al-Baqara : Les mécréants

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Par Tahar Gaïd
 
Cette sourate commence par décrire le portrait moral et religieux du croyant pieux. Elle passe ensuite à celui des mécréants avant d’apporter un soin particulier à celui des hypocrites. Dieu a voulu mettre en exergue la nette différence qui existe entre les trois catégories d’hommes, soit la distinction entre les Heureux et les Malheureux, sachant que la réalité des choses se distingue clairement en opposant les contraires.
 
6 – Quant à ceux qui dénient, que tu leur donnes l’alarme (que tu les avertisses) ou nom, ils ne croiront pas. Quant à ceux qui ne reconnaissent pas la véracité de la révélation ainsi que le Sceau des envoyés, ce sont des gens qui possèdent des esprits obtus. Aussi que tu les mettes en garde contre un éventuel châtiment, conséquent à leur mauvais comportement ou que tu ne les mettes pas engarde, sache qu’en dépit de tes avertissements et tes exhortations, ils ne croiront ni en toi, ô Prophète, ni au Message que tu leur communiques dans l’intérêt de leur salut. C’est que leurs cœurs sont obturés au point qu’ils ne peuvent rien entendre de bien et de convenable.
 
Les mécréants sont de deux sortes : la première est celle de ceux qui, d’abord, niaient Dieu puis ont écouté Sa Parole, l’ont accueillie avec leur saine nature originelle, ont répondu à Son appel et Lui ont obéi. L’autre catégorie est celle de ceux qui sont, entre autres, enfoncés dans la mécréance, la désobéissance, l’injustice et le méprise des droits d’autrui. Ce genre de personnes sait, pourtant, que la foi en Dieu est la bonne voie.
 
Kafara signifie « cacher ». Kafara bi Llâh (nier l’existence de Dieu), c’est, par conséquent, cacher Son existence. En effet, quelqu’un ne peut camoufler une chose, que si celle-ci existe vraiment. En principe, la croyance en Dieu s’exprime par la foi en l’existence d’un Créateur de l’univers et dans l’univers. Or, les mécréants s’évertuent à dissimuler Sa Présence. C’est comme si la foi était l’origine de la vie, puis la négligence a traversé les gens et les a conduit inopinément à occulter la réalité du Seigneur du monde pour mieux maintenir leur autorité ou leur domination, leur exploitation ou leur suprématie sur les autres humains.
 
Le terme kufr (mécréance) en lui-même indique que la foi l’a précédé. Celle-ci s’est manifestée la première et a été ensuite suivie par la mécréance. En, effet, La première création est Adam que Dieu a créé de Ses « mains ». Il a insufflé en lui de Son Esprit, lui a appris les noms de toutes les choses et les anges se sont prosternés devant lui.
 
La prosternation des anges et l’enseignement des noms sont des faits observables par rapport à l’existence d’Adam. A ce moment, la mécréance n’existait pas. Il était donc du devoir du premier homme, dès qu’il s’était installé sur la terre ferme, d’inculquer la voie de l’adoration de Dieu puisqu’il est descendu du Paradis, muni de la méthode divine autour de laquelle s’articulaient les deux commandements :Fais et ne fais pas. Il était de la responsabilité de ses descendants de se conformer à cet ensemble de directives et ainsi de suite.
 
Cependant, avec la progression du temps, la négligence, l’insouciance, l’imprudence l’inconséquence, l’irresponsabilité, l’irréflexion, la légèreté … se sont introduits dans la vie des humains. C’est ainsi que ceux qui voulaient incliner leur mode de vie dans le sens des plaisirs et des jouissances sans frein, empruntaient la voie de la mécréance. Au même moment, l’homme raisonnable, qui entendait cette expression de kufr (mécréance), devait prendre conscience que sa signification était : celer l’existence de Dieu. Il se devait donc s’en éloigner, sachant qu’il a été créé pour adorer son Créateur et non pas pour le soustraire de sa dévotion. C’est pourquoi, Dieu dit : « Comment pouvez-vous renier Dieu qui vous a donné la vie en vous tirant du néant, qui vous fera ensuite mourir, puis vous ressuscitera, pour vous ramener à Lui ? * C’est Lui qui a créé pour vous tout ce qui existe sur la terre et qui, ensuite, S’est occupé du firmament, pour en tirer avec harmonie sept ceux, dans Sa science infinie. » (S.2, 28 et 29)
 
A cette question, le mécréant n’a aucune réponse plausible à fournir car c’est Dieu qui l’a créé. En effet, aucun de nous ne peut prétendre s’être créé lui-même ou avoir créé autrui. Il est indéniable que l’existence de la vie en elle-même, ainsi que nous l’avons vue, est intimement liée à la matérialité et à la réalité de la Foi. C’est pourquoi le Créateur interroge les gens sur le pourquoi de leur négation et de leur dissimulation de Son existence.
 
L’existence de l’homme sur terre et au monde s’accompagne de la croyance en Dieu. Il en est ainsi de toute la création. Si l’individu regarde autour de lui, il constatera que tout a été conçu pour être mis à sa disposition. Ainsi, il a vécu, avec dans son esprit, la force des causes. Il les prend, inconsciemment, en considération, les exploite et elle lui procure ce qu’il demande. Il n’attache pas, pour autant, d’importance, au même moment, au Créateur de ces causes, Celui qui les a fécondées avec leurs lois et a fait de sorte qu’elles répondent aux aspirations humaines. Le Très-haut en a fait allusion : « Pourtant, c’est cet homme-là qui devient rebelle * dès qu’il se sent en mesure de se suffire à lui-même. » (S.96, 6 et 7)
 
Ainsi, le laboureur laboure la terre qui lui procure les fruits attendus et survient à sa subsistance. Il s’imagine que c’est lui l’auteur qui a soumis cette terre à sa volonté et lui a établi les lois qui permettent cette production. Il appuie sur un interrupteur et éclaire l’endroit où il se trouve. Il pense que c’est lui l’inventeur de l’électricité etc. Il conduit un avion qui s’avance dans les airs et il est convaincu que c’est lui qui a agi de sorte que cet engin plane entre le ciel et la terre. Il oublie que Dieu a installé dans l’enveloppe atmosphérique les particularités qui consentent à porter l’avion. Il en est de même pour la télévision. Dès qu’il appuie sur une touche, il voit se dérouler devant ses yeux les événements du monde. Il croit que cela s’est produit sous la pression de sa volonté. C’est ainsi pour tous les faits de la vie.
 
Si cette personne comprenait l’essence de ces phénomènes, elle ne se serait pas exprimer de la sorte. C’est que la chose essentielle, qui existe en nous-même, ne varie pas. C’est celle, qui n’est pas en nous, et qui se transforme. Si l’homme observait son être qui le trompe sur sa valeur et ses capacités, il comprendrait que tout dans son environnement change en dehors de sa volonté. Enfant, il a besoin d’autrui. Vieillard, il continue à avoir besoin d’une assistance en dehors de lui. Entre les deux, il y a l’adolescence. A cette période de la vie, quand une maladie le retient au lit, il s’abstient de tout mouvement. Il n’est pas capable de repousser cette maladie ou de la retarder.
 
Dieu a suscité ces changements et ces transformations pour que l’homme ne soit pas infatué de sa personne. Il doit savoir qu’il existe une Force au-dessus de lui qui a maîtrisé les forces de la matière et les a mises à son service. Tous les humains, en réalité, doivent prendre conscience qu’ils sont assistés par une Puissance, celle de Dieu, et que Celui-ci se suffit à Lui-même. Il change et transforme mais Lui, il ne change pas et Il ne se transforme pas. Comment donc, cet homme peut-il dissimuler l’existence du Créateur, alors que tout ce qui est dans l’univers et en lui-même témoignent de Sa Présence et de Ses manifestations.
 
Nous avons dit au début de cette exposé qu’il y a deux sortes de mécréants : celui qui niait Dieu jusqu’au moment où il a découvert la guidance. A ce moment, il a su maîtriser sa raison, a connu la Vérité et a cru. L’autre s’est attaché à la mécréance quels que soient les argument développés et les preuves présentées. Il veut préserver son autorité terrestre et son pouvoir fondés sur l’injustice et l’oppression. Il n’acceptera pas qu’ils soient amputés. Il appartient à cette catégorie d’hommes sur lesquels Dieu a dit : « Ceux qui ont mécru, que tu les avertisses ou non, ils ne croiront pas.» C’est que si la foi, qui met tous les hommes sur le même pied d’égalité et refuse l’injustice, intervenait dans leur société, ils deviendraient des gens ordinaires, comme tout le monde, alors qu’ils se considéraient des êtres supérieurs. Ainsi, ils préfèrent la mécréance à l’égalité e l’équité.
 
7 – Dieu a scellé leur cœur et leur ouïe ; un voile leur barre la vue. Ils auront un  terrible châtiment. Dieu a fermé la Vérité à leurs cœurs. Aucune foi ne peut les pénétrer et aucune mécréance ne peut en sortir. Le Très-Haut a bouché leurs oreilles et a dressé un écran opaque devant leurs yeux. Il s’ensuit que les issues de la science sont fermées. Ils ne comprennent plus ce qu’est la Vérité, n’entendent plus la voix de la raison et, par conséquent, ils ne perçoivent pas la lumière de la guidance divine. A ces négateurs endurcis, Dieu a préparé, dans la vie dernière, un châtiment douloureux, causé par le feu flamboyant de l’Enfer.
 
            Le Coran consacre deux versets seulement aux mécréants. Dieu veut consoler le Prophète (s). A cet effet, Il blâme fortement la mécréance de son peuple en soulignant que leurs cœurs sont envahis par la noirceur de ténèbres. La lumière ne trouve aucune issue pour y pénétrer. Aussi, il n’est possible que la foi s’illumine de ses organes vitaux. On dirait que Dieu, en raison de l’obscurité des esprits de ces infidèles et de leur désobéissance, a bouché leurs oreilles et a placé un voile épais devant leurs yeux. C’est pourquoi, ils ne peuvent ni entendre la Vérité ni la voir. D’ailleurs ces criminels, eux-mêmes ont déclaré au Prophète (s): « Nos cœurs sont inaccessibles à ce que à quoi tu nous nous appelles et nos oreilles sont frappés de surdité ! Entre toi et nous se dressent un voile. Agis donc comme tu l’entends et nous agirons, de notre côté, à nos manières. » (S.41, 5)
 
Ainsi, ces versets nous éclaire sur les traits caractéristiques des mécréants. Ce sont ces signes distinctifs que nos retrouvons en eux à travers tous les temps. Ce sont les mêmes indices qui sont mentionnés chaque fois que le Coran parle de cette catégorie d’hommes. Cette distinction faite entre les pieux et les infidèles nous permet d’entreprendre une comparaison entre les deux groupes de croyances, si nous considérons que la mécréance relève d’une conviction philosophique.
 
Alors que les premiers nommés sont aptes et disposés à accepter la Vérité divine, les seconds s’enlisent dans leur ignorance et s’y maintiennent aveuglément. Cette insuffisance de connaissance ne peut pas les abandonner parce qu’elle a pénétré les tréfonds de leur organe vitae qu’est le cœur, siège de la foi. Toutes les issues sont obturées au point qu’aucune lumière salvatrice de la Vérité ne peut s’y infiltrer. C’est ainsi que leur cœur n’est plus qu’une pierre, donc sourd aux avertissements et encore moins aux bonnes nouvelles inscrites dans les enseignements du Prophète (s), pourtant bénéfiques à toute l’humanité.
 
L’autre différence, aussi importante que vitale, porte sur la générosité et la largesse des croyants pieux. Ceux-ci prélèvent annuellement une part de leurs biens pour la distribuer aux démunis. Au moment où les négationnistes ne font même pas cas de cet attribut de Dieu, ar-Rahmân, qui s’exprime par la distribution de Ses bienfaits à tous les hommes de la terre, quelle que soit leur croyance religieuse, dont ils sont pourtant partie intégrante.
  
            La mécréance n’est pas un phénomène inné. Bien au contraire, l’homme, selon  une parole du Sceau des envoyés (s), naît musulman et c’est l’éducation de ses parents qui en fait un juif, un chrétien ou un athée. Quoi qu’il en soit, si ce n’est pas sa famille, son milieu agit aussi sur la formation de ses sentiments religieux. Dans un cas comme dans l’autre, la raison humaine a son mot à dire. Au moyen de son intellect, l’homme croit ou ne croit pas. C’est ce que d’ailleurs Dieu révèle : Il montre, d’une part, la voie du salut et, d’autre part, celle de la perdition. Ensuite, l’être humain est libre de croire ou de mécroire. Il emprunte librement le chemin de son choix. Lorsqu’il s’engage sur la route périlleuse et sinueuse de l’égarement, ses yeux se voilent complètement et son cœur, atteint d’une cécité aigue, ne perçoit plus la Vérité. C’est le châtiment divin qui s’ensuivra par conséquent.
 
Dans de nombreux versets du saint Coran, nous relevons cette idée persistante, à savoir que Dieu a créé l’homme et Il lui révèle ce qui le libère des ténèbres de l’ignorance religieuse et l’aide à accéder à la lumière et à la sagesse de la connaissance. Il n’appartient qu’à l’esprit et au cœur de l’individu de s’ouvrir pour recevoir la lumière divine, combien éclatante et instructive. C’est ainsi qu’il pourra établir un lien entre Lui et son Créateur. Inversement, s’il fait preuve de désobéissance, il se prive volontairement de la Grâce divine. Son ignorance voulue le mène inéluctablement droit dans l’abîme de l’Enfer. Le Messager de Dieu (s) a dit : « Un point lumineux est installé dans le cœur des croyants. Chaque fois qu’un  péché est commis par eux, une tache noire s’incruste dans cette lumière intérieure. C’est par le repentir que cette tache s’efface et disparaît. Sans quoi, elle demeurera dans leur cœur et, en fin de compte, elle finira par envelopper entièrement la source de cette lumière. »
 
            Il s’ensuit que Dieu scelle tous les organes de perception de ceux qui mécroient, c’est-à-dire qui ont caché la foi en Dieu. Il les a plombés, en effet, avec leur mécréance.
 
Du moment que le cœur est l’instrument invisible de la sensation, le Très-Haut l’a fait précédé par rapport à l’ouïe et à la vue dans ce verset parce qu’Il a voulu nous enseigner les diverses issues de la connaissance. C’est ainsi que nous lisons dans le Coran : « Dieu vous a fait naître du sein de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l’ouïe, la vue et l’intelligence. Peut-être en serez-vous reconnaissants ? » (S.16, 78).
 
Quand le voile enveloppe l’organe de la foi, soit le coeur, les yeux deviennent incapables de regarder intelligemment les signes de Dieu, et l’ouïe devient impuissante à recueillir la tonalité de leur spiritualité. Il en résulte que le Tout-Puissant se détourne complètement de ceux qui ont choisi délibérément la mécréance, s’y sont maintenus obstinément et ont dénié Son Pouvoir en dépit de Son Message et de Son Messager (s). Pourtant, le Très-Haut a facilité chemin que tout humain devrait suivre mais Il a provoqué un sérieux empêchement aux prétentieux et aux vaniteux. « Quiconque reste insensible à l’appel de Dieu, Nous lui susciterons un démon qui devra son compagnons inséparable. » (S.43, 36) ; « Voulez-vous que Je vous indique ceux sur qui descendent les démons ? * Ils descendent sur les imposteurs et les pécheurs. » (S.26, 221 et 222)
 
En fait, ce n’est pas tant l’aveuglement des yeux qui importent, mais plutôt la cécité du cœur. « En vérité, ce ne sont pas les yeux qui se trouvent atteints de cécité, mais ce sont les cœurs, qui battent dans les poitrines, qui s’aveuglent. » (S.22, 46). Dans ce cas, aucun œil ne verra les signes de Dieu et aucune oreille n’entendra la vois du muezzin.
 
Ces gens-là qui ont choisi la mécréance seront jetés en Enfer où ils subiront un grand (‘azîm) châtiment. Parfois, le Coran décrit ce châtiment comme étant douloureux (alîm) ou humiliant (muhîn). Dans le premier cas, les souffrances sont plus grandes. Dans le second cas, le châtiment est la plus forte épreuve pour l’âme. Ce dernier est destiné aux chefs de file de l’impiété sur terre. Le Jour de la résurrection, Dieu les humiliera devant leurs adeptes du monde éphémère. Quant au grand châtiment, il est attribué à la Puissance de Dieu laquelle, comparée à celles des humains, celles-ci sont limitées. Le Pouvoir du Très-Haut n’a pas de limites. Sachant que chaque acte accompli correspond à la force son auteur, Celui de Dieu ne peut être qu’immense. Dès lors Son châtiment ne peut être également qu’infini.
 
Les Idées directrices :
 
            1 – La mise en évidence de la loi de Dieu concernant les gens de l’obstination, de l’opiniâtreté et de la persistance : Dieu leur a interdit la guidance en les privant de leur sens de sorte à ne plus en profiter pour pouvoir croire et se guider.
            2 – La mise en garde contre la persistance dans la mécréance, l’injustice et le désordre morale, autant de qualifications négatives qui causent un châtiment terrible.
 

5 Commentaires

  1. je m’adresse aux à ceux qui se disent croyants, puis ils sont mêmes pas capables de s’abstenir devant une tentation, femmes,rachoua, un piston, ou l’utilisation d’un mensonge pour l’obtention d’un bien consommable sans soucier des conséquences que peuvent entraîner ces actes une fois devant Dieu.
    je me demande comment s’appelle cette foie, on peut même pas appeler ça tnoufik parce-que le mounafek est l’hypocrite. par contre un vrai croyant devant une tentation,il se transforme en un bon calculateur de temps en se posant la question qu’il est le temps de plaisir que ça peut procurer cette chose ou cet acte, il s’aperçois immédiatement que le plaisir est effimere et le châtiment est éternel, il s’abstient et il demande pardon au bon Dieu.
    réfléchir avant d’agir

  2. al-Baqara et les mécréants ….
    Dans cet article, il est fait une analyse du contenu du Coran sur les croyants pieux, sur les mécréants et sur les hypocrites ! Bien ! A la lecture, il me vient une réflexion. A partir de cet article, mon questionnement est le suivant : Dieu étant le créateur du monde, des êtres vivants dans toute leur diversité culturelle et religieuse, des hommes, des femmes, du ciel, de la mer etc…. etc…. donc c’est lui aussi qui a créé les athées, les mécréants et les hypocrites. Si on est logique avec soi-même, on doit reconnaître que dans la mesure où c’est Dieu qui nous a créé à tous, c’est à lui et non aux hommes (qu’ils soient politiques,militaires, monarques, imams, théologiens, ouléma, cadi, juges etc… etc…) de les condamner ou de les montrer du doigt sur cet aspect là, car seul Dieu a le pouvoir et le privilège de les juger, les punir ou pas dans l’au-delà.
    Nous sur terre, nous n’avons de forme d’autorité que pour juger l’homme à travers des lois terrestres non religieuses, et rien d’autre, pour ses crimes, ses turpitudes,ses vols, ses mensonges, etc… etc…mais pas en fonction d’un quelconque livre révélé, ou de sa croyance ou non croyance en Dieu !
    Pour moi, par exemple un athée ou un non pratiquant n’est pas un hypocrite, c’est quelqu’un qui a opté pour un choix, qui a opté pour sa propre liberté de conscience en toute responsabilité, c’est donc à Dieu seul, à lui seul, de le juger dans l’au-delà sur cet aspect bien précis !

  3. C’est un choix entre le diable et la tahara! les athée les non croyants tous ce que vous voulez sont habiter par des divers diables du plus gentille comme ceux qui sont apte a dialoguer et écouter et ont une chance de se onvertir au non diable trouveront donc dieu où bien des diables plus méchants comme ceux par exemple qui sont habiter dans les hommes politqiue isrélien comme lâche des bombes sur des handicapés comme el cheikh yacine allah yarhamou, bien d’autre staline hitler lenin etc…..

  4. dans cette sourate « el bakara »
    Dieu a cité quatre comportements de gens dans la société naissante que le prophète était chargé de formater(selon le terme technique de notre époque » donc Mohamed (asl) avait en face de lui quatre catégories de gens, « les croyants », les « incroyants », « les hypocrites », et « les manipulateurs (chayatinahoume) » Dieu a été catégorique sur les « incroyants » ils n’accepteront et ne reconnaitront jamais Mohamed (asl) comme guide et chef de la nouvelle société,et certains d’entre eux ont gardé cette animosité envers lui jusqu’à la grande fitna.(lire l’histoire des Nawassibes ».

  5. je vs suit depuis peu et cet article je le voulais comme revelateur pour de la ligne qui est la votre et je suis completement satisfais. puisse allah nous guider tous et nous eclairer.

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