LE FONCTIONNEMENT SYSTEMIQUE, LES ELECTIONS ET L’AVENIR DE L’ALGERIE

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Tout système se compose de plusieurs éléments ou sous-systèmes en relation et possède une finalité. Pour le système Entreprise par exemple, le profit constitue sa finalité.
Au sein d’une démocratie, l’Entreprise est indépendante, très souvent privée. Les grandes lignes de sa stratégie sont élaborées par un conseil d’administration. Ce conseil est l’émanation des grands actionnaires de l’Entreprise. Ses membres sont connus et ses leaders sont les détenteurs principaux du capital. La fonction de pilotage ou le directoire de l’Entreprise est quant à lui chargé de la mise en œuvre et de la conduite de cette stratégie sur le terrain. Le pilotage est donc forcément comptable par devant le conseil d’administration et son maintien à la tête de l’Entreprise est tributaire de ses résultats.
Pour autant, une stratégie peut aussi être défaillante. Elle s’annonce généralement avant la faillite à travers un déclin progressif de l’entreprise et ce quel que soit les compétences des éléments constitutifs de sa Direction. Le renouvellement du directoire dans ce cas de figure ne donne aucun résultat et la viabilité de l’Entreprise n’est plus qu’une fonction du temps. Une mauvaise stratégie se caractérise essentiellement par son inadéquat avec son environnement interne et externe (son organisation, son dispositif interne des relations hiérarchiques et fonctionnelles, la qualité de son personnel et de ses process, sa méconnaissance de l’évolution du marché, de la concurrence, des fournisseurs, de la législation etc…). Une stratégie figée, qui ignore l’aspect évolutif naturel de son environnement condamne l’Entreprise (système vivant) à la disparition. La sanction viendra du marché, des consommateurs, en un mot du peuple.
Le profit se doit donc de tenir compte des conditions de survie de son géniteur. Pour se perpétuer, il est dans l’obligation d’assurer en retour l’évolution, le développement, l’émancipation, la modernisation de l’Entreprise. En ignorant les grands fondamentaux des systèmes vivants, il participe à leur mise à mort, à sa propre mise à mort lorsque qu’il est persuadé d’agir dans le sens de ses intérêts.
Et ainsi, si le profit reste la finalité de l’Entreprise, le maintien au Pouvoir constitue la finalité première des systèmes politiques, que ce soit en démocratie ou au sein des dictatures. La limitation des mandats permet certes le renouvellement dans tous les cas des ‘‘élites’’ mais sans pour autant obligatoirement opérer des changements dans les politiques.  Si Hilary CLINTON avait gagné les dernières élections présidentielles, on aurait alors assisté à un changement au sein du poste de pilotage (l’ensemble de l’exécutif) et quelques correctifs de forme auraient sans aucun doute été apportés aux politiques des démocrates, mais sans pour autant opérer des modifications profondes à une stratégie élaborée au sein des états-majors d’un parti qui gouvernait sans être majoritaire au sein du congrès US faut-il le souligner.
La limitation des mandats concerne donc la fonction présidentielle. Dans ce cadre, et si alternance il y a, elle opère un changement du directoire et de la stratégie au sein des régimes présidentiels (cas des USA), elle ne peut en aucun cas obligatoirement altérer les politiques et la gouvernance au sein des régimes parlementaires. Il faut pour ce faire recourir à des élections législatives, et y obtenir la majorité parlementaire. S’il y a eu des changements de Présidents dans le pays, la chancelière allemande s’éternise au Pouvoir, et aspire encore à y rester à travers un quatrième mandat dont les élections auront lieu en 2017. La démocratie chrétienne règne en Allemagne depuis déjà douze (12) ans.
L’alternance parlementaire entre la droite et la gauche opère des changements dans la gouvernance à travers l’alternance des états-majors des partis et donc de la refonte de la stratégie opérationnelle. Lorsqu’elle a lieu, la cohabitation écarte totalement le président en exercice de la gestion interne du pays. Au-delà du cas allemand, ERDOGAN, dans le costume de premier ministre, a gouverné pendant quatre années (2003/2007) dans le cadre d’une cohabitation sous la présidence d’un indépendant NECDET SEZER, pour ensuite poursuivre ses politiques sous Abdallah GUL ( membre de son parti) pendant sept ans avant de devenir lui-même Président de la république depuis 2014 et ceci dans le plus strict respect  des procédures constitutionnelles en vigueur au sein de l’Etat Turc pour une continuité linéaire de la gouvernance. Pour ce faire, et que ce soit au niveau des régimes parlementaires ou présidentiels il existe un arbitre. Un arbitre totalement souverain, le peuple, encore et toujours.
Cette introduction par une approche très simple, caricaturale même des systèmes Entreprise et politique ne se veut pas être simplement pédagogique. Elle souhaite aussi et surtout attirer l’attention sur la similitude  fonctionnelle des systèmes d’une manière générale tout  en faisant émerger les fondamentaux qui en régissent la vie. Elle vise donc à identifier, à qualifier et mettre en valeur la responsabilité des concepteurs des stratégies ou des politiques dans la vitalité ou la mort des systèmes, comme elle souhaite également remettre à son niveau réel le rôle et la place de la fonction de pilotage ou de direction au sein des systèmes. Importante très certainement, cette dernière reste cependant interchangeable, donc secondaire et ne peut apporter les solutions idoines dans le cas des stratégies défaillantes sur lesquelles la fonction ne possède que peu d’influence, ce qui est le cas au sein des entreprises, des démocraties parlementaires (dans le cadre de la cohabitation) et des dictatures.
Cette introduction se propose également d’attirer l’attention de tout un chacun sur le rôle déterminant des peuples, (sous la casquette du citoyen, du consommateur, sous le vocable du marché et encore plus sous celui de ‘‘ghachi’’)  dans la sanction définitive des systèmes. Très peu aurait parié sur le degré de colère du peuple tunisien, et pourtant.
Dans les démocraties de façade, l’essentiel est dans l’ombre. Les membres du ‘‘conseil de décision’’, ou plus simplement ‘‘les décideurs’’ ne sont pas formellement identifiés, endossant automatiquement ce faisant l’habit de l’illégitimité et de l’informel lorsque leur conseil prend au sein des observateurs et dans certains cas le qualificatif ‘‘d’officine’’ ou de ‘‘cabinet noir’’. Le conseil est généralement inamovible et comme au sein de l’entreprise, il est totalement indépendant de la fonction  de direction du pays du moins dans son aspect formel. Il renferme cependant en son sein des lignes de forces au mouvement relativement long soulignent les observateurs. Ces lignes n’évoluent significativement que rarement mais lorsqu’elles le font, et que ce soit dans un sens ou dans un autre lors des débats justement stratégiques il n’est pas rare de voir des personnalités de haut rang se faire évacuer et du conseil et de la gestion des affaires, ce qui fut le cas en Algérie du général NEZZAR en 1993 et à l’âge de 55 ans alors ministre de la défense et surnommé l’homme fort du pays, en même temps du reste que son chef d’état-major Abdelmalek GUENAIZIA âgé au moment de 56 ans.
Ce fut également le cas en 2013, lorsqu’une évolution significative et d’une grande importance eut lieu au sein et pour ‘‘le conseil de décision’’. Cette évolution où ce grand mouvement de la ligne de force permit au président en exercice de faire un quatrième mandat lorsque son départ à la fin du troisième mandat (2014) était très fortement pressenti depuis au moins 2011. Elle permit également et surtout au conseil de rétablir une autorité dont le centre de gravité lui échappait depuis plus de deux décennies déjà selon les observateurs. Dans les faits, des généraux furent mis à la retraite et une réorganisation des services de sécurité fut opérée.
En janvier 1992, le ‘‘conseil de décision’’, cette autorité suprême dans sa composition de l’époque refusait les résultats des élections législatives du 26 décembre 1991 et imposait à cet effet au président Chadli BENDJEDID (Rahimahou ELLAH) le choix entre l’annulation des élections, l’abandon des réformes démocratiques en cours dans le pays  et sa retraite. Avec son départ, l’ensemble des institutions du pays furent plongées  dans l’informel pour l’introduction du pays dans une tragique longue nuit qui est encore loin d’avoir livré tous ses secrets.
En 1997, il en fut de même pour le général ZEROUAL qui en refusant de cautionner les décisions issues du deal entre les services de sécurité et l’AIS fut, comme BENDJEDID, contraint à abandonner son premier mandat à peine deux années après son élection. Au même titre que le conseil d’administration au sein de l’entreprise économique, ‘‘le conseil de décision’’ avait toute la main sur l’exécutif de la maison Algérie.
La ferme volonté du président BENDJEDID ou de celle du président ZEROUAL était insuffisante pour consacrer leurs choix. La fonction de pilotage n’étant réellement qu’une fonction d’exécution n’existant que pour la conduite sur le terrain d’une stratégie imposée par ‘‘le conseil’’ seul en possession des capacités et du pouvoir de décision. Le terme de fonction de pilotage ou de direction perd dans le contexte tout son sens, il devient inapproprié pour endosser pleinement et à juste titre le qualificatif d’exécutif.
Ce qui précède fait mesurer toute l’ampleur de la faillite de la plateforme de ZERALDA, qui revendiquait comme solution à la crise algérienne une élection présidentielle. Totalement ignorante des process systémiques, ‘‘l’opposition de Zéralda’’ avait aussi superbement ignoré l’exemple égyptien, un véritable cas d’école. En effet, c’est pourtant à la suite de l’élection de l’assemblée du peuple (constituante) et après amendement de la constitution que fut ensuite élu par le peuple un nouveau président le 8 juillet 2012 en Egypte. Le nouveau président, la nouvelle assemblée et la constitution amendée furent déposés en gros et dans le détail avec les conséquences que l’on sait pour un retour de l’Egypte au bercail dès le 3 juillet 2013, dont acte.
La revendication de ‘‘l’opposition’’, à peine deux mois après la réélection pour un quatrième mandat du président sortant sous la bénédiction ‘‘du conseil de décision’’, aurait pu être qualifiée simplement d’inopportune et à fortiori nullement stratégique par les observateurs si elle ne véhiculait ces odeurs nauséabondes d’une manipulation dont les objectifs réels échappaient complètement aux associés de Zéralda qui n’en constituaient que les figurines, emportées qu’elles étaient par une presse aux ordres des mêmes fourbes, et tout aussi ignorante des véritables tenants et aboutissants du spectacle. Dans l’étroitesse des esprits de ses concepteurs, bien loin des objectifs de ceux qui en tiraient les ficelles, l’initiative de Zéralda croyait presser pour, sans trop d’illusions quand même et au mieux, réussir une alternance clanique à l’intérieur du système et entre gens du système. Mon grand-père, DJEDDOU Mayara me disait par contre que l’action (plateforme de Zéralda), bien appuyée médiatiquement, eut lieu avec au moins trois mois de retard ce qui l’a privé de tout son potentiel. Elle se voulait être pour les ventriloques de Zéralda hautement déstabilisatrice pour prévenir ou tout au moins atténuer l’ampleur du mouvement des lignes de force, en cours au moment, au niveau du ‘‘conseil de décision’’. Elle fut en ce sens un grand échec.
La défaite, entièrement consommée du clan manipulateur du show de Zéralda fit que trois années plus tard, l’eau, ayant peu ou prou coulé sous les ponts, l‘‘opposition’’ en se frottant aux législatives se disloquait. Démesurément ambitieux, Ils y a ceux qui ne boycottent que pour échapper à la sanction du pouvoir qui tient entre ses mains les rênes des résultats des joutes électorales. Echappant à la punition d’un score humiliant, tout honneur alors bien gardé, ceux-là se place en réserve de la république ou plutôt en réserve d’une élection présidentielle à terme ou anticipée.  L’écrasante majorité des Zéraldiens est cependant partante. Elle y est habituée. Elle le fut en 1992 au nom de la sauvegarde du système, elle l’est en 2017 au nom de sa stabilité.
Pour autant, et aux rumeurs concernant la mise en œuvre d’un gouvernement d’union national, les partis ont réagi promptement dans le langage bien sur crypté des initiés, pour annoncer à qui mieux mieux leur volonté de participer au prochain et nouvel exécutif. Certains  essaient de presser et subordonnent leur participation à un gouvernement d’union national à un déroulement transparent et sans fraudes des législatives. En clair, la réponse est donc positive,  elle véhicule néanmoins en parallèle une demande. Elle sollicite en toute humilité comme récompense, un nombre honorable de sièges dans la prochaine assemblée. Il n’y a pas que la chkara, la mendicité envahit aussi l’espace politique.
En démocratie, les négociations pour une participation à un gouvernement d’union national tournent autour du remodelage du programme à mettre en œuvre durant la législature, le nombre de siège au niveau de l’assemblée est attribué quant à lui par les électeurs. A cet effet, il faut quand même rappeler, que gouvernement d’union national ou pas, le programme de travail du prochain exécutif est arrêté. Il fut officiellement publié sur le site du ministère des finances et assez largement repris du reste par la presse. En trois étapes, il s’étalera jusqu’en 2030.
La publication de cette feuille de route ne dérange donc personne, la campagne électorale se poursuit, les partis expliquant les qualités salvatrices de leur programme qu’ils mettront au finish dans les poubelles pour soutenir jusqu’en 2030 le programme du président de la république, quel que soit le président de la république pensant encore vieillir treize autres années avec un système au moment où rien, absolument rien n’est moins sûr, et de surcroit en période de vaches maigres. Pour le citoyen, cette élection n’est d’aucune utilité, pire, ce mandat à travers la feuille de route sus nommée est annonciateur de grandes difficultés. Si cette législature possède par contre un sens pour la clientèle prédatrice traditionnelle, elle est par contre d’une importance que nous estimons presque vitale pour le système. Si ce dernier échoue à rassembler autour de lui, l’avenir n’est plus sombre elle est noire. A moins que :
L’idée d’un gouvernement national associée à cette médiocre campagne, excessivement dépensière de par ailleurs,  qui n’épargne aucun moyen, allant jusqu’à s’introduire dans les mosquées pour pousser à une participation massive aux législatives du 4 mai met en relief l’extrême besoin des gouvernants algériens à un soutien sans faille d’une base sociale aussi large que possible pour affronter et espérer vaincre les difficultés bien réelles qui atteindront leur maturité  en 2019. La lecture attentive de ce qui est présenté comme un programme de travail de long terme (2016/2030) du futur gouvernement explicite et justifie grandement ce besoin. Il est vrai que lorsque l’argent coule à flot et le bâton aidant, la paix sociale s’achète. Mais lorsque l’argent vient à manquer, le gourdin seul ne pourrait être que le vecteur dont le sens et  la direction pointent vers les situations syrienne ou libyenne. Si le besoin de constitution d’un large front social engagé, totalement imperméable aux chants des sirènes est absolument indispensable, la démarche pour y faire à travers la mise en œuvre d’un gouvernement d’union national est improductive partant que les Zéraldiens ne réunissent pas autour d’eux grand monde, ne bénéficient nullement de la confiance populaire et ne pourront à cet effet n’être d’aucune efficacité dans ce genre de bataille ou ils ont déjà depuis longtemps épuisé l’ensemble de leur crédit.
En 2009 et pour la petite histoire, un ancien ministre de Boumediene et de Chadli me disait qu’il n’y avait que deux moyens pour changer de système politique en Algérie, la rue ou l’armée. DJEDDOU Mayara estime par contre qu’il existe une troisième voie, mais encore faut-il, que la démarche soit franche, forte, courageuse. Lorsque Frederik DE KlerK  annonçait en février 1991 son intention de mettre fin à l’apartheid, il savait qu’il ne pouvait le faire qu’en communion avec les véritables représentants du peuple Sud-Africain. Il s’est empressé de libérer Nelson Mandela pour construire avec lui et de la façon que l’on sait, la réconciliation, la paix et mettre ce faisant l’économie du pays sur rail pour faire de l’Afrique du Sud aujourd’hui un pays émergent et membre à part entière du BRICS. Ce n’est nullement à travers des sentiers tortueux et de surcroit marécageux insistait encore DJEDDOU, ou à travers des fausses solutions type gouvernement d’union national que le président blanc sud-africain battit cette grande œuvre hautement humaine qui lui a valu au même titre que Mandela d’être nobélisé.
La pédagogie de tout ce qui précède devrait permettre à ceux qui ont la volonté de s’en soucier et les capacités de faire et d’entreprendre, de se pencher plus sérieusement sur l’aspect faisabilité et donc de l’itinéraire à faire emprunter au bateau Algérie pour le faire migrer sans risques vers les rivages d’un état de droit, vers une stabilité pérenne et une paix immuable. Il est vital de dénombrer l’ensemble des escales, leurs chronologies et durées et s’engager avec courage et abnégation dans le processus de sortie de crise aux côtés des forces à même de pouvoir garantir à l’ensemble de la traversée toute la réussite dans la sécurité souhaitée. Nous subirons alors ensemble dans la patience des sages, l’abnégation des martyrs, et la solidarité sans faille des humbles toutes les misères et toutes les joies de l’engagement dans la guerre pour le développement, l’émancipation, la raison d’être, sachant que tout, absolument tout, ne peut avoir de sens que dans la transparence et dans le respect scrupuleux des lois et procédures en vigueur quelles que soient leurs faiblesses. A l’extérieur des limites du droit, la raison, le bon sens, l’intelligence ne trouvent plus refuge. Règne dans la suffisance, le dictat, l’injustice, l’oppression, l’obscurantisme, en un mot, l’ignorance pour le recours tôt ou tard à la rue à en croire le cycle de BEN KHALDOUN
ELISSA.D                                        
 
 
 
 
 
 

3 Commentaires

  1. Vous avez mentionné la volonté des presidents Chadli et Zeroual. Il faut dire que cette volonté fut très courte et tres faible en même temps. Ce qui nous ramène à leur point de départ : tous les deux ont été choisi par les décideurs. Tout le monde connait les criteres de docilité sur lesquelles se fait ce genre de choix. C’est ce qui explique qu’en temps de crise nos presidents nous prouvent qu’ils ne sont pas des hommes d’état.
    Vous avez pertinemment mentionné deux beaux examples: DeKlerk et Erdogan. Deux hommes qui ont le sens de l’histoire de leur pays et de leur peuples respectifs. Le premier eut le courage de se retourner vers le symbole du peuple sud africain pour qu’ensemble ils mettent le pays sur rails pour un vrai décollage. Le deuxième, face à un coup d’etat suivi live par tout le monde, au lieu de se debiner comme nos presidents, comme Benali en Tunisie, s’est adressé à son peuple pour le prendre à témoin.
    Nos leaders, que ce soit au niveau du parlement ou de la presidence ont deux principales tares: ils ne représentent pas le peuple mais sont choisis par les décideurs. Ce choix se faisant justement sur la servilité et la capacité de courber l’echine en temps de crise

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