Il n’y a rien de plus abject, de plus médiocre qu’un homme qui se barricade derrière une science, une expérience ou une expertise pour formuler doctement des obscénités servant à justifier l’injustifiable, la censure, la mort de l’esprit.
Mettre des journaliste, des politiques, des activistes et des étudiants en prison, censurer des radios, des journaux, c’est contribuer à la mort de l’esprit, celui d’une nation en devenir.
Il n’y a rien de plus vil que de servir la répression sous couvert d’ouverture politique ; Conceptualiser la dictature avec les arguments de la liberté et de la loi ; Enoncer le droit pour mieux creuser le trou de l’arbitraire.
C’est ce que fait M. Belhimer, ministre « des libertés ». Et il le sait.
Un ministre « des libertés », la seule chose qu’il doit servir est la liberté, dans son acception la plus large.
Cet homme, aurait pu, en fin de parcours, au crépuscule d’une carrière, à la fin d’une époque, d’un cycle et d’un monde ancien, être une voix, celle de la raison, de la vérité. Une voix qui dit à ceux d’en-haut le temps qu’il fait dehors et la nouvelle histoire qui s’écrit au dedans d’un peuple.
Mais au lieu d’être cette voix, cet ancien journaliste, professeur de droit à l’université d’Alger, a préféré être une bouche. Une bouche de plus, celle qui, au mieux, va nourrir une ambition (la sienne), et, au pire, fortifier une idée éculée de l’autoritarisme, une dangereuse conception policière de l’état.
C’est un vil personnage qui se donne au plus fort et peut être plus offrant du moment. Y a qu’à voir la soumission des journaux où il commetait des articles de propagande au profit des régimes qui se sont succédés à la tête de ce pays. Ce sont ces « élites » qui ont pourri et pollué le débat politique pour plaire à leurs maîtres du moment. Ils sont aussi condamnables que ces derniers.
C’est mieux de les voir ainsi sous leur vrais visages. Lui et tous ces acolytes au service du gang. Qu’ils continuent de mettre à nu leur piètre politique pour mieux dépoussièrer ce règne de la médiocrité visible plus que jamais. L’heure de vérité approche.
Le Hirak est le premier bénificaire, ces guerriers qui ont opté pour une trêve, continuent de la respecter par principe pour préserver la vie des Algériens. Contrairement, au « gang des généraux » sans principes, ni foi, ni loi …qui n’a pas seulement rompu cette paix des braves, mais profite de ce repli stratégique et salvateur pour la population, pour s’attaquer lâchement aux leaders et symboles du Hirak. Une répression lâche avec la réouverture des procès, des réincarnations arbitraires, des rapts et des enlèvements en ces moments de confinement.
Personnellement, j’exhortais le « gang » à partir. Aujourd’hui je les supplie de rester et de continuer leur gestion catastrophique, le peuple arrive mieux a voir ainsi la VÉRITÉ amer. Qu’ils continuent de mentir et de sévir …La grogne populaire ne fait que grandir, la grande déferlante ne fait que grossir et rien ne l’arrêtera …
Certes, les détenus risquent leur vies dans le milieu carcérale. Ils ne sont pas les seuls en ces temps de confinement, le corps médicale et paramédicale, la protection civiles, les éboueurs prennent plus de risques car en premières lignes face au virus et avec des moyens dérisoires. Leur causes ne sera pas vaines et leurs sacrifices et efforts payeront tôt ou tard.
La gestion catastrophique de la crise du Covid 19 nous montre les limites et les défaillances de ce président illigitime, de ce gouvernement incompétent, de ces ministres opportunistes, de ces Walis walou qui protègent au mieux dans leur bunker au club des pins, a Ain Nadja et a la casa d’El Mouradia pour combien de temps.
Le peuple a compris que nous n’avons pas d’état, mais un « gang » qui disparaiteras avec la fin de la pandémie. Les luttes au sein du gang ont atteint leur apogée, la chute de Wassini n’est qu’un prélude de la chute du gang.
Le peuple sachant qu’il ne doit compter que sur sois-même s’organise autant qu’il peut, la SOLIDARITÉ et le PARTAGE ressusciter lors de cette année du Hirak doit prévaloir plus que jamais et ne point sombrer dans les dessins du gang qui a opter ouvertement pour la propagation du virus et continu de le faire en tentant de culpabiliser le Hirak et de lui endosser la responsabilité… à force de nous mentir qui va vous croire?
Pensez à vos funérailles bande de racaille en ces temps de confinement, ce n’est certainement pas le peuple qui va vous pleurer…