
Vingt-six ans aprĂšs une indĂ©pendance confisquĂ©e dans le fond et dans la forme, la jeunesse algĂ©rienne, rongĂ©e majoritairement par le mĂ©pris, le marasme, les injustices et lâabsence de libertĂ©s, s’est insurgĂ©e le 5 octobre 1988 contre le systĂšme du parti unique et ses symboles.
La rĂ©volte portait un dĂ©sir profond de changement exprimĂ© par un ras le bol gĂ©nĂ©ralisĂ©Ì. La rĂ©pression fut sanglante et on dĂ©nombra plus de 500 morts.La brĂšche dĂ©mocratique de façade issue de ce soulĂšvement fut aussitĂŽt refermĂ©e en janvier 1992. Dix ans de guerre civile allaient y succĂ©der.
Depuis, les AlgĂ©riennes et les AlgĂ©riens n’ont pourtant pas abdiquĂ© ni renoncĂ© Ă leurs revendications de dĂ©mocratie, de pluralisme, dâĂ©galitĂ©s entre citoyennes et citoyens, de libertĂ©Ì et de justice. Ils n’ont jamais cessĂ© de rĂ©clamer la fin de la dictature et le passage effectif Ă un Ătat de droit pour une citoyennetĂ© entiĂšre.
Et en fĂ©vrier 2019, le peuple algĂ©rien, massivement, dans les quatre coins du pays et dans l’Ă©migration, s’est de nouveau Ă©levĂ© contre le systĂšme autoritaire. Depuis maintenant plus d’un an et demi, le peuple est engagĂ© dans un processus rĂ©volutionnaire pacifique et populaire sans prĂ©cĂšdent dans le Monde, caractĂ©risĂ© par l’esprit de la Silmiya et une dĂ©termination sans faille pour recouvrer sa souverainetĂ©Ì. Le pouvoir de fait, fidĂšle Ă sa nature, au lieu de satisfaire les revendications lĂ©gitimes des AlgĂ©riennes et des AlgĂ©riens, y a rĂ©pondu par la rĂ©pression, la provocation et la condamnation Ă de lourdes peines de militants.e.s et activistes du processus rĂ©volutionnaire.
S’inscrivant en phase avec le mouvement rĂ©volutionnaire d’AlgĂ©rie, le HIRAK, nous, organisations, partis d’opposition, comites et citoyen.ne.s, tout en proclamant le rejet de l’agenda Ă©lectoral du pouvoir et du RĂ©fĂ©rendum sur la nouvelle Constitution Ă©laborĂ©e sans le peuple, appelons l’ensemble de la communautĂ©Ì algĂ©rienne en France Ă une Marche Unitaire : đđČ đ±đ¶đșđźđ»đ°đ”đČ đ° đŒđ°đđŒđŻđżđČ đźÌ đŁđźđżđ¶đ, đ±đČ đčđź đŁđčđźđ°đČ đ±đČ đčđź đ„đČÌđœđđŻđčđ¶đŸđđČ đđČđżđ đčđź đŁđčđźđ°đČ đ±đČ đčđź đĄđźđđ¶đŒđ», đźÌ đœđźđżđđ¶đż đ±đČ đđ°đ”đŹđŹ pour exiger :
– LâarrĂȘt de la rĂ©pression, et la libĂ©ration immĂ©diate des dĂ©tenus politiques et d’opinion.
– Le rejet du referendum constitutionnel.
– Le dĂ©part ordonnĂ© et pacifique mais inconditionnel et complet du systĂšme et de tous ses symboles.
– Lâamorce d’une transition pour un processus souverain dans la perspective d’un Ătat de droit, dĂ©mocratique, libre et social.
– Le retrait de l’armĂ©e de l’exercice du pouvoir politique et la dissolution de la police politique pour un Etat Civil et non Militaire, libre et dĂ©mocratique.
đŠđąđŹđąđĄđŠ đĄđąđ đđ„đđšđŠđđŠ đđ§ đĄđąđ đđ„đđšđ«, đŠđąđŹđąđĄđŠ đšđĄđđŠ đđš đđđđ đđ đĄđąđŠ đđđđđđ„đđĄđđđŠ đŁđąđšđ„ đ’đđđđđ„đđ đđ§ đšđĄđđ€đšđđ đđĄđ§ đŁđąđšđ„ đđđđ
Vive l’AlgĂ©rie Libre et DĂ©mocratique
Yetnahaw ga3
Liste des signataires: Association SolidaritĂ© ACA, ACDA, APEL-EgalitĂ©, CAMAN France, CA2R CCAF â PACS, CGADD (Collectif Groupe l’AlgĂ©rie Droit Devant ), CJT CRAC (Comite de RĂ©flexions pour une AlgĂ©rie Consensuelle), Collecrif Debout l’AlgĂ©rie, Dzayer 2.0, Elhdaka, ENAF, FFS (Front des Forces Socialistes Section NORD), Hirak de l’Ouest, IBTYKAR (Section France), JRA, JTA Jeunes Trotkystes AlgĂ©riens, Les amis de la nappe de l’Albien, Les jeunes EngagĂ©s, MJC, RCD (Section France), Riposte Internationale, UCP France, UPA Union Pour l’AlgĂ©rie
đĄđŒđđ đđŒđđ đżđźđœđœđČđčđŒđ»đ đŸđđČ đœđŒđđż đčđČ đŻđŒđ» đ±đČÌđżđŒđđčđČđșđČđ»đ đ±đČ đčđź đșđźđżđ°đ”đČ đčđČ đœđŒđżđ đ±đ đșđźđđŸđđČ đČđ đčđČ đżđČđđœđČđ°đ đ±đČđ đŽđČđđđČđ đŻđźđżđżđ¶đČÌđżđČđ đđŒđ»đ đŒđŻđčđ¶đŽđźđđŒđ¶đżđČđ
Ok, il y a tous les slogans dans cet appel et j’y adhĂšre complĂštement bien sĂ»r, mais bizarrement il n’y pas la mention de la sĂ©paration du politique et du religieux ! Que nous le voulions ou non, qu’on soit 99,99 % de musulman pratiquants ou non, si l’article 2 est maintenu et si on n’exige pas la sĂ©paration du politique et du religieux Ă l’instar de la sĂ©paration du civil et du militaire, l’AlgĂ©rie ne pourra pas ĂȘtre un vrai Ătat de droit, un vrai pays dĂ©mocratique, un vrai pays des libertĂ©s, un vrai pays libre digne de ces qualificatifs ! il y aura toujours cette tard politique. Il y aura toujours des risques au niveau de la cohĂ©sion sociale et de la paix civil, et donc ne nĂ©gligeons pas cette question. Ne continuons pas Ă nĂ©gliger cette question, ne faisons pas les sourds et les aveugles Ă ce propos, car on a vu et connu les drames que cela a provoquĂ© et engendrĂ© entre nous algĂ©riens Ă ce propos.
On continue de tourner en rond, on a toujours peur d’affronter avec le courage politique nĂ©cessaire tous les problĂšmes globalement pour les rĂ©soudre tous ensemble , et dĂ©finitivement ! Ce n’est pas parce qu’il s’agit du Coran qu’il ne faut pas en parler ! Le Coran a toute sa place, la religion aussi, mais câest une affaire privĂ©e, mais elle n’a pas sa place dans la politique ! Ayons le courage de rĂ©gler dĂ©finitivement cette question et ce n’est pas pour çà que Dieu nous mettra en enfer. Il n’est pas aussi cruel que çà , il est misĂ©ricordieux et clĂ©ment !
NB : s’il vous plait ne me dĂźtes surtout pas que je suis en train de fausser le dĂ©bat et que les enjeux sont d’ailleurs, que la question de la place de la religion est dĂ©finitivement rĂ©glĂ©e car nous sommes TOUS des musulmans , ou que c’est Ă la Constituante, au peuple, au processus constituant de rĂ©gler çà ! Tintin ! J’entends çà depuis 1962 (et mĂȘme avant) et donc çà suffit Ă la fin. On est d’abord des ALGERIENS Ă bon entendeur salut !