Lettre à l’opinion publique. Un Doyen intérimaire bloque une thèse de doctorat soutenue.

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Lettre à l’opinion publique.
Un Doyen intérimaire bloque une thèse de doctorat soutenue.
A l’heure où la situation peu reluisante de notre Université est en débat, je me permets de m’adresser à l’opinion publique d’une manière générale et à nos universitaires dignes et probes, d’une manière particulière, pour dénoncer les pratiques indignes et insanes de harcèlement dont je fais l’objet depuis la soutenance de ma thèse de Doctorat à la faculté des sciences politiques, Alger 3, qui avait comme sujet : «Le rôle de l’élite au pouvoir dans  le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016».
Les membres du jury et son président, après avoir expertisé la thèse, donnèrent leur accord pour la soutenance et la date du 07 juin 2017 fut fixée pour cela. Après la soutenance publique et la délibération secrète, le jury décide de m’attribuer la mention très honorable, sous réserve de supprimer certains paragraphes jugés par certains d’entre eux comme inopportuns. J’ai scrupuleusement respecté ces réserves et remis, dans la semaine qui suivait,  la thèse corrigée à Monsieur le Président du jury, qui, à son tour, après consultation des autres membres, avait rédigé le rapport final de levée des réserves. Ce rapport a été remis au service de la post-graduation qui l’avait transmis à son tour au doyen intérimaire de la faculté, Mr Mohamed Khodja.
Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du Doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique.
Premièrement, il rejettera le rapport final du Président du jury, entrant dans des considérations politiciennes et idéologiques, signifiant qu’il s’agissait d’une thèse « subversive » et que « les services de sécurité étaient au courant » (!!!!).
Deuxièmement, il n’hésitera pas à introduire un individu dans son bureau qu’il présentera comme un membre de la « sécurité présidentielle ». En présence de ce dernier, le Doyen intérimaire exigera du Président du jury de soutenance que tout ce qui a trait au Président de la République soit supprimé de la thèse. Cet individu appartenait-il réellement à la « sécurité présidentielle » ?… Un fait qui serait très grave… Ou s’agissait-il d’une usurpation d’identité visant à intimider le Président de jury, ce qui serait encore plus grave?! Depuis quand la « sécurité présidentielle » s’immisce-t-elle dans les contenus des thèses de doctorat et dans leur appréciation ?? Le jury, offusqué par cette nouvelle atteinte sans précédent à ses prérogatives, protestera contre ces pratiques iniques, uniques dans les annales universitaires.
Troisièmement, le rapport de levée de réserves rédigé par Monsieur Le Président de Jury m’avait permis de déposer ma thèse au niveau de la bibliothèque et d’obtenir le quitus de dépôt (ci-joint une copie du quitus). Or, le doyen fera retirer la thèse de la bibliothèque et le quitus de dépôt de mon dossier.
Quatrièmement, le doyen piétinant et violant impunément la souveraineté du jury, reviendra à la charge et exigera non pas un rapport unique, rédigé et remis par son Président, mais un rapport de chaque membre du jury signé à titre individuel !! Bien qu’outrés par ces provocations, ce harcèlement moral et ce piétinement de leur souveraineté et de la loi, les membres du jury rédigèrent un nouveau rapport de levée de réserves, le signant individuellement, espérant ainsi mettre un terme aux tergiversations du doyen intérimaire (ci-joint copie du rapport du jury). En vain.
Cinquième manifestation de harcèlement caractérisé, le doyen exigera de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui a trait à l’armée, au Président de la République et au mouvement islamiste !!
Respectueuse de la légalité (qui malheureusement n’est pas respectée par ceux qui doivent donner l’exemple et garantir son application), j’ai alerté ma hiérarchie universitaire et la tutelle au sujet de cette hogra caractérisée, de cette violation de la souveraineté du jury et dénoncé ce harcèlement moral dont je suis victime depuis près d’un mois (lettres au vice-recteur chargé de la post-graduation, au ministre de l’enseignement supérieur et à la Présidence de la République).
Il n’est pas question pour moi de me taire devant cette injustice. Il y va de ma dignité et de mon honneur qui passent avant mes diplômes et mes grades. L’Education parentale que j’ai reçue m’a appris à respecter et à défendre des principes, des valeurs et l’Intérêt de ma patrie. En revanche, l’allégeance politicienne, l’aplat-ventrisme et le larbinage n’ont jamais été et ne feront jamais partie des moyens de ma progression professionnelle. Je ne serai pas, malgré mon jeune âge, de ceux ou de celles qui « pour progresser dans leur carrière professionnelle, descendent l’échelle des valeurs humaines », pour reprendre un de nos romanciers.
Ce harcèlement moral et ces provocations ne sont en réalité que des représailles liées à ma position ferme et ma solidarité indéfectible envers mes collègues enseignants, lâchement agressés en février 2017, dans la salle des professeurs de la faculté des Sciences politiques. Une agression exécutée par des étudiants baltaguias couverts jusqu’à aujourd’hui par l’impunité.
Ce harcèlement moral et ces provocations sont aussi le produit d’un milieu « pseudo » universitaire. Un milieu  où la médiocrité, l’intrigue et l’allégeance permettent de grimper les échelons et où la marginalisation des compétences contribue à la déliquescence de notre très chère Université. Un milieu qui voudrait nous imposer, à nous jeunes enseignants et à nos étudiants, une Histoire aseptisée par une pensée unique à la Nord-Coréenne. La pensée de son Maître du moment.
De l’aveu même de la majorité des membres du jury de soutenance, la thèse que j’avais défendue était  audacieuse, en allant au fond des problèmes et en nommant chaque chose par son nom. Or, les attaques dont je suis la cible me révèlent que même dans un milieu académique, la pensée autonome et libre est un tabou. Analyser le rôle des militaires de l’indépendance à nos jours ? Un tabou qui vous rend coupable d’opposition à l’Institution militaire… Discuter du rôle de la Présidence de 1999 à nos jours ? Un tabou qui vous rend coupable d’opposition au Président de la République… Etudier le  rôle des leaders du FIS dissout comme acteurs politiques durant les dramatiques événements vécus par notre pays ? Un tabou qui vous rend coupable de soutien aux islamistes du FIS dissout…
Décidément ! Que d’aberrations, de raccourcis, d’inepties et de couleuvres de l’ignorance fait-on avaler à une jeunesse avide de Savoir et de Vérité, pour plaire aux Maitres de l’heure !
Je souhaite  que mon combat d’universitaire contre cet acharnement, unique dans les annales de l’Université ainsi que le scandale qu’il a provoqué dans le milieu universitaire, servent  de leçon à ceux qui veulent remplacer les lois de la République par les leurs, assouvir leurs intérêts personnels, aux dépends de l’intérêt de la Nation et se perpétuer à leurs postes en imposant le règne de la hogra aux jeunes générations.
Que ceux qui pensent faire courber l’échine aux volontés dignes et aux compétences sincères, sachent qu’ils se trompent d’adresse. Nous ne nous inclinons que devant DIEU et El HAQ.
Avec mes fraternelles et respectueuses salutations.
Que Dieu Protège notre chère Algérie.
Alger le 1er juillet 2017
Madame Leila SIDHOUM.
Maître-assistante
Faculté des sciences Politiques et des Relations Internationales.
Université Alger 3.

رسالة إلى الرأي العام الوطني،

عميد بالنيابة يعرقل رسالة دكتوراه تمّت مناقشتها

في الوقت الذي يعود فيه الكلام بقوٌة، على الوضع المتردّي الذي تعرفه الجامعة، أودٌ لفت نظر الرأي العام الوطني عامةً، والجامعيين الشرفاء بصفة خاصة، من أجل التنديد بالمضايقات المشينة التي مورست ضدٌي منذ مناقشتي لرسالة الدكتوراه في العلوم السياسية، بعنوان « دور النخب الحاكمة في عملية التحول الديمقراطي في الجزائر 1989 – 2016″، وذلك بتاريخ 07 جوان 2017. بحضور كل أعضاء لجنة المناقشة الذين اطلعوا على الرسالة ووافقوا على مناقشتها وفق ما هو معمول به في كل الجامعات.

وبعد المناقشة العلنية والمداولة السرية، قررت اللجنة منحي شهادة الدكتوراه بتقدير  » مشرٌف جداً  » – مع تحفظات بعض الأعضاء حيال بعض الفقرات التي التزمت بتصحيحها لاحقا – سلٌمت النسخة المصححة، وفق ما طلبته لجنة المناقشة، في بحر الأسبوع الموالي، إلى السيد رئيس لجنة المناقشة الذي قام بتحرير التقرير النهائي برفع التحفظات (نسخة مرفقة)، بعد استشارة زملائه في اللجنة، وسلمه إلى مصلحة ما بعد التدرج، التي سلمته بدورها إلى العميد بالنيابة السيد محمد خوجة.

وهنا بدأت المعاناة والمضايقات من طرف عميد الكلية بالنيابة… بدءً برفضه اعتماد تقرير رئيس لجنة المناقشة، لاعتبارات سياسوية وأيديولوجية خاصة به، متذرعاً بحجة أن الأطروحة تحمل أفكاراً غير مقبولة لكي لا نقول هدّامة(subversives) ، وأنٌ مصالح الأمن على علم بها (!!!!) بل، وقام العميد بالنيابة، بتقديم شخص كان حاضراً في مكتبه، على أنه عضو في الأمن الرئاسي… مطالبا أمامه، رئيس لجنة المناقشة بحذف كل ما يشير إلى رئيس الجمهورية من نص الأطروحة… وهنا نقول، إن كان الأمر يتعلق بلعبة سخيفة، لتخويف رئيس اللجنة وترهيبه فهي كارثة، أمٌا إن كان الشخص مجهول الهوٌية يمثل حقاً مصلحة أمن الرئاسة، فتلك هي الكارثة الكبرى !؟ إذ من حقنا أن نتساءل : منذ متى أصبح « الأمن الرئاسي » يتدخل في الشؤون الأكاديمية ومضمون الأطروحات والرسائل الجامعية ؟؟

ولقد عبرت لجنة المناقشة بقوة عن رفضها لهذا التعدي السافر على صلاحياتها من طرف العميد بالنيابة وكذا الممارسات الظالمة والفريدة من نوعها التي يقوم بها والتي هي سابقة في تاريخ الجامعة الجزائرية.

بالرغم من ذلك، وبمجرٌد ما حرٌر السيد رئيس لجنة المناقشة تقرير رفع التحفظات، أوْدعتُ أطروحتي بمكتبة الكلية و الجامعة التي سلمت إليٌ الوصل الرسمي بذلك (حسب النسخة المرفقة).

حيث عاد من جديد العميد بالنيابة للمضايقة ودوس القانون وسيادة لجنة المناقشة، مطالبا من أعضاءها بتحرير تقرير برفع التحفظ كلاٌ على حدة، ملغيا بذلك التقرير الجماعي!  بل ذهب إلى حد محاولة سحب الاطروحة من المكتبة والوصل الرسمي من الملف الاداري الذي أودعته لاستخراج الشهادة.

أمام هذا التحامل الغريب، قام رئيس لجنة المناقشة بتحرير تقرير ثاني لرفع التحفظات مع إمضائه من طرف الأعضاء كل باسمه، محاولة منهم انهاء مضايقات العميد بالنيابة (النسخة مرفقة). لكن بدون جدوى، إذ اشترط العميد – رغم استوفاء كل الشروط القانونية – قراءة الأطروحة بنفسه، ليحذف منها كل الفقرات التي تشير إلى الجيش أو إلى رئيس الجمهورية، أو إلى الحركة الإسلامية !

احتراماً مني للقانون – حتى وإن اخترقه مَن يُفترض به تطبيقه – أحطت علماً بالأمر، الهيئات والسلطات المعنية للفت انتباهها إلى معاناتي من هذه  » الحقرة  » التي تمارس ضدي منذ قرابة شهر كامل…(رسائل إلى نائب عميد الجامعة المكلف بما بعد التدرج، ووزير التعليم العالي، ورئاسة الجمهورية).

إنني أرفض بتاتا التزام الصمت أمام هذا الظلم في حق كرامتي التي أجعلها فوق كل شهادة وفوق كل مرتبة جامعية، إذ أنٌ التربية التي تلقيت من والديٌ علمتني الدفاع عن المبادئ والقيم والمصلحة الوطنية… والابتعاد عن كل شكل من أشكال التملق والتذلل من أجل الصعود في سلم المهنة أو المكانة الاجتماعية… ولن أكون يوماً ضمن طوابير أولئك الذين « يصعدون سلم الوظيفية بنزولهم سلم القيم الإنسانية »… كما قال أحد الروائيين الجزائيين.

والذي يؤسف له في آخر المطاف، هو أنٌ كلٌ هذه المضايقات والتعسف الممارس ضدي، يرجع سببهما إلى مواقفي التضامنية مع زملائي الأساتذة الذين تعرضوا للاعتداء– فبراير 2017 – وهم في قاعة الأساتذة المخصٌصَة لكلية العلوم السياسية، أي، داخل الحرم الجامعي من طرف بعض الطلبة « البلطجية » المحميين…

هذا التحرش المعنوي والمضايقات هما أيضا للأسف واقع ونتاج بعض الأوساط الشبه جامعية التي تتميز برداءتها، مما جعلها تصعد سلم الترقيات بكل سلاسة، من خلال تآمرها على الكفاءات وتهميشها، حتى أصبحت جامعتنا العزيزة تعاني واقعاً مراً، يحاول من خلاله بعض المسؤولين أن يفرضوا على أساتذتها وطلابها، نمط كوريا الشمالية وأفكار سيٌد اليوم.

وقد حاوَلتُ على ضوء أطروحتي، والتي بحسب معظم أعضاء هيئة التحكيم، تميٌزت بالجرأة العلمية وتسمية الأشياء بمسمياتها بعيداً عن لغة الخشب التي أضحت – للأسف – تلوٌث حرٌية الفكر والرأي في معظم الأوساط الأكاديمية، أن أحلل الواقع الجزائري كما هو من أجل إيجاد الحلول، حيث لاحظت بأن الكلام عن دور المؤسسة العسكرية يعتبر بمثابة « طابو »، أو مساساً بتلك المؤسسة… ويُعتبر كل كلام عن دور رئاسة الجمهورية منذ 1999، مساساً برئيس الجمهورية… ويُعتبر ذكر قيادة الجبهة الإسلامية للإنقاذ  كفاعل سياسي في الازمة الوطنية، انحيازا لهذا الحزب…؟؟

كل أمالي أن تكون هذه الواقعة الفريدة من نوعها في الأوساط الجامعية، درسا يستوعبه أولئك الذين يريدون قولبة الأجيال الصاعدة في نفس قالب « الحقرة » التي فرضت على سابقيهم، من أجل مصالحهم الذاتية على حساب مصلحة الوطن… وليعلم كل من يطمح إلى اخضاع الشرفاء وقهر الكفاءات، أننا لا نركع إلا لله الحق.

مع تحياتي الأخوية و كل احتراماتي

حفظ الله جزائرنا العزيزة.

الجزائر 1 جولية 2017

 ليلى سيدهم. 

استاذة مساعدة بكلية العلوم السياسية

جامعة الجزائر 3  

39 Commentaires

  1. Quand la « sécurité présidentielle » s’immisce dans le contenu d’une thèse de doctorat à l’université d’Alger
    TSA. Société et Consommation
    Par: Hadjer Guenanfa 02 Juil. 2017 à 09:25
    Une maître-assistante de la faculté des sciences politiques et des relations internationales (Université Alger 3) dénonce, dans une lettre ouverte publiée samedi 1er juillet, des « pratiques indignes et insanes » de harcèlement contre sa personne depuis la soutenance de sa thèse intitulée : « Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016 ».
    « Après la soutenance publique (7 juin) et la délibération secrète, le jury décide de m’attribuer la mention très honorable, sous réserve de supprimer certains paragraphes jugés par certains d’entre eux comme inopportuns », relate Leila Sidhoum. Celle-ci affirme avoir « scrupuleusement » respecté ces réserves et remis la thèse corrigée au président du jury. Ce dernier a rédigé, après consultation des autres membres, le rapport final de levée des réserves.
    Le rapport est remis au service de la post-graduation qui le transmet au doyen intérimaire de la faculté, M. Mohamed Khodja.
    « Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique », affirme la jeune femme. En fait, le doyen intérimaire rejette le rapport final du président du jury « entrant dans des considérations politiciennes et idéologiques, signifiant qu’il s’agissait d’une thèse « subversive » et que « les services de sécurité étaient au courant », avance-t-elle. Ce même responsable présente même un individu comme un membre de la sécurité présidentielle, selon elle. « En présence de ce dernier, le doyen intérimaire exigera du Président du jury de soutenance que tout ce qui a trait au président de la République soit supprimé de la thèse », assure la maître-assistante.
    Dans sa lettre, l’universitaire fait part de ses interrogations : « Cet individu appartenait-il réellement à la « sécurité présidentielle » ?… Un fait qui serait très grave… Ou s’agissait-il d’une usurpation d’identité visant à intimider le président de jury, ce qui serait encore plus grave ?! Depuis quand la « sécurité présidentielle » s’immisce-t-elle dans les contenus des thèses de doctorat et dans leur appréciation ?? ». Selon elle, le jury a protesté contre cette « atteinte sans précédent à ses prérogatives ». Le rapport de réserves a permis à la doctorante de déposer sa thèse au niveau de la bibliothèque et « d’obtenir le quitus de dépôt ». « Or, le doyen fera retirer la thèse de la bibliothèque et le quitus de dépôt de mon dossier », précise-t-elle.
    « Cinquième manifestation de harcèlement caractérisé, le doyen exigera de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui a trait à l’armée, au président de la République et au mouvement islamiste », écrit-elle.
    Leila Sidhoum alerte alors sa hiérarchie universitaire et la tutelle concernant cette « violation de la souveraineté du jury ». Elle dénonce « ce harcèlement moral » dont elle est victime depuis près d’un mois. La maître-assistante pense que ce harcèlement moral et ces provocations ne sont en réalité que « des représailles » après avoir exprimé sa solidarité avec ses collègues enseignants, « lâchement agressés en février 2017, dans la salle des professeurs de la faculté des Sciences politiques ». « Une agression exécutée par des étudiants baltaguias couverts jusqu’à aujourd’hui par l’impunité », dénonce-t-elle encore.

  2. Une thèse de doctorat sur la transition démocratique bloquée
    Accusation de censure à Science Po Alger 3
    EL WATAN
    le 02.07.17 | 12h00
    Atteinte aux libertés académiques. Le doyen par intérim de la faculté des sciences politiques de l’université Alger 3 est accusé d’avoir bloqué une thèse de doctorat à soutenir traitant du «Rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016».
    Une thèse soutenue par Leila Sidhoum, maître-assistante dans la même faculté. Dans une lettre adressée à l’opinion publique et à la communauté universitaire, elle relate le récit du blocage, d’intimidation et du harcèlement politique. «Le président et les membres du jury, après avoir expertisé la thèse, donnèrent leur accord pour la soutenance et la date du 7 juin 2017 fut fixée à cet effet.
    Après la soutenance publique et la délibération secrète, le jury décide de m’attribuer la mention très honorable, sous réserve de supprimer certains paragraphes jugés par certains d’entre eux comme inopportuns.» Mais à sa surprise, l’universitaire découvre que le doyen de la faculté s’est employé depuis à bloquer la thèse au motif fallacieux qu’elle est «subversive». «J’ai scrupuleusement respecté ces réserves et remis, dans la semaine qui suivait, la thèse corrigée à Monsieur le président du jury, qui, à son tour, après consultation des autres membres, a rédigé le rapport final de levée des réserves.
    Ce rapport est remis au service de la post-graduation qui l’a transmis à son tour au doyen intérimaire de la faculté, Mohamed Khodja. Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique», accuse-t-elle. Selon sa lettre de contestation, l’universitaire précise que le doyen en question «rejettera le rapport final du président du jury, entrant dans des considérations politiciennes et idéologiques, signifiant qu’il s’agissait d’une thèse subversive» et que «les services de sécurité étaient au courant (!!!)».
    Pis encore, selon elle, le doyen n’a pas hésité «à introduire un individu dans son bureau qu’il présentera comme un membre de la sécurité présidentielle et exiger du président du jury de soutenance que tout ce qui a trait au président de la République soit supprimé de la thèse». Une violation grave des franchises universitaires, une atteinte à la liberté académique. L’intimidation ne s’arrête pas là. M. Khodja «a fait retirer la thèse de la bibliothèque et le quitus de dépôt de mon dossier». Suprême manifestation de harcèlement caractérisé, «le doyen exigera de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui a trait à l’armée, au président de la République et au mouvement islamiste…», s’indigne Leila Sidhoum. Saisissant officiellement le ministère de tutelle, elle dénonce «une tentative de soumission des universitaires autonomes.
    Et un milieu qui voudrait nous imposer, à nous jeunes enseignants et à nos étudiants, une histoire aseptisée par une pensée unique à la nord-coréenne», s’insurge-t-elle.
    Hacen Ouali

  3. Université Alger 3 / Un nouveau scandale à la faculté de Sciences po : Une thèse de doctorat bloquée par le Doyen
    REPORTERS.DZ
    Écrit par Rafik AIOUAZ
    La thèse d’une doctorante, au niveau de la faculté de sciences politiques et des relations internationales Alger 3, a été bloquée par le doyen intérimaire de l’établissement d’enseignement supérieur M. Mohamed Khodja.
    En cause, un doctorat soutenu par Leïla Sidhoum, maître-assistante au niveau de la faculté de sciences politiques ayant comme sujet «Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016». « Tout tend à dire qu’il s’agit là d’une affaire purement personnelle. La pression et le harcèlement ont débuté bien avant ma soutenance, car j’ai fait partie du comité de soutien suite à l’agression d’enseignants en février dernier au sein de notre université », affirme notre interlocutrice. Elle indique qu’elle avait déposé sa thèse auprès des membres du jury qui ont, par la suite, rédigé des rapports positifs pour permettre à la doctorante de soutenir sa thèse le 7 juin dernier. « Par la suite, deux membres du jury ont été convoqués avant ma soutenance par le doyen de post-graduation. Il leur a indiqué que c’était un sujet sensible qui touche aux institutions étatiques et que les informations contenues dans cette thèse étaient dangereuses et que les services de sécurité et le ministère étaient mis au courant », raconte Leïla Sidhoum. Elle explique, cependant, que les membres du jury n’avaient pas cédé à la pression et ont maintenu la soutenance à la date prévue initialement, même si l’événement avait dû être retardé d’une heure. « Les membres du jury ont été convoqués par le doyen de post-graduation pour leur indiquer qu’ils risquaient des représailles », affirme la maître-assistante. Celle-ci concède qu’elle a retiré certains paragraphes suite à la demande des membres du jury. « J’ai respecté cette décision et j’ai corrigé ma thèse », confie-t-elle. Rappelant que le président du jury avait par la suite établi un rapport favorable pour le dépôt de la thèse au niveau de la bibliothèque universitaire afin que la doctorante puisse obtenir son diplôme. « Il a ordonné à la responsable de la bibliothèque d’ôter le quitus de ma thèse. Ce qui est très grave, c’est que le doyen n’a aucune prérogative qui lui permette d’intervenir sur le travail du jury », s’indigne Leïla Sidhoum, qui indique qu’elle ne porte aucune accusation sur qui que ce soit à travers son travail. « Dans ma thèse, je n’accuse personne, au contraire, je me suis basée sur des références telles que Mohamed Harbi, Addi Lhouari et Mohammed Hachmaoui », soutient-elle. Ajoutant que l’affaire s’apparente à « un règlement de compte », car, selon notre interlocutrice, plusieurs autres thèses traitant de sujets similaires ont été auparavant soutenues sans le moindre problème. « Un enseignant avait fait, par exemple, sa thèse sur la corruption politique. Un autre, en 2002, l’avait réalisée autour du même sujet que le mien sur le rôle de l’élite au pouvoir. Aujourd’hui, nous sommes en 2017, ce ne sont plus des sujets tabous », estime l’enseignante universitaire.
    Dans l’attente de la délivrance de son diplôme, Leïla Sidhoum a transmis la semaine dernière ses doléances aux services de la présidence de la République et au ministère de l’Enseignement supérieur. Elle indique qu’elle a également sollicité le Conseil scientifique qui doit se réunir mardi prochain. « Aujourd’hui, il ne s’agit pas seulement de l’obtention du diplôme, c’est une question de dignité. Je refuse l’abus de pouvoir et cette prise en otage ! », conclut l’universitaire.

  4. Le Temps.dz
    Le doyen de Sciences po «charcute» une thèse de doctorat: Grave censure à l’université d’Alger
    2 JUILLET 2017
    Alors que l’on n’en a pas encore fini avec la violence physique à l’université, voilà que ce lieu de savoir subit une autre atteinte tout aussi grave: la censure !
    Celle exercée par Mohamed Khodja, doyen intérimaire de la Faculté des Sciences Politiques et des Relations Internationales d’Alger, sur la thèse de la doctorante Leila Sidhoum. Intitulé «Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016», le sujet de la thèse semble déranger le doyen qui a multiplié les «intimidations» à l’égard des cinq membres du jury dans l’objectif de les pousser d’abord à annuler la soutenance, puis à rejeter la thèse. Contactée, Leila Sidhoum raconte ce qu’elle qualifie de «pratiques indignes et insanes de harcèlement» endurées avant et après la soutenance de sa thèse le 7 juin dernier.
    «Quelques semaines avant la date prévue pour la soutenance, le vice-recteur s’est rapproché des membres du jury pour les persuader d’annuler la soutenance», témoigne notre interlocutrice.
    Les termes utilisés par le vice-recteur, confie-t-elle, sont : «vous (membres du jury Ndlr) allez avoir des problèmes avec les hautes institutions», «méfiez-vous», «réfléchissez»… Seulement, jugeant le contenu de la thèse «très pertinent», le jury n’a pas cédé à la pression. «Le 7 juin dernier, la soutenance a été retardée jusqu’à 11h30 car cette fois-ci, c’est le doyen lui-même qui a convoqué le jury pour lui rappeler les soi-disant risques qu’il encourait si jamais ils décidaient de valider ma thèse. En vain», se rappelle Leila Sidhoum. Après la soutenance publique et la délibération secrète, Sidhoum décroche la mention «très honorable», sous réserve de supprimer certains paragraphes jugés par certains des membres du jury comme «inopportuns». Corrigée, validée puis transmise au service de la post-graduation, la thèse finit entre les mains du doyen qui, dès lors, fait subir à la doctorante des harcèlements sans précédent dans les annales de l’Université algérienne. En effet, jamais dans l’histoire de l’université, des doyens se sont arrogé le droit de s’immiscer dans les affaires qui relèvent exclusivement du ressort des services de post-graduation. Ils ont encore moins remis en question ni même piétiné la décision d’un jury. Mohamed Khodja, lui, est allé jusqu’à rejeter le rapport final du président du jury, signifiant qu’il s’agissait d’une thèse «subversive». Le doyen intérimaire ne s’arrête pas là. Selon Leila Sidhoum, il convoquera le président du jury dans son bureau où il lui présentera un individu comme étant membre de «la sécurité présidentielle».
    Ce dernier ne soufflera aucun mot, témoigne notre interlocutrice, qui s’interroge sur l’identité réelle de cet homme. «Appartenait-il réellement à la «sécurité présidentielle» ? Un fait qui serait très grave. Ou s’agissait-il d’une usurpation d’identité visant à intimider le président du jury, ce qui serait encore plus gra- ve ?», s’indigne la doctorante. Le jury, offusqué par cette nouvelle atteinte sans précédent à ses prérogatives, protestera, poursuit Sidhoum, contre ces pratiques uniques. Cependant, Mohamed Khodja va une fois de plus violer impunément la souveraineté du jury en exigeant non pas un rapport unique, rédigé et remis par son résident, mais un rapport de chaque membre du jury signé à titre individuel. Une demande que ces derniers exécutent, pensant à tort mettre un terme aux «tergiversa-tions» du doyen intérimaire.
    Les raisons d’un acharnement
    Infatigable dans son «abus de pouvoir», celui-ci tente une ultime action d’intimidation. «Il a exigé depuis de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui a trait à l’armée, au président de la République et au mouvement islamiste», s’indigne l’universitaire. Les thèses soutenues à la faculté de Sciences Po par le passé ont déjà traité des thèmes similaires à celui de Leila Sidhoum, affirme elle-même la doctorante. Mais aucun n’a fait l’objet d’une telle violence morale. Aucune loi, d’ailleurs, n’impose de limite aux chercheurs ni aux doctorants dans leur analyse. Seules les diffamations peuvent faire l’objet d’un rejet. Ce qui ne semble pas être le cas de la thèse de Sidhoum, soutenue et validée par un jury. «J’ai travaillé en m’appuyant sur des ouvrages universels, je n’ai rien inventé», s’exclame la maître-assistante, estimant que «même dans un milieu académique, la pensée autonome et libre est un tabou». Mais au-delà du contenu de la thèse qui analyse le rôle des militaires de l’indépendance à nos jours, qui discute du rôle de la Présidence depuis 1999 et étudie le rôle des leaders du FIS dissous, c’est un autre fait qui aurait motivé le doyen de la faculté de Sciences Politiques. Ces provocations ne sont en réalité, pense notre interlocutrice, que «des représailles liées à ma position ferme et ma solidarité indéfectible envers mes collègues enseignants, lâchement agressés en février 2017», regrette Leila Sidhoum, qui a depuis mercredi adressé des lettres administratives au recteur, au ministre de l’Enseignement supérieur et à la présidence de la République.
    Thanina Benamer

  5. Avec tous mes respects. Pensiez vous que cette thèse allait passez comme une lettre à la poste ?????
    Ça me rappel un ex boss qui a édité une demande de fonds pour notre labo et cette demande s’adressait à un comité de révision qui octroi des subventions de recherche. Dans sa demande il a remit en cause la manière de pensée du comité (composé uniquement de vieux profs de l’ancienne école de pensée) et ses méthodes archaïques
    De tout dresser en dogme. Lui un brillant jeune chercheur très imbu de sa personne s’est attelé à détruire ces dogmes. Je ne vous dis pas la force du tsunami qui s’est abattu sur notre laboratoire. Il a perdu sa tenure, ses grands, le laboratoire et le personnel. Il a même quitté l’université étatique pour aller s’établir comme prof assistant dans un autre état de l’université d’y Wyoming. …a ce jour il ne fait que donner des cours à l’université.
    En résumé il s’est tiré une seule balle dans les deux pieds.
    Tu introduit un doigt dans un fief de guêpes et tu accusé les guêpes de t’avoir piqué.
    A moins d’être naïve et avoir cru à une certaine liberté d’expression de pacotille ?
    Un sujet de thèse très intéressant. La pollution

    • Chez nous, on ne fuit pas nos responsabilités pour critiquer de loin ceux qui luttent sur le terrain , aussi NAÏFS que nous soyons !

      • Je ne critiquait pas votre fille que Dieu vous la garde.
        Je ne faisait qu’un constat de la situation immuable de notre régime malgré toutes le luttes et sacrifices. C’est tout.
        En toute sincérité Docteur Sidhoum pensiez vous réellement que ça n’allait pas attirer les foudres des sirs de l’etat ????
        Ne vous fâchez pas sur ceux qui sont comme moi des lâches qui luttes en anonymes de très loin….ma famille et moi même avons payé un prix fort…ne me sous estimez pas et ne sous estimez pas le sacrifice de ma famille.
        Cordialement votre

        • Je n’ai en aucun cas parlé de votre honorable famille, encore moins touché à sa dignité. Cela ne fait pas partie de notre éducation. Tout comme je n’ai jamais été défaitiste, même aux pires moments que j’ai passé avec les voyous de la police politique qui terrorisaient les citoyens au nom de la « sauvegarde » de leur Algérie des…privilèges.
          Cordialement.

    • Oui c’est ma fille et je suis fier de son combat pour une Université des compétences et non pas celle de la médiocrité et de l’allégeance.

      • Nous apportons notre soutien à vous Mr S.E.Sidhoum et votre fille,dans votre combat digne des gens honnêtes qui ne reculent devant rien(pendant toute leur vie)pour défendre les principes cardinaux de la citoyenneté et dire non à l’injustice..
        Des gens qui refusent l’aplat-ventrisme synonyme d’humiliation et de décadence.
        Et, optent pour le Militantisme et la Résistance contre vents et marrés afin que Triomphent,les Libertés,la Justice et le Droit de Savoir(piliers de toute citoyenneté) qui ont en principe l’Espace Universitaire comme Endroit Idéal.

  6. https://www.sabqpress.net/featured/28782.html
    » أخبار هامة » عميد كلية العلوم السياسية يتحفظ على مضمون مذكرة دكتوراه بحجة “الأمن الرئاسي”
    عميد كلية العلوم السياسية يتحفظ على مضمون مذكرة دكتوراه بحجة “الأمن الرئاسي”
    اتهمت الأستاذة ليلى سيدهم عميد كلية العلوم السياسية بجامعة الجزائر 3 بممارسة تضييقات على رسالة دكتوراه في العلوم السياسية، بعنوان “دور النخب الحاكمة في عمليةالتحول الديمقراطي في الجزائر 1989 – 2016″، ناقشتها بتاريخ 07 جوان 2017.
    وفي رسالة تحوز “سبق برس” نسخة منها ذكرت الأستاذة المساعدة بكلية العلوم السياسية جامعة الجزائر 3 أنها منحت شهادة الدكتوراه بتقدير “مشرٌف جداً ” من طرف لجنة المناقشة، إلا أن عميد الكلية بالنيابة، محمد خوجة، رفض اعتماد تقرير رئيس لجنة المناقشة “متذرعاً بحجة أن الأطروحة تحمل أفكارا غير مقبولة”، إذ تقول الأستاذة أن خوجة قدّم شخصا كان حاضراً في مكتبه، على أنه عضو في الأمن الرئاسي مطالبا أمامه، رئيس لجنة المناقشة بحذف كل ما يشير إلى رئيس الجمهورية من نص الأطروحة.
    وتساءلت صاحبة الرسالة عن حقيقية هوية المعني الذي تحفظ على مضمون الرسالة، لتضيف “منذ متى أصبح الأمن الرئاسي يتدخل في الشؤون الأكاديمية ومضمون الأطروحات والرسائل الجامعية؟”.
    وحسب الأستاذة فإن عميد الكلية قام بحذف كل الفقرات التي تشير إلى الجيش أو إلى رئيس الجمهورية، أو إلى الحركة الإسلامية، رغم أن رئيس لجنة المناقشة والأعضاء قاموا بتحرير تقريرين لرفع التحفظات.
    وأرجعت صاحبة المذكرة سلوك العميد إلى مواقفها التضامنية مع زملائها الأساتذة الذين تعرضوا للاعتداء شهر فيفري وهم في قاعة الأساتذة المخصٌصَة لكلية العلوم السياسية.
    وقالت سيدهم إنها ترفض الصمت أمام هذا الظلم في حق كرمتها التي باعتبارها فوق كل شهادة وفوق كل مرتبة جامعية، مؤكدة أنها لن تكون يوما ضمن طوابير أولئك الذين “يصعدون سلم الوظيفية بنزولهم سلم القيم الإنسانية”.

  7. Affaire de l’étudiante censurée par l’Université d’Alger : Hadjar botte en touche
    Société et Consommation Par: Achira mammeri 02 Juil. 2017 à 14:12
    TSA
    Abdelkader Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a réagi ce dimanche aux accusations formulées dans une lettre ouverte par une maître-assistante de la faculté des Sciences politiques et des Relations internationales (Université Alger 3) dans laquelle elle accuse la « sécurité présidentielle » d’avoir participé au blocage de sa thèse de mémoire sur « Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016 ». « C’est une affaire interne », a simplement répondu Hadjar à la presse à l’APN en marge de la clôture de la session de printemps du Parlement.

  8. Du moment que l’affaire a pris cette tournure burlesque et du moment qu’elle est médiatisé ,je pense que sans tabou il faut citer les noms des membres du jury car c’est les premiers qu’on méprise avant la doctorante , la décision d’un jury est souveraine, s’ils ont délibèré, personne n’a le droit de remettre leur décision après délibération sauf en cas de fraude avérer ou un plagiat et la aussi il y’a toute une procédure ….
    Donc je pense que le faite de rendre publique le nom des membres du jury est un tabou de plus à casser afin d’aller vers une régularisation et qu’ils assument leur rôle et fonction, ils n’ont pas le droit d’abandonner la doctorante comme si elle était coupable d’un délit ….laissons le politique de coté, la régularisation se fera pédagogiquement et administrativement
    Si ce jury ce dérobe et n’assume plus son choix par peur ou par intimidation pour l’histoire c’est bien de connaitre leur nom et si au contraire ils assument et confirment l’intrusion du doyen interimaire et bien il auront notre soutien et ils graveront de leurs noms ce combat contre la médiocrité.
    Il ne faut pas baisser les bras, vous avez dénoncer allez au fond des choses pouvoir moi vous êtes déjà Docteur ..félicitation….

  9. @ salah-eddine,
    Tout d’abord, votre fille et vous, vous avez mon soutien. Je vous demande si ce n’est possible de mettre la thèse en ligne (PDF), comme ça on aura la possibilité de la lire et d’apprécier son contenu. Où tout simplement de l’éditer, je serai le premier à l’acheter.
    Mes amitiés.

    • C’est ce qu’a l’intention de faire ma fille. De publier prochainement, la thèse originale non censurée pour que notre jeunesse puisse connaitre l’Histoire réelle de notre malheureux pays. Et l’opinion publique en son âme et conscience, jugera si dire des vérités sur le rôle de l’armée et de la Présidence c’est porter atteinte à l’institution militaire et au Président de la République.
      C’est promis mon cher Lyes.

  10. Quand il a été question de l’assassinat du professeur de la faculté, le ministre n’a pas craint de se substituer au procureur et de formuler une opinion sur cette affaire. Et quand il s’agit d’une question relative à l’université, il dégage sa responsabilité. Voila une étudiante qui dans sa thèse fait avancer le débat politique et lui donne une dimension scientifique, monsieur le doyen s’oppose au droit qui revient à l’étudiante Sidhoum Leila. C’est un acte grave car il bloque la production intellectuelle. Il n’est pas étonnant de voir la culture marginalisée de la sorte. Le geste du doyen est un acte contre la culture et les intellectuels, contre le savoir stimulateur et fécond, contre la liberté d’expression . Il est du devoir de tous les algériens de se dresser devant cette injustice intellectuelle. Une campagne vigoureuse devra être menée pour dénoncer l’abus d’autorité du doyen et d’imposer le droit qui revient à madame Sidhoum Leila.
    Tahar Gaïd
    Ancien Résistant de la Guerre de Libération Nationale
    Islamologue.
    Ancien Ambassadeur.

  11. La décision d’un jury de soutenance de thèse est Souveraine.
    Mais dans notre pauvre contrée, un doyen « vacataire » de Sciences Po, de l’Université Alger 3, se permet de remettre en cause le contenu de la thèse de Madame Leïla Sidhoum, dont le seul tort est d’avoir posé des questions taboues, loin du langage de bois institutionnel…
    Questions : Qu’y a-t-il derrière cette attitude du doyen ?
    * Un simple élan de zèle purement personnel et carriériste ?
    * Ou bien alors, la présence dans le bureau de du doyen, d’un gorille faisant censément partie de la « Sécurité présidentielle », constitue-t-elle bel et bien, une triste réalité encore plus vraie que vraie dans nos Universités…, en faisant écho à une scène digne de Big Brother ?
    Devons-nous accepter qu’un doyen puisse annihiler le long travail de recherche et d’innovation d’un chercheur ou d’une chercheuse, uniquement pour plaire à sa hiérarchie ?
    Où est l’indépendance académique ? Où est la Souveraineté des jurys ?

  12. Une leçon de démocratie à l’Algérienne. Mr le doyen intérimaire trouver autre chose de mieux et de légale pour mériter une nomination en bonne et due forme.
    Des professeurs ,des responsables injustes existent aussi dans nos Universités!d’où la dégradation, la tutelle brille une fois de plus par son absence.
    Un soutien est toujours le bienvenu,je suis solidaire des docteurs Sidhoum père et fille.

    • Merci mon cher confrère.
      Nous viendrons à bout de cette crasseuse voyoucratie et nous construirons cette Algérie fraternelle et apaisée, de tous et de toutes, sans exclusion ni exclusive.

  13. Vous dites « Etudier le rôle des leaders du FIS dissout comme acteurs politiques durant les dramatiques événements vécus par notre pays ? Un tabou qui vous rend coupable de soutien aux islamistes du FIS dissout », vous leur avez peut-être trouvé un rôle positif, si vous avez essayé de les dédouaner de la décennie sanglante? c’est peut-être de là que viennent vos malheurs,on ne peut pas juger objectivement ni vous apporter un soutien indéfectible sans lire votre thèse.Regardez le bon côté des choses: c’st un bon coup de pub pour vous, les gens seront curieux de lire votre thèse et ce qu’elle contient pour être l’objet de censure et sujet de polémique

  14. Bonjour
    le critère administratif et son ingérence dans le scientifique est un acte illégal. Les prérogatives d’un Doyen sont déterminées par Décret. C’est au jury régulièrement agréé par des CS, de valider, de rejeter ou de relativiser les résultats d’une thèse et non au Doyen. Toutefois, celui-ci, censé être enseignant-chercheur et de rang magistral, s’il a la compétence et la spécialité nécessaires, est habilité à faire partie du jury, ce qui lui permet, en toute légalité et en tout esprit scientifique, de critiquer une thèse. Dommage de transgresser les règles académiques pourtant classiques, de la sorte et de causer un tel préjudice à une jeune chercheuse, dans son élan et dans ses réflexions, qui sont régulièrement encadrée par un enseignant habilité. Ce dernier doit défendre son propre produit encadré et son étudiante!

  15. Bonjour Docteure,
    Par leur idiotie et leur ridicule ils viennent de faire la promotion à l’échelle mondiale de vos travaux .votre thèse sera lue aux quatre coins du globe et suscitera certainement beaucoup de sympathie et d’appui.s’il vous plaît publiez la et donner l’occasion et la chance de vous lire.

  16. PRESSIONS ET HARCÈLEMENT CONTRE L’AUTEURE D’UNE THÈSE DE DOCTORAT
    Censure politique à l’université
    http://www.liberte-algerie.com
    Partager16
    La maître assistante affirme avoir alerté sa hiérarchie universitaire et la tutelle au sujet de “cette hogra caractérisée, de cette violation de la souveraineté du jury”
    Les scandales se multiplient, mais ne se ressemblent, décidément, pas pour l’université algérienne qui continue de défrayer la chronique en mal, évidemment, au grand dam de ceux qui croient en une résurrection d’une institution censée être le pourvoyeur de cadres et de compétences dont a énormément besoin le pays. Une nouvelle affaire vient démontrer que le mal est, sans doute, plus profond qu’on le pense. Et ce mal, on le redécouvre en lisant attentivement la “lettre ouverte à l’opinion publique” signée des mains de Leïla Sidhoum, maître-assistante à la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’université Alger 3, et dans laquelle elle dénonce ouvertement une censure politique ciblant sa thèse de doctorat et dont l’auteur principal n’est autre que le doyen intérimaire de la faculté, Mohamed Khodja. La thématique de la thèse portant sur “le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016” n’a, visiblement, pas été du goût de certains responsables de l’université qui, d’après elle, lui ont demandé de supprimer des passages jugés “inopportuns” de l’ouvrage.
    Selon le récit détaillé de Mme Sidhoum, le doyen de la faculté a d’abord rejeté le rapport final que lui a transmis le président du jury de thèse pour des considérations “politiciennes et idéologiques”, signifiant qu’il s’agissait d’une thèse “subversive” et que “les services de sécurité étaient au courant”. Une méthode qui tend évidemment à faire pression sur l’universitaire pour l’amener à censurer son propre travail de recherche.
    Mais selon les dires de la concernée, le doyen enchaînera avec des intimidations encore plus sournoises et visant à la faire plier. “Il n’hésitera pas à introduire un individu dans son bureau qu’il présentera comme un membre de la ‘sécurité présidentielle’. En présence de ce dernier, le doyen intérimaire exigera du président du jury de soutenance que tout ce qui a trait au président de la République soit supprimé de la thèse”, écrit-elle dans sa lettre ouverte, tout en s’interrogeant sur la véritable identité de cet individu étranger à l’université et présenté comme étant un membre de la sécurité présidentielle.
    Au fait, s’agit-il réellement d’un membre de ce corps ? Auquel cas, le fait est d’une extrême gravité car, que viendrait faire un élément de ces services de la sécurité présidentielle dans une enceinte universitaire ?
    Dans le cas contraire, la situation n’en est pas moins grave car ça deviendrait une usurpation de fonction sévèrement condamnée par les lois de la République.
    “Depuis quand la ‘sécurité présidentielle’ s’immisce-t-elle dans les contenus des thèses de doctorat et dans leur appréciation ?”, s’est interrogée Mme Sidhoum, qui assure que le jury, offusqué par “cette nouvelle atteinte sans précédent à ses prérogatives, protestera contre ces pratiques iniques, uniques dans les annales universitaires”.
    Le doyen de la faculté ira ensuite jusqu’à retirer la thèse en question de la bibliothèque après son dépôt en bonne et due forme par Mme Sidhoum qui exhibe le quitus y afférent.
    Tout en dénonçant “ce harcèlement moral” dont elle est victime depuis près d’un mois, la maître-assistante affirme avoir alerté sa hiérarchie universitaire et la tutelle au sujet de “cette hogra caractérisée, de cette violation de la souveraineté du jury”. Elle précise avoir également saisi la présidence de la République au sujet de cette affaire.
    Échaudée par cette expérience, Mme Sidhoum s’est montrée extrêmement virulente à l’égard de la situation générale de l’université algérienne dont elle dresse un tableau très sombre. “Ce harcèlement moral et ces provocations sont aussi le produit d’un milieu ‘pseudo’ universitaire. Un milieu où la médiocrité, l’intrigue et l’allégeance permettent de grimper les échelons et où la marginalisation des compétences contribue à la déliquescence de notre très chère université. Un milieu qui voudrait nous imposer, à nous jeunes enseignants et à nos étudiants, une Histoire aseptisée par une pensée unique à la nord-coréenne. La pensée de son maître du moment”, assène-t-elle.
    Hamid Saïdani

  17. La meilleure réponse à espérer à cette affaire qui relève d’un temps censé être révolu est que la présidence de la République désavoue, directement ou pour par le biais de la hiérarchie administrative, ce zélé doyen « intérimaire » pour abus de prérogative et d’autorité. Quant à M. Hadjar, il ne peut durablement se satisfaire de cette posture qui ressemble à celle d’un certain Ponce Pilate. L’heureuse et certainement brillante lauréate est déjà gagnante de cette guéguerre d’arrière-garde, incongrue à plus d’un titre. Par la publicité qui lui est faite, la thèse en question ouvre à son auteure les chemins de la réussite professionnelle. Bon vent docteur!

  18. CNES Université d’Alger 3
    إن مكتب الكناس C.N.E.S لجامعة الجزائر3 المنتخب في أجواء الترهيب والبلطجة من قبل مجموعة من الصعاليك تحت الرعاية السامية لمدير جامعة الجزائر3 وأعوانه يوم 16/02/2017، يندد ويستنكر بشدة بالعراقيل والحجج الواهية العدوانية التي اعتمدها خ محمد العميد المكلف بكلية العلوم السياسية والعلاقات الدولية، وقوله بانه موجه من الامن الرئاسي (انظر رسالة الاستاذة) بخصوص أطروحة الدكتوراه التي تقدمت بها الأستاذة المقتدرة سيدهم ليلى يوم 07/06/2017، حول دور النخبة الجزائرية في التحول الديمقراطي في الفترة الممتدة من 1989- 2016.
    حيث نوقشت هذه الأطروحة في جو سادته الروح العلمية والأكاديمية بامتياز أمام لجنة علمية مختصة اعترف أعضاؤها بالمستوى العلمي الراقي والممتاز للمترشحة وهذا ما تُوج بحصولها على شهادة الدكتوراه بدرجة مشرف جدا.ولئن طلبت اللجنة العلمية المترشحة بإدخال بعض التعديلات فهذا شيء متعارف عليه في أي بحث علمي وهو ما سيزيد في قيمة البحث، (انظر الربط https://www.tsa-arabi.com/%D8%B1%D9%81%D8%B6-%D8%A3%D8%B7%…/ )
    إلا أن الملاحظ أن العميد المكلف وهو بالمناسبة خصم كل الأساتذة الشرفاء وعلى رأسهم الأساتذة النقابيين الذين تعرضوا لاعتداء سافر وهم ينتخبون مكتبهم النقابي في حادثة 16/02/2017 المخزية التي تمت تحت الرعاية السامية لمدير الجامعة وأعوانه وبلطجيته ومن بين هؤلاء خوجة محمد الذي أسس مع زمرته المحسوبة على مدير الجامعة تنظيما نقابيا موازيا بهدف عرقلة إصلاح كلية العلوم السياسية وكليات جامعة الجزائر3 التي عشش فيها الفساد والزبائنية والتزوير وتجاوز القانون بشكل فاضح ومكشوف، ولم يتوقف الأمر عند هذا الحد بل أن رئيس الجامعة كل مرة يبرر تفرعنه وترببه على الاساتذة والقانون بانه محمي من طرف اطارات عليا في البلاد سواء في الرئاسة او الحكومة او الجيش للاسف الشديد !
    هذا العميد المكلف بالمهمة القذرة في كلية العلوم السياسية هو من قدم شهادة الزور في قناة الشروق ضد زملائه بعد الاعتداء الفاضح عليهم في 16/02/2017، وهو المتهم بتزوير الدكتوراه لأحد الطلبة البلطجيين في قسم الدراسات الأوربية مع أستاذ آخر لعب دورا في قيادة البلطجية يوم الاعتداء والفيديوهات تثبت ذلك. وهو الذي لم نعرف له نشاطا نقابيا في الكلية بل إن علاقاته سيئة مع كثير من الأساتذة.
    هذا المكلف بالمهمات القذرة نظرا للأدوار الرخيصة التي ارتضاها لنفسه تحت الرعاية الدنيئة لعرابه رئيس الجامعة، هو اليوم الذي يريد تصفية حسابه مع الأستاذة المقتدرة التي عرفت مع ثلة من زميلاتها وزملائها بفضح الفساد و التنبيه في كل المناسبات للتدهور الخطير الذي تشهده كلية العلوم السياسية وكليات جامعة الجزائر3
    نقول للأستاذة الفاضلة المقتدرة إننا متضامنون معك كنقابة حرة وشرعية بكل ما أوتينا من روح وعزيمة وأننا لن نسكت على مثل هذه الخروقات من المخترقين المعرقلين العابثين بكل مقدس وبكل ما هو جميل.
    و نقول لهذا النوع من المسؤولين والأساتذة الذين ارتضوا أن يتحولوا إلى أدوات لأسيادهم لضرب رموز الكرامة والشرف والاقتدار أن التاريخ سوف يلعنكم وأن ألاعيبكم قد انكشفت وفسادكم قذ ظهر للعيان وأن رائحة الزبائنية لصيقة بكم إلى أبد الآبدين.
    نقول لهم أنتم عار على الجامعة وعار على الأستاذية وعار على الدولة الجزائرية ورموزها الذين تدعون حمايتهم لكم كذبا وزورا، هذه الدولة التي تعملون جاهدين على تحطيمها ونعمل نحن على بنائها وتحصينها من الفساد والفاسدين.
    نقول لهم بيننا وبينكم الله والجزائر والروح العلمية والأخلاق السامية التي عبثتم بها ومازلتم.
    . مكتب الكناس لجامعة الجزائر3.في 02/07/2017،

  19. Ma chere professeur .
    Je tiens à vous écrire ces mots afin de vous rapporter tout Mon soutien psychologique le plus profond suite à la regrettable décision et censure pratiquée par le doyen que je considère comme un acte anti démocratique .
    Je tiens a saluer votre courage et votre sang froid vis à vis de cette situation . J’espère qu’un arrangement sera pris en compte le plus tôt possible .
    Pour faire appel à votre memoire : j’étais étudiant en section une groupe 2 cette année .
    Mes sincères salutations et encouragements.
    Riad K.

  20. Nouveau scandale à l’université: Un doyen accusé de vouloir censurer une thèse jugée « subversive »
    HuffPost Algérie | Par Hamdi Baala
    Publication: 02/07/2017 17h41 CEST Mis à jour: 02/07/2017 19h24
    Un nouveau scandale vient entacher l’image déjà triste de l’université algérienne. Après l’assassinat d’un enseignant en juin par des étudiants, la lettre d’adieu au vitriol du sociologue Nacer Djabi, ou encore l’agression de professeurs au sein de la faculté, il s’agit cette fois d’une accusation de censure d’une thèse de doctorat jugée « subversive ».
    Dans une lettre adressée à l’opinion publique et publiée le samedi 1er juillet, Leila Sidhoum, maître-assistante à la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’université d’Alger 3, a dénoncé le blocage, « au mépris de la loi et de l’éthique », de sa thèse de doctorat par le doyen intérimaire, Mohamed Khodja.
    Le responsable de cette faculté, déjà secouée par une affaire de falsification de notes au profit d’un doctorant en octobre dernier et par un scandale d’agression de professeurs en février, a agi en toute illégalité selon des enseignants.
    Intitulée « Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016″, la thèse analyse la situation politique en Algérie durant cette période, explique son auteure, en décortiquant les rôles de l’armée, de la présidence et des mouvements islamistes.
    Un travail qualifié par les membres de jury d’ »audacieux » qui va au fond des problèmes et qui « nomme chaque chose en son nom », selon la lettre de Mme Sidhoum.
    Suite à la soutenance le 7 juin dernier, le jury a attribué la mention très honorable à la thèse, sous réserve de supprimer quelques passages « inopportuns ». Corrections faites, explique Mme. Sidhoum dans sa lettre, le président du jury a levé les réserves dans un rapport final remis au service de la post-graduation qui l’a transmis au doyen intérimaire.
    « Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du Doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique », a affirmé la maître-assistante.
    « Les services de sécurité sont au courant »
    M. Khodja a d’abord rejeté le rapport final du président du jury pour « des considérations politiciennes et idéologiques », selon Mme Sidhoum. Il a signifié que la thèse était « subversive » et que les services de sécurité « étaient au courant ».
    Elle affirme que le responsable de la faculté des sciences politiques est allé plus loin et a demandé au président du jury de retirer de la thèse tout ce qui a « trait au président de la République », en présence d’un individu qu’il a identifié comme « membre de la sécurité présidentielle ».
    « Depuis quand la « sécurité présidentielle » s’immisce-t-elle dans les contenus des thèses de doctorat et dans leur appréciation ? », s’est interrogée Mme Sidhoum.
    Selon elle, M. Khodja a également fait retirer la thèse de la bibliothèque. Il est allé même jusqu’à exiger de relire personnellement la thèse et de supprimer tout ce qui aborde l’armée, du président de la République et des mouvements islamistes.
    Agissant ainsi, « le doyen piétinant et violant impunément la souveraineté du jury », s’est-elle indignée. Selon elle, ce harcèlement subi depuis plus d’un mois est en représailles à sa solidarité avec ses collègues enseignants agressés par des  » étudiants baltaguias » en février dernier au sein de la faculté.
    Selon une autre enseignante à la Même faculté, M. Khodja a agi de manière complètement illégale. « Le doyen n’a pas le droit de s’impliquer dans un jury de thèse ou de s’impliquer dans la procédure », a-t-elle expliqué.
    « Khorti »
    La version des faits de Mme Sidhoum est cependant remise en question par une source au sein de l’administration de la faculté. « La soutenance a eu lieu le plus normalement du monde et le jury a agi en toute indépendance et en suivant la réglementation en vigueur. Si le doyen voulait bloquer la thèse, ça aurait été fait en amont et non en aval. », a-t-on affirmé au HuffPost Algérie.
    L’administration, ajoute-t-on encore, n’a pas encore reçu les rapports des réserves émises par le jury lors de la soutenance. « Nous sommes neutres et nous devons veiller à l’application des règles, c’est tout », a-t-on soutenu.
    La même source a aussi démenti l’intervention d’un présumé « membre de la sécurité présidentielle ». « C’est du khorti. Nous n’avons jamais subi de pression », a-t-on affirmé.
    Leila Sidhoum a par ailleurs indiqué avoir alerté sa hiérarchie et la tutelle au sujet de son affaire. Elle a envoyé des lettres au vice-recteur chargé de la post-graduation, au ministre de l’Enseignement supérieur et à la présidence de la République.
    Réagissant dimanche 2 juillet à cette affaire, le ministre de l’Enseignement supérieur Tahar Hadjar s’est contenté d’affirmer qu’il s’agit d’une « affaire interne » à la faculté des sciences politiques.

    • Droit de réponse.
      Suite à l’article du HuffPost Algérie daté du 2 juillet 2017, je vous prie de prendre en considération mon droit de réponse à la « source » de l’administration de la faculté de sciences Po qui traite mes propos de «khorti», un langage indigne d’un universitaire s’adressant à l’opinion publique.
      1. Non, la soutenance ne s’est pas déroulée normalement.
      Le 07 juin 2017, alors que la soutenance était fixée pour 10h30, elle ne débutera qu’à 11h 30 pour la simple raison que les membres du jury furent convoqués par le vice-doyen pour leur rappeler les « risques » qu’ils encouraient s’ils validaient la thèse. Car « le parlement, les services de sécurité et le ministère étaient au courant du contenu de la thèse ». Les membres du jury ne cédèrent pas à ces insinuations (vraies ou fausses ?) et je tiens à saluer leur indépendance et leur résistance.
      De quel droit le vice-doyen intervient de la sorte, remettant en cause la souveraineté à la fois du Conseil scientifique et du jury qui avaient décidé de fixer la date de soutenance, après avoir expertisé la thèse ?
      De quelle normalité et de quelle indépendance parle « la source » de l’administration quand un vice-doyen et un doyen intérimaire interviennent auprès des membres du jury pour tenter (vainement) de les faire revenir sur leur décision de me faire soutenir la thèse ?
      C’est vraiment grotesque de dire et je cite la « source » de l’administration de la faculté : « Si le doyen voulait bloquer la thèse, ça aurait été fait en amont et non en aval. » ! Le doyen, dans une université qui se respecte ne peut bloquer ni en amont ni en aval. Ce sont les prérogatives du Conseil Scientifique et du Jury Souverains et rien d’autre. Ces 2 instances ont donné leur feu vert pour la soutenance et ce malgré les pressions subies par les membres du jury comme je l’ai souligné précédemment.
      2. La même « source » administrative prétend que l’administration n’a pas encore reçu les rapports des réserves émises par le jury lors de la soutenance. Comme je l’avais démontré hier sur le site de TSA en langue arabe, les 2 rapports de levée des réserves ont été remis à l’administration. L’un signé au nom des membres du jury, par son Président, l’autre signé individuellement par les six membres du jury. Ci-joint les copies.
      C’est cette remise des rapports à l’administration qui m’a permis de déposer ma thèse corrigée à la bibliothèque de la faculté et de l’université de Dely Ibrahim. Jamais je n’aurais pu déposer ma thèse si les rapports de réserves n’avaient pas été transmis à l’administration. (Ci-joint les copies des quitus).
      Ce que cette « source » a « omis » de dire, c’est que le Doyen intérimaire a tenté de retirer la thèse de la bibliothèque et l’original du quitus de mon dossier administratif.
      Qui ment dans tout cela ? Et les preuves irréfragables sont sous les yeux des lecteurs et lectrices qui jugeront en leur âme et conscience.
      3. Quant au démenti concernant « l’intervention d’un présumé membre de la sécurité présidentielle » et qu’il qualifiait selon un langage indigne d’un universitaire, de « khorti », je tiens à clarifier les choses une fois pour toutes, bien que ma lettre à l’honorable opinion publique soit très claire, d’autant plus que j’ai eu à déplorer sur certains journaux électroniques une déformation de cette question. Je n’ai jamais dit et la lettre est sous nos yeux, que l’administration de la fac subissait des pressions de quiconque. J’ai dit et je répète que c’est le vice-doyen chargé de la post-graduation et le doyen intérimaire qui exerçaient des pressions sur les membres du jury en leur disant que le Parlement ( !!), les services de sécurité et les Autorités étaient au courant du contenu de cette thèse et du danger d’une telle soutenance. Des intimidations en impliquant des institutions civiles et sécuritaires pour tenter de faire revenir les membres du jury sur leur décision de valider ma thèse.
      Je transcris, pour l’Histoire et Dieu est Témoin de ce que je dis et rapporte, l’intégralité du témoignage du Président du Jury, mon collègue et Aîné, Mr Le Pr Merazka, suite à sa convocation par le doyen intérimaire. Je sais qu’il subit actuellement de fortes pressions du doyen intérimaire pour tenter de démentir ces faits.
      « Je jure, ma main sur le Saint Coran (اقسم بالله العلي العظيم) que le président de jury, Mr Le Pr Abdelghafour Merazka, m’a raconté textuellement les faits tels que je les relate.
      En effet il m’a affirmé avoir été convoqué par le doyen intérimaire dans son bureau. Et à un certain moment, le téléphone a sonné. « Ah, c’est vous. Cela tombe bien, je suis avec le président de jury. Nous discutons justement de la fameuse thèse. Tu peux passer ? » dira le doyen à son interlocuteur au téléphone. En raccrochant, le doyen intérimaire me dira qu’il s’agissait d’un monsieur de la « sécurité présidentielle » et qu’il allait venir.
      Le monsieur ayant tardé, vous m’avez dit que vous vous êtes levé et vous êtes sorti.
      Vous m’avez affirmé que quelques minutes plus tard, le doyen intérimaire vous a appelé au téléphone en vous disant que le monsieur était là et qu’il fallait venir.
      Une fois dans le bureau, vous m’avez dit que le doyen intérimaire exigea de vous, devant ce monsieur à ce que tout ce qui avait trait à la présidence de la République soit supprimé de la thèse. Le monsieur n’a pas dit un mot, toujours selon vos dires. »
      On peut tromper quelqu’un tout le temps mais on ne peut tromper tout le monde tout le temps.
      Cordialement.
      Leila SIDHOUM
      PS/ Pour les copies des documents (rapports du jury et quitus), vous pouvez consulter ce lien
      https://www.tsa-arabi.com/%D8%B1%D9%81%D8%B6-%D8%A3%D8%B7%D8%B1%D9%88%D8%AD%D8%AA%D9%8A-%D9%84%D9%84%D8%AF%D9%83%D8%AA%D9%88%D8%B1%D8%A7%D9%87-%D8%AA%D8%B9%D8%B3%D9%81-%D9%88%D9%87%D8%B0%D8%A7-%D8%AF%D9%84%D9%8A%D9%84/

      • Là,Mme Leila Sidhoum,vous confirmez votre bravoure,votre intelligence et votre résistance à la médiocrité,je sais que ce n’est pas facile après la soutenance de votre thèse,les félicitations des membres du jury et celles de votre famille..
        Maintenant,que les noms des membres du jury sont divulgués,les responsables de cette mésaventure sont nommés;qu’est-ce qu’il y a lieu de faire?
        ===Il faut que les membres du jury ne cèdent pas aux différentes pressions terribles de la part de l’administration et de leur entourage parce que leur honneur et leur dignité sont en jeu.
        ===Il leur faut à eux comme à vous un soutien moral fort de la part des syndicats autonomes et de tous les intellectuels de ce pays.
        Je sais que ce dérèglement des normes universitaires n’est pas le premier en Algérie,mais cette fois-ci les pêcheurs dans les eaux troubles sont mal tombés,il faut mettre un terme à leur aventure sournoise.Et,comment!!??
        Je dirais aux plus hautes autorités de l’état:est-ce qu’il n’y a pas parmi-vous un homme juste qui pourrait mettre une fin à cette gabegie qui n’a que trop durée dans le milieu universitaire??

  21. https://www.maghrebvoices.com/a/algeria-politiq…/375392.html
    منع أطروحة دكتوراه في الجزائر.. من الذي تدخل؟
    الخميس 6 يوليه 2017
    صنعت أطروحة دكتوراه لطالبة من معهد العلوم السياسية الحدث في الجزائر، وتحولت لقضية رأي عام بسبب ارتباط محتواها، بـ »مؤسسات سيادية في الدولة، وعلى رأسها الرئاسة، الجيش وقيادات إسلامية »، حسب ليلى سيدهم وهي الأستاذة التي اشتغلت على الأطروحة.
    غير أن عميد الكلية محمد خوجة أكد، في « تصريحات لـ »أصوات مغاربية » أن الكلام عن تدخل الرئاسة الجزائرية لحجب الدكتوراه « هروب للطالبة إلى الأمام، لأنها رفضت أن تدخل تعديلات على أطروحتها غير العلمية، والمليئة بالآراء الشخصية » على حد وصفه.
    ليلى سيدهم: العميد رفض أطروحتي
    استنكرت الأستاذة في جامعة الجزائر، ليلى سيدهم، رفض عميد الكلية اعتماد تقرير لجنة مناقشة الدكتوراه، في رسالة انتشرت في مختلف منصات التواصل الاجتماعي.
    وكشفت الباحثة، في رسالة وجهتها إلى الصحافة المحلية، وتناقلتها العديد من الصفحات في منصات التواصل الاجتماعي، أن « لجنة مناقشة أطروحة الدكتوراه منحتها تقدير « مشرف جدا »، غير أن عميد الكلية بالإنابة محمد خوجة، رفض اعتماد تقرير لجنة المناقشة، ومارس تضييقاً عليها لإجبارها على تعديل مضمونها ».
    وأوضحت، في الرسالة المنشورة في عدد من المواقع، أن « عميد الكلية برر موقفه الرافض للأطروحة بأنها ‘تحمل أفكاراً غير مقبولة’ وطالب بحضور شخص قدّمه على أنه عضو في جهاز الأمن الرئاسي، بحذف كل ما يشير إلى رئيس الجمهورية والجيش من مضمون الأطروحة ».
    وكشفت الأستاذة، في تصريح لـ »أصوات مغاربية »، أن « السبب الحقيقي للمنع الذي تعرضت له ليس مفهوما بدقة ». واستغربت « مما قيل عن القضية، طالما أن موضوع أطروحتها يتحدث عن دور النخبة الحاكمة في عملية التحول الديموقراطي، وهي من الإشكاليات المتداولة لدى الطلبة ».
    وشددت أن جوهر القضية هو تعسف العميد واختراقه القانون وتدخله في شأن أكاديمي من صميم عمل اللجنة العلمية التي حاول فرض وصايته عليها بالرغم من قيامها بدورها على أكمل وجه.
    عميد الكلية: 30% من الأطروحة غير علمي
    من جانب آخر، أكد عميد الكلية محمد خوجة أن « لجنة المناقشة تورطت عندما أعطت الطالبة ميزة مشرف جدا »، مضيفا أن الأساتذة الموجودين في لجنة المناقشة « لم يطلعوا على الأطروحة، فعندما طلبنا منهم تقريرا مكتوبا قبل طباعة الأطروحة، طالبوا من المترشحة تصحيح 119 صفحة وتعديلها ما يعني 30 في المئة من العمل ».
    وشدد على أن الجامعة « لا تعطي شهادة الدكتوراه إلا بعد أن يدخل المترشح كل التعديلات الضرورية على أطروحته، وهذا ما حصل. انتظرناها أن تدخل التعديلات، لكنها خرجت إلى الإعلام باتهامات لا أساس لها من الصحة ».
    وأشار خوجة إلى أن « الأطروحة تفتقد إلى البناء العلمي، فهي مليئة بآراء غير موضوعية ».
    وزير التعليم: شأن داخلي
    من جهة أخرى، اعتبر وزير التعليم العالي والبحث العلمي طاهر حجار، في تصريحات صحفية على هامش جلسة في البرلمان، أن قضية « منع أطروحة دكتوراه لأستاذة مساعدة في كلية العلوم السياسية والعلاقات الدولية، بسبب الأمن الرئاسي، شأن داخلي يخص الجامعة ».
    المصدر: أصوات مغاربية

  22. Madame,
    Avec tous mes respects pour votre travail et votre persévérance à défendre votre droit et votre honneur, face à des fonctionnaires bureaucrates zélés, placés dans toutes les strates de l’administration pour servir de chiens de gardes au système qui les a enfanté et les nourri. Ils sont justement choisis pour leur soumission aveugle et leur inculture pour agir à la place de leur Maîtres. Puisque votre soutenance a été publique, pourquoi ne pas publier votre thèse sur internet, vous rendrez service à des millions d’Algériens, qui auront tout le
    loisir d’apprécier votre travail. Cela vous permettra de contourner, ce crime contre la pensée, qu’est la censure.
    Merci.

  23. Droit de réponse de Leila SIDHOUM aux propos calomnieux du quotidien El Bilad.
    http://m.elbilad.net/Article/detail?id=72452
    توضيح نهائي بخصوص المقال النشور في جريدة البلاد /سيدهم ليلى
    يتفنن اليوم، الذين يحاولون عبثا انتهاك الحريات الأكاديمية في تصفية حساباتهم بكل الطرق من أجل ضمان تدرجهم المهني وإرضاء أسياد اللحظة، من خلال هروبهم الى الأمام وتجنيد بعض الأقلام المضللة من بين أصدقائهم غير المهنيين، في مسعى لتوجيه قضية التعسف في استخدام السلطة وخرق القوانين لصالحهم، والدخول في أرضية زلقة للمناورات السياساوية والصراع الايديولوجي، بتوجيه مجموعة من الاتهامات والاكاذيب الخطيرة في حقي والقذف وتشويه صورتي امام الرأي العام الذي هو اذكى من ان ينساق وراء مثل هذه الشطحات الاعلامية.
    لن أدخل أبدا في هذه اللعبة السخيفة التي لا تشرف البتة الوسط الجامعي الأصيل الذي انتمى إليه.
    وأود في إطار الرد على المقال المليئ بالأكاذيب والافتراءات الذي نشرته جريدة البلاد حول رسالة الكتوراه، التذكير بوضوح ببعض النقاط التي يحاول بعض اشباه الكتاب والذين يملون عليهم ما يكتبون ويختفون بكل جبن وراء عدم الكشف عن هويتهم قصد تضليل الرأي العام ، وهي:
    1- ان الوزارة لم تشكل ابدا لجنة تحقيق كما ورد في المقال. لأن المناقشة تمت في ظروف عادية ووفقا للقانون، ( المادة 77 من المرسوم الرئاسي الصادر في 19.08.98 والمنشورة في الجريدة الرسمية رقم 60، والمتضمن شروط مناقشة الأطروحات الواضحة جدا، والتي تشير الى الطابع النهائي للمناقشة ولتقرير اللجنة).
    حيث أبدت لجنة المناقشة بعض التحفظات التي تكمن في حذف بعض الفقرات التي لم ترى ضرورة لوجودها والتي لم تتعدى في مجملها ثلاث صفحات. وقد قمت بالتصحيحات بما فيها تصحيح الاخطاء المطبعية.
    حيث قام رئيس لجنة المناقشة بعد التشاور مع الأعضاء بصياغة تقرير رفع التحفظات.
    2 – إنه لمن الجبن، أن يقوم هذا المصدر» المجهول «(الذي يمكن التعرف عليه في الواقع بسهولة) بالإملاء على صديقه الصحفي، ليكتب في يومية البلاد، أن لجنة المناقشة لم تقرأ الأطروحة وحتى أنها كانت متواطئة مع طالبة الدكتوراه، في اتهامات خطيرة جدا ضد جامعيين شرفاء، وهو ما يعد تلفيقا ضد اعضاء لجنة المناقشة.
    في تصريحات خطيرة للغاية، غير مسؤولة وغير مهينة من طرف الصحفي الذي كتب المقال، ومدير التحرير الذي وافق على نشره، كما ان غياب الاحترافية والمهنية يظهر جليا من خلال عدم اتصال الجريدة بكل اطراف القضية واكتفاءها بما املي على الصحفي الذي كتب المقال.
    3 – لقد صدمت لما ورد في هذا المقال المعنون ب: » أطروحة دكتوراه تنظّر للثورة في الجزائر « من الاكاذيب الواردة في المقال، وهو دليل على ان صاحب المقال لم يطلع شخصيا على الموضوع واكتفى بنشر ما قدمه له المصدر المجهول.
    حيث يغوص المقال في لغة الخشب بتجميعه لتلك الكلمات الفارغة التي تنتقل من »الربيع العربي « إلى » المساس برموز الدولة « مرورا» بالإشادة بالجبهة الإسلامية للإنقاذ « ومحاولة » إعادة فتح جراح المأساة الوطنية «، وصولا الى » من يقتل من« لغة ذات مدلول سياساوي وأيديولوجي لا علاقة له البتة مع البحث الأكاديمي الذي انجزته والمدعم بمراجع المؤرخين والاكاديميين الجزائريين من ذوي الشهرة العالمية.
    فالرئاسة والمؤسسة العسكرية ، ليستا بمؤسسات مقدسة ، إنها مؤسسات وطنية قابلة للنقد مثل جميع المؤسسات الأخرى ، إذ لا توجد مواضيع محرمة في العمل الأكاديمي الذي يهدف في الاصل الى تحسين الوضع واقتراح الحلول لتطوير الجزائر في كل المجالات الاقتصادية، السياسية والاجتماعية وهو عمل كل جامعات العالم. والنقد الاكاديمي في كل البحوث هدفه البناء وليس الهدم او الاساءة لمؤسسات الدولة، ولا نقبل اي مزايدة مزيفة حول الوطنية، لاننا مستعدون للتضحية من اجل الجزائر مثلما فعل اجدادنا.
    لقد تحدثت عن دور هذه المؤسسات وانتقدت الحركة الإسلامية، كما فعلت مع بقية الحركات والاحزاب السياسية الأخرى ( المعارضة) التي فضل المصدر « المجهول » ان لا يكشف عنها من خلال غماماته الأيديولوجية، بتركيزه فقط على الجبهة الاسلامية للإنقاذ التي انتقدت دورها خلال مرحلة الانتقال الديمقراطي، وقلت بالحرف الواحد انها لم تكن تحمل اي مشروع بناء دولة، وان فكرها كان شعبوي. – فهل في ذلك» إهانة أو مساس برموز الدولة « ؟
    هل يجب علينا باسم الفكر الاحادي محو لوحات من تاريخ الوقائع والفاعلين في الأزمة السياسية؟؟
    وليس الدخلاء على المعرفة من يعطوننا دروسا في الوطنية.
    وليعلم بقايا الستالينية الذين يريدون أن يفرضوا علينا رؤى وأفكار أحادية ، مرة واحدة، أنه من غير الوارد بالنسبة لنا، الذوبان في قالبهم وأننا سندافع بكل قوة وعزم عن الحرية الأكاديمية المكرسة في القانون الأساسي للبلاد، وعن حرية الفكر والأخلاق الأكاديمية.
    و احسن دليل على بطلان الاكاذيب الواردة في المقال هو حصولي على الشهادة و انّ تدخل السلطات العليا للبلاد جاء لإنصافي, فشكرا لكل من ساهم و تدخل لإنصافي في هذه القضية.
    وفي الاخير، لم ارسل هذا الرد الى الجريدة المعنية لاني ادرك مسبقا بان نسبة مقروءيتها تكاد تكون منعدمة وان تاثيرها على الراي العام لا يكاد يذكر. كما انها لم تلتزم باخلاقيات المهنة ولم تتصل بالطرف الاخر.
    هذا الرد جاء كتوضيح لكل من راسلني للاستفسار حول مضمون مقال جريدة البلاد غير المهني. اتمنى ان تكون الامور قد توضحت في ذهن الجميع.
    حما الله جزائرنا الغالية.

  24. رسالة شكر
    « ما ضاع حق و راءه طالب »
    بفضل الله ثم بفضل الدعم الثابت من المواطنات والمواطنين الأعزاء، استطعت انتزاع حقوقي المشروعة بعد أن كنت ضحية سوء استخدام دنيء للسلطة من طرف عميد بالنيابة، أراد أن يدوس على سلطة المجلس العلمي وسيادة لجنة مناقشة أطروحتي للدكتوراه.
    أريد أن أشكر جميع النساء والرجال الذين ساندوني منذ اللحظة الأولى، من المواطنين العاديين والطلاب والجامعيين والمثقفين والصحفيين الشرفاء.
    كما أود أن أشكر أيضا الجامعيين الجزائريين في الخارج وكذا الشخصيات الاكادمية في مختلف جامعات أوروبا وكندا والولايات المتحدة الذين كانت رسائل مساندتهم لي بمثابة دعم معنوي كبير .
    كما أود أن أشكر في الأخير ، السلطة العليا في البلاد (السلطة نفسها التي كنت قد اتهمت بالإساءة إليها في أطروحتي) والتي انصفتني وأكدت لي أنها بعيدة عن ذلك التعدي على الحرية الأكاديمية والفكرية.
    نأمل أن تكون هذه المحاولة التافهة للمساس بالأخلاق الجامعية والحرية الأكاديمية التي كنت عرضة لها، حافزا على ايقاظ وعي الجامعيين الصادقين والشرفاء من أجل وضع حد للرداءة والولاء القذر والتعسف في استعمال السلطة السائد في جامعاتنا وذلك قصد المطالبة بجامعة تسود فيها الأخلاق وحرية الفكر والكفاءات في خدمة طلابنا ووطننا العزيز.
    الجزائر في 20 جويلية 2017
    ليلى سيدهم
    أستاذة مساعدة .
    كلية العلوم السياسية.
    جامعة الجزائر 3
    _________________________________________________________________
    Lettre de remerciements.
    « Nul droit ne se perd tant qu’existe un revendicateur ».
    Avec l’Aide de Dieu puis l’indéfectible soutien de mes très cher(e)s compatriotes, j’ai pu arracher mes droits légitimes après avoir été victime d’un ignoble abus de pouvoir d’un doyen intérimaire qui voulait piétiner l’Autorité du Conseil Scientifique et la Souveraineté du jury de soutenance de ma thèse de Doctorat.
    Je tiens à remercier tous ceux et toutes celles qui m’ont soutenu dès les premiers instants, simples citoyens, étudiants, universitaires, intellectuels et journalistes dignes.
    Je tiens à remercier également les universitaires algériens à l’étranger et les personnalités académiques de diverses universités d’Europe, du Canada et des Etats-Unis dont les messages de soutien m’ont été d’un réconfort moral certain.
    Tout comme je tiens enfin à remercier la plus Haute Autorité du pays (celle-là même qu’on m’avait accusé avoir insulté dans ma thèse) qui m’a rétabli dans mes droits et qui m’a assuré être étrangère à cette atteinte à la liberté académique et de pensée.
    Que cette vaine tentative d’atteinte à l’Ethique Universitaire et à la Liberté Académique dont j’ai fait l’objet puisse servir de catalyseur à l’Eveil des Consciences des Universitaires probes et dignes afin de mettre un terme à la médiocrité, à l’allégeance crasseuse et à l’abus de pouvoir qui règnent dans nos universités et afin d’exiger une Université de l’Ethique, de la libre pensée et des compétences, au service de nos étudiants et de notre chère patrie.
    Alger le 20 juillet 2017
    Mme Leila SIDHOUM
    Maître-assistante.
    Faculté des Sciences Politiques.
    Université Alger 3.

    • Re-félicitations à vous Mme Leila Sidhoum et à votre famille.
      Très heureux pour cette bonne nouvelle qui nous enthousiasme tous.
      Je pense ,qu’à travers votre thèse,vous avez réalisé deux objectifs,peut être,sans le vouloir au début,
      ===Primo:vous avez produit,je crois(en attendant de lire votre thèse),un travail digne de chercheurs académiques.
      ===Secundo:vous avez débusqué,dans le milieu universitaire,des gens qui se trouvent être des barrons qui agissent comme bon leur semblent et qui se considèrent comme le nombril d’une voyoucratie qui ne dit pas son nom..
      Avec votre persévérance digne d’une Battante,vous avez semé le doute,créer une brèche-même dans le mur des défaitistes qui semblent être paralysés par la peur.
      Ainsi,vous avez soulevé un espoir dans notre cher pays et un éveil des consciences chez nos authentiques universitaires.
      Bon vent !Que Dieu vous Aide dans toutes vos démarches !
      Et,sincères salutations,

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