11 janvier 1992-11 janvier 2017 La dictature, la main de l’étranger et les ennemis du peuple algérien

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Moudjrimines

par Omar Benderra, Algeria-Watch, 11 janvier 2017

En hommage à Abdelhamid Mehri (1926-2012)

Le 11 janvier 1992, un coup d’État militaire mettait un terme brutal à l’expérience démocratique algérienne et inaugurait une décennie sanglante de la « sale guerre » contre les populations civiles. Les auteurs de ce pronunciamiento, un groupe de généraux sans scrupules, portent la responsabilité de l’effroyable bain de sang, de la torture généralisée, des enlèvements et exécutions extrajudiciaires qui traumatisent durablement des générations d’Algériens. En attendant le bilan qui ne manquera d’être tiré, le vingt-cinquième anniversaire de ce tragique événement est l’occasion d’effectuer un état des lieux de la régression du droit et des périls auxquels l’Algérie est confrontée.

Bénéficiant de l’appui constant et hypocrite de l’Occident, le régime issu du coup d’État du 11 janvier 1992 a entériné les pires atteintes aux droits de l’homme au nom d’une guerre antisubversive contre des groupes armés sans affiliation politique reconnue et n’ayant pour programme que la violence pure. À ce jour, faute d’enquêtes conduites par des parties incontestables, l’opacité règne toujours quant à l’identité des acteurs, exécutants et commanditaires de cette pièce macabre. Les appareils de propagande du régime, sa presse « indépendante » et ses commandos médiatiques, appuyés par des relais néoconservateurs – qui ne se souvient, par exemple, de la partition jouée dans les années 1990 par les « nouveaux philosophes » et la chaîne « culturelle » Arte ? – où des médias parisiens stipendiés ont tenté d’orienter la responsabilité de cet invraisemblable catalogue d’atrocités et d’imposer un storytelling où la modernité « républicaine » était confrontée à l’obscurantisme « intégriste ». Comme si la réalité des forces politiques algériennes se réduisait à cette dualité aussi simpliste que mensongère…

L’atroce nudité du régime

Dans un monde où ces formules ont cessé de faire sens depuis longtemps, le résultat de ces coûteuses campagnes est néanmoins peu probant. Le régime a perdu son aura tant ce qu’il montre est épouvantable. De fait, malgré l’activisme de ses agents et les énormes moyens dont ils ont disposé, l’ombre des dizaines de milliers de morts et de disparus obscurcit irrémédiablement l’horizon de la dictature. Malgré les artifices juridiques destinés à institutionnaliser l’amnésie et à criminaliser celles et ceux qui recherchent la vérité sur le carnage, les spectres des victimes innocentes hantent les allées du pouvoir. Le « fleuve de sang » évoqué en 2002 par Hocine Aït-Ahmed devant un tribunal parisien continue en 2017 de baigner les rivages de l’organisation militaro-policière au pouvoir à Alger.
Avec le recul, il n’est plus grand monde pour justifier à quelque titre que ce soit ces massacres. La guerre contre les civils a été une guerre pour le pouvoir et la rente. Quel crédit résiduel accorder à l’éradication « idéologique » devant l’évidence de la prédation. Privée d’institutions légales et légitimes, la société est livrée à tous les apprentis sorciers chargés de la dépolitiser et de détourner l’attention. Ainsi, sous la conduite « républicaine et moderne » des généraux putschistes et sanguinaires, la régression est telle que les pires manifestations d’obscurantisme d’État ne choquent plus personne dans un pays où des Tartuffes analphabètes prononcent ad nauseam des sermons absurdes à la télévision et où d’étranges terroristes repentis ouvrent des « cliniques » de sorcellerie. Dans cette réalité obscène voulue par un système sans morale ni principes, où des charlatans vendent des remèdes-miracles avec le soutien télévisé du ministre de la Santé.

La régression vers l’irrationnel et la bigoterie est l’une des manifestations les plus voyantes de l’œuvre destructrice de ce régime. Ces vingt-cinq années ont bien été celles d’une guerre généralisée, aux niveaux économique, moral et culturel, contre le peuple. La politique de terreur et le voile de sang qu’elle a produits ont permis de reléguer en arrière-plan la réorientation prétendument « libérale » de l’économie algérienne avec les accords de 1994 avec le FMI. Ce réajustement a signifié la fin de l’orientation sociale et de développement de la production nationale au profit d’une infitah (« ouverture ») commerciale dévoyée bénéficiant aux clientèles du système. Sur le plan économique et social, malgré les revenus phénoménaux entre 2001 et 2015 (plusieurs centaines de milliards de dollars), les performances des investissements pharaoniques réalisés sont désastreuses : les infrastructures (autoroutes et autres) construites à des coûts exorbitants se délitent à vue d’œil et les nouvelles cités dortoirs inhumaines, très vite dégradées, sont des foyers de déviances. Est-il nécessaire d’évoquer le taux de chômage réel ou la faiblesse abyssale de la production nationale ? Il suffit de visiter un hôpital n’importe où sur le territoire pour mesurer l’ampleur du gâchis et de la déshérence.

Mais la gabegie sans précédent et la corruption astronomique, qui resteront comme la marque de la « présidence » Bouteflika, ont permis la constitution de fortunes colossales d’hommes liges des décideurs. Des businessmen branchés directement sur la rente et qui apparaissent de plus en plus ostensiblement comme une partie prenante du pouvoir. Des affairistes incultes qui investissent à travers le monde et qui s’expriment avec plus d’autorité que les structures officielles réduites à agiter des spectres pour tenter vainement de calmer l’exaspération des populations dont une partie croissante est confrontée à la précarité et à la pauvreté. L’Algérie de 2017 est celle où l’enrichissement sans cause d’affairistes s’exhibe à côté de nuées de miséreux, les uns et les autres incarnations d’un effroyable creusement des inégalités.

Cela a été dit et démontré : le régime d’Alger, au bout des manipulations et de la fuite en avant, est confronté à l’asséchement progressif de ses moyens financiers pour anesthésier la montée des contestations politiques et sociales. Le régime est contraint de réduire ses dépenses dans une perspective à court terme d’évaporation de ses réserves de change. Très concrètement, la stérilité durable conjuguée à une rare incurie laisse de moins en moins de marges de manœuvre face au mécontentement croissant.

Bagdad, Tripoli, Damas, Sanaa… Alger ?

Car à l’issue de ces vingt-cinq années perdues par le pays, le régime n’a plus d’autres arguments pour rappeler à l’ordre une société à bout de pessimisme que d’agiter la menace d’une nouvelle ère de violence en invoquant les crises libyenne et syrienne. Les Algériens n’ignorent pas que les principaux responsables de la situation dans ces deux pays sont très directement les régimes dictatoriaux. En affaiblissant le front socio-politique interne par l’écrasement des libertés ces « régimes frères » ont favorisé les interventions extérieures.

L’injonction au silence et à l’obéissance sans discussion est justifiée par de vagues « menaces externes ». Les termes du chantage ne sont guère subtils : la contestation politique serait un appel à l’immixtion étrangère. Mais ce faisant, la dictature algérienne impose une équation à laquelle personne ne peut souscrire. L’opposition algérienne a maintes fois réitéré sa volonté d’une transition pacifique et son refus de la violence. Du « contrat national » du 13 janvier 1995 aux initiatives actuelles pour un large consensus national de sortie de crise, cette opposition n’a cessé de rechercher un terme politique et pacifique aux violences déclenchées par le putsch du 11 janvier 1992. Le peuple algérien a montré plus d’une fois son refus des logiques sanglantes lors de la décennie 1990.

À la différence de la Libye et de la Syrie, les partisans de la lutte armée des années 1990 n’ont pas été soutenu par des catégories significatives de la population algérienne, pas plus qu’ils n’ont reçu d’aides massives des pétromonarchies du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ou le soutien atlantiste agissant.
L’éthique politique ne détermine pas les options d’un Occident capable de brûler sans ciller aujourd’hui ce qu’il a adoré hier. D’aider d’une main ce qu’il fait mine de combattre de l’autre. Le constat est patent s’agissant de la Syrie, mais on a pu l’observer récemment en Irak, en Libye et au Yémen. Est-il permis pour autant de penser que les dirigeants actuels du G7 et de l’Otan puissent se retourner contre leurs amis au pouvoir à Alger à la faveur de circonstances propices ? Rien n’interdit de le penser à l’aune des expériences récentes précitées. Mais si intervention extérieure il devait y avoir dans une Algérie affaiblie, ce serait plus probablement pour venir au secours d’un régime qui sert parfaitement les intérêts étrangers. Quels responsables des États occidentaux souhaitent aujourd’hui une Algérie démocratique, donc forte, capable de faire entendre sa voix, de résister aux pressions et de s’opposer efficacement aux agendas extérieurs à la région ? Alors même que ces responsables ont tout fait, depuis deux décennies, pour étouffer les voix de celles et ceux – notamment les familles de disparus – qui réclamaient la vérité et la justice sur le sort des victimes de la « sale guerre », en particulier dans les enceintes de l’ONU.

La main de l’étranger et la résistance populaire

L’épouvantail de la menace extérieure est aussi vieux que le mythe de la « citadelle assiégée » forgé par le pouvoir algérien au cours des années 1970. Dans l’inventaire substantiel du mensonge de la communication autoritaire, les formulations très datées sur la « main étrangère » tirant d’improbables ficelles subversives ne prêtent même plus à sourire.

Les mains étrangères existent pourtant. Ces mains étrangères sont celles, très actives, des « trustees » qui administrent les fiduciaires de Singapour, de Hong Kong ou des îles anglo-normandes. Ces mains dont la réalité est avérée sont celles qui gèrent les comptes en Suisse, au Panama, dans le Delaware… Elles appartiennent aux fondés de pouvoir financiers de la dictature. Ces mains étrangères sont au service de ceux pour qui ce pays, qu’ils dirigent effectivement, ne représente qu’une terre de pillage.

Le sang des Algériennes et des Algériens a beaucoup coulé au cours de ces deux derniers siècles et aucun homme politique ne saurait impunément défendre des séditions armées. Quel opposant responsable et sincère ignore qu’un appel aux armes pour renverser le régime est un appel au suicide collectif ? Aucun cadre politique responsable ne peut souhaiter l’intrusion de parties externes dans le débat national et a fortiori de forces étrangères sur le territoire national. Aucun opposant ne peut raisonnablement proclamer que l’instauration d’un État de droit en Algérie pourrait résulter d’une confrontation militaire avec le régime. Mais aucun militant digne de ce nom ne peut abandonner la lutte politique par tous les moyens pacifiques pour les libertés.

De par sa nature brutale, son illégitimité et son mode de fonctionnement délinquant, la dictature militaro-policière constitue la première hypothèque pour le futur du pays. Le régime suscite l’émeute et appelle à la violence, terrain sur lequel il possède un savoir-faire sanglant. La menace principale qui pèse sur le peuple algérien, le vecteur effectif d’une intervention étrangère, est la dictature elle-même.

Le peuple algérien, qui n’a jamais renié ses valeurs humanistes, connaît le prix de la souveraineté et de l’unité nationale. Il demeure le gardien vigilant de ses valeurs. Malgré les atteintes imprescriptibles portées à l’Algérie et ses générations montantes, en dépit de ce quart de siècle perdu pour le progrès et l’édification. Mais ce peuple, insulté et méprisé par des aventuriers que les circonstances d’une histoire tragique ont porté au pouvoir, a toujours fait preuve d’une résistance patiente et résolue. Les Algériennes et les Algériens qui, dans leur immense majorité, refusent l’arbitraire, sauront le révoquer au moindre coût humain par les moyens non violents de la politique.

19 Commentaires

  1. Mais quel est ce moyen politique et pacifique en mesure de changer ce régime dictatorial et rentier? Personnellement je n’en vois pas. Le système fermé sur un cercle étroit et qui n’oublie pas de jeter quelques miettes à ceux qui tournent autour de lui à l’instar des pseudo-députés et pseudo-sénateurs en récompense de lever de mains toute honte bue. Comment changer un système pourri jusqu’aux os qui ne s’est pas gêner de violer la constitution en contre-partie d’une distribution de primes honteuses au vu et au su du monde entier, de faire élire un malade qui ne s’est pas adressé à ses électeurs depuis des années. Comment changer un système politique qui s’est permis de de s’octroyer des fortunes grâce à des canaux dignes de la causa nostra, de se permettre des passes-droits sans limites et sans gêne. L’Algérie est gérée comme un bien privé et même pire. Ces parrains piétinent la justice, l’administration, la population et toutes les lois qu’eux-mêmes ont préparé et fait voter. Le tableau est noir même très noir et l’horizon aussi, il n’y a qu’à voir le nombre de demandeurs d’asile qui augmente chaque année. Le gouvernement avance et recule sans visibilité aucune avec un temps qui se gâte où la moindre étincelle peut mettre le feu dans la maison Algérie.

  2. Ya Si Djamel, le constat amer que vous faites a été mille fois effectué. On connait le système. En affirmant que vous ne voyez pas d’issue vous contribuez à la démoralisation voulue par le système. Il ne s’agit pas de semer le désespoir et l’impuissance. Mais on sait que ce système mène le pays à l’explosion. O. Benderra appelle les gens à s’organiser eux-mêmes à tous les niveaux, dans les quartiers, les universités, les lieux de travail etc. pour faire face à ce qui risque de se produire dans le cas de ruptures brutales. C’est exactement ce que disait SI Mehri Allah yerhamou. Chanter l’air désenchanté et démoralisant de « à quoi bon, il n’y a rien à faire » ne sert que le régime.

  3. Pour moi, le titre devrait être 29 juin 1992 au lieu du 11 janv 1992. C’est l’assassinat du président Boudiaf qui a enclenché le malheur et qui va s’achever en catastrophe.
    Pour avoir une idée correcte de ce qui nous attend, il suffit de répondre à une question:
    qu’est ce qui motive le clan qui gouverne?
    – Ce n’est pas l’argent car ils ont volé des milliards de $.
    – ce n’est pas le pouvoir: la mauvaise gouvernance, à la limite de la provocation et de l’appel à la révolte indique qu’ils ne veulent pas rester au pouvoir
    Donc, c’est un plan B, alternative du plan A qui vise à détruire la nation algérienne.
    Y a -t-il un salut possible: Oui
    Il n’y a pas assez de places dans l’arche de Noe. En toute logique, ils vont bientôt s’entre-tuer surtout lorsque le système (intéressé uniquement par la razzia) va se rendre compte qu’il a été doublé par le clan ( payé pour trahir).
    Paradoxalement, l’objectif du Clan qui gouverne est de créer le chaos pour que la rue élimine le système pour en placer un autre qui va acheter l’armement à l’Ouest. C’est le schéma post guerre des 6 jours Egyptien.
    Les islamistes salafistes seront heureux, le MAK demandera l’indépendance de la Kabylie.

    • Votre scénario est kafkaïen. Impossible. Le peuple a trop eu tendance à se pencher au quotidien. Je ne sais pas exactement pourquoi le peuple est toujours courbé.
      Soit:
      Il est pieu et prie tout le temps
      Il aime cette position
      Il souffre de problème de dos
      Il cherche les miettes tombées sur le sol
      Il est né ainsi plié
      Il péte sur ces maîtres
      Il est ainsi depuis tellement longtemps qu’il a oublié de se redresser
      Néanmoins. …si la situation ne changera pas ne veut dire qu’une seule chose, tout le monde trouve son compte.
      Ne dit-on pas qu’il existe un certain ordre dans le désordre !!!????
      Vu que nous sommes tous pliés, peut-on saisir l’occasion de planter des peupliers ??? Je pari que ces derniers pousserait … un peu pliés. Hihihi
      Weh je sais je suis un peu plié sur les bords. …

      • Bonjour Alilou,
        Tu sais si on prend un peu mais juste un peu de recul ,on finit par aimer la foret qui n’est pas un arbre,ni une branche mais un être vivant qui se bat à sa manière pour survivre.Faut bien regarder ces arbres qui t’entourent dans ce lointain pays glacial ,tristes et très haut pour « juste pomper » un peu de lumière ,les nôtres gorgés de lumière ne se plient mais se replient pour ne pas être brulés par le soleil.
        Comme l’aurait dit @Rachid »tout dépend de la position qu’on prend par rapport à l’endroit ou on est »Comme tout bouge…

      • Bonjour alilou, ali
        Moi je suis plié de rire. Mais je m’inquiètes quand même de ces scénarii de pliages. ça pourrait finir comme dans l’industrie mécanique dans les pliages de tôles où tout devient robotisé. Nous, étant déjà aseptisés, ne seront qu’une bouchée dans l’industrie aux gigantesques échelles de transformation. Sinon, le pliage chez nous est tout autant relatif comme le suggère notre ami ali. On se plie pour avoir un peu d’énergie mais on se plie aussi pour ne pas en prendre trop car on risque de se brûler. Bonne journée l’ami.

        • Bonjour Rachid,
          Dria serait il l’arbre qui fuit la foret? la peur du « bucheron » ou une tentative de s’installer à son compte pour fabriquer de l’oxygène ailleurs ou le marché est porteur ces temps ci avec cette nouvelle forme de pollution.

          • Bonsoir cher SBIH
            de quel forêt vous parler , j’ai grandi dans une jungle, il y a plus de lianes que d’arbres, les jeunes arbustes ne poussent plus ,la faute à quelques baobabs et le plus grand d’entre eux incliné et troué de toutes part, il ne veut pas tomber avec quelques spécimens de sa race et d’ autres lianes , ils ne laissent passer aucune lumière, le pire c’est qu’il étranglent et s’enroulent autour de ceux qui essayent de se hisser, le reste des arbres perdent de leur éclats et s’assèchent avec le temps les uns après les autres, les arbres que je connais ne bougent point, et je ne veux pas être à leur place, car il ya trop d’arbre secs autour , il suffira d’une étincelle pour qu’ils fassent tous parti d’un grand feu, qui n’a rien à voir avec la lumière qu’ils ont tant espérer…je ne suis pas et je ne veux pas être un arbre , est ce que ca sert d’en planter, il le faut …je préfère être chasseur de lumière , qu’un combustible potentiel…
            @ Dahmani la fin de l’histoire ne semble pas heureuse , car ils se marièrent et eurent beaucoup d’arbres, est ce qu’ils vécurent heureux ( sous l’ombrage du baobab et l’enchevêtrement des lianes), je ne le pense pas, enfin tout est possible qui sait ce que ressortira des cendres après un siècle et demi….mais revenons à nous moutons Rawrawa les législatif et la fameuse commission de surveillance des éléctions , de quoi faire pleurer un arbre…

      • Moi je plie bagage,cette fois pour un colloque, c’est pas « un arfed sabatek wamchi » mais ça viendra, en parlant du verbe PLIER que vous avez conjuguer à toutes les sauces, que dire de « anarez wala neknou » (on préfère se casser que de se plier) qui n’est plus en vogue chez nous, apparemment ceux qui l’on fait se sont tous casser …bon moi je me casse j’ai un vol à prendre … le bonjour à Rawrawa wel khawa, ethalaw fileblad et il ne faut surtout pas critiquer waliy al amr et al hakem SUBISSEZ mes frères, continuez de SUBIR vous serez rétribuer un jour , mais par qui et pourquoi, ESAKITU 3AN KAQIH CHAYTANUN AKHRASS….

        • @Ali
          @RACHID
          @Dria
          Merci de m’avoir fais rire chacun a sa façon.
          Ce qui me remonte le moral est même dans notre mise on trouve de la force pour faire de l’humour et tourner le tout en dérision.
          Quelque part c’est mieux ainsi. De vous a moi chaque chose qui arrive à sa raison d’être et cela nous dépasse car seul le divin qui est en contrôle de tout. Nous on essaye de faire semblant de contrôler, en réalité je n’arrive même pas à contrôler ma vessie….
          Quand on ne peut pas changer quelque chose quelque fois il serait mieux de l’accepter ainsi…autrement on se ferait du mauvais sang pour rien….
          Je me plie au destin

          • Bonjour Alilou,
            C’est ce qui s’appelle laisser la nature libre à faire les choses. la seule véritable question qui se pose est: est ce que l’esprit de l’humain et son implication avec sa réflexion dans le cours des choses fait partie des actions de la nature? Autrement et dans le grand référentiel absolue, tout est régi dans les actions des principales forces de la nature jusqu’ici répertoriées, car il n’est pas dit qu’elles le sont toutes. Avec la mise en évidence de la matière et de l’énergie noire qui sont responsables à plus de 90% dans la gouvernance de l’univers, rien ne laisse entendre qu’on en a fini avec toutes les forces de la nature. Bonne journée l’ami.

  4. Ya si Merouane il n’est pas dans intention de démobiliser et comme vous le dites le constat est amère. Le peuple a assez payé pour les autres et malheureusement sans retour, combien de fois depuis l’indépendance le peuple s’est-il révolté. Combien de militants, de journalistes et de simples citoyens ont-ils payé de leur vie, de leur famille, de leur avenir et de leurs droits les plus élémentaires parce qu’ils ont «osé» la vérité. J’espère qu’il y aura un groupe des 22 et des 6 qui viendra mettre fin à cette situation.

  5. Si Alilou.. Le plan est effectivement surréaliste.. Mais qui aurait dit que des peuples de pays riches comme l’Irak et la Lybie allaient sombrer un jour une misère noire.. C’est surréaliste et absurde.
    Le plan A est jonché de victimes , il est violent mais transparent. Cette transparence des objectifs des uns et des autres a déclenché le réveil du peuple.
    Le plan B en cours est pernicieux. S’il n’y a avait pas eu une baisse des prix du pétrole, personne n’aurait réagi avant l’heure fatale ( 2020). Cette crise financière et surtout le fait qu’elle ait réveillé certains intellectuels (qui se sont rendus compte que la démarche économique du pays est suicidaire) a quelque peu perturbé les acteurs. Bien sûr, il ne faut pas oublier les révélations d’origine étrangère (scandale ENI et Panama Papers) qui ont dévoilé que nos destructeurs ont déjà prévu leur retraite à l’étranger. Ce n’est pas du Kafka, c’est du machiavel pur..et sans eau ni glaçons!!
    Si maintenant, vous rajoutez à cette sauce deux ou 3 éléments tels que:
    – le ministre Bouchouareb qui ouvre un compte à Panama en tant que ministre pour le versement des pots de vin indonésiens
    – l’appel d’offre de 4000MW – un immense projet de sabotage et de corruption
    -Les 2 étant supervisés par Chakib Khelil qui est de retour et triomphant.
    Vous en déduisez qu’ils ont repris leurs grandes manœuvres de corruption et de sabotage et que la crise est le dernier de leurs soucis.
    Ils visent le chaos…lorsqu’il n’y aura rien à exporter (dans 5 à 10 ans).

  6. Bonjour Rachid,
    Je pense que Alilou est au terme de sa « quête »,il a mis en marche les aérofreins et coupé la tête au déterminisme.Une élégante façon de réussir une opération de « pliage ».
    Tel qu’on le connait ,il nous reviendra plus en forme ,sitôt qu’il aura éradiqué les inévitables misères physiologiques ,lot de tout un chacun.

    • Bonjour Ali,
      Notre ami Alilou semble bien encadré par le principe du cause à effet, et il semble également convaincu par le « fatalisme de la nature » contre lequel l’être humain ne peut rien d’autres que l’accepter. Une bonne façon effectivement de terminer une opération de pliage. Quand à notre ami Dria, il semble savourer l’atmosphère de la jungle et ses lianes tressées. C’est Tarzan qui doit être content d’avoir un si bon compagnon, c’est beau de vivre dans les arbres effectivement… bonne journée à tous.

        • Salam tous le monde, c’est bien de délier les langues mais il serait plus intéressant de délier les lianes histoire d’avoir un peu de lumiére.
          Par contre je précise que je n’utilise aucun arbre bien que je vie parmi eux, j’essaye d’attirer leur attention, je suis de même nature qu’eux,par contre les lianes oui je m’en sers quand l’occasion se présente pour me déplacer hors de la jungle et scruter de nouveau horizon.
          Il ya une vérité c’est que le feu n’épargnera personne s’il venait à prendre la qadarAllah, ni Tarzan ni un autre n’y pourra y remédier. Alors autant se ressaisir et agir intelligemment avant qu’il ne soit trop tard…comment ….
          Je rentre de la ville qui vient d’organiser le second sommet de la COP, l’air est vraiment moins polluer et il fait vraiment bon d’y vivre Harbou 3lina il faut reconnaitre …

          • Bonjour Dria,
            Oui t’as raison harbou 3lina et ils sont loin. Mais là où ça fait le plus mal, c’est que ma harbouche 3lina avec l’intelligence, mais grâce uniquement à l’honnêteté et à l’organisation. Car enfin, le savoir faire et les idées nécessitent certes du temps pour leurs mises en place mais ils émergent de cervelles comme nous en avons tous, pour dire qu’on aurait pu faire comme eux sinon mieux…sauf que les lianes parfois sont dures à dénouer et les habitudes tenaces surtout si l’on rajoute un brin de liant égoïste et un soupçon de sève blanche de crapulerie, alors la jungle est vraiment en folie et les leo s’en sortent tous comme des bêtes à part… on en connait dans notre faune sordide n’est ce pas cher ami… au fait il fait bon vivre la bas je le confirme surtout aux hippodromes. Bonne journée l’ami.

          • Bonjour à tous.
            Je suis tordu de rire a vous lire.
            après mûre reflexion….J’ai enfin pris la décision sage de retourner dans la forêt. Fatigué de lutter contre les moulins à vent…la civilisation j’en ai ma claque.
            J’ai déjà acheté le costume de tarzan et ma jan à accepté de me suivre….j’ai un petit tigrinou gris…je suis fin prêt.
            Aaaaa Aaaaa Aaaaa euh euh

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