Investissements marocains en Afrique. Des organismes internationaux en parlent.

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El Watan le 22.10.17

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’en est pris, publiquement, aux activités économiques du Maroc dans le continent africain, accusant même les banques marocaines de verser dans le «blanchiment de l’argent du haschich» en Afrique.

Ses déclarations ont suscité, naturellement, des réactions vives de la part des autorités marocaines allant jusqu’à rappeler, pour consultation, l’ambassadeur marocain à Alger.
En interne, beaucoup parmi les observateurs de la scène politique et économique s’interrogent sur la pertinence des propos du chef de la diplomatie algérienne, d’autant que la présence marocaine sur les marchés africains, que le ministre a tenté d’en minimiser le poids, est confirmée par des rapports établis par des institutions internationales spécialisées.
Selon l’édition 2017 du rapport «Perspectives économiques en Afrique», une publication conjointe de la Banque africaine de développement (BAD), du Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et du Pwrogramme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Maroc se hisse en tête des investisseurs intra-africains et devient aussi le cinquième investisseur mondial en Afrique.
«De plus en plus, le Maroc s’affirme comme un investisseur de premier plan, avec environ 8 milliards de dollars d’investissements annoncés en 2015-16, signe des gains en capacité des entreprises marocaines dans les services financiers, les télécommunications et les industries manufacturières», est-il souligné dans ce document. Il faut dire, à ce propos, que le Maroc a réussi à conclure de nombreux accords avec les pays d’Afrique subsaharienne, qui prennent la forme de conventions commerciales et tarifaires, d’accords basés sur la clause de la Nation la plus favorisée (NPF) ou d’accords multilatéraux.
Le rapport FDI Market 2017, du Financial Times, révèle que le pays «est le premier pays africain en matière d’investissements directs à l’étranger (IDE), avec 5 milliards de dollars investis dans 22 projets hors du territoire au cours de l’année 2016».
Quant à l’indice Doing Business de la Banque mondiale, cité d’ailleurs par M. Messahel, il ressort du dernier rapport sur le climat des affaires dans le monde que le Maroc a réussi à réaliser un saut qualitatif à travers l’amélioration de son classement, passant du 129e rang à la 68e position sur 190 pays en 2016.
Le pays s’est également hissé, grâce au classement, au premier rang en Afrique du Nord, au troisième à l’échelle du continent et au quatrième au niveau de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
Sur le plan interne, le dernier rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié mardi à Washington il y a à peine une semaine, le Fonds monétaire international (FMI) indique que le Maroc réalise l’un des meilleurs taux de croissance de la région MENA, soit 4,8% en 2017, ce qui a amené la patronne du FMI, Christine Lagarde, à observer que les trois pays du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) sont «totalement différents», soulignant que le Maroc a réussi à réaliser des «réformes réelles, aussi bien sur le plan budgétaire que structurel».

Lyes M.

1 COMMENTAIRE

  1. Quel honte pour un ministre de prêté des intentions non fondés à nos voisins frères, Les marocains on reussi essentiellement dans les banques à ce jours ce sont eux qui prete aux etats comme le Tchad, Senegal, Cameroun, etc etc
    Il y a un dictont qui dit  » qui a la banque a le pouvoir »
    Nous c’est échec et Mat sur tout les plans grace à nos voleurs !!!
    Ce messahel essaie ainsi de porté l’attention sur momo6 en rabaissant sa nation au grade de « dealer »
    Là il aurait du ferné sa gueule par ceque le maroc traverse la crise sans douleurs avec prosperité contrairement à nous …..

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