Université Alger 3 : Nouvelle atteinte aux libertés académiques !

17
3648

Université Alger 3: un sociologue indésirable à une conférence sur les élections car « opposant au système »

Publication: 
1

Un autre scandale à la faculté des sciences politiques de l’Université d’Alger 3 ! Le sociologue et ex-enseignant Nacer Djabi a affirmé ce jeudi 14 décembre 2017 avoir été « interdit » de la part du recteur Rabah Cheriet de participer à une conférence sur les élections, car il est « opposant au système ».
Dans un post publié sur sa page Facebook, Nacer Djabi, qui devait participer ce jeudi à une conférence sur les élections, a expliqué avoir été contacté dans la soirée de mercredi par un des organisateurs pour l’informer que cet événement a été annulé. Ses interlocuteurs lui ont affirmé que le motif de cette annulation est « la situation instable actuelle que vit l’Université, dues à des grèves et des protestations de la part des étudiants ».

Mais ce matin, ce sociologue apprend par le biais de plusieurs autres participants que la conférence a bel et bien eu lieu. « En fin de compte, c’est mon intervention qui a été balayée du programme de cette conférence. Les autres participants sont intervenus et présenté leurs thématiques », a-t-il affirmé

nacer djabi
Nacer Djabi a affirmé dans une déclaration au HuffPost Algérie que le recteur de cette université, Rabah Cheriet, est derrière cette décision.
« Les organisateurs étaient incapables ce matin de me donner des explications et de me dire quelles sont les raisons de mon écartement de cette journée d’étude sur la sociologie électorale en Algérie. Certains m’affirmaient que ce n’est pas une interdiction tandis que d’autres me conseillaient de laisser couler », explique-t-il.
Mais un des intervenants à cet événement a fini par lui révéler que la présentation de Nacer Djabi a été retirée sur intervention du recteur de l’Université 3.

Rabah Cheriet « se renseignait à propos du programme (de cette conférence, NDLR) avant d’ordonner, à la lecture de mon nom, à un des organisateurs ne pas vouloir de moi, « qui suis proche des thèses de l’opposition » et dont mes positions sont « hostiles au pouvoir » », poursuit-il.

Le sociologue, après avoir dénoncé une atteinte aux libertés individuelles et académiques, a dit s’interroger sur cette pratique, répétitive dans cette faculté. « Est-ce que cette interdiction est une décision unilatérale prise par ce recteur ou est-ce une politique du ministère ? », demande-t-il.
M. Djabi, exprimant son courroux contre cette attitude, a ainsi exhorté le ministère de l’Enseignement supérieur à être « clair ».  » Si cette interdiction s’inscrit dans une nouvelle politique adoptée par le ministère, interdisant les conférences et les manifestations politiques dans les universités, que la tutelle soient claire avec l’opinion publique et universitaire », dit-il.
« Une énième gaffe »
Dans le cas contraire, cet ex-enseignant, qui quittait en mai 2017 une université algérienne « à l’agonie, appelle à remplacer le recteur Rabah Cheriet. « Il multiplie les gaffes. L’année dernière, il censurait une thèse. Par la suite, il a fait agressé des enseignants » rappelle-t-il.
Cette affaire vient effectivement s’ajouter à une série de polémiques survenues cette année dans cette Université. Dernière en date, une énième affaire de triche dont est accusée le recteur, Rabah Cheriet au profit de deux étudiants, fils de deux responsables au ministère de l’Enseignement supérieur, au concours de doctorat au détriment des autres postulants.
Précédemment, en octobre 2016 précisément, des étudiants accusaient le rectorat d’avoir falsifié « la moyenne d’un lauréat d’un concours de doctorat en « Études européennes », la faisant passer de 9/20 à 14/20″. Les autres candidats ont déclaré que le « doctorant » avait une « relation étroite » avec le président des orientations et un des membres du comité de correction, affirmant qu’il a pu « consulter les contenus des sujets avant la tenue de cet examen ».
Les polémiques ont commencé à se succéder lorsque, quelques mois plus tard, en février 2017, des enseignants de la faculté des Sciences politiques ont été agressés et blessés par des jeunes, dont des étudiants, munis d’armes blanches, pendant une réunion d’installation d’un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES).
Les enseignants ont ouvertement accusé le recteur, affirmant son implication dans cette agression. Ils ont entamé une grève pour protester contre ces « actes barbares » et déposé plainte contre les agresseurs.
En juillet 2017, un autre scandale, cette fois-ci une affaire de censure, secouait encore cette université. Une thèse de doctorat sur « Le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016 » , jugée « subversive », a été bloquée par un doyen.

Leila Sidhoum, maître-assistante à la faculté des sciences politiques et des relations internationales de l’université d’Alger 3, avait dénoncé une censure « au mépris de la loi et de l’éthique » par un doyen, dans une lettre adressée à l’opinion publique.
La thèse analyse la situation politique en Algérie durant cette période, explique son auteure, en décortiquant les rôles de l’armée, de la présidence et des mouvements islamistes.

Suite à la soutenance le 7 juin dernier, le jury a attribué la mention très honorable à la thèse, sous réserve de supprimer quelques passages « inopportuns ». Corrections faites, explique Mme. Sidhoum dans sa lettre, le président du jury a levé les réserves dans un rapport final remis au service de la post-graduation qui l’a transmis au doyen intérimaire.
« Depuis lors, les obstacles et le harcèlement provenant du Doyen intérimaire s’intensifièrent au mépris de la loi et de l’éthique », a affirmé la maître-assistante.
Le sociologue Nacer Djabi a annoncé le 19 mai qu’il quittait une université algérienne à « l’agonie » à qui le régime applique le même traitement qu’aux entreprises industrielles : au lieu de les réformer, il les laisse mourir avant de les céder au dinar symbolique.

17 Commentaires

  1. Un rappel à nos « broufissours » et douctours » couards et adeptes du « takhti Rassi », (hacha nos professeurs et docteurs DIGNES) d’une célèbre citation de Martin Niemöller sur la lâcheté des intellectuels :
    « Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.
    Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.
    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.
    Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »
    __________________________________________
    Quand des étudiants accusaient en 2016 le rectorat d’Alger 3 d’avoir falsifié « la moyenne d’un lauréat d’un concours de doctorat en « Études européennes », la faisant passer de 9/20 à 14/20″, avec la complicité d’enseignants véreux, la majorité s’est tue!
    Quand des baltadjias envoyés par des fonctionnaires de l’administration universitaire ont agressé des enseignants à la fac de Sciences po de Ben Aknoun en février 2017, la majorité s’est tue!
    Quand un doyen intérimaire zélé a tenté vainement de bloquer une thèse de doctorat soutenue en juillet 2017 sous prétexte qu’elle était « subversive », la majorité s’est tue !
    Quand le rectorat a révoqué un enseignant syndicaliste de Sciences éco, dont le seul crime a été de dévoiler les malversations au sein de l’université, la majorité s’est tue !
    Quand le rectorat a traîné des enseignants devant les tribunaux, la majorité s’est tue !
    Quand des enseignants ont accusé un doyen intérimaire d’avoir autorisé un étudiant baltagui, exclu de l’université, à passer ses examens, la majorité s’est tue !
    Quand une une énième affaire de triche dont est accusé le recteur, au profit de deux étudiants, fils de deux responsables au ministère de l’Enseignement supérieur, au concours de doctorat au détriment des autres postulants a éclaté en octobre dernier, la majorité s’est tue !
    A qui le tour, messieurs les poltrons?

    • Vous avez tout résumé Dr Sidhoum, j’aimerai juste ajouter que « la majorité qui s’est tue » aux diverses occasions que vous avez citées, se taira toujours et se mettra à plat ventre devant les maîtres du moment car elle n’a aucune dignité.

  2. Younes Saadi jeudi 14 décembre 2017 13:46
    Algérie : Interdiction d’une conférence sur les élections, à l’université Alger
    Maghreb Emergeant
    «Cette interdiction s’inscrit dans le cadre d’une série de dérapages que connait l’université Alger 3 depuis des mois», soutient le sociologue.
    Le sociologue et ex-enseignant universitaire algérien Nacer Djabi a été interdit par la direction de l’université d’Alger 3 de donner une conférence sur les élections à la faculté de sciences politiques.
    Initialement invité à intervenir, le sociologue a été contacté mercredi, la veille de la conférence, par les organisateurs de l’événement pour l’informer de l’annulation de la conférence. Motif : la situation actuelle de l’université ne permet pas d’organiser un tel événement, indique le concerné sur son compte facebook.
    Contre toute attente jeudi matin, il apprend par le biais des enseignants de la faculté en question que la conférence n’a pas été annulée. « J’ai appris jeudi matin, que la conférence se déroulait comme prévue. C’est juste mon intervention qui a été évacuée du programme après l’intervention personnel du recteur de l’université d’Alger 3 », explique le chercheur sur facebook. Quant aux raisons de cet agissement, le sociologue avance ses positions politiques hostiles au pouvoir. « Le recteur a évoqué mes positions politiques hostiles au pouvoir pour justifier aux organisateurs de la conférence sa décision de me supprimer de la liste des intervenants ».
    Dans une déclaration à Maghreb Emergent, le sociologue se dit étonné par l’attitude du recteur qui porte atteinte, par sa décision, à l’image de l’université algérienne. « J’allais intervenir sur la sociologie électorale en Algérie. C’est un thème purement académique qui n’a aucune arrière-pensée politique », a-t-il expliqué. Il ajoute : « J’ai toujours donné des conférences de ce genre en Algérie et ailleurs. C’est la première fois qu’on m’interdit d’intervenir dans un rendez-vous académique ».
    Expliquant cette situation, le sociologue estime que l’interdiction est venue de la personne du recteur qui fait dans l’excès de zèle. « Je ne pense pas que la décision d’interdire mon intervention est venue des hautes autorités du pays », dit-il avant de revenir sur la situation qui prévaut à l’université Alger 3 depuis le début de l’année 2017. « Cette interdiction s’inscrit dans le cadre d’une série de dérapages que connait l’université Alger 3 depuis des mois. Il est utile de rappeler que ce sont ces mêmes responsables de l’université qui ont mobilisé des étudiants pour agresser des enseignants et qui sont aussi intervenu pour orienter et censurer une thèse de doctorat », rappelle le chercheur.

  3. كيف يمكن ان نسمح بمثل هذه الاختراقات الفادحة للحريات الاكاديمية في جامعتنا، فهل نريد ان نجعل من الجامعة ثكنة عسكرية ام ماذا!!!!!!! لكن ما يؤسفني اكثر هو سكوت الاساتذة على مثل هذه التصرفات، لماذا لم يتم الغاء الندوة من قبل المنظميين تضامنا مع الاستاذ ناصر جابي، هذا التعسف ليس الاول و لن يكون الاخير ، ما يؤسف هو سكوت الاساتذة على مثل هذه التصرفات، اليس الحرية الاكاديمية اولى من الساعات الاضافية و السكن و المنح!!!!!!!! حدث مثل هذا التعسف الاداري من قبل و لم يتحرك احد ماعدا قلة من الاساتذة الشرفاء والصحفيين المحترمين اما البقية فقد فضلوا تجاهل الامر و تقديم تبريرات زائفة لا معنى لها، بكل صراحة من الصعب جدا التاقلم مع هذا الوضع المزري والى متى!!!!

  4. Tout cela obéit à un raisonnement pathologique mais implacable: L’université a été bâtie avec les deniers de l’Etat. L’Etat c’est nous, donc tout opposant au pouvoir, donc à l’Etat, n’y a pas sa place. Je les entends dire en petit comité : yakoul fel ghella wa ysebb fel mella. C’est déjà bien qu’ils n’aient pas abattu cet enseignant à la porte de l’université pour effraction de domicile.

  5. Bonjour cher collègue, Pr Nacer Djabi, Koul ôutla fiha kheir !
    Le scientifique est libre de s’exprimer, il est autonome, de par son Apport et ses Compétences. En panne de morale depuis sa chute amorcée aux années 80, notre Université est, aujourd’hui, comme la décrivent les milliers d’articles médiatiques : la marginalisation et l’exclusion de ses compétences nationales, de ses références et de ses repères, ne datent pas d’aujourd’hui.
    Cependant, à toute chose malheur est bon, il est clair qu’éteindre « l’idée » n’est pas une opération si simple ! Je t’invite alors, à ouvrir les 02 liens, rapportant celle, neuroscientifique et donc novatrice, que j’offris, comme conférence, pour la manifestation de You el Îlm du 16 avril 2015 (Auditorium d’Alger 2-Campus Bouzarréah), mais qui fut annulée le 14 avril 2015, pour des motifs que le lecteur jugera en infra : http://lequotidienalgerie.org/2015/04/15/linternationalisation-de-lenseignement-superieur-algerien-a-travers-les-neurosciences/ &
    https://www.djazairess.com/fr/lequotidien/32746
    Libre de m’exprimer, j’envoyai, en effet, cet article à la presse, sitôt qu’une administratrice (qui, du niveau des élèves de mes élèves, joua longtemps à « madame l’importante » à mon égard, me cachant, par « devoir de réserve » et « secret professionnel », toutes décisions auxquelles j’avais droit, émanant du CSU, instance-bien public, où elle siégeait à la place des scientifiques, occultant la visibilité que donne le site de l’URNOP à cette Université, qui l’a durant 07 ans, tant choyée, lui offrant un poste), m’appela militairement, le 14-04-2015, pour m’annoncer, sur un ton bien grave, comme pour m’impressionner : « Votre conférence prévue pour Youm el Îlm du 16-04-2015 a été annulée ! »… En effet, en plein CSU le 12-04-2015 (CSU, dont je ne deviendrai membre qu’ès Qualité, comme Directrice d’Unité de Recherches et non ès poste administratif ni ès élections), l’ex-coopté-« patron » (le surnommé « cheikh ») d’une instance devenue décisionnelle, alors que les CS ne sont que consultatifs, m’exigea publiquement des excuses (sic !), suite à ma dénonciation de la subtilisation (de 2012 à 2016), de mon offre doctorale « Orthophonie-Neurosciences cognitives et E-Therapy » (au cursus consultable en ligne, dans le site de l’URNOP, ce qui n’est le cas d’aucune des offres auto-attribuées), une offre LMD sollicitée par et que nous envie l’étranger, mais qui, en Algérie, a été, depuis 2012, détournée au nom de psychologues, qui n’ayant jamais vu un aphasique ou un bègue, la trafiqueront par ignorance, produisant le néant et du faux.
    Je méprisai alors et en plein CSU aussi, cet ex-patron-cheikh, au douteux CV, qui fantasma mes plates excuses, auprès de sa majesté. Je conserve toutes les preuves de ses harcèlements, de ses sabotages pédagogiques et scientifiques de chaque Projet signé Zellal, par fraudes graves, allant jusqu’à offrir mon produit (thèses, offres de Magistère et offres LMD,…) en pâture aux siens, à ceux-là qui, nécessiteux, des sans projets, en avaient besoin pour leurs promotions. En effet, « grâce » à lui, des enseignants sont passés à l’aide de mes thèses volées « professeurs » et « responsables de LMD »…! Ce cheikh a même bloqué durant 02 ans l’habilitation de l’URNOP, utilisant comme bouclier mes propres élèves-enseignants, sans omettre celui de l’Université d’El Oued, qui marcha avec lui, me dérobant 02 thèses, sans se gêner de devenir un grossier plagiaire de mon produit, qu’il traduit en arabe et publie à son nom ! Sans jamais l’affronter, j’ai toujours défié cet ex-décideur pour mes projets, qu’il ne savait même pas lire. À chaque projet détruit ou volé, un autre encore plus puissant sera patiemment défendu, puis habilité.
    Et, c’est ce mépris et ce défi, qui me coûteront, de la part de son clan (au pouvoir perdu aujourd’hui), la « bien grave punition » : On la spoliera de la présentation de sa conférence du Youm El Îlm »…, croyant, n’ayant pas appris la leçon d’histoire, que j’allais paniquer, me taire ou abdiquer. Ces gens-là, comme ceux qui te sabotent, cher Pr Nacer Djabi, agissent désespérés, il ne faut pas les considérer, il faut les contourner et avancer.
    Résultat suite à ma spoliation sans éthique ni respect de l’Apport, de l’offre de ma conférence : sans compter l’échec de leur Youm el Îlm-2015, Le Quotidien d’Algérie et Le Quotidien d’Oran, me la firent en 24 heures et le jour-même de cette « fête » tenue à l’Auditorium, paraître en un bel article, qui demeure et demeurera lisible. Quoi de plus pérenne que l’écriture ? Comme des « malpropres » nous avons été « punis » par ceux-là même qui se vengent d’être punis par leur spoliation de l’art d’écrire. Un art qu’ils nous jalousent morbidement. J’attends donc de te lire, use de ta belle plume pour te défendre contre ces violences, qui perdurent dans cette Université, que nous avons construite, cher Pr Nacer Djabi. Vois-tu, sans cette mascarade que tu as subie, par rapport à ta conférence compétente, cette mascarade ubuesque que j’ai moi-même subie, par rapport à la mienne, je n’en aurais pas eu vent. Koul ôutla fiha kheir !

  6. Bonjour, a mes chers lecteurs : L’Université ce n’est pas une possession! c’est lieu d’éducation et de savoir ainsi de progrès scientifique et de recherche! m^me si on y passé sa vie ce reste un lieu de formation de la bonne personne or je constate que certains sont parti loin une fois la bague en main dans leurs fantasme, il est temps que les profs Uni et autres lycées etc…jouent un peu par terre. a ceux qui se croient arrogants une fois pénétrant dans ce lieu je tiens a vous dires que vous n’êtes rien du tout.

  7. A borham
    16 décembre 2017 at 10 h 02 min – Reply
    Quand on écrit, on s’identifie et on donne son titre et sa profession, car caché derrière le lâche anonymat, on peut pérorer des âneries et des invectives de caniveau. On écrit clairement, sans sous-entendus : à qui faîtes-vous allusion? Aux douctours voleurs de grades qui sont entrés subitement en nombre énorme à l’université par effraction ou bien à ceux qui, les vrais diplômés des années 80, leur assurent salaires, promotion et subsistance?

    • Bonjour Selma : m’identifier? ce qui m’intéresse c’est le contenu donc ce que je lis! je ne sais pas si je peux encore identifier mes idées? bon bref ; j’ai connu des très grands professeurs avec lesquel je discutait souvent a l’instar de ce jean Ziegler et bien d’autre en Economie et science po des très très grands professeurs, vous à côté laisser moir rire avec mes respect, ils avaient pas le temps par exemple à 11h sont a l’uni dorigner de genève à 13 sont a l’uni de bruxelle pour donner un cour alors que vous vous avez tout le temps, je ne suis pas contents de l’importance volumineux quand donne a nos uni et ceux qui sont dans! ils ne sont ni plus ni moins plus gradés d’un électricien ou plombier par exemple en allemagne suisse et en canada je m’arrête la, je ne supporte plus vivre dans ce pays tout est en retard.

  8. Au corps enseignant d’Alger3 (c’est valable à toutes nos Universités à l’échelle nationale)
    Il faut reconnaître qu’il y a une complicité active et passive de la part de tous ces collègues qui jouent aux observateurs, pour ne pas dire aux spectateurs, comme s’ils n’étaient pas concernés par ce qui se passe sous leurs yeux, ils ont beau a détourné le regard, ils sont rattrapés par les articles de presse, les médias et autres moyens de communication qui diffusent ces informations et injustices que ces pseudo-collègues ne veulent pas voir.
    Je m’adresse particuliérement à vous cher(e)s enseignants et enseignantes de l’Université Alger3, si vous êtes au courant de toutes ces injustices que nous lisons dans la presse, sachez que vous êtes complice par votre silence, votre insouciance et égoisme, si vous ne réagissez pas en bloc aujourd’hui, vous serez victime à votre tour dans un avenir proche, réagissez dans le cadre syndical ou autre,votre silence tue, votre passivité est criarde, il y va de la crédibilité de toute une corporation et pas des moindre.
    Il faut le reconnaitre, si l’Université va mal, la démission du corps enseignant y est pour beaucoup, il est temps que ca change. Des mouvements s’observent de la part des étudiants, des grèves de fonctionnaires ATS et autres,des sursauts dans la rue ici est la, qu’en est il du corps enseignant universitaire, après avoir miner le CNES rien à l’horizon. Est ce qu’il ya vraiment un corps enseignant à l’Université ou de simple fonctionnaires qui ne songent même pas à leurs carrières!
    Monsieur le Pr Djabi, je ne vous connais pas, mais je suis solidaire avec vous devant cette injustice, on aimerais bien connaitre le nombre de vos collègues à Alger 3, pour avoir une idée sur ce que je viens d’écrire, la fuite devant la responsabilité est Parisindigne pour un enseignant quelque soit le grade.

  9. borham
    16 décembre 2017 at 16 h 22 min – Reply
    Ziegler a du rire sous cape ! vous ne savez pas faire une phrase ! il faut donc d’abord apprendre à écrire ses idées lorsque vous en avez ! vous avez bien fait de fuir ! l’Algérie n’a pas besoin de bourricots de la classe. Et si les pieds noirs rêvent d’un bout de terre c’est sans doute parce nos retards les allèchent ! il faut assumer ta fuite et ne rien regretter sinon il vous arrivera ce qui arrive aux pieds noirs !

  10. نحن في زمن الرداءة و للرداءة رجالها. هناك سياسة التهميش للكفاءات المخلصة في جميع المؤسسات و ليس الجامعات فقط. فأصبح الناس يخافون من التهميش أو أمور أخرى لمجرد الشك أنهم يقفون مع المظلومين. و المرارة أكثر أن بعض الناس منهم من نقابة السلطة من المتواطئين في تهميش الكفاءات. و يغفلون أن الله هو الرزاق ذو القوة المتين و أن الله يمهل و لا يهمل.

  11. “INTERDIT” DE TENIR UNE CONFÉRENCE, NACER DJABI INTERPELLE L’OPINION, LES UNIVERSITAIRES ET LES AUTORITÉS
    Université Alger III : grave atteinte aux libertés académiques
    Quotidien Liberté 16 décembre 2017
    Nacer Djabi, dont la démission fracassante, il y a quelques mois, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation déplorable de l’université algérienne, qui a fait jaser, s’interroge sur les tenants de ces violations répétées devant l’indifférence et le silence sidéral des autorités.
    Cela nous renvoie à une époque que l’on croyait à jamais révolue. C’est au moment où l’on se réjouissait du retour au premier plan de l’université, supposée pôle de rayonnement culturel et intellectuel par excellence, creuset des luttes pour les libertés démocratiques et la citoyenneté, après l’encadrement par les étudiants des marches grandioses pacifiques en Kabylie, qu’un de nos éminents sociologues, en l’occurrence Nacer Djabi, a été “interdit” de participer jeudi à une journée d’études pour présenter une conférence à la faculté des sciences politiques et des relations internationales Alger III sur le thème “La sociologie des élections en Algérie.” “Je fus surpris, mercredi au soir, d’apprendre par le biais d’un des organisateurs que ladite journée d’études était annulée, en raison de la situation que connaît l’université ces derniers jours. Je n’ai pas douté une seconde des motifs évoqués pour cette annulation, jusqu’à jeudi matin. Je découvre alors que la manifestation avait bel et bien eu lieu, et que seule ma présence avait été annulée, car constituant une gène pour le directeur de l’université. Une gêne occasionnée par mes ‘positions politiques dans l’opposition’”, écrit Nacer Djabi dans une lettre adressée à l’opinion nationale et universitaire. Qualifiée de “violation criante” des libertés académiques, cette interdiction, qui ne dit pas son nom, n’est pas la première du genre, comme le rappelle si bien le sociologue.
    En juin dernier, une doctorante, Leïla Sidhoum, a été sommée de retirer des extraits portant sur la politique du président Bouteflika, sur l’armée et sur les extrémistes du courant islamiste contenus dans sa thèse sur “le rôle des élites au pouvoir dans la transition démocratique en Algérie de 1989 à 2016”. Quelques mois plus tôt, en février, des enseignants avaient été agressés dans l’enceinte de l’université par des “étudiants” baltaguis protégés par l’administration alors qu’ils tenaient une assemblée pour la mise en place d’un bureau du Cnes. “Les enseignants et enseignantes ne peuvent plus garder le silence face à ces atteintes répétées aux libertés académiques au sein de l’enceinte universitaire. Ils ont le droit, ainsi que l’ensemble de l’opinion publique, de connaître les tenants et aboutissants de ce qui se déroule en termes d’abus de pouvoir, de répression et de mépris des valeurs de l’université en Algérie”, écrit Djabi dans cette lettre dont nous détenons une copie. “Aussi, les autorités publiques, à leur tête la présidence de la République, le chef du gouvernement et le ministre de l’Enseignement supérieur, sont-elles vivement invitées à s’exprimer sur ce type d’agissements afin d’informer l’opinion publique”, estime-t-il. Nacer Djabi, dont la démission fracassante, il y a quelques mois, pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation déplorable de l’université algérienne, a fait jaser, s’interroge sur les tenants de ces violations répétées devant l’indifférence et le silence sidéral des autorités. “Ces agissements qui se sont enracinés à l’université Alger III font-ils partie d’une politique officielle mise en œuvre pour imposer le fait accompli à la famille universitaire réduite à une grande précarité ? Ou sont-ils des ‘dérapages’, des ‘fautes’, commis par des gestionnaires convaincus qu’ils sont protégés, considérant que leurs agissements dont ils s’enorgueillissent auprès des responsables les préserveront et préserveront leurs intérêts individuels au sein de l’université ?”, s’interroge le néo-retraité. “Si ces agissements, de plus en plus graves, font partie d’une politique nationale ciblant les libertés académiques, le citoyen et l’universitaire sont en droit de le savoir pour préparer la défense de ce qui reste de la réputation de l’université algérienne. Car l’université est une partie de la réputation et des libertés de tous les Algériens. En revanche, si ces agissements sont le résultat d’une ‘faute et d’agissements individuels’, la famille universitaire est alors en droit de recevoir les assurances claires et rapides de la part des plus hauts responsables, au niveau national et au niveau de l’université, qui montrent clairement leur rejet et leur condamnation sans équivoque de ces procédés répétés à l’université”, soutient Djabi. “Ces assurances passent par la levée de la couverture administrative et politique dont bénéficient les responsables coupables d’agissements qui n’honorent ni l’Algérie ni ses universités”, conclut le texte.
    Karim Kebir

  12. samedi, 16 décembre 2017 06:00
    Nouveau scandale à l’Université Alger 3 : Nacer Djabi «censuré»
    Écrit par Wafia Sifouane
    http://www.reporters.dz
    Que se passe-t-il vraiment à la faculté Alger 3 ? Difficile de comprendre car, en plus des différents scandales qui ont marqué l’année universitaire 2016-2017 avec l’agression des enseignants de science po, passe-droits et censure,
    voilà qu’une autre affaire vient d’éclater au grand jour avec la mise à l’écart du sociologue Nacer Djabi, qui devait animer une conférence au sein de l’université de sciences politiques qui devait porter sur les élections. Indigné, le sociologue n’a pas hésité à dénoncer cette censure pure et dure à l’encontre de sa personne. «Je devais animer une conférence lors d’un événement organisé par la faculté des sciences politiques de l’université Alger 3, mais, mercredi, les organisateurs m’ont contacté pour m’informer que la conférence a été annulée en raison de ce que traversent certaines universités algériennes ces derniers jours. J’ai été convaincu par ce motif. Or, grand fut mon étonnement lorsque je me suis rendu compte, jeudi, que la conférence a eu quand même lieu. Finalement, c’est seulement mon intervention qui a été annulée sur décision du recteur de l’université 3 sous prétexte que j’étais un opposant au régime. Ce sont des enseignants et amis exerçant au sein de cette université qui m’ont informé», a écrit Djabi sur sa page officielle sur le réseau social. Cependant, le cas Djabi est loin d’être une exception.
    L’enseignante Leïla Sidhoum en avait fait les frais avec le blocage de sa thèse de doctorat portant sur «le rôle de l’élite au pouvoir dans le processus de transition démocratique en Algérie 1989-2016» en juillet dernier. L’auteur de cette censure est le doyen de l’université qui avait jugé certains passages subversifs.
    Pour Mohamed Rezig, coordinateur du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), cette censure n’est que «le reflet du pourrissement» de l’Université algérienne.
    Nacer Djabi a été qualifié d’opposant car il s’agit d’un ancien militant du Cnes, mais aussi pour ses engagements. Mais ce qui est incompréhensible, c’est qui sont ces gens pour cataloguer d’autres personnes et juger de leur nationalisme ou pas. Aujourd’hui, la faculté d’Alger 3 est dirigée par des personnes placées non selon leur compétence, mais selon leur loyauté a un système qui ne se soucie que de ses propres intérêts», dénonce le syndicaliste. En ajoutant : «L’an dernier, le département de sciences politiques devait organiser un colloque national portant sur «les dangers sécuritaires qui guettent la région du Maghreb», cependant, l’administration de l’université a refusé de financer cette activité scientifique. Malgré cela, le colloque a bien eu lieu grâce à la solidarité des enseignants qui se sont occupés de la prise en charge des invités», a-t-il fait savoir. Rappelons que le sociologue avait pris la décision, en mai dernier, de quitter l’université algérienne à qui il a offert de nombreuses années de sa vie en faisant état d’une université «à l’agonie» et «livrée à la corruption et la violence», avait-il écrit dans sa lettre d’adieux publiée sur le réseau social.

  13. اذا أتاك الزمان بضره فقف وقفة أولوا العزم من الأنبياء و الرسل. فأين فرعون و أين قارون و أين عبدة البشر فأي الفريقين تختار. «  »أفحسبتم أنما خلقناكم عبثا و أنكم الينا لا ترجعون » »

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici