Du plébiscite au semi-plébiscite : Le vote inutile

4
1408

Par Djamel Zenati

El Watan, 24 avril 2017

A quelques jours du scrutin législatif, aucun engouement particulier n’est perceptible au sein de l’opinion. L’intrusion de la crise n’explique pas tout. En principe, l’élection est ce moment privilégié des bilans, des offres politiques et de renouvellement de la représentation. Elle devrait à ce titre susciter de l’intérêt. Et à plus forte raison en situation de grande difficulté, comme c’est le cas du pays.
Or, il n’en est rien. Affolés par une probable abstention record, les candidats multiplient annonces et promesses et brandissent, pour certains, le spectre de l’instabilité. En vain. Ultime recours, la mise à contribution des mosquées décidée par le ministre des Affaires religieuses pourtant connu pour son rejet de tout immixtion du religieux dans la politique. A charge pour les imams de débusquer un verset à valeur prescriptive en matière électorale. Exercice somme toute aisé, tant les habitués du bavardage et autres tortionnaires du verbe sont nombreux. Une aubaine pour les islamistes. Cela va-t-il enfin provoquer le déclic ? J’en doute. Les raisons de cette indifférence générale sont profondes.
Depuis le retour au processus électoral en 1995, les consultations se suivent et les résultats se ressemblent. Cinq présidentielles sans second tour, quatre élections législatives et quatre élections locales sans l’ombre d’un changement.
Quel est le pourquoi de ce multipartisme stérile, de cette compétition sans alternance ? Un premier élément de réponse peut d’ores et déjà être avancé. En dépit des apparences, nous sommes véritablement en présence d’un monopartisme de fait. Il tire sa force d’un Etat semi-légal et d’un système politique fermé. Aussi, il importe de s’interroger sur la fonction réelle de l’élection dans une telle configuration.

LA VIOLENCE AU CŒUR DU POLITIQUE

L’aversion pour le pluralisme renvoie à un héritage historique et remonte au mouvement national. Sous sa forme moderne, le politique a émergé en Algérie dans des conditions douloureuses. L’affirmation nationale s’est forgée à travers la contestation d’une domination coloniale totale et violente. Elle était alors portée par une pluralité de courants aux visions différentes et parfois très éloignées sur les objectifs comme sur les moyens. L’échec des partisans d’une émancipation dans le giron colonial et l’impasse de la voie légaliste vont nourrir et accélérer la rupture définitive avec l’ordre colonial.
Le renouvellement de la perspective historique sera l’œuvre de l’aile radicale du courant indépendantiste avec pour objectif, l’indépendance et ultime moyen, la lutte armée. Le FLN se pose d’emblée comme l’unique modalité d’existence politique du peuple algérien et s’organise sur le mode de l’interpénétration du politique et du militaire. Le pluralisme, tenu pour responsable de la fragmentation du Mouvement national, sera combattu. Le devoir d’unité face au colonialisme impose de taire les différences et les différends et contraint tous les courants à se fondre dans le front.
Réponse à une conjoncture historique particulière, l’unité ne résistera pas longtemps aux assauts des prétendants au pouvoir et s’effritera sous les effets des arbitrages par la violence. Le déni du pluralisme, sous toutes ses formes, est érigé en principe intangible au lendemain de l’indépendance.
«D’un front uni en 1954, nous sommes passés à un parti unique en 1962.» Cette phrase de Abdelhamid Mehri résume bien cette mutation. Dans le même ordre d’idées, Hocine Aït Ahmed me fit un jour ce constat : «De peuple révolutionnaire, nous sommes d’un coup devenus une famille révolutionnaire. Le club n’est pas loin.» Il ne croyait pas si bien dire. Car nous y sommes. Ces réflexions de deux géants de la politique réfèrent en réalité à un seul et même phénomène : le rétrécissement de la base de légitimité.

ÉLECTION SANS ÉLECTEURS

Au nom de la légitimité historique, la souveraineté, censée appartenir exclusivement au peuple, est confisquée. Dépossédé de sa parcelle de souveraineté, le citoyen perd son pouvoir de délégation et, du coup, sa qualité d’électeur. Sous ce régime, l’acte de voter ne consiste pas à choisir, il se limite à exprimer un consentement forcé, souvent arraché par la contrainte.
Dans une étude consacrée aux pouvoirs et institutions au Maghreb publiée en 1978, Michel Camau écrit à propos des élections : «Remplissant une fonction essentiellement légitimatrice, elles revêtent la dimension d’une procédure de confirmation d’une délégation de souveraineté dont serait historiquement invertie par la nation l’instance qui exprime l’unité institutionnelle du pouvoir d’Etat.»

ESPOIR CONTRARIÉ

Sous la chape de plomb, la colère gronde et la contestation s’organise. Deux grands courants antagoniques émergent, l’un démocrate et l’autre islamiste. Le Printemps berbère de 1980 va inaugurer l’ère de la contestation de masse, celle de l’irruption des citoyens sur la scène publique.
En fin manœuvrier, le pouvoir encourage l’islamisme pour s’en servir de digue contre les démocrates, mais également de facilitateur au virage libéral à l’égyptienne. Cette bienveillance du pouvoir à l’égard de l’islamisme procède, faut-il le préciser, d’une intimité idéologique forte et ancienne. Ce double rapport filial et instrumental va lourdement peser sur la suite.
Octobre 88 intervient à la confluence de ces évolutions contradictoires et des intrigues du palais. Il survient aussi dans une société sans tradition politique ni culture démocratique et dans un pays en pleine crise. Est-ce une révolte populaire spontanée ou un événement fomenté ? Certainement un mélange des deux.
Après plusieurs victimes et une longue hésitation, le pouvoir finit par céder. Non sans ruse. Le pluralisme sera reconnu du bout des lèvres. En effet, l’usage de la notion d’associations à caractère politique pour désigner les partis témoigne de la faible volonté du pouvoir à aller vers un changement réel. D’un point de vue juridique formel, la Constitution de 1989 peut très bien s’accommoder d’un régime de parti unique. D’éminents publicistes le reconnaissent. La forte poussée islamiste aux élections locales de juin 1990 n’a suscité aucune réaction, aucune inquiétude. S’agit-il là d’une volonté de partage du pouvoir ? Autrement dit, confier le contrôle idéologique de la société aux islamistes et garder la main sur l’économie et les missions régaliennes.
Mais c’est sans compter sur les velléités hégémoniques des islamistes. Galvanisés par le succès, ils se montrent de plus en plus gourmands, impatients et violents. Les événements de juin puis les élections législatives de décembre de l’année 1991 vont finir par faire éclater une crise sans précédent…

D’UNE CONFISCATION À L’AUTRE

Des élections législatives de décembre 1991, beaucoup a été dit et écrit. Certains y voient même un modèle en matière d’élections libres et sincères. Rien de plus faux.
Certes, ces élections sont bien intervenues au niveau de la délégation de souveraineté elle-même. Elles pouvaient donc laisser croire à une déconfiscation de la souveraineté. Seulement, l’aspect procédural, quand bien même conforme au standard démocratique, ne peut à lui seul rendre compte de toute la réalité des élections. Le parti nazi a bien été porté au pouvoir par les urnes. Toute proportion gardée, les législatives de 1991 en Algérie sont un cas similaire.
En effet, en investissant un ordre politique fondé sur un principe supérieur, à savoir la religion, cette délégation est définitive, sans possibilité de recours. Ce type de légitimité appartenant au registre de l’irrationnel échappe de fait à la volonté des hommes. Elle est par définition non susceptible de critique et encore moins de remise en cause. Les islamistes ne s’en cachent pas. Pour eux, la démocratie est kofr car source de fitna pour la oumma. Dans un vocabulaire plus sécularisé, le pouvoir en place n’en pense pas moins. Le pays se réinstalle dangereusement dans le schéma précédent avec, il faut l’avouer, un facteur d’aggravation indéniable.

LA NUIT DU DOUTE

En ce soir du 26 décembre 1991, l’Algérie retient son souffle. De quoi va-t-elle enfin accoucher ? Il est près de minuit quand Larbi Belkheir, alors ministre de l’Intérieur, fait son apparition. La mine défaite et la démarche hésitante, il s’approche du pupitre à la manière du condamné s’avançant vers l’échafaud. Contrarié au plus haut point, son angoisse est visible. Habitué aux triomphes faciles et aux issues sans surprise, il va devoir cette fois-ci se livrer à un exercice douloureux : annoncer la victoire du FIS. Nous, éternels vaincus, étions à deux doigts de compatir devant un spectacle aussi émouvant. Cela aurait même été légitime puisque, pour des raisons différentes, cette défaite du régime est aussi la nôtre, celle d’une société meurtrie, sans repère et qui a grand mal à voir et à concevoir les voies d’une réelle émancipation.

LA PANNE HISTORIQUE

Que faire de ce processus inachevé ? L’interrompre comporte le risque d’un embrasement généralisé mais aussi une possible restauration de l’ordre autoritaire en place. Le poursuivre revient à légitimer un nouvel ordre autoritaire autrement plus restrictif, plus répressif. La voie algérienne de la démocratie se trouve pourtant dans le double rejet de l’Etat policier et de la république intégriste. Le pays est réduit à choisir entre l’un ou l’autre, l’un contre l’autre. Cette impasse est l’expression d’un jeu politique vicié à l’origine.
Car si la victoire est celle du FIS, le processus l’ayant rendue possible porte la marque du pouvoir. L’équation est complexe. En pareil contexte, deux solutions possibles : le large compromis démocratique ou la manière forte.
Hélas, dans sa majorité, la classe politique n’a pas été à la hauteur de la gravité du moment. Elle a manqué d’audace, de perspicacité et d’esprit d’initiative. Je parle de l’audace saine et sincère, cet effort de dépassement des haines et des stratégies étroites, ce sursaut capable de mettre la société en mouvement dans le sens du meilleur.
La superposition des conflits visibles et invisibles, des différends récents et anciens va donner à la crise un caractère illisible et rendre invisible toute solution pacifique.
L’institution militaire, seule force organisée et en capacité, va faire son retour sur le devant de la scène. Elle fera ce qu’elle sait faire, mais également ce qu’elle ne sait pas faire. Le basculement dans la violence est inévitable.

L’UNIVERS CACHÉ DE LA VIOLENCE

Le terrorisme a généré de grandes fractures et entraîné des bouleversements spectaculaires. La nouvelle échelle de la barbarie est allée au-delà de toute imagination. Elle a réussi à masquer, voire parfois excuser une autre violence à l’ombre de laquelle des mutations profondes opèrent dans le silence. Une autre Algérie se construit peu à peu dans la douleur, la suspicion et sous le regard impuissant des citoyens.
Pas à pas, le pouvoir réussit à reconstituer et élargir sa base et à se réapproprier tous ses monopoles. Le syndrome de 91 sera désormais l’élément structurant de sa pensée comme de son action. Une batterie de dispositifs juridiques et institutionnels est adoptée : inversion de l’ordre dans le cycle électoral, modification du mode de scrutin, choix d’un bicamérisme tempéré, durcissement des conditions d’éligibilité, et la liste est longue.
La violence a permis au système de se restaurer, la baisse des niveaux de violence et la forte disponibilité financière l’ont consolidé.
En effet, directement ou par ses effets, la violence a anéanti toute possibilité d’affirmation du politique. Il n’est plus possible de concevoir et de projeter ensemble et pour l’ensemble. Bien plus, elle a détruit toute éthique au point où l’excès, le répréhensible et l’inacceptable ne connaissent plus aucune limite.
Elle a enfin effacé tout sens de l’esthétique, toute sensation du beau. Le théâtre, le cinéma, la peinture, la musique, la littérature, la danse sont relégués au rang de l’inutile, du superflu. C’est le retour à l’état de nature.
La violence a aussi induit d’autres phénomènes : déclassement et reclassement sociaux, déplacement de populations, apparition de nouvelles légitimités, émergence de nouveaux acteurs, transferts douteux de capitaux et de propriétés, fuite des élites.
Les traumatismes sont énormes et toujours pesants, agissants. Le refus de sacrifier aux devoirs de vérité et de justice a rendu toute thérapie illusoire.
Les traumatismes sont sans cesse ravivés. Leur poids est aujourd’hui plus important qu’il ne l’était avant les Printemps arabes et la détérioration du climat sécuritaire au Sahel. Après la peur, surgit un sentiment encore plus dévastateur : la peur de la peur, cette hantise permanente de devoir peut-être revivre à nouveau le cauchemar. Une fois confortablement installée dans l’esprit, la peur de la peur inhibe, dissuade, décitoyennise. Argument de survie du régime, le spectre de l’instabilité est inlassablement agité.
Au nom de l’impératif sécuritaire, le citoyen est sommé d’abdiquer droits et indépendances et de réprimer rêves et espoirs.

L’OBSTACLE ANTHROPOLOGIQUE

Sous dominations successives et ininterrompues, l’Algérien a développé une culture de la survie. Socialisé dans la violence, la peur et l’incertitude du lendemain, il est otage de l’immédiateté. L’adage populaire «ahyini lyoum waqtelni ghoudwa» exprime parfaitement cet état d’esprit. Le réflexe de demander des comptes, de les donner ou encore d’évaluer et d’accumuler les expériences n’existe pas. «Khelli elbir baghtah», dit un autre adage.
L’immédiateté, c’est-à-dire la dictature de l’urgence, bloque l’émergence de consciences autonomes et empêche les cristallisations socialement pertinentes. L’individu se tourne vers ce qui est prêt, el wadjed, et vers ce qui est fort, el waqef. Il se réfugie par instinct dans les structures traditionnelles car, à ses yeux, plus rassurantes et plus protectrices.
L’entrelacement entre institutions étatiques et structures traditionnelles va enfermer l’individu dans un piège réticulaire aux méandres sombres et étouffants. Le citoyen n’est pas libre.

LE 4 MAI ET LES 4 MAIS

Les élections du 4 mai prochain vont-elles déroger à l’implacable mécanique de la compétition sans alternance ? Pour l’heure, rien ne semble l’indiquer. Bien au contraire. La même majorité sera sans nul doute reconduite avec toutefois un réajustement des rapports des forces entre ses différentes composantes et à l’intérieur de chacune d’elles. L’enjeu principal de ces élections est interne au pouvoir. Il s’agit pour chaque segment du sérail de se doter du maximum d’atouts dans la perspective de la présidentielle de 2019. Une sorte de primaire. Le reste est un jeu périphérique sans grand effet sur les futurs équilibres. Il sert tout au plus à donner l’image d’une compétition ouverte et régulière.
Le citoyen n’intervient pas directement dans la construction des rapports des forces. Il est invité aux urnes pour juste les valider. L’intermédiation des corps institutionnels, des réseaux clientélaires, des ordres religieux et des notabilités traditionnelles va définir le vote global grâce aux procédés de l’injonction, de la consigne et du troc. Comme à l’habitude, des voix s’élèveront à l’issue du scrutin pour crier à la fraude. Après une brève lamentation, les malheureux se tourneront vers le conseil constitutionnel dans l’espoir de bénéficier du coefficient d’ajustement autoritaire au profit de quelques amis malchanceux. Et tout rentrera dans l’ordre… établi.
Autre dimension perverse de ce modèle de compétition sans alternance est d’affaiblir l’opposition. «Les bases militantes des partis de l’opposition sont réduites aux élus et à ceux qui attendent d’être élus», disait Ali Kerboua, ancien premier secrétaire du FFS. En effet, l’opportunisme a pris le pas sur le militantisme et une forme de notabilisation s’est emparée des dirigeants.
Bref, depuis la libération, les élections en Algérie remplissent une fonction de légitimation sans intervention du citoyen dans l’objet même de cette légitimation. Le parti unique est remplacé par un bloc politique unique. Quelques îlots de liberté sont certes tolérés, mais c’est dans les limites d’une expression inoffensive.
Le problème n’est pas tant de voter ou de ne pas voter. Participer c’est cautionner et boycotter c’est laisser faire. Les deux mènent au même résultat. Ce dilemme est indépassable dans les conditions actuelles. La perspective est ailleurs.

DÉMOCRATIE OU DISLOCATION

Le changement doit avant tout être pensé comme une rupture avec l’immédiateté. Autrement dit, il s’agit de préparer demain. Le monde connaît ces dernières décennies une accélération sans précédent. Tout a radicalement changé. Une simple innovation, à titre d’exemple, peut propulser une économie et en anéantir d’autres. De même, un prétexte banal peut priver un pays de sa souveraineté. L’Algérie ne peut plus, ne doit plus rester otage de schèmes éculés, paralysants et porteurs de périls. Quelle alternative au changement sinon le chaos ! Le pays est maintenu dans une impasse politique insensée. L’Algérie est en mesure de se hisser au rang de pays émergent. Pourquoi vouloir à tout prix la priver de cette nécessaire perspective ?
Le statu quo nourrit toutes sortes de tentations. J’entends déjà le frémissement des communautarismes d’hier et d’aujourd’hui. Je les désapprouve. Car fonder un projet sur un instituant métasocial ou un principe supérieur est sans issue. S’affirmer par l’exaltation de la différence et s’affirmer par le déni de la différence sont deux démarches identiques.
Elles partagent le même rejet de l’autre. Oui, nous sommes différents. Et c’est justement la diversité des cultures, des intérêts et des espoirs qui fait du «vivre-ensemble» une aventure fascinante, passionnante et sans cesse renouvelée. La république des semblables s’appelle le totalitarisme.
«Le FLN est le dépositaire de l’indépendance nationale», déclare un responsable de ce parti. Quelle effronterie. Dans ce sillage et par effet miroir, d’autres se proclament dépositaires d’une religion, d’une langue, d’une région. Il est temps, dans l’intérêt du pays, de mettre fin à ce métier de dépositaire. Il faut cesser avec ce jeu dangereux qui consiste à se saisir d’un fragment d’Algérie pour en faire un argument. L’Algérie est un tout et appartient à tous.
Pouvoir faire coexister les différences exige de l’homme de puiser dans ce qu’il a de plus beau : accepter, aimer, aider, partager, écouter, pardonner. En revanche, les idéologies de la pureté réveillent en l’homme ce qu’il a de plus détestable : la haine, l’égoïsme, la violence.
Alors, citoyens et décideurs agissez ensemble en puisant dans ce que vous avez de beau. S’il vous en reste encore.
* Militant démocrate

4 Commentaires

  1. Ould Abbès, qui pourrait facilement être le grand-père du futur président français a dit que le FLN gouvernera pour 100 autres années, au bas mot.
    Comme je ne fais plus d’illusions pour ma génération et celles de mes enfants et futurs petits-enfants, voilà donc que suis condamné à ne pas me faire d’illusions non plus pour la génération de mes arrière-arrière-arrière-petits-enfants.
    Ya Si Ould Abbès: dans mon testament, je vais dire à ouled ouled ouled ouledi de tenter la Harga a bord de vaisseaux spatiaux vers…Mars ou Jupiter pour fuir le règne des ould ould ould ould Ould Abbès…

  2. Un article peu ou prou tendancieux qui fait beaucoup plus le procès aux islamistes
    (qui ont été choisi par des électeurs algériens à un moment de l’histoire du pays pour un mandat donné) qu’au pouvoir illégitime que l’auteur croit-semble-t-il-l’attaquer à ses fondements,alors qu’il ne fait,en réalité,(comme tous les autres démocrates « non pratiquants »)qu’à revenir à la question lancinante,piège et
    épineuse:quel Projet pour la Société Algérienne??
    Ainsi,pour ne pas laisser tous les autres courants politiques s’exprimer afin d’avoir une base solide et constituante de la société.
    Et,si c’était la Société Algérienne elle-même qui est mise en cause??
    Peut être aussi que cette société que tout le monde a l’air de mépriser n’est pas prête du tout à la démocratie(de peur d’être disloquée).Elle pourrait,donc,bien s’Accommoder de ce MONOPARTISME DE L’ETAT pour UN ou DEUX SIÈCLE??Comme disait l’autre!!??

  3. Mr Djamal Zenati, mathématicien de formation, écrit avec objectivité et indique les maux de l’Algérie, sans fioritures ni langue de bois. L’homme de la marche historique du MCB (que certains adeptes ont déclaré mort parce qu’eux ont choisi la voie de la compromission)souffre de voir son pays à la dérive et- qu’à Dieu ne plaise-bientôt sous les feux de l’actualité internationale en raison des appétits des uns, de l’incurie des autres et surtout de l’aveuglement de ceux qui détiennent les clés de la sauvegarde de la patrie.
    Alors, que faire?
    -Eveiller les consciences,
    -Appeler à la démocratisation de l’Algérie,
    -Rendre la parole au peuple,
    -Donner le moyen aux authentiques patriotes de régler définitivement « le cas Algérie »
    KS

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici