LE POUVOIR DOIT PARTIR

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  Abdellah CHEBBAH.                                                      Avril, 2020

La décrue de la pandémie vient de donner au hirak un second souffle. Trois vendredis de manifestations successives ont bousculé le pouvoir qui le croyait fini. Les slogans ont repris de plus belle avec une clarté encore plus visible en fixant réellement les ennemis d’une Algérie libre et indépendante. Les orientations qu’essayent encore le pouvoir pour diviser le hirak n’ont plus d’échos. Les Algériens sont aujourd’hui unis, solidaires et plus que déterminés à en découdre. Le peuple entier est actuellement convaincu que ce pouvoir doit partir. Après tous les scandales et les vérités divulguées sur sa nature, il n’a aucune raison politique de rester. Les indécis et les incertains ont rejoint le hirak. Les forces de sécurité pris en otage malgré eux, désespèrent de jour en jour et souhaitent la fin de ce calvaire.

Ce pouvoir se retrouve, ainsi, acculé, démuni dans sa stratégie de manœuvres répétitives qui n’aboutissent plus. Il essaye encore et encore de diviser ce hirak à travers la fibre régionaliste, religieuse, idéologique et politique avec des promesses et des tours réchauffés par un personnel politiquement inculte et idiot.

Le hirak a rattrapé le retard. Il a avancé dans sa maturité. Il sait tout ce qui s’est passé et qui en est responsable. Il sera le seul juge de la suite à donner. 

Avec les réseaux sociaux et la diaspora à l’étranger, la voix du hirak a transcendé les frontières. Les organisations internationales ainsi que l’ONU ont été saisies de ce qui se passe en Algérie. Des personnalités politiques de différents pays ont le dossier entre leurs mains. Des avertissements contre l’application des droits de l’homme fusent de partout.

La chute de ce régime est imminente. Il n’a aucune crédibilité. Il a échoué pendant plus d’un demi-siècle. Il a eu la chance et l’occasion de se ressaisir à maintes reprises mais en vain, car basé sur le viol, le vol, le mensonge, la hogra et la traîtrise. 

Un système de gouvernance politique doit changer périodiquement, comme on change une couche. Pour une même raison d’ailleurs. Pour le conserver, il faudrait l’aimer pour son dévouement pour son pays et son peuple. Ce qui est loin d’être le cas en Algérie.

En persistant dans son obstination à rester, ce pouvoir ne fait qu’alourdir sa sentence. C’est la fin pour ce régime despotique.

Une nouvelle génération de jeunes amoureux de leur patrie vient de naître, prête à relever les défis du vingt et unième siècle qui hissera l’Algérie au rang de pays respectables et modernes.

Ce pouvoir qui persiste n’est plus crédible, ni à l’intérieur, ni à l’extérieur du pays.

Il doit partir.

3 Commentaires

  1. Hélas, les vrais pourvoyeurs de ce système morbide viennent à la rescousse du gang des généraux. La France, officielle s’invite toute honte bue par le biais d’une délégation sous la présidence de Jean Castex. Paradoxalement en pleine pandémie alors que les liaisons aériennes sont rompues entre les deux pays et que la révolution du Hirak bat son plein et que les Algériens battent le pavé pour dénoncer le régime mafieux du gang des généraux.

    La France, officielle au lieu de DÉNONCER les exactions commises sur le mouvement pacifique du HiraK, devant le bafouement des droits de l’homme élémentaires, la tenue de procès bidons où des innocents sont incarcérés abusivement, pire des personnes âgés, des adolescents pacifiques sont malmener et victimes des pires humiliations .

    Hélas aucune réaction de cette France officielle qui prône la justice et la légalité et qui brille par son SILENCE COMPLICE.

    Plus grave, au moment où les Algériens gagnent du terrain sur le gang a l’international. Les manipulations et les ingérences de FaFa se multiplient et se font ouvertement, allant des déclarations de Macron, aux dépêches de l’AFP. etc….

    Cette France au double discours aura la réponse du peuple et des Hirakistes qui n’ont rien à voir avec le « gang des généraux » ni les mêmes inspirations de ces neo-harkis au pouvoir. Le peuple ne reconnaîtra aucune clause, ni convention de coopération entre les deux pays Sachant que le peuple et le Hirak ne reconnaissent ni le président Tebboune ni la dernière constitution imposer par le gang et d’autres puissances étrangères dont la France.

    Oui , ce pouvoir doit partir et pour cela la France officielle doit le comprendre et arrêter son ingérence et son soutien au gang . Sinon elle risque de le payer très chère avec la nouvelle génération. Ce sera un vrai casse-tête monsieur Castex ,Il n’ y a pas que des vendus et des Harkis en Algérie ,Sachez qu’il ya 40 millions de Hirakistes , nous en avons même certains parmi les gilets jaunes …a bon entendeur Salem

  2. Le vrai commanditaire de ce qui se passe en Algérie c’est bien la France. Nos soi disant dirigeants reçoivent des ordres de cette France. Comment voulez-vous qu’ils aient quelque chose à dire ou à dénoncer ? Cette délégation viendra pour s’enquérir de la situation et mesurer l’ampleur et bien sûr profiter par la même occasion de ce qu’ils désirent obtenir gratos et ainsi approuver l’attitude de leurs serviteurs.

  3. La france ne fait que se devoiler, l avenement du hiraknous demontre combien les interets de ses anciens territoires africains passent avant tout …elle a reussi a bien placer ses hommes et veillera a les proteger et a les accompagner pour regner encore…

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