Le retour de Chakib Khelil est la preuve que la justice algérienne n’est qu’un instrument entre les mains des hommes forts du régime. Cela dit, dès le début de l’affaire, ils sont rares les observateurs qui ont cru à la gestion transparente du dossier.
Ainsi, de la divulgation de l’affaire au lancement du mandat d’arrêt international contre Chakib Khelil , les Algériens sont restés dubitatifs. Et pour cause ! Bien que les affaires de ce genre se traitent exclusivement dans les tribunaux –à ce titre, l’Algérie ne doit pas faire l’exception –, il n’en reste pas moins que les éléments essentiels sont à la portée du grand public.
Dans l’affaire Chakib Khelil , force est de reconnaître qu’il n’en est rien. Les comptes rendus de la presse reprennent systématiquement les informations émanant d’un tribunal étranger, en l’occurrence Milan. Mais, peu importe leur provenance. Ce qui est sûr, c’est que les faits reprochés à Chakib Khelil sont d’une extrême gravité.
De 200 millions de dollars de commission, qui représente la somme minimale détournée, à plusieurs milliards de dollars, pour reprendre le texte du très sérieux Abed Charef, intitulé « ce que Chakib Khelil a coûté à l’Algérie », le préjudice est énorme pour que la réhabilitation du ruineur de l’économie nationale soit banalisée.
Cependant, face au renoncement, voire à la capitulation pure et simple, du peuple algérien, le régime peut se permettre tous les excès. En effet, pour peu qu’un élément puisse servir le régime, celui-ci est capable de fouler au sol tous les principes moraux en vue de prolonger sa durée de vie.
Par ailleurs, il faut vraiment être naïf pour croire que Chakib Khelil revient en Algérie pour profiter du climat. Il est là pour exercer des responsabilités, de préférence dans son domaine de prédilection, l’Énergie, une idée que soutient Hocine Malti.
À quel niveau ? Hocine Malti avance deux hypothèses. « Est-il le futur premier ministre, voire le prochain président ? Est-il le Nouri Al Maliki algérien ? », suggère-t-il comme premier scénario. Ou bien, il serait à la tête d’un super ministère, « doté de pouvoirs exceptionnels, réagissant au doigt et à l’œil aux directives de Washington. »
Dans les deux cas, cela se fera au détriment des intérêts de la nation. Mais, pire que les pertes dues à la corruption et à la malversation, l’humiliation du peuple algérien reste la plus grave atteinte.
Pour conclure, il va de soi que le peuple algérien ne peut pas être pris au sérieux s’il ne s’invite pas dans les débats. Certes, il ne s’agit pas de faire tomber un dirigeant pour le plaisir de le faire, mais il doit savoir tout ce qui se trame sur son dos.
Bien évidemment, personne ne peut s’attendre à ce que le peuple algérien ait le même niveau de conscience que le peuple norvégien, qui en apprenant l’implication de son premier ministre dans l’affaire « Panama Papers », l’a forcé à la démission. Mais, vu la gravité des faits, il doit faire un peu plus preuve d’honneur et de dignité. Désormais, la balle est dans son camp.
Aït Benali Boubekeur
Bonjour à tous,
Je ne changerai pas ma façon de penser à propos de ce pays et de son peuple. Le peuple a le droit de savoir ce qui se trame sur dos dites vous? alors question. Dans ce monde sordide, quand est ce qu’on s’arroge un droit quelconque? quand est ce qu’on peut s’octroyer une liberté quelconque pour dire qu’on existe et qu’on a notre part d’oxygène sur cette planète? La réponse est toute évidente. C’est lorsque qu’on dispose d’arguments, d’une prédominance, d’outils pour s’imposer…etc. On ne s’octroie pas un droit comme cela, on l’arrache par la force dans le combat (combat dans tous les sens du terme). S’il n y a pas une « monnaie d’échange » avec ce pouvoir, ou une façon de lui signifier qu’on peut lui faire mal quelque part, il n’octroiera aucun droit à quiconque, sauf pour la vitrine et la galerie, subterfuge à l’international pour faire croire qu’il fonctionne au même titre que tout le reste en respectant les règles. Autrement, pour le régime de bananes que l’on a, le peuple n’a aucun droit et pour preuve cela dure depuis 50 ans. Il suffit de se poser une seule question. De 1962 à ce jour quand est ce que le peuple a donné son avis et que cela a été mis en application? vous avez la réponse? alors vous savez si ce peuple dispose d’un droit quelconque dans ce pays. Bonne journée à tous.
Ce monsieur de mauvais augure, n’est pas seulement revenu au pays (dont je me passerai ici d’énumérer les faiblesses) mais a plutôt fui les USA car tout simplement, il se sentait en danger là-bas. On voit très mal ce genre d’énergumènes enrichis sur le dos de leur pays d’origine aux USA. En plus, j’imagine qu’il est en tant qu’algero-vietcong, soumis à toutes sortes de contrôles, lui et chaque membre de sa famille, et il ne peut en tout cas pas aller loin, etc. Donc, cela a du être très fort pour le pousser à quitter sa vie là-bas et revenir au pays ou toutes ces allégations sont portées contre lui.
Il s’est aussi délaissé de la nationalité américaine car, en dehors des USA, et en tant que tel, il se doit de payer les Impôts, qui ne sont pas si aisément évitées. Et même si on a réussi a le faire, gare aux journalistes, avocats et comptables et à leurs syndicats.
Salam Alikoum
Depuis 50 ans ,la seule vérité est l’intangibilité des frontières ,ailleurs c’est l’ échec récurrent dans la construction d’un État moderne ,d’un ordre social viable et d’Institutions solides.
Pour le reste ces « victimes d’appareil » , rescapés de la magouille , « gibiers de potence » ; monnaies d’échange des lobbys ,butins des groupes de pression continuerons à occuper le devant de la scène faisant et défaisant l’actualité.
Mais cela a une fin ,le nouveau système mondial exige la transparence couplée à la morale classique et donc pour ce qui nous concerne (toujours en retard d’une guerre) les effets pervers de la chute du baril placeront le pays sous tutelle et cela a déjà commencé !
Ailleurs ce sont les Constitutions qui épousent voir collent aux contours de la morale et pas le mariage contre nature de la Constitution et des intérêts personnels.
@Majororo : Vietcongs, Viets sont des « pseudos » d’une triste mais héroïque époque.
MAJORORO (Vietcong. 1. a Communist-led army and guerrilla force in South Vietnam that fought its government and was supported by North Vietnam).
Ce monsieur de mauvais augure n’est pas un Vietcong.
Mes chers amis, ce que je voulais dire en utilisant malheureusement ce terme de Vietcong qui est historiquement respectable est que je faisais allusion à cette Elite algérienne qui pendant les années 60, les soutenait (ces Vietcongs) en clamant a qui voulait l’entendre qu’elle (cette élite) ferait la peau a cet occident impérialiste. Or, ce que l’on constate aujourd’hui est que cette même élite est toujours aux commandes du pays et que ses membres ou descendants de ses membres se sont métamorphosés comme par magie en partisans de l’économie de marché et sont partenaires aujourd’hui de cet Occident. En ce qui me concerne, c’est toujours le même parti socialiste spécifique, pire encore, ce parti qui disons en s’adaptant au gré des conjonctures a maintenant à son service une jeune élite de technocrates apolitiques, affairistes, sans vision ni programme. Voilà, en peu de mots, l’histoire de l’Algérie qui se résume à celle de cette élite multicolore qui n’a pas réussi sa magie socialiste mais qui a de faillite en faillite plutôt donné cette crème d’individus embourgeoisés qui flirtent avec le monde libre et démocratique, qui se soignent dans cet Occident, qui investissent dans cet Occident et ont même acquis la nationalité.
L’amertume et la rancœur accumulées depuis 62 me pousse à utiliser ce terme parce que je n’avais pas trouvé mieux pour décrire cette élite qui avait usurpé le pouvoir afin d’instaurer le socialisme par opposition à la precedente élite de seniors qui semble-t-il était issue de la bourgeoisie et qui ne pouvait donner que du mal au pays. Ceux-ci ont été écartés sans ménagement pour être remplacées par des magiciens de mauvaise augure qui ont fait école et donné notamment les ministres, et gouverneurs locaux, etc. d’aujourd’hui. Je refuse d’utiliser le mot algérien de « Wali » car écrivant en Français, je considère que c’est un mot non français inventé par ces mêmes oligarques. Donc, cette élite algérienne d’aujourd’hui semblerait ne pas avoir conscience d’où elle vient et plus grave encore ou elle va, joue en bon opportuniste avec cet Occident, mais mal car a l’allure des choses, on ne peut s’empêcher de constater que cela va dans un sens seulement. L’exemple de la Chine, du Vietnam d’aujourd’hui étant peut-être difficile à suivre, leur modèle serait plutôt cette Russie de Poutine et des oligarques qui semblerait leur convenir mieux.
Merci de m’avoir donne cette opportunite de vider mon coeur et au plaisir de vous lire. Many thanks for having given me this opportunity to vent out my long held frustrations and would wish to read more comments of the sorts. It does help one see that faint light better through the seemingly dense maze of our beloved country that does refuse to be entangled to date. Keep up the good work and,
Cheers.
Incroyable ce que l hypocrisie puisse faire de l homme hier il a profite de la naïveté des Algériens il les a vole ruine le peuple trahit son pays .
Aujourd’hui pour se laver les mains et se faire une crédibilité au sein de la population il sillonne les ZAOUIAS pour se faire passer pour un SAINT INNOCENT bien sur avec la complicité de l administration a sa tète le ministère de la justice. Mais avec dieux c est une autre chose la facture sera bien salée vous n avez qu’ a voir le président Allah ichafih
Mais ou va l Algérie ??? et ou est son peuple remarque ils dont occupes par la finale de la coupe d Algérie.
drôle de peuple . Au royaume des corrompus les voyous sont roi.
اللقاء يوم لا ينفع مال ولا بنون الا من اتا الله بقلب سليم