Hacène LOUCIF.
Le retour de quelques éléments du général Tewfik au sommet du pouvoir a permis à la police politique de renouer avec quelques unes de ses vieilles « recettes » : agiter les antagonismes artificiels entre islamistes et laïciste, mobiliser les névroses identitaires, manipuler les traumatismes…
Ses correspondants de la presse ne sont pas en reste. D’ailleurs, des retournements de veste chez certaines « plumes » des tabloïds ou chez quelques unes des « voix » du petit écran risquent d’étonner plus d’un. Comme dit l’adage : chasser le naturel, il revient au galop !
D’autres éléments disséminés dans les milieux de l’immigration algérienne (notamment, en France) tentent des opérations de détournement pour casser l’autonomie de la mobilisation dans des espaces aussi sensibles que celui de « la françalgérie ».
Pour réussir leur coup, ils comptent sur des « enfants mal grandis » en politique, des militants de la dernière averse, quelques acteurs « résiduels » de la guerre contre les civils des années 1990, des produits du prêt-à-penser et ceux qui sont à le recherche de leurs rêves perdus. En somme, des acteurs politiquement, culturellement et intellectuellement à dater au carbone 14, faute de pouvoir les identifier.
Alors que la Silmiya du peuple entame sa deuxième année, les services fonctionnent à plein régime !!
Ils tentent de créer des points de chute dans les manifs pour pouvoir les orienter, à défaut de les contrôler, font à nouveau appel aux pickpocket et aux voyoux pour semer la peur dans les rangs des manifestants, mobilisent quelques cervelles barbues pour faire croire au retour du FIS, activent leurs éléments dans les milieux militants pour faire échec à toute initiative autonome de construction d’une alternative démocratique…
Seulement, la bonne nouvelle, c’est que toutes ces pratiques sont connues.
En d’autres termes, la police politique a, certes, pollué les milieux militants. Mais, elle n’a pas la capacité de jouer le double rôle de permettre au régime de se régénérer et de programmer la fin de la Silmiya.
Les Algériens ne sont pas dupes. Il savent à qui ils ont affaire…
Hacène LOUCIF.