SOYONS NOMBREUX A LA MARCHE DU 4 JUILLET A PARIS !

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La démocratie l’a emporté au rassemblement du dimanche 20 juin 2021 à la place de la République à Paris !

Les Algériennes et les Algériens présents sur les lieux lors de ce rassemblement ont voté pour la MARCHE UNITAIRE DU 4 JUILLET 2021, à 14 h00, de la Place de la République à la place de la Nation.

Le collectif «Libérons l’Algérie» salue l’ensemble des initiatives qui interpellent les instances internationales sur la gravité des atteintes répétitives aux droits de la personne humaine, en Algérie, commises par la junte militaire et sa police politique

Le collectif «Libérons l’Algérie» joint sa voix à celles et à ceux qui ont voté, en toute transparence, pour la tenue de la marche unitaire du 4 juillet prochain.

Le droit des Algériennes et des Algériens de choisir prime sur toute autre considération !

Ensemble pour exiger :

La libération immédiate et sans condition de tous les détenus d’opinion.

L’acquittement des manifestants déjà condamnés.

L’arrêt immédiat du harcèlement juridique et policier de tous les militants de la Silmiya.

L’arrêt immédiat de la guerre des mémoires menée par la police politique.

L’arrêt immédiat de l’application des articles de l’illégitime constitution qui portent sur l’envoi des militaires algériens dans des guerres par procuration hors du territoire national.

L’annulation de l’ensemble des résultats des «galoufates» électorales du 12 décembre 2019, du 1er Novembre 2020 et du 12 juin 2021.

L’ouverture d’une transition démocratique indépendante du système.

La dissolution de la police politique.

Le démantèlement de la junte militaire.

Le transfert de la souveraineté vers le peuple via un processus constituant.

L’élection d’une assemblée nationale constituante.

L’édification d’un État sécularisé, érigé sur le socle de la citoyenneté et garant de tous les droits de personne humaine, de toutes les libertés démocratiques, de la justice sociale et protecteur de toutes les communautés de vie sur le territoire national.

DECLARATION-APPEL

L’esprit d’indépendance que porte la Silmiya, sa puissance subversive qui nous a montré qu’un renouvellement de la société est en cours, son caractère pacifique agissant avec la force de transformation radicale propre à toute révolution et la notion de peuple qu’elle a revitalisée en Algérie font peur à la junte militaire et à sa police politique.

A QUI PROFITE LA GUERRE DES MEMOIRES ?

Alors que le pays s’apprête à célébrer le 59e anniversaire d’une indépendance confisquée, des agents notoires de la police politique mènent une guerre des mémoires.

Le choix de ces agents et celui des figures majeures de notre histoire récente n’est pas fortuit. Il s’agit d’un prolongement des luttes claniques au sein de la junte militaire. Dans cette guerre, la Kabylie est la cible d’une opération de diabolisation qui vise à renforcer l’option de son isolement des autres régions du pays, notamment, celles de l’Est et du Centre. Ainsi, Alger est maintenue en otage de l’étau policier mis en place depuis la nomination de Farid Zinedine Bencheikh au poste de DGSN.

De son coté, le clan du DRS affilié au général Tewfik mène une offensive qui vise à montrer sa maîtrise du terrain, notamment, en Kabylie et à opposer des figures majeures de notre histoire issues de l’Ouest du pays aux figures de l’Est. Cette manœuvre a, également, pour objectif de raviver les traumatismes liés au différentes crises vécues par le mouvement national. Sur ce plan, elle rappelle la stratégie du chaos local mise en place en Kabylie, en 2001. Une stratégie meurtrière qui a fait 128 morts et des dizaines de blessés.

Pendant ce temps, l’écran de fumée établi par ces manœuvres éloigne les regards des efforts fournis par le général Mohamed Kaïdi, chef du département Emploi-Préparation de l’armée, pour faciliter l’envoi des militaires algériens, en dehors de nos frontières, pour tuer et/ou se faire tuer sous les ordres des commandements militaires néocolonialistes.

Supplétif de la France, à l’instar de l’actuel DGSN, le général Mohamed Kaïdi est pressenti pour succéder au général Said Chengriha à la tête de l’État-major de l’armée , au détriment du général Amar Athamnia qui l’avait remplacé à la tête des forces terrestres, le 10 mars 2020.

«REMANIEMENT» SOUS HAUTE TENSION AU DIWAN DES GENERAUX

La gifle populaire du 12 juin dernier a mis la junte militaire dans tous ses états! Il a fallut trois jours pour que les résultats de cette «galoufa» soit annoncés et…12 jours pour que le Conseil constitutionnel les proclame !

Le taux de participation établi à 23% montre que la guerre des clans que subit la police politique lui a fait perdre sa capacité de mobiliser la base sociale du régime. Du coup, ses techniques de fraude n’ont pu établir un chiffre supérieur au taux dérisoire annoncé.

Aussi, le projet de créer un «parti présidentiel» à partir des listes des «indépendants» s’est heurté aux intérêts des autres clans. Du coup, le bouclier FLN-RND-MSP a été maintenu, en attendant…

Quand Abdelmadjid Tebboune parle de «majorité» et de «minorité», pour lui, il ne s’agit nullement du peuple. Son esprit de soumis à une junte militaire supplétive du néocolonialisme est incapable de concevoir l’Algérie en dehors de l’espace militaire clos. Il a les œillères du clan qui lui dicte la conduite à avoir, sous le protectorat informel de la France et les auspices de la Turquie…au risque de froisser la Russie par son ignorance des rapports de forces géopolitiques en Afrique du Nord et dans l’ensemble de la rive sud de la Méditerranée.

Les sorties médiatiques hasardeuses du désigné d’El Mouradia, notamment, sur la situation en Libye ont eu pour conséquence, le récente «action psychologique» du général Libyen Khalifa Haftar près de la frontière algéro-libyenne, dont les troupes sont constituées, entre-autres, des «mercenaires russes de la société Wagner»

C’est dans ce contexte que le général Chengriha s’est envolé, le 21 juin, en Russie pour une visite «dans le cadre de la conférence de Moscou sur la sécurité internationale» organisée les 23 et 24 du même mois, selon un communiqué du ministère de Défense nationale (MDN) qui n’en donne aucune autre précision.

Cela dit, il est un secret de polichinelle que la Russie est le premier fournisseur d’armes à l’Algérie. Cet «allié stratégique historique» n’entend pas céder du terrain aux autres officines étrangères en Algérie dont figurent la France, les États-Unis, la Turquie et les Émirats Arabes Unis.

Au niveau du «Diwan des généraux», le rituel des promotions et des mises en retraites qui a lieu le 5 juillet de chaque année s’annonce sous haute tension.

Pour l’année en cours, le «remaniement» a pour enjeux le maintient ou la succession du général Chengriha au poste de chef d’Etat-major, le maintien ou la succession du général Athamnia à la tête des forces terrestres, le poste de vice-ministre de la défense…

Ces différents enjeux conditionnent les opérations d’envoi des troupes militaires algériennes dans la région du Sahel et dans d’autres régions en Afrique.

La perte de la souveraineté par la junte militaire est d’une gravité telle que le mouvement de promotion et d’éjection de ses portes-galons à des postes de responsabilité hautement stratégiques est entièrement tributaire des rapports de forces géopolitiques.

DES DETENUS EN GREVE DE LA FAIM ET UN PEUPLE QUI A SOIF !

Depuis la reprise des manifestations pacifiques le 22 février dernier, il y a eu plus de 6300 interpellations ! Aujourd’hui, près de 300 détenus d’opinion sont répartis dans les différentes régions du pays. Alors que des détenus d’opinion, de la prison d’El Harrach, banlieue d’Alger, ont arrêté leur grève de la faim en raison de la détérioration dangereuse de leur état de santé, d’autres détenus s’abstiennent toujours de manger et de boire pour dénoncer les différentes atteintes à leurs dignité d’êtres humains que leur font subir les agents des services de sécurité.

Pour priver les détenus d’opinion de toute défense, des avocats, des enseignants universitaires dont certains sont membres du Comité National pour la Libération des Détenus (CNLD) sont arrêtés, maintenus en prison ou mis sous contrôle judiciaire.

Sournoisement, la police politique tente de leur enlever le caractère de détenus d’opinion en leur fabriquant des dossiers de droit commun.

Pire encore, toute action de solidarité envers leurs familles est criminalisée !

Alors que l’Algérie commémore le 23 anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès et le 29e anniversaire de l’assassinat de Mohamed Boudiaf, la police politique multiplie les opérations de diversion afin de faire oublier le nécessaire combat pour la vérité et la justice sur tous les crimes contre l’humanité commis en Algérie, leurs auteurs et leurs commanditaires.

Seulement, le peuple algérien, lui, connaît la vérité.

A l’entame de la période des grandes chaleurs, en ce cycle ce crise hydrique planétaire , plusieurs régions subissent des coupures d’eau qui s’étalent sur plusieurs jours, voire, des semaines ! C’est le cas pour Sidi Bel Abbes, Djelfa et…la banlieue d’Alger!

Au niveau de la capitale, le «Club des pins» et les différentes résidences des privilégiés de la junte militaire ne sont, évidemment, pas concernés par ces coupures.

Par ailleurs, des feux de forêts sont signalés dans plusieurs régions du pays. La synchronisation de leurs déclenchements s’apparente à la politique de la terre brûlée à laquelle recourent les clans du régime pour régler leurs comptes.

Ce n’est pas pour rien que les Algériennes et les Algériens scandent «Mokhâbarât irhâbiyya ! Tasqot lmâfiâ l ‘askariyya ! » (Police politique terroriste ! Que tombe la mafia militaire !)

Ce n’est pas pour rien que les Algériennes et les Algériens scandent «Istiqlâl ! Istiqlâl ! » (indépendance ! Indépendance!)

Ce n’est pas pour rien que les Algériennes et les Algériens scandent «El Jeich jeichnâ yaq’ed fi bladna! » (l’armée nous appartient et nos militaires ne sortiront pas de l’Algérie!)

Ce n’est pas pour rien que des Algériennes et des Algériens de plusieurs wilayas du pays manifestent en Kabylie pour montrer que cette région constitue un boucler de l’unité nationale.   

Au 59e anniversaire de l’indépendance confisquée de l’Algérie, nous avons le devoir d’honorer notre rendez-vous avec l’histoire.

Algériennes et Algériens résidents en France et en Europe, soyons nombreux à la marche unitaire du dimanche 4 juillet 2021, à 14h00, de la place la République à la place de la Nation, à Paris.

Digne héritière de la Révolution de Novembre, la Silmiya finira par permettre aux Algériennes et aux Algériens d’accéder à la citoyenneté politique !

Istiqlâl ! Istiqlâl !

VIVE L’ALGERIE LIBRE, PLURIELLE, HUMAINE, CITOYENNE ET HEUREUSE !

VIVE LA SILMIYA !

GLOIRE A NOS MARTYRS !

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