𝗔𝗣𝗣𝗘𝗟 Ă  la communautĂ© algĂ©rienne en France pour une marche le 04 octobre 2020.

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Vingt-six ans aprĂšs une indĂ©pendance confisquĂ©e dans le fond et dans la forme, la jeunesse algĂ©rienne, rongĂ©e majoritairement par le mĂ©pris, le marasme, les injustices et l’absence de libertĂ©s, s’est insurgĂ©e le 5 octobre 1988 contre le systĂšme du parti unique et ses symboles.

La rĂ©volte portait un dĂ©sir profond de changement exprimĂ© par un ras le bol gĂ©nĂ©ralisĂ©Ì. La rĂ©pression fut sanglante et on dĂ©nombra plus de 500 morts.La brĂšche dĂ©mocratique de façade issue de ce soulĂšvement fut aussitĂŽt refermĂ©e en janvier 1992. Dix ans de guerre civile allaient y succĂ©der.

Depuis, les AlgĂ©riennes et les AlgĂ©riens n’ont pourtant pas abdiquĂ© ni renoncĂ© Ă  leurs revendications de dĂ©mocratie, de pluralisme, d’égalitĂ©s entre citoyennes et citoyens, de libertĂ©Ì et de justice. Ils n’ont jamais cessĂ© de rĂ©clamer la fin de la dictature et le passage effectif Ă  un État de droit pour une citoyennetĂ© entiĂšre.

Et en fĂ©vrier 2019, le peuple algĂ©rien, massivement, dans les quatre coins du pays et dans l’Ă©migration, s’est de nouveau Ă©levĂ© contre le systĂšme autoritaire. Depuis maintenant plus d’un an et demi, le peuple est engagĂ© dans un processus rĂ©volutionnaire pacifique et populaire sans prĂ©cĂšdent dans le Monde, caractĂ©risĂ© par l’esprit de la Silmiya et une dĂ©termination sans faille pour recouvrer sa souverainetĂ©Ì. Le pouvoir de fait, fidĂšle Ă  sa nature, au lieu de satisfaire les revendications lĂ©gitimes des AlgĂ©riennes et des AlgĂ©riens, y a rĂ©pondu par la rĂ©pression, la provocation et la condamnation Ă  de lourdes peines de militants.e.s et activistes du processus rĂ©volutionnaire.

S’inscrivant en phase avec le mouvement rĂ©volutionnaire d’AlgĂ©rie, le HIRAK, nous, organisations, partis d’opposition, comites et citoyen.ne.s, tout en proclamant le rejet de l’agenda Ă©lectoral du pouvoir et du RĂ©fĂ©rendum sur la nouvelle Constitution Ă©laborĂ©e sans le peuple, appelons l’ensemble de la communautĂ©Ì algĂ©rienne en France Ă  une Marche Unitaire : 𝗟đ—Č đ—±đ—¶đ—șđ—źđ—»đ—°đ—”đ—Č 𝟰 đ—Œđ—°đ˜đ—Œđ—Żđ—żđ—Č đ—źÌ€ đ—Łđ—źđ—żđ—¶đ˜€, đ—±đ—Č đ—č𝗼 𝗣đ—č𝗼𝗰đ—Č đ—±đ—Č đ—č𝗼 đ—„đ—ČÌđ—œđ˜‚đ—Żđ—čđ—¶đ—Ÿđ˜‚đ—Č 𝘃đ—Č𝗿𝘀 đ—č𝗼 𝗣đ—č𝗼𝗰đ—Č đ—±đ—Č đ—č𝗼 đ—Ąđ—źđ˜đ—¶đ—Œđ—», đ—źÌ€ đ—œđ—źđ—żđ˜đ—¶đ—ż đ—±đ—Č đŸ­đŸ°đ—”đŸŹđŸŹ pour exiger :

– L’arrĂȘt de la rĂ©pression, et la libĂ©ration immĂ©diate des dĂ©tenus politiques et d’opinion.

– Le rejet du referendum constitutionnel.

– Le dĂ©part ordonnĂ© et pacifique mais inconditionnel et complet du systĂšme et de tous ses symboles.

– L’amorce d’une transition pour un processus souverain dans la perspective d’un État de droit, dĂ©mocratique, libre et social.

– Le retrait de l’armĂ©e de l’exercice du pouvoir politique et la dissolution de la police politique pour un Etat Civil et non Militaire, libre et dĂ©mocratique.

𝗩𝗱𝗬𝗱𝗡𝗩 đ—Ąđ—ąđ— đ—•đ—„đ—˜đ—šđ—Šđ—˜đ—Š 𝗘𝗧 đ—Ąđ—ąđ— đ—•đ—„đ—˜đ—šđ—«, 𝗩𝗱𝗬𝗱𝗡𝗩 𝗹𝗡𝗜𝗩 𝗔𝗹 𝗗𝗘𝗟𝗔 𝗗𝗘 𝗡𝗱𝗩 đ——đ—œđ—™đ—™đ—˜đ—„đ—˜đ—Ąđ—–đ—˜đ—Š đ—Łđ—ąđ—šđ—„ 𝗟’đ—”đ—Ÿđ—šđ—˜đ—„đ—œđ—˜ 𝗘𝗧 đ—šđ—Ąđ—œđ—€đ—šđ—˜đ— đ—˜đ—Ąđ—§ đ—Łđ—ąđ—šđ—„ 𝗘𝗟𝗟𝗘

Vive l’AlgĂ©rie Libre et DĂ©mocratique

Yetnahaw ga3

Liste des signataires: Association SolidaritĂ© ACA, ACDA, APEL-EgalitĂ©, CAMAN France, CA2R CCAF – PACS, CGADD (Collectif Groupe l’AlgĂ©rie Droit Devant ), CJT CRAC (Comite de RĂ©flexions pour une AlgĂ©rie Consensuelle), Collecrif Debout l’AlgĂ©rie, Dzayer 2.0, Elhdaka, ENAF, FFS (Front des Forces Socialistes Section NORD), Hirak de l’Ouest, IBTYKAR (Section France), JRA, JTA Jeunes Trotkystes AlgĂ©riens, Les amis de la nappe de l’Albien, Les jeunes EngagĂ©s, MJC, RCD (Section France), Riposte Internationale, UCP France, UPA Union Pour l’AlgĂ©rie 🛑🛑🛑

đ—Ąđ—Œđ˜‚đ˜€ đ˜ƒđ—Œđ˜‚đ˜€ đ—żđ—źđ—œđ—œđ—Čđ—čđ—Œđ—»đ˜€ đ—Ÿđ˜‚đ—Č đ—œđ—Œđ˜‚đ—ż đ—čđ—Č đ—Żđ—Œđ—» đ—±đ—ČÌđ—żđ—Œđ˜‚đ—čđ—Čđ—șđ—Čđ—»đ˜ đ—±đ—Č đ—č𝗼 đ—șđ—źđ—żđ—°đ—”đ—Č đ—čđ—Č đ—œđ—Œđ—żđ˜ đ—±đ˜‚ đ—șđ—źđ˜€đ—Ÿđ˜‚đ—Č đ—Č𝘁 đ—čđ—Č 𝗿đ—Čđ˜€đ—œđ—Č𝗰𝘁 đ—±đ—Č𝘀 𝗮đ—Č𝘀𝘁đ—Č𝘀 đ—Żđ—źđ—żđ—żđ—¶đ—ČÌ€đ—żđ—Č𝘀 đ˜€đ—Œđ—»đ˜ đ—Œđ—Żđ—čđ—¶đ—Žđ—źđ˜đ—Œđ—¶đ—żđ—Č𝘀

1 COMMENTAIRE

  1. Ok, il y a tous les slogans dans cet appel et j’y adhĂšre complĂštement bien sĂ»r, mais bizarrement il n’y pas la mention de la sĂ©paration du politique et du religieux ! Que nous le voulions ou non, qu’on soit 99,99 % de musulman pratiquants ou non, si l’article 2 est maintenu et si on n’exige pas la sĂ©paration du politique et du religieux Ă  l’instar de la sĂ©paration du civil et du militaire, l’AlgĂ©rie ne pourra pas ĂȘtre un vrai État de droit, un vrai pays dĂ©mocratique, un vrai pays des libertĂ©s, un vrai pays libre digne de ces qualificatifs ! il y aura toujours cette tard politique. Il y aura toujours des risques au niveau de la cohĂ©sion sociale et de la paix civil, et donc ne nĂ©gligeons pas cette question. Ne continuons pas Ă  nĂ©gliger cette question, ne faisons pas les sourds et les aveugles Ă  ce propos, car on a vu et connu les drames que cela a provoquĂ© et engendrĂ© entre nous algĂ©riens Ă  ce propos.

    On continue de tourner en rond, on a toujours peur d’affronter avec le courage politique nĂ©cessaire tous les problĂšmes globalement pour les rĂ©soudre tous ensemble , et dĂ©finitivement ! Ce n’est pas parce qu’il s’agit du Coran qu’il ne faut pas en parler ! Le Coran a toute sa place, la religion aussi, mais c’est une affaire privĂ©e, mais elle n’a pas sa place dans la politique ! Ayons le courage de rĂ©gler dĂ©finitivement cette question et ce n’est pas pour çà que Dieu nous mettra en enfer. Il n’est pas aussi cruel que çà , il est misĂ©ricordieux et clĂ©ment !

    NB : s’il vous plait ne me dĂźtes surtout pas que je suis en train de fausser le dĂ©bat et que les enjeux sont d’ailleurs, que la question de la place de la religion est dĂ©finitivement rĂ©glĂ©e car nous sommes TOUS des musulmans , ou que c’est Ă  la Constituante, au peuple, au processus constituant de rĂ©gler çà ! Tintin ! J’entends çà depuis 1962 (et mĂȘme avant) et donc çà suffit Ă  la fin. On est d’abord des ALGERIENS Ă  bon entendeur salut !

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