Accueil Revue de presse UN GRAND ARTISTE. UN GRAND CHANTEUR. UN GRAND MONSIEUR. UNE LÉGENDE.

UN GRAND ARTISTE. UN GRAND CHANTEUR. UN GRAND MONSIEUR. UNE LÉGENDE.

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UN GRAND ARTISTE. UN GRAND CHANTEUR. UN GRAND MONSIEUR. UNE LÉGENDE. LE DÉFENSEUR D’UNE CAUSE JUSTE, SES ORIGINES.       

Abdellah CHEBBAH.   Juin, 2020

IDIR, ce grand chanteur, poète, compositeur et interprète de la chanson Kabyle nous a quitté le 02 mai 2020 suite à une longue maladie. Il est parti sournoisement mais soudainement sans nous faire ses adieux, subitement à petits pas en nous laissant un grand héritage de chansons, de poésie, d’émotions et de réflexions pour toutes les générations présentes et futures.

Né en Kabylie de son vrai nom Hamid Chériet, dans le village Ait Lahcène, fils de berger, destiné à faire des études en géologie, le sort a voulu qu’il soit chanteur et porteur de ses racines berbères à travers le monde.

Sa première chanson A VAVA INOUVA (mon papa à moi) a percé les cœurs et les esprits des érudits de la chanson. Son répertoire a fait le tour du monde ne laissant nulle personne dans l’indifférence. Elles ont presque toutes été interprétées dans différentes langues. Il les partagea avec les plus grands chanteurs.

A travers sa musique, sa poésie et ses chansons, on percevait de la nostalgie, de l’amertume, de la fraternité, des souvenirs, de l’amour pour les siens. Il rêvait d’une Algérie fraternelle et diverse et d’une paix avec son histoire. Toutes ses chansons reposaient sur de simples petits détails nobles et significatifs qui rappelaient la Kabylie. Il portait constamment en lui l’Algérie et sa région. C’était tout son bonheur.

Pour ceux qui l’ont bien connu, il était d’une gentillesse et d’une immense générosité. Il aimait tout partager. Sa personnalité reflétait le bien pour autrui. Il ne pouvait pas concevoir d’être traité d’étranger dans la terre de ces ancêtres. Il disait toujours que c’est aux autres, qui ne savent pas qui ils sont, de prouver leur appartenance à cette terre. Il mena donc ce combat à travers ses chansons et sa poésie, sans rancune et sans ingratitude.  

En ce 10 juin, quarantième jour de sa disparition, notre tradition religieuse nous oblige à avoir une immense pensée pour ce monument de la chanson kabyle.

Allah Yerahmou.

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