais il y aussi les criminels du FIS et leur doctrine fascisante qui voulaient soumettre le peuple algérien à leur idéologie venue d’ailleurs !
Il faut dire toutes les vérités et remettre le drame de l’interruption du processus électoral dans sa réalité complexe !
Il ne faut pas que j’oublie à côté des éradicateurs et des fondamantalistes islamistes, les rascasses du pouvoir militaire soutenu par le « FLN de 1962 », qui sont les vrais responsables de l’empoisement et du drame de notre pays !
NB: Sadek Hadjeres, même s’il aurait été un éradicateur comme le prétendre certains, n’a jamais égorgé quelqu’un, n’a pas de milices armées, n’a jamais obligé des citoyens algériens par la menace, l’intimiditaion ou l’assasinat à se plier par la force à ses idées politiques et idéologiques. Hadjerès, et d’autres encore, qui été pour l’arrêt du processus électoral n’étaient certes pas d’accord avec la république de la charia mais ils ont été en même temps contre la république des généraux et des chars ! Et çà, il faut le rappeler toujours pour que les lecteurs et les ciotyens comprenne bien les choses et situe ce qui se passe dans notre pays !
C un moment de recueillement Mais on peut pas y passer sans rappeler ce que cet homme a endure pour son peuple, un parmis ses engagement furent sa participation tres Active a St Egidio avec entre autre Hachani Allah yarhm…. ces eradicateurs les ont traites justement de « Khaouana » ! qui sont les khawana????
Il faut juste voir l etat actuel de la nation et du peuple pour comprendre a quel Point ces criminels ces voyous de la DAF aide par hizb fransa et leur iradicateurs ont reussit a mettre l Algerie. Quand a ces laches d iradicateurs par conviction ou par prostitution je leur dis tout simplement: d aller consulter le Generale Benhadid il vous en dira plus sur les massacres de Beni Messous, Rais BenTalha Relizane etc etc, il vous en dira plus aussi sur leur emir, tel Antar, Zitouni, mekhloufi etc etc etc. Allez y voir comment vivent les enfants de ces putchiste des milionaires en euro voir miliardaire certain d entre eux. Quand aux enfant des iradicateurs ils ont eu droit a la malediction du peuple en plus. Avec tout le malheur et les menaces qu e notre peuple endure, et vous trouvez des gents qui s´oppose aujourd hui au FIS ??? Un parti qui avec l´aveu de ses plus grand ennemi a remporte les3 elections (communal, willaya et ANP). Mais l algerien se califie par « Elasl » et l´honetete. Ceux qui ont soutenu le masacre et la ruine de l´algerie manque de tout pas 1 gram de pudeur ils continuent a s opposer aux victimes de cette mafia.
Allah yarham echouhada wa elmokhlicin, Allah yarham MALEK BENNABI je salue ses diciples qui sont en exil et ceux qui ont disparus, tue ou reduis au silence- Allah yarham Da elhocine vive la democratie vive l etat de droit
Da L’Hocine est parti, c’est le Dernier des Hommes Libres que l’Algérie a connue ! Le Lion est Mort après avoir essayé vainement de protéger ce peuple, de veaux, contre toutes les dérives. Le Lion est MORT mais il a réussi un pari quasi impossible de transformer les chatons en Lionceaux! Qui aurait cru que son décès réunirait tant d’Algériens sans distinction qui se sont reconnus en lui; Même si son parcours à été escamoté par les BNADRI et LES CHATAHATS du néo fln ( je mets exprès au minuscule pour différencier celui des Hommes de celui des affairistes et autres beni oui-oui).
AIT AHMED ne voyait qu’une seule et unique ALGÉRIE, il ne faisait aucune différence entre les algériens,Son combat a toujours été et, est toujours contre la démagogie, le tyrannie, les dictatures athée ou religieuse (Athée : rappelez vous le socialisme scientifique, encore une connerie voire une hérésie particulièrement algérienne; Croyant : Comprenez que DIEU n’est ni un régisseur ni un comptable et il n’a nullement besoin d’abrutis pour le défendre), contre le régionalisme ORIGINE de tous nos maux, L’ALGERIE est UNIQUE et INDIVISIBLE; de plus elle ne pourra être vendue à personne !!!! Surtout pas aux Bédouins !!
De son vivant,Il a toujours milité pour élever la conscience des algériens! Peut être que le décès de ce Leader Charismatique fera que cette conscience s’éveillera pour les nobles raisons de son combat comme celui de ses compagnons Honnêtes.
Toutes mes sincères condoléances à la Famille de Monsieur AIT AHMED, et au Peuple enfin réveille.
@Mouloud
Cher compariotes @Mouloud, je suis d’accord avec toi sur tout sauf quand tu parles de dictature athée! Cette notion n’a jamais existé en Algérie car même Ben Bella ou Boumediène qui étaient pour le socialisme (scientifique ou pas) n’ont jamais été des athées et non jamais instauré l’athéisme dans notre pays !
Il ne faut pas trop mélanger les choses ! Ben Bella, Bouteflika, Boumediène, Chadli, Mahsas, etc… etc… sont des pratiquants musulmans même si ils ont choisi cette gouvernance répugnante qu’on appelle « dictature militaire » ou « l’autocratie » ou « totalitarisme » ! L’Algérie n’a jamais été autant arabo-musulmane et même arbo-islamique que depuis 1962 et donc cette notion de « dictature athée » est un peu trop exagérée, elle n’a d’ailleurs jamais exitait dans notre pays.
Respectueusement !
@ Farouk Belabès
Mille excuses pour cette erreur d’appréciation. En effet, il n’y a jamais eu de dictature athée en Algérie.
Merci d’avoir corrigé mon erreur!
Amicalement
@Mouloud
« De peuple de veaux en passant par chatons et lionceaux, »
c’est toujours la faute du peuple.