La fabrique de l’ennemi intérieur(contre la fabrique de la citoyenneté)

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Ghania Mouffok

On ne peut comprendre l’arrestation du journaliste et opposant “au pouvoir” d’El Kadi Ihsane et les violences à la fois symboliques et bien réelles qui l’ont accompagné jusqu’à une caserne de la DGSI, menottes humiliantes, privation des libertés sans recours, mise sous scellés spectaculaire des locaux de radio M et de ses dépendances, si on oublie que l’Algérie n’est pas une démocratie. Et si on oublie que les algériens et les algériennes ne sont pas reconnus citoyennes et citoyens dans la pratique réelle du droit et jusque dans leurs vies quotidiennes.

Dans ce contexte, il est tout à fait dérisoire mais surtout inopérant de convoquer avec véhémence et indignation sa “libération immédiate” et son droit à faire son métier de “journaliste libre” dans “le respect des libertés” et de ses opinions, comme si son arrestation et celle de tous les autres dits “détenus du Hirak” n’étaient que de surprenantes sorties de démocratie, un malentendu.

Rien n’interdit cependant de le faire et de se donner bonne conscience de solidarité dans la fiction d’un agir public, d’un “c’est mieux que rien”.

Le risque alors est de participer aux côtés de ce que l’on appelle “le pouvoir”, le “système”, à cette écriture mystifiante du réel, en se contentant d’ajouter sa note à la partition du déni de la réalité matérielle, sa matérialité historique agissante, les conditions économiques, idéologiques, depuis lesquelles la chose politique se pratique, se déploie ou s’écrase en Algérie, c’est participer à ce récit idéaliste de notables condamnés au pathétique, aux lamentations et à l’impuissance.

C’est masquer avec lui que nous vivons en fait dans un état d’urgence permanent producteur d’une pénible insécurité existentielle.

On ne demande pas aux héritiers du totalitarisme à la Staline de respecter “les droits humains ” sans prendre le risque de se crever les yeux et d’errer hors de l’histoire contemporaine, (et de la conscience que l’on en a), de l’Algérie et de ses imaginaires géographiques.

Il suffit pour s’en convaincre d’assister au procès de n’importe quel détenu du hirak, (des procès qui sont sans conteste des procès de détenus politiques, de détenus d’opinion), pour prendre la mesure de cette justice et du malentendu des langues qui se disputent la définition de la loi.

Il n’y a pas malentendu.

Vous avez en haut, les juges, les procureurs, les assesseurs , la magistrature, et en bas, les prévenus, leurs familles, et leurs avocats.

Ce qui est fascinant dans ce face à face, cet échange codé dans les salles d’audience encadrées par un déploiement de force de sécurité impressionnant, c’est d’entendre à quel point les deux parties ne parlent pas la même langue.

D’un côté une langue sèche, avare, coupante, une langue de procureur qui ne justifie rien, qui ne prouve rien, mais qui énonce le délit, le crime “atteinte à la sécurité de l’état”, “atteinte au président”, “atteinte à l’unité nationale” et la peine encourue depuis des articles du code pénal bel et bien réels, ils sont là et ils attendent leurs proies.

De l’autre côté, vous avez une langue bavarde qui s’étale, qui se répète jusque tard dans la nuit, c’est la langue des avocats qui se passent le relais comme dans une course au chemin sans issue, convoquant la Constitution, les Pactes internationaux que nous avons signés, les droits de l’homme, la liberté etc…

Les magistrats laissent cette langue se déployer, dans une grande liberté, ils laissent les avocats plaider, mais ce qui est frappant c’est leur absence, ils s’ennuient comme la pluie qui glisse sur les plumes d’oiseaux qui attendent, patients, que la pluie s’arrête.

Entre l’article 87 du code pénal et les articles de la Constitution garantissant les libertés, les droits humains, il y a ce fossé entre la matérialité du monde, la réalité du pouvoir qui s’exerce d’une main froide et la fiction d’une justice démocratique rendue au nom du peuple.

C’est la confrontation de deux langues : une langue glaciale qui gèle le temps pour durer contre une langue chaude qui fait bouillir les cœurs, sans le pouvoir d’arrêter le temps volé aux prévenus.

On conclura, ici, que ni la première, ni la seconde langue ne se disputent autour des opinions des prévenus. Ce n’est pas l’objet des procès.

Son objet est de traquer “l’ennemi intérieur” depuis une culture politique au fondement de la justice quand elle se mêle de juger la chose politique dans notre pays.

Et cette culture n’est pas une sortie de démocratie, elle participe de notre histoire politique, nous avons grandi dedans et parfois dehors mais toujours en sa compagnie, elle nous a forgés et continue de nous travailler depuis la naissance du “pouvoir”, du “système”, depuis la “véritable version des faits” de la naissance d’une nation, l’Algérie. C’est du moins ce que je crois.

Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Historiquement, notre pays est gouverné par ce que Exelmans, politologue allemand, appelle “une classe état”, Ali El Kenz la qualifiait, en son temps, de “bourgeoisie d’état”, sans développer ces concepts, nous retiendrons que dans tous les cas on ne peut la définir sans lui ajouter cette totalité que représente l’état, ce “toit de la nation”.

Une classe état à laquelle on ne peut contester une capacité élastique à s’adapter aux changements : le socialisme brouillon du BenBellisme n’est pas le socialisme autoritaire du Boumediènisme, tout comme le libéralisme paternaliste et prudent du Chadlisme n’est pas le néolibéralisme rapace, destructeur du Bouteflikisme.

Mais, en dépit ces changements, cette classe état garde une profonde culture du “complot ourdi”, une continuité idéologique qui s’adapte à la conjoncture interne et mondiale.

La spécialité de cette culture c’est la fabrique de “traîtres” et de “traîtresses” à la patrie, à la nation, à ses intérêts supérieurs, et aux institutions, “l’ennemi intérieur”. Chaque fois qu’elle est menacée, elle a recours à la fabrication d’un “ennemi intérieur”, pour durer, se présenter en garante de l’intérêt national, protectrice de la Nation, de l’Etat, des institutions menacées par des traîtres du dedans, les pires “mains de l’étranger”. Cet “ennemi intérieur” a pour mission dans le dispositif de matérialiser “le complot ourdi” devant les opinions et la loi glaciale de tribunaux de circonstance qui s’adaptent à la figure. Dans les années 60 le “propriétaire foncier”, dans les années 90 “l’afghan”, le “terroriste” et aujourd’hui “le khabardji”.

Son idéologie nourricière est un complexe alliage de nationalisme héritier du PPA de Messali Hadj, la figure jamais égalée du leader/zaïm, du FLN historique, le parti fondateur, de la Djemaa qui ne fonctionne qu’au consensus quitte à écraser le “pas d’accord”, né dans la guerre contre le colonialisme français, (clandestin, cloisonné, suspicieux en guerre contre les traîtres de l’intérieur mais armé d’un nationalisme de titans et de vainqueurs), de stalinisme par le choix du camp socialiste en guise de développement économique, autoritaire et centraliste, et enfin de paternalisme méprisant en direction de ses gouvernés depuis “les valeurs de la famille”, l’islam religion d’état et des places codées, par la loi, des hommes et des femmes dans un véritable culte de la virilité, redjla.

Un alliage étouffant les libertés et insidieux comme la peur, la sienne et les nôtres.

Cette idéologie, ce rapport au monde travaille à alimenter la peur du chaos qui habite la conscience algérienne au plus intime, au plus profond de ses traumatismes refoulés de son inconscient traumatisé, trop de morts sans sépulture, trop de secrets, trop de crimes inavoués et inavouables, trop de vols jamais pardonnés.

Et, c’est depuis cette citadelle assiégée qu’elle gouverne à la manière de ces polices d’inquisition qui n’ont de cesse de traquer l’hérétique par la construction d’une mémoire, des polices qui n’oublient rien, accumulatrices de preuves en prévision des procès à venir. Un procès en chassant un autre. Une police en appelant une autre : SM, DRS, DGSI et depuis peu la cyber criminalité.

Cette classe état est née avec la formation sociale algérienne en disputant son hégémonie aux autres groupes d’intérêts, elle se vit assiégée par ces Autres qui peuvent êtres de modestes chômeurs, des milliardaires, des femmes, des hommes, des jeunes, des vieux, des riches, des libertaires, des islamistes, des berbéristes, des syndicalistes ou des patrons.

La mémoire cela sert aussi à écrire.

En 1990 devant le choix populaire, le choix du FIS, notre classe état a montré sa capacité à se défendre de la chute par la mobilisation d’une violence d’état, police, armée, justice et elle a même distribué des armes en légalité aux groupes d’intérêts qui ont choisi de s’allier avec elle pour la “sauvegarde de la République”.

Une violence d’une longévité spectaculaire et destructrice, 20 ans de violences inouïes entre terreurs islamistes et guerre civile, et loin d’être effrayée par ces tueries, ces massacres, nous nous sommes massivement entretués, elle a refusé toute autre option que l’option sécuritaire, policière, hermétique à toute idée d’organisation politique qui permettrait la gestion des conflits d’intérêt, des conflits idéologiques, culturels, identitaires, autrement que par le recours à toutes formes de violence toujours dans un entre deux entre la légalité et les arrangements avec l’illégalité.

Sa capacité à résister à la sauvegarde de ses privilèges, de ses pouvoirs exorbitants, de ses intérêts financiers et matériels, la terre, l’argent, les maisons, le patrimoine public depuis l’argent du pétrole jusqu’aux terres dénationalisées, n’a d’égale malheureusement pour elle que les capacités populaires à résister à son écrasement, à l’étouffement d’une société qui n’a de cesse de lui rappeler qu’elle ambitionne d’être gouvernée autrement. Et si nous ne savons pas trop à quoi devrait ressembler cet autrement, démocratie, islam, socialisme, capitalisme, une seule chose est sûre : il faut que la hogra cesse, que s’arrête cette machine à broyer des destins individuels et collectifs.

Après 20 ans de guerre, les 20 ans de Bouteflikisme qui ont suivi ont été une terrible expérience de destruction de tous les acquis de l’indépendance allant jusqu’à toucher à cette chose de l’ordre de l’honneur d’un peuple en poussant le mépris jusqu’à lui imposer en guise de chef d’état une momie, un cadre etc…

La réponse populaire a été le hirak, un mouvement puissant, massif, spectaculairement anti régime, historique : qu’ils s’arrachent tous.

Face au Hirak nous pouvons dire que nous avons assisté à l’effondrement au moins symbolique de la classe état : plus de président, plus d’institution, l’assemblée nationale s’est effondrée, et même les magistrats ont habité la rue.

Mais toute l’architecture du système est demeurée en l’état, avec une patience remarquable, un sang froid vital, la classe état en conscience s’est ressaisie, autour d’un vieux général, le général Gaïd Salah qui a mobilisé toute la culture de pouvoir de cette classe état pour la sauver jusqu’à en mourir.

Petit détail : pendant que nous marchions, elle ajoutait discrètement au code pénal l’article 87 et bis répétita : l’ingrédient légal pour mettre au goût du jour en marche la fabrication du nouvel “ennemi de l’intérieur”. Ce que le ministre de la communication, chargé de propagande, Amar Belhimer a popularisé sous le concept de “ soft power”.

Il ne faut jamais sous estimer l’adversité.

Et on aurait tort de mépriser la puissance de cette propagande auprès des opinions comme le font les notables de l’idéal démocratique à l’Occidental, comme si l’histoire se fabriquait en courant pour rattraper notre retard sur l’occident en annonant ses recettes toutes faites, prémâchées depuis le FMI et la Banque Mondiale, la promesse de “mondialisation heureuse.”

Heureuse pour qui ?

Vue d’Algérie, la “mondialisation heureuse” est pour de très larges pans des opinions la voisine de l’odeur du sang et du mauvais goût des dollars du ministre du pétrole Chakib Khellil et compagnie.

Elle ressemble trop à ces afghans et afghanes abandonnés aux talibans par une Amérique sans honneur qui s’accrochent désespérés aux ailes des avions qui les abandonnent.

Elle ramène l’image de l’Irak désormais à l’âge de pierre, Pétrole contre nourriture, la Syrie explosée, la Libye qui n’est plus qu’une addition de tribus en guerre contre elles mêmes, le Sahel et son Mali où on ne sait plus où est le frère et où est l’ennemi, dans des guerres des sables interminables, pendant qu’Israël “la seule démocratie occidentale” tue la Palestine, l’enterre, méthodique, du poids des morts qui ne se comptent plus, au diable les droits des gens, deux poids, deux mesures, une petite colonisation réussie vaut bien quelques sacrifices aux valeurs de l’Occident. Il faudrait ajouter ici, la nouvelle guerre d’Ukraine et sa propagande du monde libre réduisant les pauvres ukrainiens à la nouvelle incarnation des “valeurs de l’Occident” pendant que les pauvres Russes sont chassés de l’Occident pour aller rejoindre les peuples barbares de l’Orient obscur. Les opinions algériennes, sensibilités nombreuses, sont contemporaines de la chute du mur de Berlin et des nouveaux partages du monde depuis lequel elles se forgent leurs propres imaginaires géographiques, depuis des frontières tangibles et menaçantes.

Et que faire de notre pays voisin, si proche et devenu si lointain, depuis qu’il assume son alliance terrifiante avec Israël, partageant avec lui les écouteurs de nos âmes quand elles parlent aux satellites du monde qui nous surveillent ?

Quelle belle époque pour tous les tyrans du monde, noir, blanc, chrétiens, juifs, musulmans, femmes ou hommes, etc. pour nourrir la propagande de “l’ennemi intérieur”, de l’Europe à la Chine, du nord et du sud, d’est en ouest.

Quelle époque inespérée pour nourrir la culture de notre classe état, une culture où elle excelle, c’est peut être même l’un des secrets de sa durée, ce que les néo modernistes appellent sa résilience.

Quelle époque propice à reconstituer sa base sociale chancelante, plus de partis, plus d’institutions légitimes, depuis ces menaces réelles et imaginaires de cette “main de l’étranger” qui nous envie notre territoire, ses richesses et son armée, l’ANP la digne héritière de l’ALN, cela occupe et préoccupe. Le lien est ici établi entre l’organisation du régime, sa réorganisation de la société et l’insistance qu’il met à tracer, à débusquer la figure (éventuellement changeante) de l’ennemi intérieur : de l’ennemi par excellence. Dans ce contexte la définition de l’ennemi du dedans ne peut être qu’arbitraire et infamante.

“Ce statut entretient une fonction d’occultation des enjeux, choix, contradictions du régime et, en particulier, de son chef (…) — celui-ci pratiquant de plus en plus une politique erratique, souvent opaque même pour ses proches. L’ennemi tend à devenir, plus classiquement, un bouc émissaire. Il s’ensuit un processus d’exclusion et d’excommunication politique et, par contre coup, sociale.”

Les peurs nombreuses et légitimes rendent ainsi secondaire le chômage, les inégalités sociales, les discriminations sexuelles, la perpétuation de l’exploitation des richesses nationales humaines et matérielles, à quelle hauteur est le prix du gaz et du pétrole et qui va se charger de sa répartition ? Au diable la matière, el mada, pourvu qu’ont ai la paix.

Quand on pense Algérie il ne faut jamais oublier à quel point les algériens et les algériennes sont habités par la peur de disparaître en tant que nation traumatisée par la dépossession qu’est la colonisation, et combien de ce fait ils sont attachés à la sauvegarde de l’état nation, c’est le seul et véritable instrument tangible de l’indépendance nationale : des frontières, un drapeau.

On ne peut vendre que ce que l’on possède.

Ce que les “médias patriotiques” feignent de confondre avec “la souveraineté nationale” contre “les ennemis de l’intérieur” qu’un Bensaada et compagnie, depuis son ouvrage “les élites proclamées du Hirak”, leur bible, ce sont chargés de “débusquer” dans la surenchère d’un super patriotisme de courtisans paresseux.

Quelques factures de ci de là, trouvées sur des sites publiques, officielles d’ONG internationales, quelques poignées de dollars auront suffit à rendre suspectes “les figures du Hirak” de connivence avec l’ennemi… comme au temps de la guerre froide.

Quel cynisme pour ces auteurs courtisans qui en désignant ainsi des “boucs émissaires” feignent d’oublier que toutes ces ong étaient les invités de l’état algérien en pleine reconversion, un passage violent d’une économie administrée à la une économie de bazar, privatisant à tout va de la gestion des hydrocarbures jusqu’au fleuron de l’industrie algérienne, El Hadjar, aujourd’hui ruinée par la soumission aux politiques destructrices d’état social et de souveraineté nationale, définies par le FMI et la Banque Mondiale.

Leurs fonctionnaires ont table ouverte dans le moindre recoin chiffré de l’Algérie, les ministères et jusqu’à la Banque d’Algérie, et dont les rapports font office de boussole pour l’avenir, la bible généreusement rendu publiques par “les média libres” comme par les “médias du pouvoir” pour comprendre le monde sans aucune distance critique.

Détruisant en passant les acquis populaires des indépendances sur tous le Continent africain que sont les services publiques, la santé, l’école, le ramassage des ordures, etc, etc…

Que restait il donc à vendre ?

On ne peut vendre que ce que l’on possède, c’est l’une des conditions du marché.

Que possède donc El Kadi Ihsène et ses semblables, “les détenus du Hirak” à vendre qui menacerait “les intérêts supérieurs de la nation” ? Rien

Dans ces procès ils ne sont que “les boucs émissaires” qui nourrissent la machine à durer de la classe état.

Revenons à Staline : “Dès le début des années 1930, « les purges montrent qu’il n’y a plus de claire distinction entre le comportement professionnel et politique ». Il n’y a donc plus de refuge possible dans une technicité ; le politique envahit tout” et “Le brouillage des distinctions conduit à la perte de repères et au développement d’une opacité dans les rapports sociaux et quotidiens qui entretient, favorise la quête policière, l’identification de l’ennemi intérieur masqué, embusqué au cœur même de la vie sociale et économique. La fantasmagorie de l’ennemi intérieur devient ainsi un système de vie et de gestion du social qui ne peut qu’amplifier la chasse à cet ennemi logé dans la nation, menace perpétuelle contre les visées du régime, contre ses objectifs économiques.”

Si nous voulons nous libérer de ce “système de vie et de gestion du social”, il faut d’abord le nommer et ne jamais oublier d’où l’on parle par l’invention permanente d’un langage de résistance si nous voulons ne pas perdre l’espoir du triomphe de la citoyenneté telle que revendiquée par les millions de hirakistes, embusqués dans la réalité du monde avant de surgir dans le bruit et la fureur de vivre, par surprise.

En attendant on n’est pas obliger, peut être, de tout raconter à la police sur les médias sociaux, ses forces et ses faiblesses, sa stratégie et sa tactique, ses doutes et ses certitudes à venir pour d’hypothétiques élections présidentielles, pendant que tranquillement sans même se déplacer la cyber police prend note avant d’aller avec ses menottes se saisir de ses candides opposants enfermés dans la fiction de la citadelle des droits humains.

Et, enfin en guise de conclusion : La critique de cette opposition à la mémoire un peu courte à mon goût ne doit cependant à aucun moment être un prétexte pour leur refuser notre solidarité sans laquelle nos autres chemins d’histoire pour le triomphe de la citoyenneté sans laquelle il n’y a pas de libertés ne serait que honte et lâcheté.

1 COMMENTAIRE

  1. Désespérant de tristesse et de réalité, on ne sait quand aura lieu le prochain éveil de cette jeunesse abandonnées à la drogue et aux chimères de l’exil , nous n’arrêtons pas de constater et le temps passe

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