Souvenirs et leçons d’Octobre.

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C’est un texte que j’avais modestement rédigé le 5 octobre 2008, à l’occasion du 20e anniversaire des dramatiques événements qu’avait connu notre pays. Il est toujours d’actualité et rien n’a changé depuis. Je le reproduis aujourd’hui à l’occasion du 31e anniversaire de cet événement, en apportant de très légères modifications.
Salah-Eddine SIDHOUM.

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Salah Eddine SIDHOUM


« L’Histoire ce ne sont pas seulement les faits, mais les leçons que l’on tire ».

Il y a 31 ans, une manipulation criminelle de l’un des gangs du système provoquait la mort de plus de 500 algériens dont une majorité d’adolescents. Cette manipulation, avec le recul, n’était en réalité qu’une répétition à petite échelle de la tragédie de janvier 92 qui allait faucher plus de 200 000 Algériens.

Il y a 31 ans, on a tiré à la mitrailleuse sur des adolescents et on a torturé systématiquement d’autres dans les commissariats et les casernes de la sinistre police politique. Leur seul crime était d’avoir clamé violemment leur aversion d’un système de haggarines. Ces mêmes haggarines qui pensaient manipuler une jeunesse désœuvrée pour assouvir leurs bas instincts de brigands, ne savaient pas qu’ils manipulaient une poudrière. Les manipulateurs dans leur inconscience, donnaient ainsi l’occasion à une jeunesse abandonnée et sans repères, de vomir sa haine d’un régime illégitime qui avait transformé son pays en une vaste prison à ciel ouvert. Et cette poudrière éclatera sur leur visage hideux et sans scrupules.


Abandonnée à elle-même et minée déjà par de nombreux fléaux sociaux, notre jeunesse se donnera à cœur joie à détruire ce qui représentait à ses yeux les symboles de la hogra et de la corruption (kasmates et mouhafadhates du FLN, ministères, souks el Fellah, Riadh El Feth…..). Elle faisait inconsciemment sienne, la citation d’un auteur français : « Dans cette forêt d’injustice que peut faire la cognée du bûcheron ? Ce qu’il faut, c’est l’incendie, le grand incendie ». Cette violence inouïe signifiait tout simplement le rejet profond de ce système. Et ce rejet appelait au changement de ce dernier dans sa globalité. Mais, hélas on préféra changer de vitrine.

Ces douloureux événements permettaient également de mettre à nu l’odieux visage de ce régime illégitime, sa cruauté et son échec patent dans sa gestion chaotique du pays. Sa violente réaction à des événements que l’un de ses gangs avait lui-même provoqué nous donnait déjà un avant-goût de ce que nous allions vivre comme horreurs quelques années plus tard.


Des criminels en col blanc pensaient se débarrasser du gang dit conservateur du système en provoquant des émeutes téléguidées. Ils pensaient « réformer » le pays en sacrifiant des enfants, ignorant superbement la sentence de Tocqueville qui disait que « le moment le plus dangereux pour un mauvais gouvernement est d’ordinaire celui où il commence à se réformer ». Car l’Algérie de 88 n’avait pas besoin de réformes, mais d’un CHANGEMENT RADICAL de système.

Je tiens avant tout et à l’occasion de ce douloureux anniversaire, à m’incliner avec émotion et respect devant la mémoire de ces innocentes victimes juvéniles, sacrifiées sur l’autel de prétentions politiciennes criminelles.


En tant que chirurgien orthopédiste et militant des droits de la personne humaine, j’ai eu à vivre de très près ces tragiques événements. Outre les nombreux cas de tortures et de blessures par balles que nous avons eu à traiter, je fus particulièrement marqué par la sanglante répression bestiale qui s’est abattue sur les participants de la manifestation pacifique du 10 octobre 88 à Alger. Ce jour-là, un confrère traumatologue de garde à l’hôpital Mustapha, débordé par l’afflux des blessés, m’appela pour lui prêter main forte.

Je fus bouleversé par le spectacle désolant qui s’offrait à mes yeux.

 J’ai eu à opérer plus particulièrement deux patients, l’un de 19 ans, lycéen demeurant à Alger qui avait participé à la marche qui avait démarré du quartier de Belouizdad pour rejoindre Bab El Oued. Il fut fauché devant le siège de la direction nationale de la police (DGSN) par des tirs venant d’un blindé selon ses dires. Sa cuisse était réduite à une véritable bouillie cutanée, musculaire et osseuse. La peau et les muscles étaient totalement calcinés et son fémur totalement éclaté. Aucun traitement conservateur n’était possible devant cette importante perte de substance. Je fus contraint de pratiquer une amputation au niveau de la cuisse pour sauver ce jeune citoyen qui perdait énormément de sang.

Le 2e patient était âgé de 32 ans, manœuvre, originaire de Jijel et travaillant dans un chantier de la capitale. Lui aussi fut grièvement blessé par balles lors de la même manifestation. Les importants dégâts provoqués au niveau de sa jambe m’amenèrent là aussi à pratiquer une amputation. Je me suis interrogé avec mon confrère de garde sur le type de balles utilisées, car nous n’avions retrouvé aucune trace des projectiles. Seulement des pertes importantes de substance, des brûlures et une bouillie osseuse. Alors que les jours précédents, nous avions eu à opérer des blessés par balles et on retrouvait toujours un orifice d’entrée, parfois de sortie de la balle sur le membre, quand cette balle ne se logeait pas dans le muscle ou l’os. J’avais conclu ce jour-là que les balles utilisées n’étaient pas des balles conventionnelles. Il s’agissait bel et bien de balles explosives. D’autres confrères chirurgiens me rapportèrent les mêmes constatations.

J’ai eu à relater ces cas à la presse internationale présente à l’époque à Alger et à quelques journalistes nationaux courageux qui venaient s’enquérir de la situation des blessés. J’apprendrais, suite à une enquête que j’avais réalisé avec une poignée de confrères au sein du Comité médical de lutte permanente contre la répression et la torture que nous avions créé après la tragédie d’octobre, que ce jour-là huit citoyens avaient subi des amputations dans les différents hôpitaux d’Alger suite à des blessures par ces balles ravageuses.
Je fus également bouleversé d’apprendre qu’un enfant de 11 ans fut froidement abattu d’une balle dans la tête et à bout portant par un policier en civil à Belfort, quartier d’El Harrach.
Je fus troublé en lisant le témoignage du père d’une victime demeurant à Annaba qu’avait mis à notre disposition Me Brahimi, président de la ligue des droits de l’Homme de l’époque (LADH) et d’apprendre comment fut assassiné froidement son fils avant d’être jeté dans un dumper de la voierie municipale.
Tout comme j’ai eu à présenter à la délégation d’Amnesty International avec un autre confrère, un citoyen de Bab El Oued, atrocement torturé au commissariat central d’Alger et dont ses organes génitaux furent écrasés dans l’épreuve du tiroir, épreuve si chère à nos tortionnaires névrosés.

Ces crimes odieux contre l’Humanité seront graciés quelque temps plus tard sans que justice ne soit faite. Cette dernière sera par contre « sollicitée » de jour et de nuit pour condamner les jeunes manifestants victimes de cette criminelle manipulation.
Plus grave encore, ces crimes contre l’Humanité seront officiellement considérés comme des accidents du travail, indemnisables par…… la caisse nationale de sécurité sociale. Une tragi-comédie !

Quelles leçons doit-on tirer de ce drame annonciateur d’une autre tragédie ?

Je persiste à dire que la pseudo-ouverture démocratique de l’après-octobre 88 n’était qu’une supercherie. Je n’étais pas le seul à le penser et à l’exprimer. Notre frère Hocine Aït Ahmed, figure historique de la Révolution et de l’opposition s’interrogeait déjà le 24 octobre 88 : « S’agit-il d’un bluff démocratique destiné, en ravalant la façade, à donner au pouvoir un semblant de légitimité ? ».
Je commençais déjà à douter de cette parodie démocratique lors de la désignation du nouveau « gouvernement » dirigé par l’ancien chef de la sinistre police politique (!!!) et où l’ancien chef de l’Amicale (de surveillance et de contrôle) des Algériens en Europe, une branche de cette police politique, qui avait traité la crapuleuse manipulation de notre jeunesse de « chahut de gamins », était nommé « ministre » de l’information !!! Je partage entièrement le constat d’un courageux jeune compatriote journaliste qui disait en 2005 : « L’Algérie est sûrement le seul pays au monde qui pensait pouvoir passer de la dictature à la démocratie avec les mêmes acteurs, qui ne se sont même pas donné la peine de changer de costumes ». On voulait décréter une « démocratie » sans démocrates !

Alors que le pays avait besoin d’un changement en profondeur de son système politique, l’oligarchie militaro-financière, momentanément déstabilisée par ses propres turpitudes qui avaient dérapé, préféra un changement dans le système. Les luttes souterraines sourdes qui se poursuivaient après le séisme d’octobre, mirent fin rapidement à ce « gouvernement », pour le remplacer par un autre dit « réformateur », qui, ceci dit, était le moins mauvais qu’ait connu l’Algérie indépendante.
Mes appréhensions quant à cette vaste supercherie furent hélas confirmées par la fin de la récréation sifflée par le quarteron de putschistes en janvier 92. Un geste irresponsable et criminel qui allait plonger l’Algérie dans une mer de sang et de larmes.
En réalité et malgré les modifications de façade de l’époque, les véritables acteurs du système s’étaient arrangés, pour reprendre un auteur italien, « pour tout changer afin que rien ne change ».

La société, gonflée d’espoir et assoiffée de justice et de liberté, croyait sincèrement et naïvement au changement. Ce qui restait de la classe politique réprimée durant trois décennies et réduite à la clandestinité (FFS, MDA, PAGS, extrême gauche), n’avait pas de sérieuse assise populaire pour constituer une force et pouvoir jouer un quelconque rôle dans le changement. Elle fut contrainte de s’inscrire dans la stratégie du pouvoir intrigant et manœuvrier. Ces partis et d’autres furent « agréés » non pas en tant que partis mais sous la folklorique appellation « d’association à caractère politique ». Une fumisterie politique à l’Algérienne !

Autre caractéristique de la supercherie démocratique : des « partis » sans aucune consistance furent créés dans les laboratoires de la tristement célèbre sécurité militaire pour certains et dans le bureau du chef de cabinet de la Présidence pour d’autres. Certains avaient pour mission d’amuser le « ghachi » et de servir de vitrine au faux pluralisme, d’autres avaient pour mission de s’opposer à la véritable opposition. Autre fumisterie politique à l’Algérienne !

Nous connaîtrons tous, les résultats de ces manipulations boulitiques malsaines des officines quelques années plus tard. Un mélange explosif qui ébranlera les fondements de la Nation algérienne.

Que reste-t-il au jour d’aujourd’hui des « acquis » d’octobre 88 (qui ne sont pas sans rappeler les fameux et fumeux « acquis » du socialisme) ?

– Nous sommes toujours en présence d’un régime sans légitimité et d’un peuple sans souveraineté.
– Le véritable pouvoir est toujours aux mains d’une oligarchie militaro-financière mafieuse sans foi ni loi. Tout le reste n’est qu’apparence et faux décor ou pour reprendre la dialectique populaire : ce n’est que khodra fawk A’acha.
– La vie politique artificielle est « animée » par une kyrielle de « partis » décoratifs aux ordres de la police politique. Seul le FFS garde encore son autonomie mais reste affaibli par de nombreuses opérations de déstabilisation.
– La ligue officielle des droits de l’homme (LADH) lâchée par le régime, car ne présentant plus aucun intérêt à ses yeux, est réduite à une vie végétative.
– La ligue Algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), née dans la douleur en 85 et après un courageux combat contre l’Etat de non-droit, est actuellement éclatée en plusieurs tendances et risque de ce fait, une dissolution par le pouvoir illégitime. Quelle aubaine !
– Les institutions du pays du sommet à la base sont des institutions factices, sans aucune représentativité.
– La presse est aux ordres, à quelques rares exceptions. On nous a fait croire au début de la pseudo-ouverture à une « aventure intellectuelle » qui s’avérera au fil des ans être une imposture pseudo-intellectuelle. Et là aussi, d’anciens responsables des BSP (bureaux de surveillance de la SM), purs produits du parti et de la pensée uniques se transformèrent en « patrons » de presse, exploitant d’honnêtes et brillants jeunes journalistes. Certains titres se mettront sous la coupe de l’action psychologique « des services » au lendemain du coup d’Etat, pour devenir une sorte de « Radio des mille collines », au service de l’éradication. D’autres se transformeront en brosses à reluire du palais d’El Mouradia. Les quelques titres qui voulaient garder leur autonomie seront précocement éliminés (La Nation, El Hourrya, El Oumma, L’opinion, El Hadeth…).
– La justice est sous la dépendance totale de l’oligarchie et de sa police politique.
– Le chômage endémique au sein de la jeunesse a atteint un taux alarmant et ce ne sont pas les faux chiffres officiels qui nous feront croire le contraire. Une jeunesse réduite à la délinquance, la harga ou à rejoindre les maquis.
– La corruption est pratiquement institutionnalisée. Elle concerne aussi bien le planton d’administration que le plus « haut fonctionnaire » du régime. La « tchippa » est érigée en constante nationale.
– La misère touche plusieurs millions de citoyens. Un pays aux richesses incommensurables où des dizaines de milliers de ses citoyens quémandent leur maigre pitance dans les poubelles !
– L’économie trabendisée, largement dominée par les réseaux mafieux de l’import, est totalement dépendante des hydrocarbures. Une éventuelle baisse du prix du pétrole risque de constituer un véritable désastre au pays, comme en 86.

Ce régime sourd aux appels des hommes politiques sages en vue d’un changement réel, aveugle devant les souffrances et la déliquescence de la société et muet devant l’appel de détresse d’un peuple meurtri, se complaît dans un statu quo suicidaire.
Comme nous le voyons, tous les ingrédients d’une grave explosion populaire sont là sous nos yeux. La prochaine déflagration risque d’être, à Dieu ne Plaise, un véritable TSUNAMI populaire qui emportera non seulement ce régime gangrené mais tout le pays.
Je crois que le diagnostic a été amplement fait par de nombreux acteurs et observateurs de la vie politique nationale et depuis fort longtemps. Rien ne sert de s’y attarder.

Le temps est à la réflexion et à l’action quant aux voies et moyens de changer radicalement et pacifiquement le système politique.
Aveugle, sourd et muet, le régime persiste dans sa fuite en avant, ignorant, pour reprendre Burke « qu’un Etat qui n’a pas les moyens d’assurer des changements n’a pas non plus les moyens de sa propre conservation ». Ce régime est donc inéluctablement condamné à disparaître tôt ou tard. Il a atteint la phase terminale de son cycle naturel de vie.

Mais en face, qu’y a-t-il comme force alternative crédible ? RIEN. Un vide sidéral !

Devant la faillite de la classe dite politique et la trahison d’une grande partie des élites :
Doit-on rester les bras croisés et attendre l’arrivée d’un Mahdi ou de l’homme providentiel que les laboratoires de la police politique et de l’argent sale se chargeront de nous « dénicher » ?
Devons-nous attendre impassibles l’explosion populaire et ses dérapages inévitables qu’exploiteront inéluctablement des charlatans et des aventuriers politiques de tous bords pour nous plonger encore une fois dans d’autres ténèbres ?

Ou devons-nous nous rassembler et nous organiser, toutes tendances politiques confondues et sans exclusion aucune, autour d’un compromis politique historique, en vue d’un changement pacifique et radical afin de remettre notre pays sur les rails de la réconciliation véritable, de la paix et des libertés démocratiques et de construire ENSEMBLE un État de droit et une république de toutes et de tous ?

Devant la gravité de la situation, il est du devoir de toutes les volontés politiques et intellectuelles sincères de s’unir autour d’un minimum de valeurs et de principes communs, quelque soient leurs chapelles idéologiques et leurs appartenances politiques. L’urgence est d’œuvrer à un changement de système, en créant une véritable dynamique populaire guidée par une élite probe et engagée.

Il est clair que ce processus de changement souhaité ne peut réussir que s’il associe toutes les volontés et forces représentatives de la Nation et dans lequel tout citoyen se reconnaît et se sent partie prenante.

Personne, ni galonné, ni zaïm politique, ni cheikh, ni intellectuel ne doit avoir la prétention de penser que le destin de l’Algérie est entre ses mains. Ce processus politique est l’affaire de toutes et de tous, de l’intérieur et de l’extérieur. Nos compatriotes exilé(e)s doivent être partie prenante de cette dynamique.

Nous devons tracer ENSEMBLE une perspective d’avenir qui puisse redonner espoir à notre peuple. Un « rêve partagé » motivant notre jeunesse et créateur d’une dynamique, avec une vision saine d’une Algérie apaisée et prospère dans laquelle tous ses citoyens, sans exclusion ni discrimination vivront harmonieusement. Cette Algérie apaisée et prospère qu’on voudrait aussi léguer aux générations futures.

Nous appartenons à cette catégorie d’intellectuels et de politiques qui refuse les fausses solutions et encore moins, les honteuses compromissions. Devant la gravité de la situation, nous devons faire preuve de pédagogie et d’honnêteté envers notre peuple, longtemps trompé par les aventuriers de tous bords et prendre nos responsabilités devant notre Peuple et devant l’Histoire. Sans concessions ni complaisance, nous devons poser les véritables problèmes de fond et proposer des solutions réalistes d’une authentique sortie de crise et d’une dynamique populaire de changement.

Nous demeurons convaincus que la solution à la crise nationale se trouve en Algérie, entre les mains des algériennes et algériens sincères et dignes qui se battent pour une Algérie de toutes et de tous sans exclusion, une Algérie de justice, de dignité et de liberté. Nous ne devons compter que sur nos propres forces. Et elles sont grandes si nous en prenons conscience.

ENSEMBLE, relevons ce défi d’initier cette dynamique de changement, intelligente, pacifique et réaliste.

ENSEMBLE œuvrons à créer les conditions d’une vie digne dans une Algérie libre et prospère.

« Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ».

20 Commentaires

  1. Commençons par établir un « SMIG » démocratique :
    – Libertés individuelles et collectives y compris la liberté de conscience.
    – Accepter le fait que personne ne détient la vérité absolue et donc instaurer l’alternance au pouvoir et permettre l’expression libre de toute opinion .
    – Résolution des problèmes par le dialogue et uniquement le dialogue
    – réduire les inégalités sociales.

  2. Une fois de plus, le systeme politique algerien est mis a l epreuve de ses reponsabilites ..il n arrive plus a repondre aux besoins d une jeunesse plus formée, plus aguerrie par les nombreuses promesses jamais tenues et surtout determinée a ne plus avaler les couleuvres d un passé qui restera gravé dans l histoire du pays…
    le blocage porte sur le transfert du pouvoir…..un pouvoir qui tient absolument a se regener et a ne pas mourrir malgres qu il ait atteind les cimes de tous les maux imaginables…il veut absolument jouer  »un role democratique » et croit obstinement que c est la meme chose qu une piece de theatre pourvue que « ces reactions se cloturent par « l election » d un président…
    il n arrive pas a admettre que l avenir puisse se faire sans lui, sans ses enfants et sans ses proches…ou veut il mener l algerie???

  3. Bonjour Monsieur Salah Eddine

    Vous dîtes qu’il n’y a plus de presse, plus de journalistes, plus de ligues des droits de l’homme, plus de partis politiques (sauf le FFS et encore il est fragilisé dîtes-vous), il n’y a plus de syndicats, il n’y plus d’intellectuels, mais vous finissez quand même par dire :

    ENSEMBLE œuvrons à créer les conditions d’une vie digne dans une Algérie libre et prospère.

    « Ensemble » c’est qui ? De toute façon, on doit faire le constat que même le hirak depuis le 22 février est toujours sans porte-parole, sans représentants élus ou désignés, alors avec qui on va « œuvrer ensemble » ???

    Moi, en ce qui me concerne, mais personne ne veut m’entendre, dès les premiers mois du hirak, j’ai préconisé que tout ce beau monde que vous citez (partis politiques dits de l’opposition, intellectuels, personnalités etc…) fassent l’effort d’encourager la société civile à s’organiser afin de dégager des portes paroles (des représentants ) du hirak par le biais d’élections au sein des comités de quartiers à créer, de syndicats, de corporations, des associations et des ligues des droits de l’homme etc.. etc.. de la base jusqu’au niveau national.

    Mon idée était que ce soit ces élus nationaux qui se réunissent en Conférence Nationale pour désigner (ou élire) à son tour une équipe collégiale restreinte crédible de 3 ou 4 personnes acceptées par le hirak :

    1/- pour établir une feuille de route consensuelle à négocier avec le pouvoir (oui il faut négocier, et non dialoguer, mais bien sûr dans le but d’imposer les revendications du hirak (changement de système, démocratie, Etat civil et non militaire, respects des libertés individuelles et collectives, respect des minorités, indépendance de la justice etc…
    2/- pour gérer la transition avec la désignation d’un gouvernement de transition,
    3/- pour effectuer l’amendement de certains articles toxiques de la Constitution de Bonaparte Bouteflika par une équipes de Constitutionaliste ainsi que la modification complète de la loi électorale, ces deux textes devant être soumis pour approbation au référendum populaire (application de l’article 7), cette consultation pouvant se faire en 2 ou 3 mois maximum,
    4/-pour l’installation d’une Instance véritablement indépendante d’organisation et de contrôle des élections,
    5/- pour enfin aller à la présidentielle un peu plus rassuré, plus ou moins.

    Mais je crois que maintenant les jeux sont faits et c’est difficile de croire en cette option. Il faudra peut être chercher autre chose mais je n’ai plus rien à dire.

    Pour moi donc, c’était çà la feuille de route qui fallait dès les premiers mois du hirak mettre noir sur blanc (sur feuilles 21 x 27). En ce qui me concerne, je suis contre l’idée d’un processus constituant qui va nous demander beaucoup de temps. Et en plus, jusqu’à présent je n’ai pas encore vu une seule ligne de leur feuille de route à ces adeptes et elle n’a jamais été publiée nulle part. Je sais qu’il existe une tendance qui dit qu’il nous faut à tout prix passer par une Assemblée Constituante, un processus constituant, sinon c’est la catastrophe, c’est bien sûr leur droit mais moi je suis contre pour des raisons que j’ai maintes fois donné : fissures idéologiques, culturelles, linguistiques, cultuelles ou religieuses, etc.. etc.. combien même elles sont, pour l’instant, mises de côté fort heureusement par le hirak mais qui risquent de resurgir lors des réunions de l’Assemblée Constituante.
    Conclusion : personne n’est d’accord avec l’autre, chacun chante sa chanson (donc y compris moi) pendant ce temps le vrai gagnant c’est le pouvoir car il nous dit : « vous voulez discuter, négocier, etc.. etc.. mais je n’ai rien en face de moi » . Et il a raison de jouer sur çà, vu que les marches ne le dérangent pas tellement !

    Mes sincères respects cher Monsieur Salah Eddine SIDHOUM

  4. Le 5 octobre a été evidemment un tournant.Le peuple est sorti pour manifester son mecontentement . L’armée repondra par sa methode familiaire, la violence. Le 5 octobre marque un tournant car c’est le jour ou l’armée dite heritiere de l’ALN tire sur celui qui a libéré l’algerie, le peuple.Bien sur l’armée n’a jamais été descendante de l’ALN. par contre elle est la digne heritiere de l’armée des frontière soutenue par de gaule, nasse et hassan 2.Gaid salah doit être moins ridicule . Ce n’est pas en citant novembre 54 à travers des medias aux ordres qu’on l’est veritablement. Mais…le 5 octobre a été le jour ou le pouvoir a commencé serieusement à agoniser. Il a effectivement rendu l’ame le 29 juin 1992 aux alentours de 11 h du matin avec l’assassinat de boudiaf.J’ai toujours pensé que l’algerie n’est jamais reussi à passer au 30 juin 1992. Elle est resté dans le 29 juin 1992 et elle n’en est pas sorti depuis.Ceci jusqu’au 22 fevrier 2019 comme si l’algerie est rentrée dans un coma de 27 ans et elle s’est reveillée brusquement.Depuis le coup d’état de 1992 le rapport du regime avec le peuple est basé que sur la violence brute. Gaid salah , enfant de la decenie 90, n’a pas dérogé à cette régle.Depuis 1962 l’algerie vit dans une situation ou le peuple est totalement soumis à un appareil militaire. Ce dernier est au dessus des lois du pays.La constitution et les lois s’arretent tous devant cette appreil militaire. Rien ne vaut devant l’armée.C’est elle qui fait le beau et le mauvais temps. En réalité il n’ y a pas d’état en algerie .On a une armée en face d’un peuple qu’elle gere comme un toupeau .On voit bien ce qu’a donné cette gestion.Un drame pur.Ajouter à cela une cinquieme colonne qui se succedent à la tête de cette appareil militaire. C’est la totale.À tire d’exemple l’arrestation de karim tabou sous les instructin d’un juge suivi par son incarceration le lendemain sous les ordre de gaid salah montre bien que les lois s’arretent devant cette appareil militaire.on te quidnappe quand on veut, on t’emprisonne quand on veut , on te juge quand on veut et on te libere quand on veut.on appelle ca la Novembaria Bandi-ssia.Plus ce que ca , il s’avere de plus en plus que l’état major actuel est anti-national et il va mener le pays vers le mur joyeusemnt si personne au sein de l’armée ne s’arme pas suffisament de sagesse pour stopper ces bandissiste.L’algerie est devenue une immense arene de corrida ou les elements de gaid salah sont lachés sur tout ce qui bouge dans le pays. Pour l’octogenaire, la mascarade du 12 decembre doit absolument passer comme aux années de la issaba. Ce rendez vous doit etre avorté , soit par la revolution pacifique soit par les militaires sinceres de l’armée qui voient de leurs propres yeux ,gaid salah ,les conduire vers le mur. Par ailleurs il est trés etonnant d’entendre certains douter du hirak en se questionnant sur la pertinence de sa longevité.La patience est synonyme de la lutte.Si on est pas patient ton petit fils sera l’esclave du petit fils de gaid salah.ton fils n’en parlons pas.La revolution pacifique n’est pas un choix mais bel et bien une obligation pour tout le peuple.Et aucun developpement n’est possible avec une armée occupant un pays et qui serait au dessus des lois du pays et ses institutions. Aucun develeppement n’est possible sans un veritable etat de droit et democratique.Il faut laisser le desespoir et le decouragement à gaid salah et son entourage inféodés aux interets etrangers.Le peuple a tout à perdre s’il cede à un quelconque douten minime soit-il.

  5. Merci Professeur SIDHOUM pour ces rappels d’événements tragiques qui constituent hélas encore un marqueur de la tragédie algérienne. Notre histoire est ainsi jalonnée de faits violents qui nourrissent nos colères.
    Je me souviens aussi de ces événements, de cette rencontre à laquelle j’ai par un pur hasard assistée. Improvisée dans une salle de conférences aux Anassers , des témoignages bouleversants ont été entendus. Ferhat était là, Maitre Ali Yahia Abdennour et son épouse, des artistes, des intellectuels, des militants politiques de différentes sensibilité …
    Ils étaient nombreux. L’émotion était à son comble et les medias étrangers étaient aussi présents. Comment se remettre de tous ces témoignages.
    Mais j’aimerai juste revenir à notre actualité et saisir l’opportunité de ce texte du Professeur SIDHOUM pour exprimer un point de vue. C’est juste le mien.
    Le mouvement populaire pacifique algérien actuellement en cours a atteint ses principaux objectifs. Le peuple a stoppé le processus de désintégration de la nation. Les ingrédients de la dislocation étaient pourtant déjà réunis. Nier que beaucoup d’objectifs ont été atteints par cette révolution qui a ébloui la planète toute entière serait de mauvaise foi. L’armée algérienne a bel et bien accompagné et protégé la révolution. Nous ne sommes plus et soyons en fiers dans le scenario d’octobre 1988. Il n’y a pas eu de bain de sang. La raison et la retenue ont prévalu. C’est un fait, têtu et incontestable. ll fut un temps où beaucoup subissaient les sévices et parfois la terreur sans que les solidarités ne s’expriment ni se manifestent car la peur habitait les demeures. Où timidement. Seuls la presse libre et la dissidence osaient s’exprimer encore. Le peuple a brisé le mur de la peur et franchi cet obstacle psychologique. C’est une bonne chose. Nous devons maintenant penser à l’Algérie. Beaucoup veulent détruire ce pays. Notre armée doit continuer à monter en puissance et a consolider son caractère républicain. Aujourd’hui les pays émergents qui résistent au nouvel ordre mondial sont ceux qui disposent d’une armée forte. La démonstration récente de la puissance de nos forces navales nous remplit de fierté tout comme l’ont fait nos joueurs en conquérant la coupe d’Afrique des nations.
    Ne nous trompons pas de combat ni de cause. Aujourd’hui dans un contexte mondialisé, beaucoup de peuples se sont perdus dans leur quête effrénée et légitime de justice parce que simplement d’autres sont venus leur voler leur combat.
    Notre révolution a remis beaucoup de pendules à l’heure. L’amnésie est guérie et le peuple s’est réapproprié sa mémoire. Il faut penser maintenant à demain. A l’Algérie de nos enfants et de nos petits-enfants. Nous devons préserver l’essentiel. Consolider l’état-nation. Avec la loi au-dessus de tous, une armée puissante, une économie forte et la prospérité enfin partagée. Ce challenge, notre peuple peut le relever malgré la confiance qui n’est plus au rendez-vous et qu’il faut retisser, les souffrances des uns et des autres, les morts, les disparus, les assassinats, les injustices, les dénis et tout ce que la conscience humaine réprouve et condamne. Il faut parier sur l’avenir et sortir l’Algérie de cette crise. L’élection présidentielle est une étape nécessaire malgré tout ce l’on pourra dire et redire. C’est une opportunité qui peut nous réunir tous et constituer un prolongement à la volonté du plus grand nombre. Place désormais à la raison. Pensons à l‘Algérie. Seulement à l’Algérie. Incha Allah et merci .

    • Je ne partage pas du tout votre point de vue,, mon cher frère. La seule chose qui a changé est la prise de conscience du peuple qui a brisé le mur de la peur et qui a décidé de s’autodéterminer et de se libérer de cette voyoucratie (je pèse mes mots et j’assume).
      Quant au régime illégitime il persiste dans ses pratiques totalitaires et il est en train d’installer un climat de terreur avec des arrestations tous azimuts et l’imposition de sa feuille de route avec son élection préfabriquée en nous sortons des cadavres politiques de son placard mité, comme « candidats » et ce, afin de pérenniser le système.
      Je vous invite ainsi que nos cher(e)s lecteurs et lectrices à lire le texte que j’ai rédigé il y a quelques jours sur ma modeste page facebook.
      Amicalement.

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      Fidèle à ma franchise, je dirais clairement que rien n’a changé depuis le 22 février dernier. Cela ne plaira certainement pas à certains de mes compatriotes mais tant pis !
      Bouteflika a été poussé au retrait par la révolution populaire et il avait clairement déclaré qu’il se retirait avant le 28 avril. Mais il faut avoir l’honnêteté et le courage de dire que sa démission précipitée du 2 avril est le résultat d’un Coup d’Etat. Comme en janvier 92 avec Bendjedid.
      Il faut avoir l’honnêteté et le courage de dire aussi que le gang qui a évincé Bouteflika le 2 avril a surfé sur ce formidable mouvement populaire pour régler ses comptes avec le gang adverse. C’est sous couvert de ce mouvement et sous le fallacieux prétexte d’une lutte contre la corruption qu’il a éliminé ses adversaires potentiels au sein de l’oligarchie.
      Une fois ce gang neutralisé, l’oligarchie actuellement au pouvoir se retourne contre la Révolution populaire en déclenchant une vaste répression contre les opposants et en tentant d’imposer sa feuille de route.
      Le scénario de la supercherie d’octobre 88 est en train de se répéter insidieusement. Et cette parenthèse révolutionnaire risque de se refermer, si, à Dieu Ne Plaise, l’élection préfabriquée du 12 décembre est imposée de force et si nous ne renforçons pas notre unité d’action.
      Car l’oligarchie militaro-financière qui est à nu, a besoin d’une couverture civile, comme par le passé, pour continuer tranquillement le dépeçage de notre Algérie. D’où la vigilance et le renforcement de notre unité pour permettre à la Révolution populaire de déjouer le plan de pérennisation du système.
      N’oublions pas que notre objectif est le changement radical du système et l’instauration d’un Etat de Droit. Nous ne devons pas dévier de notre trajectoire.
      و الله ولي التوفيق
      Salah-Eddine SIDHOUM.

    • Monsieur Salim METREF, c’est sérieux ou quoi ? Vous croyez vraiment à ce que vous affirmez ou à ce qu’on vous a dit d’affirmer ???

      Mais vous ne vivez pas en Algérie,ya kho, c’est sûr ! Vous êtes dans une autre galaxie, pardon de vous le dire !

      • Bonsoir monsieur bettache. Je vis hélas sur la même planete que vous. J’exprime librement mon opinion. Personne ne peut
        Me dicter quoi que soit et je n’ai jamais eu de fil à la patte. Esprit libre je n’obéit qua ma conscience. Sallam à vous.

    • @ Mr Metref : vous dîtes il faut « Consolider l’état-nation, avec la loi au dessus de tous  » c’est ce que aspire tous marcheurs du Hirak, c’est le voeux de tous les Algériens.
      Avec le « gang des généraux » au pouvoir et Gaid a leur tête,les dossiers lourds qu’il traîne lui, ses enfants et les généraux qui l’entoure, qui sont en accointance avec nos oligarques civiles. Ils constituent notre « mafia politico-financière, c’estl’antithèse de l’état nation et d’une justice libre et indépendante. Croire ou faire croire que ce rêve est réalisable dans le scrutin du 12 décembre , ceci relève d’une naïvité maladive pour ne pas dire d’une arrieration mentale.
      A t on vraiment une armée forte et respectable? Comment peut on accepter d’avoir le plus vieux Militaire en poste a sa tête, alors que des jeunes généraux plus compétents et diplômes sont mis en retraite anticipée voire incarcerer pour certains. Arrêtons de nous voiler la face et acceptons la réalité soyons pragmatique.
      L’élection présidentielle est une étape essentielle et nécessaire, mais pas dans les conditions actuelles et surtout pas avec le gouvernement qui clamait le 5 ème mandat, ni avec un général qui à servi Boutef dans tous ces mandats et pris part aux réunions et clauses du Val de grâce. Il faut d’abord assainir la situation se débarrasser des VERREUX civils et militaires , libérer notre ARMÉE, notre JUSTICE de l’emprise du Gang….ce jour arrivera tôt ou tard car le peuple a pris conscience des enjeux.
      L’URGENCE N’EST PAS DANS LE SCRUTIN DU 12 MAIS DANS L’ASSAINISSEMENT DES POSTES CIVILES ET MILITAIRES LE HIRAK A FAIT TOMBER UNE PARTIE PAR LA LUTTE INTERFÉRER DES GANG . ON DOIT FAIRE PARTIR LE GANG QUI VEUT PERINISER LE SYSTÈME.

      • Monsieur DRIA puisqu’il faut vous appeler ainsi c’est-a-dire par votre pseudonyme je ne suis pas détenteur de la vérité. J’en suis encore moins le dépositaire. Je ne peux non plus juger de personnes que je ne connais pas. C’est un exercice trop facile que mon éducation m’interdit de faire. S’agissant de la situation actuelle qui prévaut en Algérie, j’observe les faits. Ils sont têtus. Depuis février, l‘armée a accompagné et protégé la révolution. Pourquoi les marcheurs auraient-ils alors scandé pendant des mois Armée et Peuple nous sommes frères, Armée et Peuple nous le demeurerons. Pour le reste et pour continuer à faire preuve d’arriération mentale comme vous dites, je conclurai et à propos de notre armée en disant qu’elle est effectivement forte et qu’en tous les cas qu’elle ne cesse de monter en puissance. Et ceci en ces temps de désordre mondial est bien entendu une très bonne chose.

        • @ Metref Salim
          C’est Dr.I.A pour les intimes, ce n’est point un pseudo…je vois que vous êtes un adepte de la قوة إقليمية waw…Oui, nous pouvons conquérir le reste de l’Afrique, avec nos drônes qui couvre tous notre espace aérien et nos sousmarins nucléaires qui maintienne la paix de Gibraltar au port de Aqaba. Aux prouesses de la nanotechnologies, des dérivés morphiniques,aux soins de Val de grace.

          Moi aussi je ne vous connais pas, Cependant je peux juger à travers vos écrits. Insinuer que l’armée a accompagné et protègé la révolution? wallah wallah… Moi,j’ai scandé khawa khawa pour dire aux djounouds aux officiers et hauts gradés probes et intègres qu’ils n’ont rien a voir avec la pègre des généraux, ils sont une partie du peuple. Alors, autant nous rejoindre afin d’isoler les généraux ripoux et les mettre à nu. Seul moyen de redorer le blason d’une armée forte, juste , discipliné et au service de son peuple.
          Khawa khawa ce n’est point de faiblesse , ni une stratégie de soumission.

          Sans le peuple cette armée que vous vanté s’écroulera plus vite que l’armée de Saddam. Le nombre élevée de nos généraux et le nombre de visite qu’effectue Gaid par semaine n’epatent que les naïfs. Dire qu’elle monte en puissance, puissance dans les dépenses pour l’acquisition d’armement, on aurait pu se payer des SS400 comme la Turquie et se passer du reste de la ferraille russe et des marchés douteux via les Emirats et la France.

          Avec les généraux ripoux aux commandes, c’est le pays, le peuple et l’armée qui sont en danger. Il faut les neutraliser puis songer à des élections propres et légales.

          Faire les éloges de son armée est un devoir. Dénoncer les gangs qui la squatte c’est un sacrifice.

          Avez vous le tsunami de ce vendredi, vous pensez que vous aimez le pays et l’armée mieux qu’eux , هذا العام مكانش الفوت يا القايد a bon entendeur salam

          • Bonsoir Monsieur DRIA
            Je viens de m’apercevoir de votre commentaire et sincèrement je suis content que ce soit vous qui me répondiez et pas d’autres qui le fassent à votre place.
            Je viens de poster un commentaire ou j’ai précisé ma pensée.
            En tous les cas bien à vous et bonne continuation.
            Et je saisis cette opportunité pour adresser mes chaleureuses salutations au Professeur SIDHOUM en qui j’ai toujours trouvé un franc et fraternel soutien lorsque j’en avais besoin à un moment ou bcp de peur ne répondaient même pas à vos appels téléphoniques et à une époque ou beaucoup n’osaient même pas prononcer le nom de certaines personnes.
            Alors j’ai envie de sourire quand je vois certains avoir la grosse tète, bomber le torse et jouer à Monsieur Courage. Rendons grâce au peuple qui dans la rue leur a redonné la parole.

  6. Farid

    L’histoire de l’Algérie se répète comme si on avait imposé aux gouvernements successifs la même feuille de route écrite en dehors de toute règle de bonne gouvernance. Est-ce pour cela qu’on retrouve tant de points communs entre les régimes politiques de ces dernières décennies et qu’on ne peut pas s’empêcher de conclure qu’il existe une seule et unique organisation secrète qui coordonne l’exécution d’un plan machiavélique de long terme dont on ne connait ni les initiateurs, ni les objectifs ultimes?
    Jugez-en vous-mêmes:
    Chadli a inauguré son mandat par le slogan « pour une vie meilleure ». Il emprisonne les managers des entreprises étatiques de production (innocentés par la suite) et «booste» les importations de biens subventionnés qui vont approvisionner les circuits de contrebande des Hadj Bettou & Co. Parallèlement, il déstructure le groupe Sonatrach et prépare sa privatisation. La suite, nous la connaissons tous. Le pétrole chute en 1986 à moins de 10 dollars/bbl et la révolte s’installe dans nos rues deux ans plus tard parce que l’Algérie est en situation de faillite financière.
    Bouteflika a une approche plus élaborée qui suit le même cheminement stratégique pour des objectifs apparemment identiques. Il s’appuie sur une maffia internationale en col blanc pour la mise en œuvre d’un programme pernicieux de déstabilisation à long terme qu’il finance par une corruption et un clientélisme qui touchent à tous les secteurs. Son ami d’enfance, Chakib Khelil, non inculpé à ce jour malgré l’accumulation des preuves irréfutables de corruption, se débarrasse des cadres compétents et intègres pour imposer à Sonatrach un management composé de truands fichés par plusieurs services de sécurité.

    Dans les deux cas, tout porte à croire que l’objectif non affiché de cette organisation secrète qui a placé Chadli et Bouteflika sur le devant de la scène politique est la privatisation totale du secteur des hydrocarbures, une sorte de revanche par rapport aux décisions historiques de création de Sonatrach et de nationalisation du secteur des hydrocarbures. Mon premier postulat est donc que cette organisation secrète est probablement soutenue par des groupes d’intérêts proches des sociétés multinationales qui se préparent à devenir des acteurs gaziers majeurs en Afrique.

    En parallèle, une politique socio-économique catastrophique est mise en œuvre pour désarmer la société algérienne, notamment en détruisant l’école, l’intégrité des institutions, l’agriculture, les PME etc.
    Une destruction profonde et sophistiquée du système éducatif a réussi à annihiler les facultés d’analyse chez la plupart des lycéens et des étudiants. L’esprit critique est banni pour être remplacé par une science infuse, souvent prodiguée par des enseignants salafistes qui se prennent pour Dieu en s’adressant à l’élève Adam. Pour eux, il est important de généraliser la médiocrité et aujourd’hui, on la voit se propager partout autour de nous. Apparemment, les ennemis de la nation algérienne appliquent à la lettre un célèbre adage chinois: «Si vous voulez détruire un pays, inutile de lui faire une guerre sanglante qui pourrait durer des décennies et coûter cher en vies humaines. Il suffit de détruire son système d’éducation et d’y généraliser la corruption. Ensuite, il faut attendre vingt ans et vous aurez un pays constitué d’ignorants et dirigé par des voleurs. Il vous sera très facile de les vaincre».

    La gouvernance transparente et participative avec des objectifs chiffrés, les études de faisabilité économique pour tout investissement comme préalable à l’octroi d’un financement public au secteur privé, le recouvrement des créances des banques étatiques, tout cela n’existe plus depuis des décades! A défaut d’études et de réflexions stratégiques, on ne sait donc pas sur quoi se base l’administration centrale, à travers son CNI, pour arrêter sa stratégie nationale d’investissement et de financement public. L’Etat privatise des biens publics au dinar symbolique dans l’opacité totale (El Hadjar, Asmidal) pour les racheter quelques années plus tard à coup de milliards de dollars pour, dit-on, préserver l’emploi. De nombreux hommes d’affaires, soutenus politiquement et financièrement par la nomenklatura, investissent les filières énergivores (sucre, acier, ammoniac, ciment etc..) pour bénéficier des subventions sur le prix du gaz. Cette approche industrielle aggrave le déficit budgétaire du pays sans aucun justificatif, en dehors de l’enrichissement des promoteurs. Avec la confirmation de la baisse de production d’hydrocarbures, l’Algérie connaitra à moyen terme une crise énergétique sans précédent. Cela n’empêche pas l’Etat de freiner le développement de l’énergie solaire et d’importer massivement des carburants qu’elle subventionne à 80% pour favoriser la contrebande.
    La croissance nationale de la demande de certains biens (gaz naturel, carburants, céréales, sucre etc..) n’obéit à aucune logique. Seule la corruption, institutionnalisée au niveau de tous les secteurs, semble suivre des règles codifiées (par exemple la « chipa » de 3,5% sur les contrats de service de Sonatrach mais beaucoup plus sur la construction des stades et des centrales électriques). Gare à ceux qui ne respectent pas ces lois non écrites. Tout le monde sait que «seuls, ceux qui osent voler la maffia vont en prison». On fait marcher l’Etat sur la tête pour que des membres de la pègre régnante s’enrichissent. On parle d’une dépense de plus de mille milliards de dollars durant le règne obscur de Bouteflika!

    L’algérien lambda ignore tout de ces forfaitures. Il découvre souvent par hasard, en lisant les journaux, les scandales associés à ces pratiques illicites révélés par les Panama Papers et les verdicts des juges de tribunaux étrangers (Italie, Suisse, Espagne). Aujourd’hui, la corruption est devenue un phénomène gravissime surtout depuis que les montants détournés qui atteignent globalement des milliards de dollars sont publiés par la presse étrangère. Les auteurs de ces crimes économiques pavoisent aussi bien en Algérie qu’à l’étranger en arborant fièrement leur statut de mafiosos intouchables. Que du beau monde : Chakib Khelil, Ghoul, Bouchouareb, Haddad, Sellal etc. (la liste est trop longue pour ce papier). Le citoyen prend son mal en patience avec l’espoir que des institutions vont un jour défendre l’Etat de droit en Algérie. Malheureusement, les civils et les militaires qui se sont invités dans le débat public pour dénoncer les forfaitures de la pègre régnante sont embastillés souvent sans procès.
    Et dire que sous le règne de Bouteflika, l’Algérie avait les moyens d’asseoir les piliers d’un nouveau modèle économique en mesure d’assurer une transition énergétique cohérente et une diversification de l’économie qui aurait accordé la priorité à la promotion d’une politique agricole vertueuse. On aurait pu aspirer à une croissance économique durable au lieu et place d’un PIB indexé sur les revenus des hydrocarbures. Mais, hélas, on est dans une conjoncture plus grave que celle d’octobre 1988 car ce n’est plus une affaire de baisse de prix du pétrole. L’Algérie va subir dans les dix prochaines années les retombées d’une situation planifiée de « Peak Gas » qui va réduire en peau de chagrin les exportations d’hydrocarbures. Dans le domaine de l’amont gazier, pour être au rendez-vous dans dix ans, il aurait fallu prendre les bonnes décisions il y a dix ans, au moment où Chakib Khelil avait décidé de privatiser l’Institut algérien du pétrole pour, dans la pratique, arrêter une formation d’ingénieurs qui a contribué à l’essor de Sonatrach.
    En fait, la situation actuelle est le résultat de plus de vingt ans de manœuvres politiques, de clientélisme et d’alliances contre nature. Le régime maffieux a finalement réussi à construire un système politique propice au développement d’une économie de bazar où la zakat remplace l’impôt. Le régime totalitaire a rendu toutes les algériennes mineures à vie en leur imposant en 1984 les injustices flagrantes d’un code moyenâgeux de la famille (pardon un code de l’infamie) et garde en réserve la menace d’une application intégrale de la charia. Il est convaincu que l’adage chinois est toujours applicable et qu’il pourra garder le pouvoir en abrutissant le peuple et en privant la femme algérienne des droits qui lui permettront de participer de manière active et responsable à la croissance de l’économie algérienne.

    Le sabotage de l’éducation
    Dans ce papier consacré au sabotage de notre pays, il est important de citer Benbouzid et les frères Hadjar, ces baathistes à qui le pouvoir de l’ombre a confié une mission essentielle, celle d’effacer l’identité berbère ancestrale et de saboter le système éducatif. Au lieu de développer l’enseignement des langues pour perpétuer notre culture et accéder au savoir universel, ces islamo-baathistes, qui envoient leurs enfants étudier à l’étranger avec des bourses d’état, ont tout fait pour dégrader le niveau de l’école et de l’université algériennes. Tahar Hadjar, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a récemment déclaré : « En quoi ça m’avance moi, si on a un prix Nobel issu de l’Université d’Alger? ». Faut-il en déduire que le régime a nommé cet âne pour couler l’université algérienne, une approche que l’on retrouve d’ailleurs dans plusieurs secteurs qu’on cherche à démanteler?
    Les conséquences du sabotage de l’éducation et de la formation de notre jeunesse sont dévastatrices. La jeunesse algérienne diplômée ou non, avec ou sans expérience, est confrontée au chômage. Au lieu de créer des emplois, les milliards de dollars injectés dans des mégaprojets ont drainé des milliers d’ouvriers étrangers, notamment des chinois. Se sentant trahis par leurs aînés, de jeunes algériens désespérés optent pour la barque suicidaire ou l’immolation par le feu. Le pouvoir algérien de l’ombre est convaincu qu’il a réussi à s’affranchir de la peur des émeutes des jeunes. Il se fait plaisir en dépensant des milliards de dollars dans l’importation de services à travers des contrats qui se prêtent très bien aux opérations de corruption.
    L’Algérie est devenue le pays des paradoxes. L’Etat refuse de se dessaisir de ses vieux hôtels parfois délabrés mais n’hésite pas à privatiser des secteurs stratégiques. Par ailleurs, l’Etat rémunère en devises des services à la portée des compétences nationales publiques ou privées. Faut-il en déduire que le pouvoir de l’ombre est « invité » par ses parrains étrangers à attribuer des marchés en gré à gré à des sociétés de service qui lui sont désignées en échange de son soutien? Sinon comment expliquer la profusion de contrats internationaux de gestion pour des activités de services (eau, métro, aéroports, ports et j’en passe) signés avec des sociétés étrangères dans une opacité totale?

    La crise financière
    Nous savons tous que le pouvoir de l’ombre tire sa force de la rente pétrolière utilisée pour acheter la paix sociale, du clientélisme politique et de la corruption. Ce régime ne se sent pas menacé par la perspective d’effondrement à moyen terme des réserves de change. Pour lui, la menace du chaos poussera tous les acteurs à adhérer au projet de développement des ressources de gaz de schiste qui, pensent-ils, va perpétuer le modèle socio-économique rentier du régime. Mais le temps presse car la baisse des prix du pétrole est venue créer une situation nouvelle qui bouscule à la fois le financement de la campagne d’endormissement du peuple et la rémunération des agents d’exécution du régime.
    La crise financière s’aggrave chaque année depuis 2015 suite à l’effet conjugué de l’effondrement des prix du pétrole et de la baisse des volumes d’hydrocarbures exportés. Cette crise représente une menace pour l’omerta car elle fragilise la discipline au sein des rangs des exécutants maffieux. On assiste à une guéguerre autour du partage du gâteau de l’import-import. Des enjeux importants semblent menacés puisque des généraux sont menacés et même incarcérés. C’est une situation inédite en Algérie.
    Des hommes puissants et insatiables ont réussi à maintenir une politique économique d’importation destructrice pour le pays afin de conserver leurs privilèges. On décide de remplacer le marché des importations de voitures neuves par une pseudo industrie de montage avec une facture d’importation de voitures en kits plus salée de plusieurs milliards de dollars. De grosses pontes ont même osé diversifier leurs importations en se lançant dans le business très profitable de la cocaïne. L’arbitrage du partage de la rente entre les alliances et la pègre se gère au jour le jour car le gâteau ne suffit plus à nourrir tout ce beau monde. Tout cela laisse forcément des traces qui ternissent encore plus l’image du régime et donne du grain à moudre aux bloggeurs algériens.

    On peut dire aujourd’hui que la crise financière et la dégradation de l’état de santé du Président Bouteflika ont fait tomber les masques. Il est devenu clair, pour les parrains du régime, que la feuille de route initiale n’est plus applicable et qu’un passage en force, avec violence si nécessaire, est devenu incontournable. Terreur, provocation, humiliation et propagande sont devenues les outils préférés d’une cabale dont les tentacules ont investi massivement tous les moyens modernes d’endoctrinement et de contrôle de l’opinion publique. Les lois sont bafouées quotidiennement par un appareil judiciaire à la botte de l’exécutif.

    Le retour du Messie américain et de ses Apôtres
    Toute honte bue, le régime sonne le retour de Chakib Khelil, le messie américain, en prenant soin de neutraliser les derniers généraux qui lui restaient hostiles. Ce retour a été rendu possible grâce à une étroite collaboration avec plusieurs alliés étrangers, collaboration qui a commencé à Milan et s’est achevée à Tiguentourine. Le clan présidentiel a sollicité les zaouïas ayant bénéficié de généreuses gratifications pour leur demander d’absoudre les péchés de Chakib Khelil. Le port du burnous blanc et le pèlerinage inédit à travers les zaouïas ciblées ont-ils réussi à le réhabiliter aux yeux des algériens? Le Chef du gouvernement Ouyahia déclare qu’il est innocent de tout ce qu’on l’accuse. Hélas, il ne nous a pas expliqué pourquoi Sonatrach ne s’est pas portée partie civile pour récupérer les montants qui ont été versé par Omar Habour à Mme Khelil sous forme de «Zakat» (justice-omar-habour-versait-de-largent-sous-forme-de-zakat-a-lepouse-de-khalil/.)
    Protégé par des gardes du corps du gouvernement, Chakib Khelil sera reçu dans des forums sécurisés consacrés à l’économie algérienne et « honoré » par les partis de l’Alliance qui le présenteront comme le sauveur de l’Algérie. Au cours de ses conférences fortement médiatisées, Chakib Khelil présente son programme politique de développement pour le pays.
    Dans la foulée, le régime maffieux n’a pris aucun gant pour nommer Ould Kaddour, un des fidèles lieutenants de Chakib Khelil, à la tête de Sonatrach. Apparemment, sa nationalité française et surtout sa condamnation pour haute trahison n’ont pas dérangé les organes de sécurité. Force est de constater que l’institution militaire algérienne s’écarte dangereusement de sa mission en fermant les yeux sur ce que est inacceptable. Elle creuse le fossé qui la sépare du peuple. Pour l’ensemble du peuple algérien, il est devenu clair que cette nomination confirme que quelque chose de grave se prépare.
    Des bureaux d’étude sont à nouveau mobilisés, à coup de millions de dollars, pour concevoir un «remake» de la loi sur les hydrocarbures de 2005. A cet effet, c’est de nouveau un cabinet juridique américain (Curtis, Mallet-Prevost, Colt & Mosle)» qui a été chargé d’élaborer cette nouvelle loi afin, nous dit-on, d’attirer les investisseurs étrangers.
    Tout indique que l’objectif annoncé par Chakib Khelil en 2001, à savoir la déstructuration et la privatisation du groupe Sonatrach pour accélérer l’ouverture totale du secteur pétrolier algérien est toujours d’actualité. Le rappel discret des éléments maffieux de Sonatrach condamnés par la justice est actionné pour exécuter de nouvelles missions de trahison, de sabotage et de détournement d’argent public.
    Le PDG de Sonatrach choisi pour son expertise avérée dans ce domaine, au CV lourd de faux diplômes et d’actes malveillants, donne le ton et veut faire croire qu’une opération de troc de pétrole contre des carburants peut réduire la facture d’importation de 2 milliards de dollars. Est-ce que les journalistes qui publient ses âneries prennent leurs lecteurs pour des imbéciles?

    Les donneurs d’ordres sont convaincus qu’ils pourront perpétuer leur modèle économique basé sur la rente gazière « merdique » (gaz de « shit ») pour acheter la paix sociale et se maintenir au pouvoir. Apparemment, Ould Kaddour a été rappelé pour exécuter un plan bien précis qui repose sur trois axes:
    1. la modification de la loi sur les hydrocarbures pour promouvoir le développement du gaz de schiste en réduisant la fiscalité et en introduisant le partage production dans les gisements de gaz naturel.
    2. La poursuite de la privatisation du Groupe Sonatrach dans le prolongement de la cession de la rente gazière (villar-mir-corruption-algl).
    3. La contribution (par la corruption) au financement des actions occultes du régime et à l’enrichissement du pouvoir de l’ombre.
    Ould Kaddour reçoit le feu vert pour franchir un nouveau pas en achetant une raffinerie à l’état de ferraille en Sicile qui, dit-il, va satisfaire la demande de carburants destinés au marché national. En fait, on a tous compris que cette raffinerie, qui n’est pas conçue pour traiter de manière optimale du pétrole algérien est une malversation de grande ampleur qui a mobilisé le « soutien de plusieurs pseudo-experts qui se reconnaitront». Ainsi, l’association de malfaiteurs, qui est en cours de reconstitution à Sonatrach (Sonatrach-réhabilitation-des-repris-de-justice), a inauguré «l’opération pétrole contre chipa » version Vitol.
    A combien va se chiffrer ce nouveau scandale qui fait suite au préjudice de 300 millions de dollars associé aux huit cargaisons de pétrole livrées sans paiement en 2012 à Petroplus, une société mise en faillite par Vitol (Petroplus-un-crime-reste-impuni/) ?
    On peut lire dans les journaux (algerie-risque-de-ne-plus-avoir-de-gaz-a-exporter-dici-trois-ans-guitouni/) que l’Algérie risque de ne plus pouvoir exporter son gaz naturel dans quelques années. Pourtant, cette dépendance n’a jamais inquiété les gouvernements successifs puisqu’il n’y a toujours pas de plan de transition énergétique en dehors des effets d’annonce. Alors que le PV (photovoltaïque) résidentiel existe depuis des décades dans les pays voisins du Maghreb, on nous annonce que les producteurs privés d’électricité pourront revendre leur excédent électrique à Sonelgaz au 2eme semestre 2019 (les-entreprises-pourront-enfin-revendre-leur-excedent-electrique-a-sonelgaz). Est-ce un réveil tardif ou un nième effet d’annonce ?
    On est donc tenté de penser que le modèle algérien de consommation énergétique totalement incohérent et combiné à une politique d’absence de renouvellement des réserves d’hydrocarbures conventionnels fait partie du complot contre l’Algérie.

    Siphonage des devises et tirage des dinars
    Les importations massives, sans création de valeur ajoutée (destinées à enrichir certains mais aussi à siphonner rapidement les réserves de change) et le sabotage du modèle énergétique reflètent-ils une volonté manifeste d’atteindre rapidement une situation de faillite financière? Comment épuiser rapidement les réserves de change? C’est simple, un budget de la défense à deux chiffres, un port en eau profonde d’import/export dans une zone au fort potentiel touristique, une 5eme usine d’ammoniac pour siphonner avec des complices étrangers quelques milliards de dollars des exportations de gaz naturel, l’achat d’usines obsolètes à l’étranger, des importations massives de voitures diesel et du gasoil importé aux dernières normes etc. Les idées ne manquent pas. Même la Safex estime que c’est le moment d’injecter 2,8 milliards de dollars pour rénover ses installations.
    Mais, vous noterez que le régime n’entretient même pas les universités scientifiques existantes (en état de délabrement avancé), ne cherche pas à construire des hôpitaux modernes ou à développer l’agriculture pour espérer atteindre l’autosuffisance alimentaire etc. Vous avez bien compris. Il n’est pas question d’investir mais de dépenser l’argent quitte à le jeter par la fenêtre. Pour les dinars, la solution a été très vite trouvée: une planche à billet qui a imprimé l’équivalent de 40 milliards de dollars, de quoi dévaluer rapidement notre monnaie et bien sûr baisser le pouvoir d’achat des algériens. Le recours à la planche à billets n’est qu’un moyen de prolonger le statu quo en pavant de billets de banque (bientôt sans valeur) les derniers kilomètres d’une transhumance vers le chaos.
    Cette démarche politique et économique suicidaire, sans aucune vision de long terme, inquiète le citoyen algérien à qui on a fait croire que la rente des hydrocarbures sera au rendez-vous jusqu’en 2030, voire 2040. Même les Baltaguiya alliés au clan d’Oujda ne comprennent pas cette politique autodestructrice car personne ne leur explique pourquoi le commandant du navire (qui peut ni se mouvoir, ni parler, ni recevoir) maintient le cap vers une zone de tempête en faisant régulièrement escale pour renouveler son équipage. Sur le pont supérieur, les « gardiens du temple » de la grande muette fument leurs cigares et scrutent l’horizon, satisfaits de l’opération de « décervelage » du peuple qui facilite l’atteinte de leurs objectifs idéologiques et maintient la paix sociale. Mais jusqu’à quand ?

    L’encerclement militaire
    Nous sommes conscients que l’Algérie n’est qu’un petit pion sur l’échiquier de la scène géopolitique mondiale. Toutefois, la menace se précise avec le dispositif d’encerclement militaire autour de nos frontières. On dit que seuls les peuples qui comprennent la logique qui les détruit et la rejettent peuvent survivre. La Syrie, avec l’aide militaire de la Russie et de l’Iran, a su faire face à un plan de destruction qui a mobilisé des moyens militaires et financiers colossaux. L’Algérie sera-t-elle épargnée parce que des hommes et des femmes vont se réveiller, dénoncer ce complot et imposer des mesures de sauvegarde ou connaîtra-t-elle le sort réservé à ses prédécesseurs, l’Irak, la Lybie et la Syrie, ces pays très riches devenus brutalement exsangues avec la complicité morbide de leurs dirigeants?

    Le silence des agneaux
    Hélas, nos intellectuels n’ont pas vu venir depuis plus de vingt ans cet énorme tsunami qui va bientôt balayer notre pays. La majorité des analyses publiées manquent de recul et se focalisent, pour la plupart, sur les affaires de corruption qui ne représentent que la partie émergée de l’iceberg du mal algérien. On les comprend, ceux qui sont encore libres de s’exprimer se rassurent quelque peu en optant pour la piste mafieuse et refusent de voir l’insoutenable vérité, celle de la haute trahison au sommet d’un Etat dirigé apparemment par des personnages ayant double ou triple nationalité, des marionnettes au service de leurs parrains étrangers, et tout cela sous le regard accommodant de ceux qu’on nommait les gardiens du temple, convertis en hommes d’affaires véreux.
    Des experts reconnus et intègres se sont fait berner par des membres importants du gouvernement en acceptant de collaborer dans des Task force qui devaient soi-disant piloter les réformes d’un nouveau modèle économique, donnant ainsi du crédit à des hommes politiques (cités par les Panama Papers) qui s’enrichissent sans vergogne en organisant, au profit d’hommes d’affaires véreux, d’immenses transferts d’argent public, de concessions de biens fonciers agricoles et industriels, de carrières et mines etc.
    Des Think-tank déversent à longueur d’année des recommandations que personne ne lit. Ils sont tolérés tant qu’ils ne publient pas des bilans économiques chiffrés avec des diagnostics critiques et surtout tant qu’ils n’entrent pas dans le débat politique. Enfin, il ne faut pas oublier de citer les pseudo-experts payés pour désorienter les débats sur des questions technico-économiques et qui, par exemple, proclament que l’Algérie exportera l’équivalent de 3 milliards de dollars hors hydrocarbures en 2019.

    Que restera-t-il de l’Algérie après l’épuisement des réserves de change et le transfert des réserves d’hydrocarbures à des parrains étrangers ? Un pays avec un peuple docile qui accepte les règles de gestion du FMI (thèse de Chakib Khelil) ou un pays à l’agonie livré au pillage et à une guerre civile qui justifiera l’intervention militaire des nations de l’OTAN qui ont déjà pris position autour de nos frontières (Tunisie, Libye, Tchad, Mali, Maroc..).
    Qui va assurer la continuité de la feuille de route ?
    Le 26 mai 2018, des personnalités de la société civile adressent une lettre ouverte à Bouteflika pour lui demander de renoncer à un 5eme mandat. Trois jours plus tard, le 29 mai 2018, les forces navales algériennes saisissent 701 kg de cocaïne à bord d’un bateau supposé transporter de la viande pour le compte de Kamel Chikhi. Cet énorme scandale a entrainé l’inculpation de membres influents de la nomenklatura et le limogeage du général Abdelghani Hamel.

    Les enjeux du 5eme mandat
    Tout le monde se rend compte qu’avec ou sans Bouteflika, il y aura un 5eme mandat car la feuille de route reste indéboulonnable.
    Chakib Khelil est le seul à promettre la continuité sans aucune mesure d’austérité, en avançant qu’il a la solution pour « redresser la situation économique du pays ». Chakib Khelil a déclaré qu’il faut rompre avec les discours pessimistes : « Au pire, il y a l’endettement extérieur », dit-il avec morgue. Il reprend intégralement le message du FMI qui considère que « la diminution rapide de l’épargne budgétaire signifie que l’Algérie devra emprunter davantage pour financer les déficits futurs ». En plus du « recours accru » à l’emprunt obligataire national, le FMI recommande aux autorités « d’envisager l’endettement extérieur et d’ouvrir le capital de certaines entreprises publiques au secteur privé, de manière transparente ».

    Peut-on encore sauver notre pays ?
    Le défi majeur de l’Algérie, c’est l’instauration d’une démocratie véritable et le recours à un modèle économique qui nous permettrait d’instaurer la bonne gouvernance. C’est l’œuvre d’au moins une génération.
    Les recommandations en ce sens relèvent du bon sens: il faut récupérer l’école et former des ressources humaines compétentes, rétablir la justice, promouvoir notre potentiel agricole, encourager le développement d’industries stratégiques et des services créateurs d’emplois et de valeurs ajoutées et surtout, redonner l’espoir à nos jeunes. Mais pour que tout cela se réalise sans violence, il y a un prix à payer que le peuple va exiger avant d’accepter de se serrer la ceinture: il faut lui rendre justice en faisant la lumière sur tous les scandales et les actes de corruption et de trahison du clan présidentiel et de leurs complices cachés derrière le rideau. Les crimes de corruption sont imprescriptibles et régis par des accords internationaux. Il faudra juger et condamner ces criminels pour pouvoir saisir leurs biens et rapatrier les centaines de milliards de dollars qui ont été volés.
    En conclusion, il faut reformuler la question différemment: l’Algérie ne devra-t-elle pas trouver rapidement un nouveau modèle économique qui redonnera de l’espoir au peuple et évitera une autre décennie noire ou devra-t-elle attendre que l’anarchie et la guerre civile s’installent durablement dans moins de trois ans, à l’épuisement des réserves de change?

    • Monsieur @Fraid , vous posez la question suivante: « l’Algérie ne devra-t-elle pas trouver rapidement un nouveau modèle économique qui redonnera de l’espoir au peuple et évitera une autre décennie noire ? »

      Je vous réponds oui, vous avez raison mais l’économique dont vous parlez est impossible à réaliser sans un changement de système, sans un Etat de droit, sans un changement de gouvernance et sans une république libre et démocratique! Dans le cas de l’Algérie au stade actuel, c’est le politique qui doit changer pour pourvoir changer après l’économique.Toutes les tares que vous énumérez viennent du système politique en cours dans le pays depuis 1962.

  7. Les médias de la bêtise et du mensonge font circuler le même discours circulaire d’un régime usé sourd et oblique à un peuple qui veut qu’il dégage.

  8. Monsieur Salim METREF, Il est dramatique qu’un intellectuel comme vous n’arrive pas à faire la différence, la distinction entre l’Etat Major prédateur, autocratique, dictatorial (çà dure depuis 1962) et notre ANP, armée nationale populaire. Votre réponse à l’internaute @Dria m’a révulsé.

    Dire, avancer que depuis février l’armée accompagne et protège la révolution, c’est de la provocation pure et dure, c’est une insulte envers la révolution citoyenne, des millions d’algériens, c’est une façon de se foutre de notre gueule, pardonnez-moi l’expression. Quand le hirak au tout début criait « djeich chaab, khaoua, khaoua » c’était pour demander à l’Etat Major d’accompagner le peuple dans sa révolution et non de la lui voler une nouvelle fois. D’ailleurs, par la suite, votre idole de Gaid (et sa traîtrise) en a pris pour son grade, sans jeu de mot.

    Monsieur METREF, faites ce que vous voulez flagorner, aduler, lécher les bottes de Gaid, allez voter, tous ce que vous voulez mais ne prenez pas ce mouvement révolutionnaire citoyen pour un taré, un malade mental, un anti patriotique ou un agent de l’extérieur ! S’il vous plait, ya kho.

    PS : Concernant la puissance de notre armée dont vous parlez, ce qui est une réalité, sachez ce n’est a pas l’œuvre magique et fantasmagorique de Gaid Salah et ses acolytes! Le résultat vient à notre rente pétrolière qui devrait revenir équitablement à tous les algériens, à la grande Russie de Poutine et à nos valeureux et méritants cadres, officiers, sous officiers de l’ANP. Alors pour ton Gaid et ses sbires, ils peuvent s’accrocher une gamelle.

    • Hier c’était vendredi, je n’ai pas pu répondre à votre pamphlet. Car c’est le jour de la semaine ou le musulman renouvelle sa relation avec Allah et qu’il ne faut surtout pas à cette occasion mélanger les genres.
      Je vous réponds donc aujourd’hui. Ne me dites pas Kho. Algérois de naissance, je souhaite que le parlé de cette ville ne soit pas caricaturé. De plus et comme votre conclusion frise l’insulte, qu’elle est gratuite et injustifiée, nous ne sommes pas frères.
      J’ai exprimé mon opinion librement. C’est mon droit. Et j’assume pleinement ce que j’ai écris. Si vous ne comprenez pas le sens de mes propos je n’en suis pas responsable. Ne vous érigez pas non plus en porte-parole du hirak qui dit sans cesse ne pas en avoir et vous n’êtes pas mandaté pour cela. Monsieur DRIA est adulte et peut répondre tout seul.
      Monsieur DRIA m’a demandé si je pensais vraiment que notre armée est forte et correcte. J’ai répondu à cette question. Poliment. Je sais faire preuve de discernement et ma conscience politique n’a pas attendu 2019 pour se construire.
      Je dis pour faire très simple que dans une conjoncture mondiale extrêmement instable ou les relations internationales ne sont plus ce qu’elles étaient, nous avons tout intérêt à ce que notre armée monte en puissance et demeure forte. Je plaide pour une armée puissante dans une conjoncture internationale que tout le monde connait. Je ne plaide pas pour une armée qui réprime le peuple. Chose d’ailleurs que notre armée n’a jamais fait depuis le début de ce mouvement. Bizarrement ce sont ceux qui ont permis octobre 88 et qui en 1991 ont poussé l’armée à interrompre les élections et à mater la rue qui viennent aujourd’hui nous donner des leçons.
      Je pense que l’élection présidentielle peut constituer une issue à la crise que nous vivons et peut permettre à toutes les parties de sortir par le haut. Le peuple pourra surveiller les urnes et il ya des compromis qui sont féconds. Et il y a des urgences économiques, sociales qu’il faut très vite prendre en charge et de terribles défis à relever à très cout terme.
      Le mouvement populaire a atteint beaucoup de ses objectifs. Mais il ne faut pas croire que tout est homogène. Ce qui divise existera toujours. L’Algérie est également une diversité de classes sociales, de projets de sociétés, de sensibilités politiques… Et tout cela est ce qui restera lorsque l’euphorie ne sera plus là. Les différences réapparaîtront et c’est le rôle imparti aux institutions représentatives démocratiques que de les gérer et de leur donner du sens.
      Pourquoi essayer enfin de me jeter en pâture à l’opinion. Ceux qui me connaissent et connaissent ma famille savent que nous ne sommes pas du genre à faire des courbettes. Pour ma part, les sérieux ennuis que j’ai connus à plusieurs reprises à cause de mes écrits sont là pour témoigner de mon indépendance. Ce n’est pas à mon âge et a la retraite que je vais devenir quelqu’un d’autre d’autant plus que je n’attends et ne demande rien à personne. Al Hamdou Li Allah Oua Li Allah Alhamd. De grâce restez polis et gardez vos conseils pour vous!

      • Ya si @METREF Salim, je remplace « kho » par « si », j’espère que çà ne va pas vous offenser, mais de mon côté je me dois de vous dire 3 ou 4 ou 5 petites choses.

        1/- je ne voulais pas me faire l’avocat de Monsieur Dria, mais j’ai juste évoqué cet internaute pour que vous vous reveniez à son post pour y trouver ce que je vous reproche
        2/- je ne me suis à aucun moment désigné comme le porte parole du hirak ou du peuple.
        3/- je vous rassure que notre armée est puissante, donc ne vous inquiétez pas pour çà et je crois qu’on n’a pas besoin de passer par vous pour le savoir.
        4/- comme vous êtes en relation directe avec Dieu notamment le Vendredi, je vous promets que je ne vous importunerai plus et ne vous ferez plus aucun reproche un Vendredi car je vous sais maintenant en pleine méditation avec l’être suprême, ce jour là !
        5/- il me semble que je ne vous ai pas manqué de respect, ni porter atteinte à votre personne, sinon je vous demande de m’en excuser ! Il faut savoir que ce qui m’a fait bondir, c’est quand vous nous annoncez sans vergogne que « depuis février l’armée accompagne et protège la révolution ». Et là je peux ajouter une chose sans que ce soit un insulte : « à mon avis, c’est grave pour un musulman de mentir ». Sinon pour le reste je suis d’accord avec vous que les opinions sont diverses et opposées mais n’oubliez pas aussi que les causes et les formes de combat le sont aussi !

        Bon courage et mes respect d’internaute

  9. @ Metref, Bettache à tous les lecteurs de LQA, et à tous les patriotes détenus ou encore en action ne perdant pas de vue l’essentiel un « Changement Pacifique ».

    Certes nous avons un problème de communication le plus important c’est de ne pas le rompre, la liberté de pensée est un préalable pour la réussite de tout dialogue. Recentrons les débats pour contrecarrer la « bête blessée ». Accordons nos violons pour l’achever, et unissons nos actions pour les batailles à venir que ce soit celle d’Alger bis ou celles des autres wilaya.

    Il est temps de récupérer notre Armée nos institutions et de rendre au peuple la souveraineté et la dignité qu’il mérite.
    le Sit-in et l’encerclement de l’APN équivaut à l’acte de décès de cette institution fantoche et annonce un vrai tournant pour la fin du système.

    Il faut maintenir la pression. Une fois de plus la balle est dans le camps du commandement militaire et de l’Etat-Major qu’ils prennent leurs responsabilités vis a vis de leurs consiences, de leurs devoir vis a vis de la nation et de l’Histoire. Il ne pourront rien faire sans le consentement du PEUPLE et ils ne peuvent rien contre la volonté et la détermination de ce PEUPLE.
    L’heure est grave, dans tous les cas le peuple ressortira vainqueur, alors autant l’accompagner et l’aider à réaliser ses revendications légitimes. Aujourd’hui, c’est l’APN. Si ça persiste demain ça pourrait être le MDN.

    La mobilisation ne faiblit pas, les détenues sont perçues comme des héros, le traitement a l’usure n’a pas fonctionné avec cette révolution. Encore un mois et la gestation arriveras à terme (9 mois). Aucun opportuniste n’arriveras à duper les Algériens et le Hirak. Les erreurs du passé n’auront plus lieu d’être incha’Allah, car le peuple veille à la réussite totale de sa révolution pacifique et il veilleras pour la réalisation des ses objectifs. Entre autres L’instauration d’un état de droit et une justice libre et indépendante. امين

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