بإسم الشرعية الثورية

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 عبد الغني بادي 
بإسم الشرعية الثورية أصبح الحركي مجاهد،
بإسم الشرعية الثورية أصبحت أرملة الشهيد منظفة بيوت،
بإسم الشرعية الثورية حققنا تمييزا عنصريا بين المواطنين لم يسبقنا له أحد من العالمين إلا ميز حكومة بريتوريا العنصري ،
باسم الشرعية الثورية تنفق ملايير من الدولارات سنويا على مجاهدين مزيفين،
بإسم الشرعية الثورية مازال يحكمنا من لا علاقة لهم بالثورة،
بركات كفانا من كذبة الشرعية الثورية، كفوا أيديكم عن شهداء هم أحياء عند ربهم يرزقون..
ملاحظة : أنا من أسرة ثورية قدمت الشهيد تلو الشهيد، انا حفيد الشهيد أرفض هذا النوع من التمييز بين المواطنين والمتاجرة الرخيصة بدماء الشهداء…. « تتخباو ورا الثورة دايرينها باش « 

3 Commentaires

  1. Mes sincères salutations à tous les frères internautes, mais surtout au frère Abdelghani BADI qui est l’auteur de cette contribution qu’on peut facilement qualifier de bien insolite surtout émanant de la part de quelqu’un qui, comme c’est précisé dans la remarque finale, est issu d’une famille « révolutionnaire » qui aurait « donné* » – (*Qui aurait sacrifié !) plusieurs de ses membres pour la juste cause nationale. Dommage qu’il ne se soit pas contenté de dénoncer ce qu’il juge, et à juste titre d’ailleurs, comme une INJUSTICE flagrante qui mérite amplement qu’on s’y arrête pour discuter et proposer des solutions constructives. Nonobstant, je lui reconnais cette sage alternative de mettre un sujet aussi complexe sur la table, un sujet social qui mérite bien qu’on s’y attarde le temps qu’il faut pour sauver le pays de l’apocalypse qui le guette, à Dieu ne plaise !
    Refuser qu’il ya ait tant de « distinctions » entre les mêmes membres d’un peuple qui se trouve ainsi soumis à un curieux « catalogage » dans le but inavoué de « DIVISER » pour mieux pouvoir régner et pour mieux le pousser à s’adonner à des querelles inutiles qui, à la longue, finissent par le lasser et à le pousser à abandonner toute forme de lutte et toute idée de se libérer du Joug dont il est aujourd’hui la proie.
    Je l’avoue volontiers, jamais il ne m’est venu à l’idée de polémiquer parce que je suis conscient que la polémique stérile est plus nocive et plus dangereuse lorsqu’elle oppose les victimes d’un système mafieux qui en tire et une fierté pour avoir réussi à semer la zizanie entre les prétendus opposants et un gain parce que c’est toujours une preuve que les rangs des ennemis sont lézardés par les querelles intestines dévastatrices et nuisibles. Je m’explique !
    Ce matin même, alors que je discutais avec un ami des avantages et des privilèges qui sont accordés iniquement aux « FAUX » Moudjahiddines et à leurs enfants ainsi qu’aux « Grands-pères » que sont les éternels enfants des Chouhaddas ; sans oublier les pensions injustement accordées à d’indus membres de la « Famille Révolutionnaire » ; dans le cours de la discussion, nous fîmes une comparaison avec les autres pays qui, comme le nôtre, ont été libérés par la force des armes et c’est ainsi qu’il fut question de la glorieuse lutte de libération que le courageux PEUPLE vietnamien intrépide avait menée contre les puissances coloniales invasives. (La France, le ***** puis les puissants USA !!!)
    La comparaison fut la suivante : Jugez-en vous-mêmes !
    En Algérie, une fois le pays « libéré » des serres de la France, le pays a été vite recolonisé par les envahisseurs et par les caporaux « déserteurs » de l’armée coloniale qui deviendront, plus tard, les puissants généraux qui ont droit de vie et de mort sur les Algériens. Sur la foulée, le pays fut soumis à une nouvelle « colonisation » par procuration dont le but est de garder le pays sous leur coupe et d’en faire un véritable butin de guerre sur lequel ils – (Les meutes d’opportunistes et les nuées de Moudjahiddines faussaires et leurs rejetons)- veillent jalousement. Au moment où ils se partagent la rente et les autres richesses du pays, le peuple maudit doit se contenter de ramasser les miettes et encore faut-il qu’ils réussissent à en trouver.
    Par contre, au Vietnam, comme partout ailleurs dans les pays qui ont été libérés du joug du colonialisme, dans ce pays, une fois la lutte terminée et les armées impérialistes chassées manu militari, il ne fut jamais question de « Ministères des « (Moudjahiddines) », ni celui des veuves de martyrs », au contraire, les gens étaient intimement convaincus qu’en participant à la lutte de libération, ils n’avaient fait que leur DEVOIR, un DEVOIR sacré pour lequel ils n’avaient pas exigé une contrepartie. Une fois la guerre FINIE, le peuple vietnamien, comme les autres d’ailleurs, s’empressa de se remettre au travail pour RECONSTRUIRE leur pays dévasté par la terrible guerre qui, il faut avoir le courage de le reconnaître, était MILLE FOIS plus dévastatrices que celle que la France nous imposa.
    On se contentera de ces deux éléments de comparaison ! Et je crois qu’il est inutile que de vouloir en rajouter !
    Et pour vous donner une idée sur la nature de ceux qui se prétendent « patriotes » et surtout ceux qui n’ont aucune honte de s’affubler du prestigieux titre de « MOUDJAHID » dont la symbolique sacrée a, malheureusement, perdu le sens mystique qu’il représentait autrefois, lors de la lutte de libération qui a rassemblé l’ensemble du peuple algérien qui s’était soulevé comme un seul HOMME pour combattre, chacun à sa manière et selon les moyens qu’il avait en mains, l’INJUSTICE et la terreur qui furent imposées au peuple algérien.
    N’en déplaise à ceux qui pourraient se sentir égratignés par mes propos qui peuvent choquer certaines personnes bornées qui tentent vainement d’éclipser le soleil avec l’aide d’un tamis en plein jour de Juillet au Sahara ; je saisis l’occasion qui m’est offerte aujourd’hui pour crever l’abcès que j’avais toujours eu envers ceux qui, c’est mon avis et je l’assume, sont à l’origine de tous nos malheurs et qui, même plus d’un demi-siècle après une certaine indépendance tronquée et confisquée, et qui, sans vergogne, persistent à nous prendre pour des canards sauvages pour nous imposer leur vision des choses qui, heureusement, ne peut plus être d’actualité, car la comédie n’a que trop duré.
    Et pour vous donner une idée sur la nature « vénéneuse et venimeuse » de certains prétendus « Moudjahiddines », mais surtout sur leur vision des choses. Ce que je veux vous demander de partager avec moi est authentique même si ça peut choquer certaines consciences. Un ami, un ancien cadre du FLN – (Le Parti)- m’avait, un jour, raconté comment « ILS » – (« Les Mounafikines »)- cataloguaient les différentes composantes du peuple algérien. Pour eux qui se croient les « ÉLUS » de Dieu, les « Maîtres » incontestés et incontestables du pays ; voici ce qu’ils disaient dans leurs réunions : « Il faut bien avoir à l’œil les « bâtards* » – (Il s’agit des enfants des Chouhaddas » et « Ouled Sbaniouls* ») ; vous l’avez certainement deviné, les « OULED SBANIOULS », il s’agit bien sûr des enfants du peuple comme vous et moi ! Je vous rapporte cette anecdote telle qu’elle m’a été racontée par ce voisin et ami qui regrette ce genre de propos haineux et stigmatisant, mais surtout irresponsable.
    Et dire que, dans mon petit patelin où tout le monde se connaît tellement nous sommes peu nombreux, – (Comme disait Med DIB, c’est comme si nous vivions dans une maison de verre où rien ne peut être caché !)- hormis une poignée de Maquisards authentiques qui se distinguèrent par leur modestie et leur discrétion en se contentant de VIVRE au milieu de leurs frères sans jamais CRIER sur les Toits ou pérorer à qui veut les entendre qu’ils furent de valeureux Moudjahiddines dignes de respect et de considération ou qu’ils ont le mérite d’être adulés et adorés, au contraire, ils surent forcer le respect en se contentant de se fondre dans la plèbe qui les respecte et qui les élève au rang d’icônes sacrées.
    Malheureusement, et comme par un curieux hasard, en face de cette catégorie d’hommes honnêtes et respectables, il existe, par contre, une meute de faux maquisards qui se comptent en dizaines, des bandes d’INTRUS bornés et outrecuidants qui n’ont aucune dignité, mais qui n’hésitent pas à s’autoproclamer les sauveurs du pays et par conséquent ceux qui doivent en être les seuls légataires ce qui leur confère de droit absolu d’en réclamer la propriété et d’en faire un héritage inaliénable qu’ils se préparent activement à léguer à leurs rejetons qui ne sont guère différents de leurs géniteurs qui se comportent comme des mercenaires venus d’ailleurs. Telle est la triste réalité que nous n’avons pas le droit de perdre de vue ou de renier.
    J’aurais bien aimé parler du nombre de faux Moudjahiddines et comment ils ont réussi à se faire procurer la fameuse « Fiche communale » qui va leur servir de Sésame pour avoir accès aux Caisses du trésor public, mais comme cela va me prendre un temps fou pour cerner le sujet qui exige des pages et des pages, je préfère me contenter de l’effleurer en le rappelant à ceux qui refusent de regarder la dure réalité en face comme pour ne pas affronter le regard du peuple qui ne pardonnera jamais à ceux qui l’ont volé et qui continuent de le faire comme pour le provoquer ou pour le mettre à l’épreuve.
    Maudits soient tous ceux qui se sont permis de TRAHIR la mémoire des Chouhaddas en s’affublant du titre de MOUDJAHID alors qu’ils ne le méritent pas parce qu’ils n’ont jamais fait partie de ceux qui avaient tout abandonné pour prendre le maquis avec pour seul objectif de libérer leur pays au nom d’Allah ! Maudits soient les faussaires et leurs complices et ceux qui ont le pouvoir de mettre un terme à cette comédie ubuesque et qui ne font rien comme pour se venger de ce peuple qui semble être sous l’emprise d’une hypnose qui tarde à prendre fin pour annoncer son réveil et sa prise de conscience salutaire.
    Je viens de constater que mon coup de gueule vient de prendre une dimension sur proportionnée et c’est pourquoi je vais me contenter de ces quelques réflexions, toutefois, avant de clore mon commentaire, je veux bien souligner une ou deux choses qui me paraissent d’une importance capitale. Force est de reconnaître qu’au moment où certains ont usé et abusé de leurs statuts particuliers pour GRAVIR les échelons ou pour obtenir certaines dérogations blasphématoires, d’autres, par contre, bien qu’étant d’authentiques moudjahidines, veuves et fils ou filles de chahid ou encore certains fils de Moudjahiddines, ils n’ont jamais usé de cet ascenseur pour GRIMPER sur le dos des Algériens ; ces derniers méritent amplement que je les salue tout en leur exprimant ma profonde considération et le respect qui leur est dû.
    Et pour finir, bien que je sois sûr que je risque d’être lynché par ceux qui vont se sentir visés par mes propos que j’ai voulus sincères et objectifs, mais surtout directs. Selon moi, la seule solution qui peut être équitable et JUSTE c’est de DISSOUDRE le ministère des Moudjahiddines et d’annuler toutes les pensions qui sont justement ou injustement versées à des rapaces voraces et insatiables, il faut vite mettre un terme à cette dilapidation effrénée des deniers du peuple d’autant plus que le pays est en passe d’être confronté à des difficultés financières énormes. Les milliards qui sont destinés à engraisser les Faux maquisards peuvent toujours servir à l’achat de médicaments pour les malades ou à construire des écoles et des hôpitaux dignes de ce nom où les Algériens peuvent se soigner sans être obligés à se rendre à l’étranger, dans des pays qui ne possèdent même pas le centième de nos richesses, pour se soigner.
    Avec l’espoir de ne pas avoir trop abusé de votre temps, je remercie toutes celles et tous ceux qui ont pris la peine de me lire et de partager ou non mes idées. Encore merci de votre patience. En plus de la longueur de mon coup de gueule, je m’excuse platement auprès de mes amis internautes pour son caractère décousu et répétitif. Votre compatriote et frère : Belkacem.
    P.S. : Sur ce sujet, précisément, j’ai plusieurs commentaires que j’ai pris la peine d’écrire, mais que je me suis retenu de publier de peur d’être taxé de tous les noms d’oiseaux et ce bien que je sois convaincu que « Seule la vérité blesse ! ». Re-salut !

  2. « Nous vivons dans une maison en verre! » Je ne me souviens plus qui de Mouloud Mammeri dans « L’opium et le bâton » ou de Mohammed Dib dans « l’incendie » qui a écrit cette phrase! Je m’excuse parce que ma mémoire de vieille personne au crépuscule de sa vie n’est plus capable d’être précise, elle est défaillante, par moment, c’est l’âge qui nous joue des tours. J’espère que quelqu’un accepte de me corriger, le cas échéant. Merci de votre compréhension! Belkacem.
    ________________________________
    Ce n’est ni l’un ni l’autre qui ont dit cela, cher Si Belkacem. Si mes souvenirs sont bons c’est le locataire actuel d’El Mouradia qui a prononcé cette phrase, en réponse à un journaliste français qui l’avait interpellé sur les atteintes aux droits de l’homme commises par la sinistre police politique.
    Amicalement.
    Salah-Eddine.

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