Le ministre du commerce vient d’annoncer la levée prochaine de l’interdit sur l’importation de véhicules d’occasions (moins de trois ans). L’opération sera légalisée par la loi de finance prochaine, actuellement en préparation, pour entrer en vigueur en 2017. Une pratique initialement ouverte à la suite des accords avec le FMI de 1994 pour être abandonnée, il y a plus de 11 ans à la suite de l’embellie financière qui a suivi l’envolée des prix du pétrole et la pression supposée ou réelle exercée par les concessionnaires automobiles. Un organe d’information en ligne vient d’annoncer le 20 septembre en soirée l’abandon de la mesure citant ‘‘des sources sures’’. Info ou intox ? Si l’information se confirme ce qui n’est pas le encore le cas, le ministre du commerce devrait rendre le tablier et c’est le moins qu’il puisse faire.
Il faut savoir cependant que ces véhicules qui ont moins de trois ans n’ont aussi que très exceptionnellement moins de 100 000kms au compteur. Elles sont donc relativement usées. Leurs propriétaires sont, d’une manière générale des entreprises qui les épuisent. Avant que l’usure ne commence à engendrer des coûts de maintenance élevés, des immobilisations couteuses, le véhicule amorti (plan comptable) est vendu au sein d’un marché organisé et procure de ce fait à l’entreprise un profit exceptionnel (hors de son champ d’activité). La rentabilité de l’opération est donc directement proportionnelle à l’importance du parc automobile des sociétés et le renouvellement des véhicules vendu est également très profitable à l’industrie automobile.
Pour autant, ou se situerait l’avantage pour l’Algérie de renouer avec cette pratique et quelle serait la position des concessionnaires automobiles aujourd’hui sachant que leur part de marché vient d’être réduite administrativement cette année (quota imposé)? Si le communiqué des concessionnaires prête à penser qu’ils nourrissent l’ambition de prendre à leur compte l’organisation d’un nouveau marché (celui de l’occasion), ils se trompent lourdement parce que l’opération n’aura, dans ce cas de figure, plus aucun sens pour le gouvernement (économique ou financier) et pire, elle tendrait à équilibrer la baisse des quotas des véhicules neufs pour les remplacer par du vieux, ce qui signifie un recul de l’état sur la réduction des importations automobiles d’une part, et une responsabilité directe dans les accidents potentiels engendrés à terme par un matériel ancien d’autre part.
Dans la logique de l’exécutif, l’importation sera une opération privée et touchera les particuliers principalement. Le gouvernement aspire ce faisant à combler le déséquilibre de l’offre du marché engendré par l’instauration des quotas sans pour autant débourser le moindre euro. En effet, le cout et les frais en devises de l’opération seront laissés à la charge de l’importateur. L’état percevra en prime les frais de dédouanement nous disait en gros DJEDDOU Mayara. Une opération destinée donc à combler autant que faire se peut les besoins d’un segment de la population sans avoir à recourir au budget de l’état. Elle serait également sans cout férir pour les 25OOO ‘‘Symbol’’, et si cela était, cela ne serait que du bénef sachant que le véhicule renault est simplement monté en Algérie. Il est importé en kit, il impacte donc sur le budget en devises de l’état.
A l’instar de la tentative de bancarisation de l’argent sale, de l’emprunt obligataire, des réductions des importations (l’instauration des quotas dans l’automobile ou de la liste des médicaments interdits à l’importation etc…) ou de la rencontre du 28 et 29 septembre qui ambitionne de redresser les cours mondiaux du pétrole, l’approche de l’exécutif est éminemment et strictement financière poursuivait notre même interlocuteur. Elle demeure un simple pansement de court terme, absolument non pérenne ajoute t-il qui n’écarte nullement l’éventualité d’une explosion sociale à moyen terme.
Vous remarquerez également que le contenu de la nouvelle approche économique dont il est question dans les discours officiels, constitue un secret d’état et ceci en admettant qu’une vision économique existe réellement. Reconstruire le tissu industriel en Algérie constitue une opération de long terme quant elle serait la solution. Elle nécessite pour ce faire des moyens financiers conséquents que nous ne possédons plus malheureusement et quand bien même, elle ne constituerait en définitive qu’une déperdition, un nouvel échec en l’absence de réformes structurelles profondes que le régime ne pourrait se permettre car ces dernières façonneraient l’organique du système de gouvernance en place, ce qui est stratégiquement prohibé. La guerre des clans, de la clientèle, de l’opposition en générale, c’est donc simplement du ‘‘pousse toi que je m’y mette’’ au sommet d’un système qui ne finit pas d’enterrer le pays.
Un espoir peut être que le travail en profondeur qu’effectue le Congrès pour le Changement démocratique (CCD) qui aspire à rassembler le potentiel humain d’une Algérie malmenée, fatiguée, meurtrie mais profondément vivante. Notre soutien est et restera indéfectible en direction de l’espoir concluait Mayara.
Céléna.D
si le theme aborde concerne les vehicules d occasion il y a lieu de l apprehende au meme titre que ce qui se passe a travers le monde ! l algerien n est ni plus avise ni plus connaisseur! le vehicule d occasion s adresser generalement a un marche a faible pouvoir d achat et les usagers de ce marche sont les plus indiques pour apporter leur point de vue! un vehicule allemand ou meme francais de concept EURONORMES MEME AVEC 100 000 KM et souvent meilleurs que des vehicules adaptes au marche algerien!!!! la ba les routes sont meilleures et la maintenance se fait avec des stations de diagnostic et des bancs d essais !! y a pas photo!! l interdiction d importation meme sans paiement est interdite cela veut tout simplement dire que quelques parts on veut proteger des marches et des marques c est tout simplement une atteinte a la concurence! l algerien est mineur on decide a sa place meme avec son propre argent!!!le marche de l occasion a permis a de nombreux pays asiatiques de creer des emplois et de developper des secteurs d activites la mecanique les textiles…certaines machines ne sont pas a la porte des jeunes promoteurs nous pouvons citer par exemple la confection: les machines cnc de STOLL EN ALLEmagne produisent des articles de tricotage extraordinaire ce sont des machines a commande numeriques qui peuvent realiser des produit exportables meme les chinoix les utilisent pour inonder le monde avec ces produits par ailleurs ces machines mobilisent le potentiel humain de l informatique les concepteurs et les maintenanciers c est un veritable gisement du developpement nos centres de formations professionnels n en sont pas dotes contrairement aux tunisiens et marocain qui disposent d un tissu de formation professionnel au service du developpemment….pour revenir au marche de l occasion nos gouvernants en se dressant comme tutelle de l entreprenariat, de la consommation….rendent la societe mineure et lui impose une paralysie qui empeche les forces vives de s exprimer….a ce jour nous n avons eu droit ni a des arguments solides qui justifie l interdiction ni les nouveaux arguments qui semblent justifier leur autorisation dans les deux cas cela denote de l absence de projet et surtout de l absence de confiance dans ce qui est entrepris….
Le pétrole à 60$ sauvera l’Algerie,voila pourquoi il faut être optimiste