Sommets arabes, l’histoire qui se répète

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Youcef A.

De 1946 à 2018, les Etats arabes se sont réunis 42 fois dont

  • 8 fois en Egypte
  • 7 fois au Maroc
  • 2 fois en Tunisie
  • 2 fois en Algérie.
    Le premier « sommet arabe » s’est tenu en Egypte en mai 1946 et le dernier sommet en Arabie Saoudite en Avril
    2018.
    Le sommet d’Alger de novembre 1973 fut l’un des plus importants. Suivi tout de suite après par la réunion de l’OUA
    où 42 pats ont décidé de rompre leurs relations avec Israël.
    L’’OPEP déclenchait le premier choc pétrolier, en octobre 1973 par une augmentation de 70 % du prix du baril de
    pétrole et une réduction de 5 % de sa production exigeant la reconnaissance des droits des palestiniens suivi par la
    décision du Roi Faycal d’Arabie qui a décrété un embargo total sur les livraisons de pétrole destinées aux États-Unis,
    aux Pays-Bas, au Portugal et à l’Afrique du sud.
    C’est lors de ce sommet que l’OLP est déclaré comme « le représentant du peuple palestinien ».
    Le sommet d’Alger de Mars 2005 a eu comme vedette le roi Mohammed VI qui rencontra alors Bouteflika pour
    passer en revue les problèmes régionaux.
    Sous le titre « 2 milliards de dinars pour relooker Alger » on pouvait lire dans Elwatan du 14 mars 2005 « L’essentiel
    que ses principales artères, passages obligés des délégations officielles, se feront belles le jour J. Pour ce faire, les
    grands moyens, humains et matériels, ont été mobilisés. Une enveloppe financière de plus de 2 milliards de dinars a
    été débloquée. Toutes les directions et les entreprises de wilaya ont mis la main à la pâte pour faire d’Alger, du
    moins pour deux jours, une capitale arabe et méditerranéenne chaude et accueillante. Les échafaudages sont
    partout montés et les engins des travaux publics, avec leurs bruyantes cavalcades, ne cessent de vrombir. Les
    façades des immeubles qui bordent les grands boulevards sont fraîchement chaulées. Par endroits, des peintres
    s’échinent encore à badigeonner murs et balcons. Les trottoirs retapés, la voirie refaite avec du bitume frais, les
    espaces verts nettoyés, les jardins débroussaillés, les canalisations réparées et l’éclairage public remis en état. Les
    grands axes routiers et autoroutiers d’Alger, notamment la route Moutonnière et la rocade sud, brillent de mille
    couleurs. Enseignes lumineuses, guirlandes multicolores et lampions ornent superbement rues et boulevards. Le
    Front de mer est en chantier. Les conteneurs, qui donnaient un décor hideux aux Sablettes, ont été évacués en un
    temps record. Des plantes ornementales et des arbrisseaux ont supplanté les herbes sauvages dans presque la
    totalité des tronçons d’Alger. Le soleil radieux qui brille ces jours-ci sur Alger, après des pluies généreuses, a ranimé
    une végétation ».
    « Nul ne sait où il va, s’il ne sait d’où il vient. Tel est l’enjeu de l’histoire : apprendre à observer le passé pour mieux
    comprendre le présent et tenter d’anticiper l’avenir. Une tâche rendue possible parce que l’histoire se répète – au
    moins deux fois, sinon plus ».
    Liste des sommets arabes
  1. Anshas (Egypte) 28-29 mai 1946
    Convoqué par le Roi Farouk, le sommet s’est déroulé en présence des sept pays fondateurs de la Ligue des Etats
    arabes (Egypte, Transjordanie (actuelle Jordanie), Arabie Saoudite, Yémen, Irak, Liban et la Syrie).
    Plusieurs résolutions ont été adoptées à l’occasion de ce premier Sommet :
    – Soutenir les peuples arabes colonisés pour leur autodétermination
    – Faire de la question palestinienne la cause majeure de toutes les causes nationalistes
    – Impératif de lutter contre le sionisme en tant que danger imminent pour la Palestine et le monde arabo-musulman
    – Mettre fin aux flux migratoires massifs des juifs
    – Œuvrer pour l’indépendance de la Palestine.
  2. Beyrouth (Liban) 13-14 novembre 1956
    Tenu à l’invitation du président libanais Camille Chamoun suite à l’agression tripartite contre l’Egypte et la Bande de
    Gaza (territoire sous tutelle égyptienne).

    Principaux points du communiqué final :
    – Les dirigeants arabes conviennent de soutenir l’Egypte contre l’agression tripartite (France, Grande-Bretagne,
    Israël)
    – Les pays arabes se réservent le droit de se défendre contre les agresseurs impérialistes s’ils ne se conforment pas
    aux résolutions des Nations unies.
    – Le Sommet arabe appuie la lutte du peuple algérien dans sa guerre de libération contre la colonisation française.
  3. Le Caire (Egypte) 13 janvier 1964
    Le Sommet du Caire marque la première session ordinaire du conseil de la Ligue des Etats Arabes (LEA). A partir de
    cette date, la tenue du Sommet arabe va être institutionnalisée.
    Convoqué par le président Nasser, à la suite du plan israélien de détournement des eaux du Jourdain.
    Plusieurs résolutions ont été adoptées :
    – Création d’un commandement unifié pour les forces armées arabes dans le cadre de la LEA
    – Mise en place d’une commission arabe pour l’exploitation des eaux du Jourdain dans le cadre de la LEA.
  4. Alexandrie (Egypte) 5-6 septembre 1964
    Le Sommet de la LEA salue la création de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), en tant que mouvement
    représentant le peuple palestinien et principal porte-voix de la cause palestinienne.
    Les pays arabes ont décidé :
    – De commencer l’exploitation des eaux du Jourdain et de les placer sous une protection militaire arabe
    – Affronter les forces ennemies des arabes et à leur tête la Grande Bretagne
    – Redoubler l’aide et l’appui économique aux pays du Maghreb Arabe.
  5. Casablanca (Royaume du Maroc) 13 septembre 1965
    Ce Sommet a vu la participation de douze pays arabes ainsi que l’OLP, au moment où la Tunisie a boycotté
    l’événement pour cause de désaccord avec l’Egypte.
    En effet, les deux pays avaient des positions antagonistes concernant la politique à suivre face à “Israël”. Le discours
    tenu par le président Bourguiba à Jéricho (Ariha) le 3 mars 1965 dans lequel il a appelé à accepter le partage des
    territoires palestiniens et à adopter “la politique de l’indépendance par étapes” pour résoudre la question
    palestinienne a constitué le point de friction entre la Tunisie et l’Egypte.
    Le communiqué final prévoit entre autres :
    – L’Adoption du Pacte de Solidarité Arabe
    – L’Approbation pour la création du Conseil National Palestinien à la demande de l’OLP.
  6. Khartoum (Soudan) 29 août – 2 septembre 1967
    Au lendemain de la guerre de 1967 (Guerre de six jours), et la défaite contre l’ennemi sioniste, tous les pays arabes
    ont pris part à ce sommet à l’exception de la Syrie.
    Les participants au Sommet proclament les “trois non” : “Pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël, pas
    de négociation avec Israël”.
    Il a été convenu de :
    – La reprise de l’exportation du pétrole à l’étranger
    – La fermeture des bases militaires étrangères en terre arabe
    – La création du Fonds arabe pour le développement Economique.
  7. Rabat (Royaume du Maroc) 21-23 décembre 1969
    – Les pays arabes appellent à la fin des hostilités militaires en Jordanie entre les combattants palestiniens et les
    forces armées jordaniennes.
    – Soutien de la révolution palestinienne.
  8. Le Caire (Egypte) 23 septembre 1970 (Sommet extraordinaire)
    Tenu en pleine crise jordano-palestinienne (“septembre noir”) et boycotté par l’Irak, la Syrie, l’Algérie et le Maroc, le
    Sommet approuve la création d’un comité quadripartite pour mettre un terme au différend qui oppose Palestiniens
    et Jordaniens.
  9. Alger (Algérie) 26-28 novembre 1973
    Organisé à l’initiative de la Syrie et de l’Egypte après la guerre d’octobre et boycotté par l’Irak et la Libye.
    – Les pays arabes posent deux conditions pour une paix avec Israël : “la restitution de tous les territoires occupés en
    1967, en particulier al-Qods al-Charif, et le rétablissement du peuple palestinien dans la plénitude de ses droits”.
    – La levée de l’embargo sur l’exportation du pétrole vers les pays qui ont rompu leurs relations avec Israël.
    – Adhésion de la Mauritanie à la LEA.
  10. Rabat (Royaume du Maroc) 26-29 octobre 1974
    Les participants ont appelé à la libération totale des territoires arabes occupés depuis 1967 et d’al-Qods al-Charif.

    – Affirmation du droit du peuple palestinien à établir un pouvoir national indépendant avec l’OLP comme
    représentant légitime.
    – Création d’un fond spécial pour les médias arabes.
  11. Riyad (Arabie Saoudite) 16 octobre 1976 (Sommet extraordinaire)
    Tenu à l’initiative de l’Arabie Saoudite et du Koweït, le Sommet a été consacré à l’examen de crise libanaise.
    – Le sommet prévoit notamment un cessez-le-feu entre les différents protagonistes du conflit.
    – L’envoi au Liban d’une Force arabe de dissuasion (FAD) de 30 000 hommes.
  12. Le Caire (Egypte) 25-26 octobre 1976
    Le Sommet est tenu dans le but de parachever l’examen de la crise libanaise. Le ministre des Affaires étrangères,
    Habib Chatti, a représenté la Tunisie durant cette rencontre.
    Les pays arabes ont appelé à l’impératif de :
    – Participer à la reconstruction du Liban
    – Financer la Force arabe de dissuasion.
  13. Bagdad (Irak) 2 novembre 1978
    Sommet organisé à l’initiative de l’Irak suite à la signature par l’Egypte des accords de Camp David avec Israël.
    Principales résolutions :
    – Refus des accords de Camp David
    – Décision du transfert du siège de la LEA du Caire, à Tunis
    – Boycott de l’Egypte et son expulsion de la LEA.
  14. Tunis (Tunisie) 20 novembre 1979
    Sommet convoqué par le président Habib Bourguiba.
    Les pays arabes réitèrent leur refus des accords de Camp David.
    – Poursuite du boycotte du régime égyptien
    – Opposition unanime à la reconnaissance d’al-Qods comme capitale d’Israël
    – Condamnation de la politique des Etats-Unis dans la région
    – Condamnation de l’agression israélienne sur le Sud-Liban.
  15. Amman (Jordanie) 25 novembre 1980
    Participation de quinze pays arabes au Sommet en l’absence des Palestiniens, qui le boycottent ainsi que la Syrie,
    l’Algérie, et le Liban.
    Il a été décidé de :
    – Faire échouer les accords de Camp David
    – Rejeter la résolution n°242 du Conseil de l’ONU
    – Condamnation du qualificatif terroriste attribué à l’OLP.
    – Soutien de l’Irak dans sa guerre contre l’Iran.
  16. Fès (Royaume du Maroc) 25 novembre 1981
    Le Sommet a examiné une feuille de route saoudienne composée de huit points pour résoudre la question
    palestinienne.
    – Interruption des travaux du sommet pour cause de divergences, de conflits et de positions contradictoires entre les
    participants.
    – Refus par la Syrie de la feuille de route du roi d’Arabie Saoudite Fahd ben Abdelaziz Al Saoud.
    Ajournement des travaux du Sommet à une date ultérieure.
  17. Fès (Royaume du Maroc) 6-9 septembre 1982
    – Adoption pour la première fois d’un plan de paix arabe reconnaissant implicitement le droit d’Israël à l’existence.
    – Les pays arabes exigent en contrepartie le retrait des forces israéliennes des territoires arabes occupés en 1967, le
    démantèlement des colonies israéliennes dans les territoires occupés.
    – Reconnaissance du droit du peuple palestinien à l’autodétermination.
  18. Casablanca (Royaume du Maroc) 7-9 août 1985 (Sommet extraordinaire)
    – Condamnation pour la première fois du terrorisme “sous tous ses aspects” dont le terrorisme sioniste qui sévit
    dans les territoires palestiniens.
    – Création de deux commissions chargées de régler les conflits entre les pays arabes.
    – Discussion sur la question des camps de réfugiés palestiniens et la détérioration de la situation au Liban.
  19. Amman (Jordanie) 8 novembre 1987 (Sommet extraordinaire)
    – Examen du dossier de la guerre entre l’Irak et l’Iran
    – Examen de la question du retour de l’Egypte au rang arabe
    La Tunisie a participé avec une délégation conduite par Mahmoud Mestiri, ancien ministre des Affaires étrangères.
  20. Alger (Algérie) 7 juin 1988 (Sommet extraordinaire)
    – Soutien de la première Intifada palestinienne
    – Condamnation de la politique américaine pro-israélienne
    – Le rapport final du Sommet condamne l’attaque américaine contre la Libye et soutient la souveraineté libyenne sur
    le golfe de Syrte
  21. Casablanca (Maroc) 23 mai 1989 (Sommet extraordinaire)
    – Réintégration de l’Egypte dans la LEA
    – Soutien à l’Etat palestinien proclamé le 15 novembre 1988 par Yasser Arafat
    – Soutien à la tenue de la conférence internationale pour la Paix au Moyen-Orient
  22. Bagdad (Irak) 28 mai 1990 (Sommet extraordinaire)
    – Déclare al-Qods capitale de l’Etat palestinien
    – Condamnation de la décision du Congrès américain qui reconnaît al-Qods capitale d’Israël
    – Condamnation des menaces américaines à l’encontre de la Libye
    – Solidarité avec la Libye contre l’embargo économique
  23. Le Caire (Egypte) 15 août 1990 (Sommet extraordinaire)
    – Condamnation de l’incursion irakienne dans le territoire koweïtien
    – Non reconnaissance de l’annexion du Koweït par l’Irak
    – Décision d’envoyer une force arabe commune au Golfe.
  24. Le Caire (Egypte) 21 juin 1996 (Sommet extraordinaire)
    – Soutien du processus de paix sur la base des résolutions du Conseil de sécurité
    – Soutien de l’accord de l’Irak avec les Nations Unies sur le programme Pétrole contre nourriture.
  25. Le Caire (Egypte) 21 octobre 2000 (Sommet extraordinaire)
    – Décision de la création du fond de soutien à l’Intifada “Intifada al-Qods” et le fond al-Aqsa
  26. Amman (Jordanie) 28 mars 2001
    – Engagement à soutenir politiquement et financièrement la résistance du peuple palestinien.
  27. Beyrouth (Liban) 27 mars 2002
    – Appel au retrait total des territoires arabes occupés en 1967
  28. Charm el-Cheikh (Egypte) 1er mars 2003
    – Refus catégorique d’une attaque contre l’Irak et de toute menace contre la sécurité des pays arabes.
  29. Sommet de Tunis (Tunisie) 22-23 mai 2004
    – Adoption d’un Document de consensus et de solidarité entre les dirigeants des Etats arabes
    – Attachement à l’initiative de paix arabe et à l’instauration d’un Etat palestinien indépendant
    – Décision d’amender la charte de la Ligue arabe pour la première fois depuis 1945.
  30. Sommet d’Alger (Algérie) 22-23 mars 2005
    – Adoption de la “Déclaration d’Alger” demandant l’impulsion de l’initiative de paix arabe décidée lors du Sommet
    de Beyrouth en 2002
    – Création d’un parlement arabe pour un mandat de 5 ans.
  31. Khartoum (Soudan) 28-29 mars 2006
    – Décision de créer un “Conseil de la paix et de la sécurité arabe”.
  32. Riyad (Arabie Saoudite) 28-29 mars 2007
    – Décision de la tenue d’un Sommet arabe consacré aux questions économiques et sociales
  33. Damas (Syrie) 29-30 mars 2008
    – Soutien politique, matériel et moral au peuple palestinien
    – Engagement à trouver une solution aux îles des Emirats objet de litige avec l’Iran.
  34. Doha (Qatar) 30 mars 2009
    – Refus du mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre du président soudanais Omar
    Béchir concernant la région du Darfour.
  35. Syrte (Libye) 9 octobre 2010 (Sommet extraordinaire)
    – Adoption des recommandations issues de la réunion de la 5e Haute commission concernant le développement de
    l’action arabe commune.
  36. Bagdad (Irak) 29 mars 2012
    – Appel à un dialogue entre le gouvernement syrien et l’opposition.
    – Recommandation au gouvernement et à l’opposition syriennes de traiter positivement avec l’émissaire de l’ONU et
    de la Ligue arabe en Syrie, Kofi Annan pour entamer un dialogue national sérieux sur la base de la solution proposée
    par la LEA et la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU.
  37. Doha (Qatar) 26 mars 2013
    – Reconnaissance de la coalition nationale des forces de la révolution et de l’opposition syrienne comme
    représentant légitime du peuple syrien.
  38. Koweït-City (Koweït) 25-26 mars 2014
    – Soutien de la coalition syrienne de l’opposition en tant que représentant légitime du peuple syrien
    – Demande de trouver une solution politique à la crise syrienne
  39. Charm el-Cheikh (Egypte) 28-29 mars 2015
    – Formation d’une force arabe militaire commune pour faire face aux défis et préserver la sécurité arabe nationale
  40. Nouakchott (Mauritanie) 25-26 juillet 2016
    – Appel des Libyens à parachever l’instauration de l’Etat libyen et à faire face au terrorisme
    – Soutien à la légitimité du président du Yémen, Abd Rabou Mansour Hédi
    – Refus des ingérences étrangères dans les affaires arabes notamment l’ingérence iranienne.
  41. Mer Morte (Jordanie) 28 et 29 mars 2017
    – Appel à relancer les négociations de paix entre palestiniens et israéliens sur la base d’une solution à deux Etats
    – Soutien à un règlement politique en Syrie.
  42. Dhahran (Arabie Saoudite) 15 avril 2018
    – L’accent est mis sur la non légitimité de la décision de Washington de reconnaître al-Qods comme capitale d’Israël
    – Engagement à continuer à soutenir la cause palestinienne et à la réalisation d’une paix durable et globale

1 COMMENTAIRE

  1. Il est très difficile , quand on essaye d’être logique, de comprendre cette obsession de la ISSABA en Algérie à vouloir absolument organiser une mascarade arabe, dont tout le monde sait que ça va ne va mener à rien du tout .Je crains sincèrement que Teboun et chengriha ont cru réellement qu’ils sont une KOUWA DARIBA. Je comprends qu’ils le disent à la télévision pour amuser la galerie, obtenir des applaudissements de l’assistance ou prendre des postures pour faire parler la caméra. Tout cela se comprend de la part d’un régime aux abois qui veut faire croire à la population désarmée qu’ils sont HADJA KBIRA à l’extérieur. Mais prendre des risques à ce point en croyant qu’ils sont à l’époque du tristement célèbre Boumediene, me laisse croire que Teboun et chengriha le croient vraiment. Si vraiment ils croient à leurs imbécilités alors dans ce cas c’est grave. C’est vraiment grave. Ils croient aussi que dans le cas de l’ukraine et dans la situation pitoyable dans laquelle ils ont plongé le pays ils peuvent se permettre une position de neutralité. Il n’y a pas plus faux. Même la position neutre a besoin qu’on soit fort. Des pays comme la Turquie, l’inde le brésil ,la chine ou l’Afrique du sud peuvent prétendre à des positions de neutralité parce qu’ils sont forts. La chine peut même être un cobelligérant dans le conflit. Elle en a les moyens et ils ont travaillé fort pour ça. Mais un pays comme l’Algérie ou la issaba du 11 janvier 1992 l’a plongé dans un trou tellement profond qu’on n’arrive même pas à voir la sortie, qu’elle position de neutralité, peuvent-ils prétendre ? Si on est du côté russe ,il y a des sanctions américaines qui risquent de s’abattre sur le pays. Si vous bougez un petit peu du côté américain, vous avez les russes qui vont construire une centrale nucléaire chez le royaume expansionniste de MIMI. Et ce n’est que le début. Et si vous ajoutez la guerre que mènent l’état-major de l’armée et des moukhabarates el irahabia contre le peuple surtout depuis 1992, ça vous donne le spectacle d’aujourd’hui. Un spectacle ou on voit des claques en série que reçoit l’Algérie, à cause de ces energumènes qui prennent le pays en otage. On fait revenir aux affaires des gens comme MHENNA DJEBAR et NACER EL DJEN au mépris des algériens et on veut se faire respecter dans le monde. Tu me ramènes chengriha , tu me le mets chef d’état-major et tu veux en même temps avoir une grande politique étrangère. Tu me ramènes Teboun, tu l’imposes aux algériens en jouant le rôle de président et tu veux que le pays soit présentable à l’extérieur.
    Quand vous faites gifler par les pingouins des AL SAOUD, voire même par el HOUMA de bahrein, je pense qu’on est arrivé au fond du trou. Que peut être le pire dans ce cas. Franchement je l’ignore. Que disent les monarchies du golfe à la ISSABA à travers ce boycott qu’ils observent à l’égard de cette mascarade arabe prévue le 1er novembre ? Le message à la ISSABA est le suivant : Continuez à massacrez votre peuple, continuez à étouffer votre peuple, continuez à humilier et surveille votre peuple, vous le faites formidablement bien. Par contre, ne cherchez à jouer un rôle quelconque. Taisez-vous, fermez votre gueule, car vous ne pesez rien. Ce qui est vrai.
    De toute les façons c’est l’aboutissement logique de cette politique, si tant et bien qu’on peut la considérer comme politique, que mène l’état-major de l’armée et des services contre le peuple depuis 1992 au moins. Ceux qui ne sont pas mêlé dans les magouilles de l’état-major et des services, doivent normalement voir le gouffre dans lequel leurs supérieurs ont plongé le pays. Même l’aveugle peut le voir.
    Quand on a fini de parler des pouvoirs tyranniques arabes, leur syndicat, la ligue arabe ,et on veut passer à un autre sujet, il faut toujours dire la phrase suivante : PASSONS AUX CHOSES SERIEUSES. Et les choses sérieuses sont les peuples. Alors passons aux sérieuses.
    La situation mondiale a considérablement mis le monde arabe dans la difficulté. Toute porte à croire qu’on s’achemine vers des explosions dans certains pays arabe comme l’Égypte, la Tunisie, le soudan ou le Maroc. Mais contrairement à 2011 il se pourrait que l’Égypte, cette fois ci, soit l’épicentre d’un nouveau soulèvement populaire arabe. Il est clair que le coup d’état israelo-américain, qui a porté Al sissi au pouvoir, ne s’est pas déroulé pour améliorer le quotidien de l’égyptien. On ne renverse pas et on ne tue pas un président élu et mettre un militaire arriéré à sa place afin de développer l’Égypte. Il est clair que l’armée à l’époque a voulu replongé l’Égypte, ce grand pays d’une grande culture, dans l’anonymat politique. Sans parler d’une crise alimentaire et financière sans précédent. Donc, il faut se préparer en Algérie à cette nouvelle donne pour faire renaitre un nouveau HIRAK , quotidien cette fois-ci, et l’encadrer correctement avec une organisation sans faille afin de l’orienter efficacement vers une chute réel et efficiente de ce régime qui s’est installé dans le pays depuis 1962. L’onde de choc qui viendrait d’un pays arabe destituant son despote peut créer un impact pédagogique certain chez d’autres pays arabe comme en 2011.Ces pays se regardent et ils sont liés profondément. Cette fois-ci le soulèvement sera avec plus de maturité et de radicalité, car les gens ont compris que YETNAHAW GAA n’est pas uniquement un slogan algérien mais il doit s’appliquer dans tous les pays arabes. Sans YETNAHAW GAA on revient à la case départ en pire. Sans YETNAHAW GAA tu continueras à danser avec le serpent tout en croyant que tu es plus malin que lui, à risque et péril, comme l’a fait ennahda en Tunisie. Or le serpent a plus d’expérience et il est plus organisé que toi dans le REY-REY. À bon entendeur salut.

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