Piston à l'université d'Alger 3 : Mme la ministre est professeur es qualité !

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La Rédaction| 24 Janvier 2018

Les délibérations du Conseil scientifique de la faculté de journalisme d’Alger 3, à propos de la promotion des enseignants aux rangs supérieurs, furent houleuses. Particulièrement pour le cas de l’ancienne ministre de la culture, Nadia Labidi, qui ne remplissait pas les conditions d’avancement.
En effet selon, l’un des membres de ce cénacle, chaque postulant à un grade de professeur, doit exhiber un dossier comportant au moins une publication scientifique dans une revue internationale indexée et deux autres dans des revues nationales.
Or, l’ancienne ministre qui est diplômée dans le cinéma, n’a jamais rien écrit dans le domaine du journalisme. Et à la place des publications dûment attestées par des preuves matérielles, elle a remis des…films qu’elle avait  réalisés.
Dans n’importe quelle université du monde le dossier serait  refusé parce que on ne badine pas avec la science. Sauf que Mme est ancienne ministre et aujourd’hui député du FLN. L’affaire aurait été réglée chez le ministre de l’enseignement supérieur.
«C’est notre amie et en plus c’est une ancienne ministre et aujourd’hui députée, il faut l’aider… » aurait dit Hadjar au doyen de la faculté. Du coup, Mme Labidi est passée par la magie des images, de maitre de conférences à Professeur (le plus haut grade). Comme dans un film de science fiction !!

15 Commentaires

  1. Apparemment cette université d’Alger 3 a atteint le fond de l’abîme ! Dans un Etat de Droit, cela provoque un scandale national avec démission du ministre et sanction du recteur et du président du conseil scientifique responsables de cette forfaiture.
    Quant aux enseignants, en dehors de quelques rares voix dignes, c’est le silence radio. Mangeoire oblige !

  2. C’est ne pas seulement à Alger; C’est partout pareil dans cette Algérie meurtrie!!!!!!!!!!!
    C’EST DOMMAGE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  3. Suite à notre « indiscrétion » parue le 24 janvier du mois en cours, Mme Nadia Labidi, ancienne ministre de la culture nous a écrit pour démentir les informations publiées. Ci-dessous la mise au point dans son intégralité.
    « Mr le Responsable du site « Algerie1.com »,
    Je viens de prendre connaissance avec stupeur du contenu de l’article sus mentionné. Cet article parle avec légèreté de choses graves.
    Il s’agit d’une suite de mensonges :
    1- Il est dit à mon sujet dans cet article que  » l’ancienne ministre qui est diplômée dans le cinéma, n’a jamais rien écrit dans le domaine du journalisme ». et l’article laisse entendre que mon dossier ne comprenait pas « au moins une publication scientifique dans une revue internationale indexée ».
    Mensonge: mon dossier de candidature comprenait même plus qu’une publication scientifique puisqu’il en comprenait deux, publiées dans deux revues internationales indexées. Je joins ici ces deux publications dument attestées par les revues où elles ont paru.
    2- Il est dit « que je ne répondais pas aux conditions d’avancement » et « qu’à la place des publications j’ai remis …les films que j’ai réalisés ».
    Nouveau mensonge, car ces films (films documentaires et de fiction), sont intervenus en plus des deux publications scientifiques et ils ont servi d’instruments pédagogiques dans mes cours. Ceci est compréhensible dans ce domaine particulier de mon enseignement qui est le cinéma. Tout le monde peut comprendre aisément qu’enseigner le cinéma et faire aussi des films, donc relier ainsi la pratique à la théorie, peut être profitable à l’Université. C’est ce qu’a reconnu tout naturellement le Conseil scientifique de ma faculté en validant comme outils pédagogiques deux recueils de documents pédagogiques relatifs à mes films que j’ai présentés à cet effet. Je joins ici la décision du Conseil scientifique, qui est seul en droit de décider.
    3- En ce qui concerne les autres critères de nomination, Je suis docteur d’Etat depuis 1999 et maitre de conférences depuis 2001. Être professeur n’est pas un privilège. C’est tout simplement l’aboutissement honorable d’un parcours universitaire. J’ai enseigné à la Faculté des Sciences de l’information et de la Communication pendant près de 20 ans et j’ai encadré, dans cette période, nombre de thèses et travaux universitaires. Bref, il est absurde qu’on puisse émettre le moindre doute sur mes qualités universitaires, et cela n’a jamais été fait depuis 20 ans. Pourquoi maintenant ?
    Quoi qu’il en soit, en ce qui concerne les conditions de mon avancement, seule la Commission Universitaire Nationale est habilitée à en juger.
    Quelle est la raison de cette malveillance ?.. Elle me porte atteinte mais aussi à l’Université algérienne. Le journaliste responsable de la rubrique aurait dû contrôler la véracité de ces informations en me contactant et en contactant les instances universitaires concernées. C’est la moindre des choses. Je vous prie donc de rétablir auprès de vos lecteurs la vérité, en publiant cette mise au point, appuyée des preuves que je vous donne. »
    Effectivement, Mme Nadia Labidi a joint à sa mise au point huit documents venant en appui des propos précités dans sa mise au point.

  4. Non , madame, vous mentez. Je suis professeur d’Université et je suis au courant de ce nouveau scandale. Vous avez eu 24 points alors que le minimum requis est de 35. Nous ne sommes plus au temps de la désinformation. Nous avons aujourd’hui les moyens de mettre à nu les injustices.

  5. On voit bien que ce sont des jalousies de professeurs
    Une personne aussi compétente que Mme labidi et qui a consacré sa vie a l’enseignement qui a un doctorat a la sorbonne et qui a continué a encadré ses étudiants même avec ses hautes fonctions. ..
    J’ai été son étudiante et elle mérite plus que beaucoup d’entre vous d’être professeur émérite
    Que de jalousie vous faite pitié

    • Quand on fait des déclarations de ce genre, et quand on apporte de tels témoignages, on ne le fait jamais sous un pseudo, ou bien vous décliner votre identité et assumer vos dires devant dieu et l’opinion publique, et aider au rétablissement de la vérité, si on dit la vérité on n’a peur de personne, on le dit ouvertement n’est ce pas.
      Alors, chinamen jusqu’à preuve du contraire pour moi c’est un témoignage Taïwan, d’une de nos China town.

      • Des témoignages Taiwan de ce genre( de la part de certaines « têtes pensantes ») on en voit tous les jours,c’est vraiment pathétique et dégoûtant!

  6. 0 ilyes boualem
    Tout comme vous j’use de l’anonymat. Nous sommes tous deux « courageux » en ces temps de règlements de compte et de passe-droits dans une université régie par la pégre de la médiocrité et du népotisme. Je vous mets au défi de démentir ce que j’avance concernant cette personne. Les membres du conseil scientifique, les lâches et les courageux, nous lisent certainement.

  7. Mme Labidi a raison de profiter de la conjoncture ! Ces faux grades de brifissours sont distribués même à des non bacheliers et pourquoi pas à elle, qui dit qu’elle a au moins un doctorat.

    • Qu’ elle possede un doctorat ? QUI n’ a pas un doctorat Chez nous? Rien n’ est moins surprenant en algerie , si tu as du pognon ,des relations, tu auras autant de diplome que tu veux ,il suffit de demander et d ‘y mettre le prix.Evidemment qu il existe queques gens honnetes qui meritent leur diplome, c est justement pour cacher la realité aux yeux du monde.

  8. Mme Labidi: Trouvez-vous que c’est éthique et moral de postuler au grade de Professeur avec « deux publications » en 20 ans? Laissons de côté l’aspect réglemenaire de la chose svp, car on sait par qui les réglements sont faits et pourquoi.

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