Le régime algérien devant le fait accompli tragique

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Hakim Allouche

Avant toute réflexion à des fins de compréhension concernant la situation pénible que vit l’Algérie, il y a un principe de base qui s’impose comme une évidence considérant que les tenants du pouvoir en Algérie sont les premiers responsables de la santé du peuple.

Malheureusement, les malfrats illégitimes ont dirigé le pays droit vers l’abîme en mettant des moyens colossaux essentiellement dans le but de réprimer continuellement les enfants dignes du peuple en les montrant du doigt comme de véritables ennemis. Leur objectif est l’atteinte à la liberté d’opinion en touchant un seuil inhumain sans précédent grâce à des pratiques tyranniques bien assumées.

L’état désastreux des hôpitaux n’est qu’un résultat de politique irresponsable. C’est un indicateur d’incompétence et de démission totale et confirmée des hautes autorités qui ne se soucient point du bien être physique, mentale et sociale. Toute l’énergie du régime autoritaire fut consacrée à planifier sans cesse des méthodes maléfiques au point de mettre en place un modèle répressif typiquement algérien d’une version affreuse qui peut être citer en référence des systèmes dictatoriaux usant parmi les outils, l’instrumentalisation vicieuse de la justice étouffant pendant des mois et des mois toute voix discordante des militant-e-s et activistes politiques de la révolution pacifique à l’échelle nationale. Visiblement, rien ne peut arrêter la machine répressive haineuse même au temps de la détresse pandémique actuelle enregistrant un record très inquiétant en nombre des contaminés de la Covid-19 qui pousse dramatiquement vers le haut le taux de mortalité. Le régime est sans aucune gêne de réprimer toute opinion dénonciatrice de l’incurie des hôpitaux et la faillite du système sanitaire algérien. Désormais, toute voix récalcitrante contraire à celles des hautes autorités est passible de prison.

Avec une cartographie (Source: CHA https://www.facebook.com/107296698203875/posts/140198004913744/) qui reste la même publiée en date du 21 juillet 2021, la liste des détenu-e-s mise à jour en date du 28 juillet 2021 par le CNLD (Comité national pour la libération des détenu-e-s) compte 197 détenu-e-s d’opinion mais qui atteint cette fois-ci une durée cumulée de détention intolérable de 46 ans.

En action d’extrême indignation face à l’injustice insupportable, il y a lieu de tirer la sonnette d’alarme des 8 détenus qui sont en danger de mort observant la grève de la faim, classés par ordre descendant du nombre de jour de la faim : Chafik Medjahed (58) qui est transféré en urgence à l’hôpital Mustapha à 12h30 dimanche 1 août 2021, Brahim agraniou (36), Laalami chems eddine dit Brahim(29) ,Walid mezeghiche (29), Nourddine abdelaziz(18),Walid Ougour (15) , Mohamed selmane (6) et Sadek louil(6).

Tout notre soutien à tous les esprits dignes privés de la liberté et également toute notre solidarité à leurs familles. Nos pensées de paix à tous les êtres chers disparus dans ce contexte de crise sanitaire catastrophique. Enfin, les autorités en place sont mises devant le fait accompli d’assumer entièrement leur responsabilité d’une situation sanitaire chaotique où le peuple est vraiment livré à lui-même.

Ces pilotes inconscients du haut commandement ne peuvent prouver le contraire d’avoir laisser les détenu-e-s d’opinion et politiques dans des conditions d’une prolifération et propagation mortifère du virus Covid-19, avec la promiscuité, l’insalubrité et l’absence de toute vaccination.

1 COMMENTAIRE

  1. Des pilotes ?? Des chauffards avec des couches culottes du haut commandement et quel commandement , il n’ y a plus rien à espérer de cette institution qui n’arrive pas à se débarrasser de la pègre qui la commande.

    Le peuple le dernier espoir pour un changement pacifique avant l’implosion programmée. Avec la diasporas comme dernière cartouche , si celle ci n’arrive pas à plaider pour la cause des détenus et si elle n’arrive pas à sensibiliser le monde sur les exactions et plus grave la non assistance à des personnes en danger , si elle n’arrive pas à ester ces directeurs d’hôpitaux qui ont disparus de leurs établissements , des des DSPS inexistants sur le terrain , ces députés, ministres et chef de gouvernement qu’on a jamais vu auprès des médecins ni des malades …Une politique préméditée pour créer et alimenter le chaos en envoyant dos à dos médecin et malade.
    Si vous n’arrivez pas à inculper ces généraux qui ont hanter nos écrans TV assis sur des fauteuils alors qu’ils méritent des chaises électriques si on avait une justice. C’est a la disporas d’ouvrir un front auprès des instances onusienne des droit de l’homme voir de la TPI avec l’épisode d’oxygène les vidéos parlent d’elles mêmes des victimes et des responsables.
    Il n’ y a pas de justice chez nous alors a vous de jouer. Le dernier Dahdouh avec l’arrestation de OuldKaddour résume le simulacre ,il sera entendu par le juge qui avait ordonner l’arrestation de Nezzar Tewfik Ouyahia Kamel El Boucher ou Sellal
    Honte à vous bande de criminelle …

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