ORAN, RUPTURE DES MÉDICAMENTS PSYCHOTROPES DANS LES OFFICINES PHARMACEUTIQUES, ET LEURS DISPONIBILITÉS DANS LE MARCHÉ DES STUPÉFIANTS  

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On remarque que ces derniers jours un manque de psychotropes demeure introuvable dans les officines pharmaceutiques, mais bizarres, ces médicaments sont disponibles aux coins des rues où de vrais malades se procurent ces produits à des prix exorbitants dépassant la raison, et pourtant si les officines étaient approvisionnées par ces matières de tranquillisants ceux qui soufrent n’auront pas de peine à se courber devant les dealers. Une situation qui devient de plus en plus préoccupante en plein capitale de l’ouest.  

« Même avec une authentique ordonnance et carte d’identité en main, les pharmaciens nous voient comme si nous étions des trafiquants de stupéfiants ou une bande de malfaiteurs », confie Sohbi, un jeune étudiant atteint d’un traumatisme mental de faible degré. Citant aussi le cas de Benaouda, un septuagénaire de 77 ans et moudjahid de son état atteint d’un traumatisme de guerre lesquels produits en question lui font oublier les atrocités voire les souffrances vécues, provoquées par son devoir pour la libération de notre chère patrie. Toute fois son droit lui revient conformément à la présentation d’une vraie ordonnance, a lui délivrée par des spécialistes en la matière laquelle est reçue au sein des établissements pharmaceutiques par un non servi avec un mot qui fait peur en l’occurrence « rupture » sur « rupture » comme s’il s’agit de l’uranium ou du plutonium. Dire que ces calmants demandés ne sont pas des drogues dures. Mais arriver au point que des produits prescrits tels que le Témesta, l’Artane, le Diazépam et j’en passe, cela donne à réfléchir. Donc qui est coupable de ces malheureuses ruptures, et que deviennent les patients qui ont coutume à l’accès de ces calmants prescrits par des spécialistes (neuropsychiatres)?. Il nous semble aussi très important de pointer du doigt un phénomène qui s’accentue de plus en plus dans notre société.   

Lorsqu’un patient se présente dans l’une des officines avec une authentique ordonnance en main, il est reçu par de médiocres préposés à la vente, et pour toute réponse raisonne le mot « Makanche » ce qui veut dire en français « on en a pas ». A noter que notre pays s’enrichit de plus en plus en laboratoires pharmaceutiques à tel point où nous serions en mesure d’exporter le produit en question, mais les apparences sont souvent trompeuses et c’est bien malheureux pour une telles situation. Avec tout ce qui est dit plus haut que cesse ces mascarades provoquées, et dans ces conditions qu’il échait de faire lumière aux fins que les autorités compétentes parafent le registre conçu spécialement à la vente des psychotropes, aussi l’approche entre fournisseurs et officiers pharmaceutiques.   

Par ailleurs, ce qui intrigue le citoyen à se poser la question, par qui sont approvisionnés les dealers pour accéder aux mauvaises fortunes puisqu’un honnête patient déplait au pharmacien ; secondo qui est derrière cette pénurie voulue ; et tiercio qui favorise ce phénomène ? Alors, lequel des auteurs peut-on impliquer dans ce fléau, et qui investi dans tout ça, est ce le dealer ou le pharmacien d’officine ?   

Par : Nour El Yakine FERHAOUI

 

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