Dr Khelil Saïd. Ancien dirigeant du FFS, militant des droits de l’homme : «Ce régime doit céder la place à la jeune génération»

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( Photo : El Watan )

EL WATAN

HAMID TAHRI 16 OCTOBRE 2019

Le Dr Khelil Saïd : un militant au long cours, impliqué déjà dans le mouvement identitaire des années 1980, qui lui a valu d’être incarcéré avec ses camarades. Ce combattant des droits de l’homme et de la démocratie a présidé aux destinées du FFS, dès l’ouverture dite démocratique, au début des années 1990. Il n’a cessé de fréquenter le champ des luttes. C’est un électron libre depuis qu’il a créé le MDC, non agréé, qui a fait long feu ! Docteur Khelil continue sa lutte au sein du hirak. Il a bien voulu nous recevoir dans son fief, à Larbaa Nath Irathen, où il dirige son laboratoire de biologie.

-Comment voyez-vous l’évolution de la situation, entre des marcheurs inflexibles dans leur conviction et un pouvoir droit dans ses bottes ?

L’ampleur de la revendication populaire est au niveau de la révolution de transformations sociales profondes. A cette échelle, le temps est déterminant. Cette transformation nécessite de la durée et l’enjeu est là.

-Certains ont reproché à cette révolution son caractère horizontal, ne s’étant donc pas dotée de leaders à même de représenter le mouvement et de négocier ainsi avec le pouvoir…

De mon point de vue, ce mouvement est d’une telle massification qu’il est impossible et vain de le structurer. C’est quasiment le peuple qui est dans la rue. De plus, vu les clivages politiques, idéologiques qui traversent la société, on risque de le fragmenter. Le régime en est conscient. Par ailleurs, les têtes qui vont émerger risquent de se faire manipuler. L’histoire peut nous renvoyer au mouvement kabyle de 2001. Vous allez me dire : que faire ? Le hirak va rester comme une force, qui va peser de tout son poids. Peu importe le représentant qui va négocier, à condition qu’il reste sous le contrôle vigilant du mouvement pacifique. La preuve ? Certains ont bénéficié de la bienveillance du mouvement jusqu’à ce qu’ils trahissent. Benflis et Karim Younès n’ont pas été rejetés au départ. Quand ils ont dévié des objectifs, il ont été voués aux gémonies.

-Ce mouvement va bientôt boucler ses huit mois. Ne pensez-vous pas qu’il va être gagné par la lassitude, d’autant que la répression va crescendo ?

Il faut relativiser. On a connu, par le passé, une répression plus féroce. Rappelez-vous du sort réservé aux défenseurs de l’identité berbèreet des islamistes dans les années 1990. Aujourd’hui, nous dénonçons ces arrestations arbitraires. Il ne faut pas que la situation passe à un autre stade, car il y a risque de dérapage qui ne profitera à personne, au cas où le régime perd son contrôle. Le mouvement a gagné en maturation et en mobilisation. Des jeunes et des hommes respectables pour leur passé militant sont en prison. C’est le prix à payer. Nous devons être totalement solidaires avec tous les détenus. Leur incarcération va redonner de la force aux millions de manifestants.

-Les juridictions et les procédures sont pointées du doigt. Qu’en pensez-vous ?

S’il y a une raison supplémentaire de continuer cette lutte, c’est bien ce système judiciaire qui nous le rappelle chaque jour. Les choses doivent absolument changer.

L’Algérien croira à son Etat et à sa République, le jour où on lui rendra justice d’une manière équitable. C’est le principe même fondamental de l’Etat de droit. Nous sommes, aujourd’hui, dans la désolation de voir cette justice aux ordres ! D’ailleurs, une justice «juste» et indépendante est le préalable à toute entame de négociation dans une période de transition, qui va d’un système imposé et fermé vers un système démocratique et un Etat de droit.

-La répression a été utilisée à l’encontre des étudiants. Comment interprétez-vous cette attitude du pouvoir ?

Je crois qu’il y a une course aux enjeux et objectifs politiques des uns et des autres, et comme le temps joue à fond contre le régime, il y a de l’affolement à l’approche de l’échéance électorale, d’autant que le régime accuse un retard monstre dans la préparation, dans des conditions catastrophiques. Toute cette répression est, bien entendu, contre-productive. En tout cas, elle n’est pas faite pour encourager le peuple à aller voter.

-Le système se reproduit et les vieilles figures, vénératrices de Bouteflika, réapparaissent et aspirent à accaparer de nouveau les rênes du pouvoir. Qu’en pensez-vous ?

Il y a un tel décalage entre l’aspiration des masses populaires qui manifestent et les propositions de recyclage obscènes de vieilles figures contestables. De fait, on ne peut parler, à ce stade, d’élections ! Il s’agira, sans doute, de désignation, si toutefois l’élection a lieu, car on est dans l’incertitude la plus totale !

-L’opposition se montre dans ces moments cruciaux bien discrète, n’est-ce pas ?

Jusque-là, il y a deux pôles. Un pôle acquis à la présidentielle, certains ont exigé ce rendez-vous et ont dû se désister. D’autres ont adopté, sans conditions, le projet de l’état-major, comme Benflis. L’autre pôle, l’Alternative démocratique, il faut lui reconnaître l’adoption des revendications majeures du mouvement populaire. Une transition démocratique, assurée par des personnalités intègres qui pourraient aller vers une démarche constitutionnelle. Parmi ses objectifs immédiats : nettoyer le champ politique, créer les conditions avant d’aller aux élections, qui se donnent d’être équitables et transparentes… Il faut reconnaître que tant que le champ politique et médiatique est fermé, les voix discordantes sont inaudibles. D’ailleurs, cette ouverture est un préalable. Aujourd’hui, nous sommes obligés de composer avec les bonnes volontés qu’il y a sur le terrain, en attendant que l’élite universitaire, syndicale, économique rejoigne la révolution et la porte à bout de bras ! Pour l’heure, ce sont les masses populaires et les étudiants qui portent la charge énorme de cette dynamique révolutionnaire !

-La loi controversée sur les hydrocarbures a suscité des passions et des rejets, où les manifestants ont même scandé : «L’Algérie n’est pas à vendre !» Que vous inspirent ces réactions ?

Nous allons continuer à souffrir des décisions du gouvernement sans légitimité. Plus grave, sans légalité, qui veut engager le pays dans de véritables impasses. Tous les analystes, politologues, sociologues s’échinent à répéter, à longueur d’année, que rien ne peut se faire de constructif dans le pays sans une gouvernance portée par la légitimité populaire. Ce régime est dans un engrenage incontrôlable. Il est dans des urgences sociales, économiques, partagé entre la planche à billets et l’endettement, sans aller à la moindre réforme digne de ce nom. Agir ainsi, c’est aller droit dans le mur à une vitesse vertigineuse ! Le pays connaît un tel marasme de non-gouvernance depuis des décennies, que demain, même un gouvernement légitime aura tout le mal du monde à redresser la barre ! Aussi, monmessage est celui-ci : le combat sera long, car on doit reconnaître honnêtement qu’aucune compétence, aussi avisée soit- elle, n’a prévu un tel séisme politique.

Il est donc très difficile d’anticiper sur les aboutissements de cette révolution. Nous n’avons qu’un seul devoir, c’est d’accompagner le mouvement et ne jamais renoncer et rappeler à notre mémoire les jeunes du 1er Novembre 1954 – dont la majeure partie n’est pas revenue – qui ont rejoint la Guerre de Libération sans se poser de questions. Ils avaient leur foi et leur détermination. Cela a duré sept ans et demi. Aujourd’hui, que constatons-nous ? Que ce régime a atteint une fin de cycle biologique, historique et politique. On ne peut plus gouverner à la manière des années 1970. Ce régime doit impérativement céder la place à la jeune génération porteuse d’espoir et de compétences.

6 Commentaires

  1. Bonjour chers compatriotes

    Pour une fois, ce qu’on appelle l’Alternance démocratique a dit les choses d’une manière un peu plus précise. Elle vient d’annoncer que : « dans le cadre de la Constitution monarchique et de l’Etat actuels, le changement démocratique ne peut aboutir par une simple élection présidentielle assortie d’amendements de la loi électorale ou d’une commission indépendante d’organisation et de surveillance du scrutin ». Cela qui signifie qu’ils ont adopté la solution de l’Assemblée Constituante qu’ils estiment réalisable entre 12 à 18 mois. C’est en fait la position du FFS notamment qui a pris le dessus. Bon c’est ainsi et c’est leur position.. Ma proposition est de faire les amendements de certains articles nocifs de la Constitution de 2016 (question relatives au pouvoir hyper présidentiel, à la séparation des pouvoirs, à l’indépendance de la justice, à l’Etat civil, à l’Etat de droit, au respect des libertés) çà d’une part et d’autre part la modification totale de la loi électorale, ces deux textes fondamentaux devant être soumis au référendum populaire (Article 7 donnant le pouvoir constituant au peuple ), ce qui nous fera gagner du temps. Sinon, eh bien tant pis pour moi et bon courage à eux.

    Je veux juste savoir, si jamais négociation avec l’Etat Major il y a, est-ce que celui-ci va accepter d’attendre encore 18 mois (ou encore 2 ou 3 ans si il y a difficulté à se mettre d’accord sur la nouvelle Constitution) pour aller à l’élection présidentielle ??? Enfin chacun sa vision et c’est çà la démocratie, mais à mon avis çà va compliquer beaucoup plus le dossier « négociation ». Je mets le terme négociation entre parenthèse car sans la pression constante et forte de la part du hirak et des étudiants notamment, le pouvoir restera sourd !

    Mais je dois quand même ajouter que combien même je suis globalement d’accord avec le contenu du mémorandum du Collectif des amis du Manifeste pour l’Algérie Nouvelle, avec celui de la déclaration de l’Alternative démocratique et avec l’appel de Nabni, mais il me reste juste à régler, je parle avec moi-même, cette question du passage « obligatoire » qu’on veut nous proposer par une Assemblée Constituante avant d’aller à une Présidentielle puis par la suite aux autres élections législatives et locales !??!!

    Je veux juste poser cette petite question : puisque une Constituante n’aura comme mission essentielle que d’élaborer une nouvelle Constitution, pourquoi ne pas amender, réécrire cette Constitution de 2016 dans les prochains 2 ou 3 mois par des spécialistes juristes et constitutionnalistes,pour y intégrer toutes des revendications de la révolution citoyenne (Etat de droit, Etat civil, démocratie, libertés, justice indépendante, séparation des pouvoirs etc.. etc..) et la soumettre au référendum populaire en se référant à l’article 7 qui donne le pouvoir constituant au peuple, ce qui nous ferait gagner du temps contrairement à la Constituante?

    Je veux juste savoir pourquoi la convocation d’une Assemblée Constituante n’appelle pas à la prudence chez certains, n’effraye personne ? Qu’est-ce qui fait qu’on devienne soudain confiant envers l’Assemblée Constituante qui pourra rédiger sans encombre semble-t-il une nouvelle Constitution dans les 12 mois (pourquoi pas 24 mois, 48 mois) ! De plus qui peut me dire qu’elle sera la coloration majoritaire de cette assemblée Constituante ?? Plus encore, comment garantir une écriture d’une Constitution en conformité avec les revendications des mouvements citoyens si on n’a pas régler la question de la composition de cette Assemblée ? Est-ce que les partis politiques vont y siéger et dans quelle proportion ? Comment faire participer la société civile dans toutes ses composantes et dans quelle proportion ? Bref, moi je ne suis pas spécialiste, c’est pour çà que j’attends des éclaircissements !

    De toute façon, moi je ne suis pas encore tranquilliser sur cette Assemblée Constituante même si aujourd’hui le hirak fait bloc uni et unitaire. Qui nous garantira qu’au sein de l’Assemblée Constituante, le hirak ne pourrait pas devenir autre chose que ce qu’on lui connaît aujourd’hui dans les marches, quand l’heure de vérité sonnera sur les questions de liberté de conscience, de liberté d’opinion, de liberté de culte, du respect des minorités, des vraies libertés individuelles et collectives au sens de la vraie démocratie universellement admises dans ses grandes lignes.

    Voilà je tenais à faire cette précision et bon courage à tous les démocrates patriotes républicains notamment à ceux qui essayent de réfléchir aux différentes solutions de sortie de crises aussi bien politique, institutionnelle qu’économique économique.

    Bon courage au peuple algérien, au hirak et à nos étudiants !

    • Le passage d’un régime autoritaire à un régime démocratique nécessite un contenu précis: dissolution de toutes les institutions politique et du gouvernement – dissolution des pouvoirs de répression et des polices politiques du régime pour empêcher des coups d’état par l’armée au profit des oligarques- dissolution des partis et association et syndicats façades du régime- élection législative pour un assemblée constituante – mise en place d’une commission de )ou7 députés de différentes tendances avec des conseillers pour rédiger la nouvelle constitution( régimes)- pactes d’amnistie et réconciliation – pacte basique de politique économique pour futur gouvernement – référendum pour approbation de l nouvelle constitution – fin du procesus constituant et dissolution du parlement constituant. Ma réponse cher compatriote

      • Cher compatriotes @Nacer, ok je vous entends bien et vous comprends bien ! Mais dans ce cas là pourquoi ne pas être clair et franc envers le hirak, lui dire clairement la vérité, à savoir qu’on va d’abord passer par une législative et ce sera aux futurs députés élus de rédiger la Constitution !! Mais dans ce cas là cher compatriote @ Nacer, est-ce que vous pouvez nous garantir, vous c’est à dire ceux qui sont pour ce type de processus constituant, quelle sera la couleur de futur assemblée élue, est-ce que les députés vont s’entendre facilement entre eux pour concocter une Constitution rapidement et non prendre 2 ou 3 ans, est-qu’il n’y pas un risque à ce que majorité des députés ne soit pas nécessairement en accord avec les revendications du hirak en ce qui concerne les libertés individuelles et collectives (liberté de conscience, d’opinions,de culte, respects des minorités, égalité homme-femme etc… etc..)

        Et comme je suppose que vous ne connaissez pas les détails de ma proposition, je vous me permets de vous la proposer.En ce qui me concerne, et en détaillant ma position, la solution idoine pour concrétiser les revendications du hirak et pour assurer une bonne transition démocratique passerait par les étapes suivantes (position que j’ai défendu très, très tôt et dès les premiers mois du hirak au moment de sa pleine vigueur) :

        1/- une élection de représentants du hirak à partir de la société civile comme les syndicats, les corporations, les organisations, les ligues de droits de l’homme etc…( représentants des magistrats, des avocats, des professeurs enseignants, des travailleurs, des étudiants, des architectes, des professeurs de médecine, etc..etc…) depuis la base jusqu’au niveau national, en passant par le niveau régional. [Il y a aussi la possibilité, pourquoi pas, que soient proposées dans le cadre de négociation avec l’Etat Major des personnalités désignées pour gérer la transition en accord avec les forces du changement et acceptées par le hirak.]

        2/- ce sont les élus du hirak, réunis en Conférence, qui éliront à leur tour soit une personnalité crédible et intègre, soit trois ou quatre personnalités pour former une Instance collégiale de transition qui sera chargé de piloter la transition. Comme il y a du boulot qui nous attend, la deuxième solution (collégiale) est préférable. Il est même judicieux de suggérer à l’armée (EM) de désigner un membre observateur au sein de cette Instance, pourquoi pas.

        3/- Une fois l’APN dissoute, cette Instance mettra en place un gouvernement de compétences pour gérer les affaires courantes et assurer la continuité de l’État durant cette transition.

        4/- Cette instance désignera (elle peut se permettre de le faire puisqu’elle agit au nom de millions d’Algériens) des juristes, des constitutionnalistes, des représentants de ligues des droits de l’homme pour amender la Constitution de 2016 de Bouteflika ainsi que la modification profondes de la loi électorale. C’est, pour les forces du changement, le minimum des minimum avant d’aller éventuellement à l’élection présidentielle. Il s’agit là d’amender certains articles pathogènes de la Constitution. En effet, vu la situation politique et institutionnelle du pays, vu la perte de temps qui s’en est suivie, la Constituante n’est pour l’instant pas judicieuse car elle va demander encore beaucoup de temps.De plus, la Constituante est dangereuse et risquée du fait de ruptures idéologiques, politiques, linguistiques, culturelles, cultuelles existantes au sein de notre société, combien même on constate que ses éléments sont mis de côté par le hirak. Mais ces questions resurgiront inévitablement au moment des réunions de l’Assemblée Constituante.

        L’amendement de la Constitution se fera nécessairement en tenant compte de l’esprit des revendications de hirak qui exige un changement de régime et de gouvernance. Quels sont les amendements possibles ? : expurger la nature hyper présidentielle de la Constitution de 2016, garantir d’une manière précise la séparation des pouvoirs, garantir l’alternance, garantir l’indépendance de la justice, garantir le caractère civil et non militaire du pouvoir, garantir les libertés individuelles (d’opinion, de conscience, de culte etc) , garantir l’égalité homme-femme et les droits de chacun, garantir et les libertés collectives, garantir la liberté de la presse et l’ouverture des médias, garantir le justice sociale, mettre fin à l’autocratie militaire et sa main mise sur la politique.. etc… Mécanismes décisionnels ; mécanisme opératoires pour appliquer ces principes institutionnels et constitutionnels ???

        On peut à ce sujet proposer aussi une sorte de « charte d’éthique politique » qui s’imposera à tous les élus, au président élu, aux chefs de partis politiques afin de respecter et d’appliquer la démocratie au sens universel du terme (respect des libertés individuelles et collectives, respect des minorités, respect de la liberté de conscience, d’opinion, de culte, etc.. etc.. )

        Il faut savoir qu’il est possible d’organiser rapidement (en 2 ou 3 mois) un référendum populaire pour adopter ses deux textes fondamentaux par la voie des urnes en se référant à l’article 7 et 8 de la Constitution et pour aller plus confiant à la présidentielle. Pourquoi prendre le risque de la Constituante alors que le but principal de celle-ci est de réécrire une Constitution qui sera soumise elle aussi, au final, au référendum populaire. Donc dans les deux cas on revient au référendum.

        Le jour où le pays sera un peu plus stabilisé sur le plan politique et institutionnel,il n’est pas exclu à ce moment là de penser à une véritable refondation totale et en profondeur de l’Etat et des institutions sur la base d’une Constituante. Mais là qu’on le veuille ou non il y a une nécessité d’aller quand même à une élection présidentielle du fait de la situation exceptionnelle dangereuse que nous a laissé Napoléon Boutelika. dONC? aller à l’élection présidentielle mais pas n’importe comment, évidemment.

        Les partis politiques oublient que ce n’est que cette feuille de route que demande le hirak et non pas un « projet de société » ou « un programme politique ». Ça c’est pour plus tard lors des joutes électorales. Aussi, le hirak a besoin de représentants pour porter ces revendication et a besoin d’une feuille de route consensuelle crédible et raisonnée.

        5/- désignation par l’Instance Collégiale Indépendante de contrôle et d’organisation des élections à qui on affectera un budget en conséquence, qui sera chargée d’actualiser le fichier électorale et d’avoir toutes les prérogatives de contrôle depuis le bureau de vote jusqu’à déclaration des résultats, avec des moyens matériels, financiers et en personnel conséquents.

        Plus vite on décide ensemble dans cette voie, plus vite on ira à l’élection présidentielle pour éviter que le soit disant « vide constitutionnel » s’installe dans la durée. Est-ce raisonnable ou impossible de s’entendre sur cette option que je propose au débat ???!!! Est-ce demander la lune ??? Est-ce qu’on a intérêt à compliquer plus le schmilblick ???

        Enfin à chacun ses responsabilités. Vive l’Algérie libre et démocratique, vive le hirak et vive nos étudiants !

      • Merci Nacer pour votre clairvoyance. Vous avez soulevé le point essentiel….
        En effet, sans la dissolution de la Police politique secrète, il n’y aura pas de transition vers la Démocratie réelle et l’Etat de droit social et solidaire…
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        Pour la dissolution immédiate, effective et définitive de la Police politique, et toutes ses ramifications et tentacules, tous ses prolongements et bras armés et politiques, ses partis-officines, associations-relais, médias-propagandistes, institutions-alibis, assemblées-croupions. Il faut procéder à la dénonciation et la « neutralisation politique » de ses faux-opposants, ses pseudos-démocrates, ses extrémistes-divers, ses sites et blogues infestes; la dissolution de ses milices assassines, ses escadrons de la mort, ses troupes d’assaut, ses groupes dits (pudiquement) d’auto-défense, ses groupes armés terroristes ( salafistes, djihadistes, GIA, GSPC, AQMI… crées dans ses Labos’).

        Cette Police politique secrète / occulte est une « organisation criminelle et mafieuse » , formée sur le « modèle gestapiste » (en référence à la Gestapo hitlérienne), la violence extrême étant sa matrice principale, son marqueur distinctif, son identité primordiale : la SM-DRS n’est pas la SM-DRS si elle ne sème pas la terreur ! La branche « police politique » de la SM-DRS , je désigne ! La Police politique secrète a pour mission la surveillance généralisée et la répression permanente de la population civile et de l’Institution militaire (l’Armée, ANP)……au profit de la « caste militaro-mafieuse » dirigeante, qui embrigade et massacre la population , pille et accapare les richesses du pays, hypothèque l’avenir ….

        Sans la surpression de la cette sinistre et criminelle Police politique « gestapiste » , criminelle et mafieuse, il n’y’aura pas de véritable transition politique vers la démocratie réelle, ni d’Etat de droit…..Car la Police politique a dévoré le pays (Cf. Mécili), gangréné la société, cassé toutes les résistance pacifiques, terrorisé les individus et régenté la société. Cette gangrène appelée SM-DRS est « partout et nulle part » ! Partout, du fait de son quadrillage systématique, nulle part en raison de son organisation et sa structuration secrètes, invisibles, imperceptibles (mais décelables) ! Cette sinistre SM-DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la « Pyramide du pouvoir », l’Enclave autoritaire principale, la Main de fer des Généraux-et-Colonels, leur Bras politique, la Colonne vertébrale et l’Epine dorsale du Régime militaro-mafieux, son Syndicat du crime, son Fer de lance, son Cœur et son Cerveau, son Centre névralgique, son Mur de soutènement, sa principale Digue de protection, sa Force d’interposition……contre tout ce qui peut menacer les intérêts de la « caste militaro-mafio-bureaucratique » ..…
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        La SM-DRS-CSS N’EST QU’UNE POLICE POLITIQUE SECRETE / OCCULTE.
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        L’appellation « services secrets ou services de renseignement » est complètement fausse, et ne convient pas à la SM-DRS, et qu’il faut donc réfuter, rejeter, abandonner. Car le CSS, ex-DRS (ex-DGPS, ex-SM, ex-MALG) n’est qu’une Police politique occulte, agissant dans l’ombre, en secret, ayant pour mission la surveillance et la répression politique, l’élimination des opposants au Régime dictatorial « militaire et mafieux » (double nature). Et de ce fait, le DRS est « organisation criminelle et mafieuse » , formée sur le modèle « gestapiste », la violence extrême étant son action principale, son marquer distinctif. Criminelle, elle est derrière les assassinas politiques, les massacres, les rapts et kidnappings, la création et la manipulation des Groupes armés terroristes, des Escadrons de la mort, des Malices. De plus, cette Police politique a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs depuis 1957.
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        La SM-DRS est le Pouvoir réel, le Sommet de la Pyramide du Pouvoir, l’Enclave autoritaire principale, le Cœur et le Cerveau du Pouvoir militaro-mafieux, son Centre névralgique, son Syndicat du crime, sa Main de fer, son Bras politique, sa Digue principale, son Mur de soutènement .…contre tout ce qui peut menacer la « caste militaro-mafio-bureaucratique » qui pille et accapare les richesses du pays, et hypothèque son avenir….

        La SM-DRS-CSS : « ORGANISATION CRIMINELE et MAFIEUSE » .

        – Mafieuse : ses Officiers tiennent des Bars, Restaurants, Hôtels et lieux de passe, de prostitution, de débauche, des réseaux de proxénétisme et de drogue, d’import-export, d’immobilier, de transport (taxis, bus) , en Algérie et en France. Tous les secteurs où ça ‘rapporte gros’ , ça embrigade et ça anesthésie ( prostitution, drogue) la population, et où toutes les magouilles et malversations sont pratiquées, les trafics en tous genres…..

        – Criminelle : formée sur le modèle « gestapiste » , la violence extrême étant son action principale, son marquer distinctif, et elle est responsable et coupable les assassinas politiques, les massacres, les rapts et kidnappings, la création et la manipulation des Groupes armés terroristes, des Escadrons de la mort, des Milices armées. La SM-DRS-CSS tient d’abord et avant tout à inoculer la peur, semer la terreur, terroriser les individus, pour régenter la société;
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        De plus, cette Police politique secrète a toujours été la « cheville ouvrière » des Coups d’Etat successifs depuis 1957 (assassinat de R. Abbane).
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        Sans la dissolution définitive et effective de cette terrible, criminelle et mafieuse de Police politique (SM-DRS-CSS), il ne peut y avoir de « dégel » , d’amorce d’un véritable processus vers une réelle transition à la démocratie et l’Etat de droit. Depuis 1989, nous n’avons eu qu’une « ouverture contrôlée » ou « fausse ouverture », un poker menteur, où les acteurs et agitateurs sponsorisés et propulsés au devant de la scène ne sont que des valets et ponce-pilâtes des Maitres de la SM DRS, qui ont instigué et crée ces partis-officines, ces associations-relais, ces assemblées-croupions, ces institution-alibis, ces organes de propagande (médias aux ordres)……
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        LA SM-DRS-CSS ET SES OFFICIERS TORTIONNAIRES , COUPABLES DE CRIMES IMPRESCRIPTIBLES :
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        Ce sont des criminels et mafieux, qui défendent leurs intérêts, mais pas le pays, et nullement le peuple qu’ils méprisent et détestent mortellement. Ils sont les premiers représentants et res grands responsables de ctte caste usurpatrice de la souveraineté nationale, qui s´autoproclame la tutrice de tout un peuple, lui imposant une dictature impitoyable et se permettant d’accaparer et de piller les richesses du pays sans vergogne.
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        Pour ces Généraux ‘ gestapistes ‘, le pays leur appartient, et se considèrent comme les propriétaires uniques et exclusifs de cette malheureuse Algérie, qu’ils dépossèdent, pour leur propre bénéfice, et celui de leurs serviteurs, leurs valets et ponce-pilâtes ….
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        Les premiers responsables et coupables de la catastrophe nationale, c’est d’abord ces Généraux-et-Colonels sanguinaires et prédateurs, mais aussi tous leurs serviteurs, dans les Appareils et Organes de répression, de coercition, de propagande, d’embrigadement.
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        La suppression de cette ‘ enclave autoritaire principale ‘ qu’est cette Police politique secrète gestapiste = ‘ organisation criminelle et mafieuse ‘ doit être la revendication principale de l’Opposition oppositionnelle ( à construire)

  2. Gaid salah a négocier sa chaise avec les américain ( chakib kheli ) qui lui donne des ordre pour céder les richesse de l Algérie .vous journaliste informez la population

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