Le Commandant Azzeddine et les "tontons macoutes" !!

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Dans une lettre adressée à notre rédaction par sa fille, le commandant Azzedine dénonce le kidnapping et l’assassinat de son gendre Hamza Hadjouti.
L’enlèvement a eu lieu mercredi. Alors que Hadjouti rendait visite à son père récemment opéré à l’hôpital Mustapha Pacha, lui et son épouse ont été encerclés par des personnes qui se sont présenté comme des agents de la police judiciaire. Ces derniers ont d’abord embarqué Hamza Hadjouti dans un véhicule banalisé avant d’y installer son épouse. La fille du commandant à été abandonnée sur le chemin dans la région de Bouchaoui.
Une plainte a été déposée par le commandant Azzedine en personne au poste de gendarmerie du Club des Pins. « J’ai alerté les plus hautes autorités de la police mais en vain », écrit-il.
La famille de la victime et son épouse n’ont eu aucune nouvelle de Hamza durant les deux jours suivants jusqu’à recevoir une convocation de la gendarmerie de Bab-Djeddid. « (Ils) se sont présentés, pour apprendre, comme aux objets trouvés, que Hamza Hadjouti est « décédé » jeudi à l’hôpital de Blida, que sa dépouille se trouve à la morgue de l’hôpital Mustapha et que le tribunal de Blida a délivré un constat de décès et un permis d’inhumer ».
La famille est dans l’incompréhension la plus totale depuis ce tragique évènement. Le commandant Azzedine clôt sa lettre par un cri de colère et d’indignation : « 84 ans, je prends la mesure de la désespérance de notre jeunesse à l’aune du chagrin qui nous mine. Les Tontons Macoutes agissent et œuvrent en pleine lumière dans mon pays duquel je croyais la peur bannie ». Il lance un appel aux autorités concernées et leur dit : « Faites la lumière avant que mes yeux ne se ferment ! Je ne crie pas vengeance, je réclame justice ».

30 Commentaires

  1. Retour des escadrons de la mort ?
    Nous savons qui est Azeddine post-indépendance qui n’est plus le commandant Azzeddine de la Wilaya 4 et du commando Ali Khodja. Nous connaissons son rôle durant la « sale guerre » des années 90 et la puissante milice criminelle qu’il dirigeait dans la Mitidja. Mais ce n’est pas une raison pour ne pas dénoncer cet odieux assassinat de son gendre. Ce sont des pratiques mafieuses qu’il faut dénoncer sans aucune hésitation.Elles ne sont pas sans rappeler celles des sinistres escadrons de la mort que nous avons connu durant les années de sang et de larmes.

  2. C’est très très grave,ce sont les prémices de la descente en enfer de toute une société.
    S’agit-il d’un règlement de compte par barbouzes interposés? Ou de faits divers?

  3. Le témoignage accablant de la fille du commandant Azzedine : “Mon mari a été assassiné après avoir été kidnappé par le DRS”
    Par Abdou Semmar – 26/11/201712592
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    C’est une affaire sombre qui soulève de nombreuses questions. Hamza Hadjouti, 34 ans, le mari de Fidi Hadjouti, la fille du commandant Azzedine, l’une des grandes figures de l’Armée de Libération Nationale (ALN) lors de la guerre d’Indépendance, a été retrouvé assassiné d’une balle dans le ventre.
    Un assassinat qui survient suite à un “kidnapping”, dénonce son épouse, Fifi selon laquelle son mari Hamza a fait l’objet d’un “enlèvement, mercredi vers 20 heures, dans les couloirs de l’Hôpital Mustapha Pacha, à Alger”. “Nous avons été interceptés par 20 individus qui se sont présentés comme des agents de la police judiciaire. Un rapt qui s’est effectué sous nos yeux. Au début, ils m’ont rassuré en me faisant croire qu’ils vont uniquement interroger mon mari et il sera libéré rapidement pour me rejoindre à la maison”, raconte Fifi dans son témoignage accordé à Algériepart.
    Pendant 48 heures, Hamza ne donne aucun signe de vie. “Mais son téléphone demeurait toujours allumé et grâce à la géolocalisation de son appareil, nous avons su qu’il se trouvait dans les locaux de la caserne Antar du DRS”, témoigne Fifi Hamzaoui. Samedi après-midi, Fifi et la famille de son mari ont été convoqués par la brigade de gendarmerie de Bab-Djedid à Alger. “Ils m’ont informé à ce moment-là que mon mari a été assassiné d’une balle dans le ventre et sa dépouille se trouve à la morgue de l’hôpital Mustapha. Le tribunal de Blida a même délivré un constat de décès et un permis d’inhumer”, nous explique la même interlocutrice selon laquelle c’est un capitaine de la gendarmerie de Bab-Djedid qui lui a confirmé l’arrestation de son époux par les éléments d’une brigade de la DRS.
    “Lorsque j’ai accusé les gendarmes d’avoir tué mon mari, ils m’ont rétorqué qu’il avait été détenu par le DRS à Antar. Et lorsqu’il a été blessé, il a été transféré à l’hôpital militaire de Blida. Mais son état s’est gravement détérioré et il finira par décéder. Sa dépouille a été par la suite transférée à Mustapha-Bacha”, confie Fifi Hamzaoui qui a rencontré également le médecin légiste.
    Ce dernier lui a recommandé de prendre contact avec le Procureur général près le tribunal de Bir Mourad Raïs. “Le procureur n’a pas voulu m’accueillir pour que je puisse récupérer le rapport de l’autopsie. Sa secrétaire m’a renvoyée vers le capitaine de la gendarmerie de Bab-Djedid”, déplore la femme éplorée qui pointe du doigt sans aucun faux-fuyant le DRS. “Il a été kidnappé par des éléments du DRS. Je demande que les personnes qui ont organisé son enlèvement rendent des comptes et soient punis”, lance-t-elle tout en réclamant la vérité sur le sort de son mari dont le corps récupéré à la morgue de l’hôpital Mustapha-Bacha portait des traces de torture, nous apprend toujours Fifi Hamzaoui.
    De son côté, son père, le commandant Azzedine a adressé une lettre à plusieurs médias algériens dans laquelle il dénonce “l’assassinat” de son beau-fils par des “agents de la sécurité qui avaient organisé le kidnapping.” Le commandant Azzedine a révélé également dans sa lettre qu’il avait déposé plainte auprès de la brigade de gendarmerie du Club des Pins le jour même de l’arrestation ou l’enlèvement de Hamza. “J’ai alerté les plus hautes autorités de la police mais en vain”, regrette-il.
    “Je me tourne vers les autorités concernées pour leur dire : Les morts ont toujours tort, car eux seuls connaissent la vérité sur la tragédie qui les a ravis aux leurs. Alors faites la lumière ! Faites la lumière avant que mes yeux ne se ferment ! Je ne crie pas vengeance, je réclame justice”, dit-il enfin dans sa lettre.

  4. Assassinat de son beau-fils : Tournure dramatique dans l’affaire du Commandant Azzedine
    Par Abdou Semmar – 26/11/2017
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    Le scandale qui a impliqué, durant de longues années, Rabah Zerari, connu sous le nom de guerre de Commandant Azzedine, et des dizaines de personnalités –certaines ont déposé plainte et d’autres non- connaît, malheureusement, un développement tragique. Hamza Hadjouti, beau-fils du célèbre baroudeur du commandant Ali-Khoudja durant la guerre de libération, a été assassiné.
    En attendant les conclusions de l’enquête qui va déterminer les assassins, les commanditaires et les vraies raisons de cet acte, il est utile de rappeler que le défunt, époux de Fifi, fille adoptive de Commandant Azedine, est directement impliqué dans le conflit qui oppose son prestigieux beau-père. Ainsi, dans une récente lettre publiée par le journal Liberté, 3 personnes qui ont poursuivi en justice plus commandant Azzedine, dont le célèbre journaliste Arezki Aït-Larbi et les héritiers de Salah Boubnider, ont indiqué que Hamza Hadjouti les a nargués à plusieurs reprises en leur disant, notamment, qu’il savait où se trouvait leur argent mais qu’il était « suffisamment puissant » pour ne pas être poursuivi en justice.
    La preuve est que lui et son beau-père ont été condamnés à des peines de prison ferme. Mais jamais cela n’a été mis en œuvre.
    Dans les faits, des dizaines de plaignants témoignent avoir donné de l’argent –on parle de centaines de milliards de centimes- au Commandant Azzedine qui avait promis de constituer une entreprise qu’il pensait florissante.
    Il a amassé des sommes colossales et jamais cette entreprise n’a vu le jour. Impatients, les créanciers, qui se recrutent parmi les personnalités qui ont fait une confiance aveugle à l’ancien moudjahid, ont commencé à demander des comptes. Certains, à l’image des enfants de Salah Boubnider qui not donné la somme de 25 milliards de centime, ont déposé plainte pour « escroquerie » et « abus de confiance ». D’autres ont préféré ne rien faire.
    Pour se justifier, l’ancien dirigeant militaire de la wilaya 4 historique a expliqué qu’il s’agissait d’une « affaire qui a mal tourné ». Puis, si « j’étais escroc, j’aurais nié puisqu’ils ne disposent d’aucun document prouvant qu’ils m’ont donné de l’argent ». Il a tenté de donner des explications politiques à cette affaire en précisant souvent que des gens “ont tenté de le nuire”.
    Les créanciers eux, pensent que l’argent aurait probablement quitté le pays. Et le défunt Hamza Hadjouti et sa femme auraient joué un rôle moteur dans la destination finale de ces sommes colossales. Une affaire qui tourne au drame !

  5. L’argent sale s’est ouvertement substitué à la puissance publique… Une puissance publique dont certaines unités sont devenues de véritables « électrons libres », totalement affranchies de tout contrôle étatique et/ou judiciaire….
    Le pouvoir militaro-policier et financier en place – et dont la clique des Bouteflika et Consorts ne sont que la façade lugubre – en est arrivé aujourd’hui à la phase de la fuite en avant… Que Dieu protège notre pays et notre peuple..

  6. C’est les mêmes services terroristes qui ont massacré et fait disparaître des dizaines de milliers d’innocents lors du putsch de Nezzar Khaled al bouchi et ses complices putschistes responsables du génocide algérien.
    Azzedine à activement participé au putsch sanglant en constituant un escadron de la mort dans la mitidja ou des milliers de jeunes algériens ont été liquidés par ses hommes.
    Et maintenant il se plaint ??? Non non c’est trop facile ya azzedine.
    Kama toudinou toudane ya moudjrim.

  7. Lettre du Commandant Azeddine adressée à la presse.
     » ILS ONT ASSASSINE HAMZA !
    Hier, dans la matinée, j’adressais à quelques rédactions d’organes indépendants, un appel de détresse dans lequel je relatais l’enlèvement, mercredi vers 20 heures, dans les couloirs de l’Hôpital Mustapha Pacha, à Alger, de mon gendre Hamza Hadjouti, 34 ans, père de deux enfants, par des individus qui se sont présentés comme des agents de la police judiciaire. Un rapt qui s’est effectué sous les yeux de son épouse, ma fille.
    Ce matin j’ai l’immense douleur d’annoncer son assassinat par des « agents de la sécurité » qui avaient organisé le kidnapping.
    Que l’on ne me demande pas pourquoi il été enlevé, séquestré et tué je ne saurai répondre. Ce que je sais :
    Mercredi, mon gendre accompagné de sa femme, rendait visite à son père, qui avait subit dans la matinée une opération chirurgicale, au service de cardiologie de l’hôpital Mustapha. A leur sortie, peu avant vingt heures, plusieurs individus les ont accostés et encerclés. Ils se sont présentés comme appartenant à la Police judiciaire. Alors qu’ils les séparaient pour conduire mon gendre vers un véhicule banalisé et ma fille vers le sien propre, et qu’elle demandait les raisons de cette arrestation, il lui fut répondu que c’était pour les besoins d’une enquête et qu’était juste pour un moment. « D’ailleurs vous pouvez l’attendre ici à l’hôpital, il va revenir », ont-ils menti.
    Puis, ils se sont ravisés et ont décidé de la raccompagner.
    Un des agents, puisqu’il s’agirait d’agents de « sécurité », a pris le volant et elle a été emmenée par des chemins de traverse, au lieu d’emprunter l’autoroute, jusqu’à Bouchaoui où elle a été abandonnée à sa détresse.
    Dès que ma fille est rentrée et m’a informé du drame qui se nouait, j’ai déposé plainte auprès de la brigade de gendarmerie du Club des Pins. J’ai alerté les plus hautes autorités de la police mais en vain.
    Après un jeudi et un vendredi d’angoisse, samedi en début, d’après-midi, moins d’une heure après mon appel aux médias, la famille de la victime et ma fille, répondant à la convocation de la brigade de gendarmerie :
    – de Bab-Djedid, se sont présentés, pour apprendre, comme aux objets trouvés, que Hamza Hadjouti :
    – est « décédé » jeudi (!!!)
    – à l’hôpital de Blida (!!!),
    – que sa dépouille se trouve à la morgue de l’hôpital Mustapha et que
    – le tribunal de Blida a délivré un constat de décès et un permis d’inhumer.
    Toute notre famille vit, depuis ce mercredi funeste, dans une forêt de points d’interrogation.
    A 84 ans, je prends la mesure de la désespérance de notre jeunesse à l’aune du chagrin qui nous mine. Les « Tontons Macoutes » agissent et œuvrent en pleine lumière dans mon pays duquel je croyais la peur bannie.
    Je me tourne vers les autorités concernées pour leur dire :
    – Les morts ont toujours tort, car eux seuls connaissent la vérité sur la tragédie qui les a ravis aux leurs. Alors faites la lumière ! Faites la lumière avant que mes yeux ne se ferment !
    Je ne crie pas vengeance, je réclame justice. »

  8. « Les Tontons Macoutes » les escadrons de la mort du Francois Duvalier a Haiti. Soutenu par les Francais et la CIA ils ont assassiner des milliers de Haitiens. Ils ont laisse’ un pays detruit qui n’arrive pas a se reconstituer.
    Le commandant Azzedine qui a « donner » Alger a l’armee’ des frontieres de Boumedienne, Boussof qui ont utilise’ Ben Bella comme voile a leurs dictature annonce’. Lui meme un ton ton macoute dans les annees 90 a metidja. Qui sait peut-etre ces hommes etaient derriere Ben Talha et Rais, etc.
    Kama Toudine Toudane, ca arrivera a chaque criminel, Allah lui meme A PROMIS cette veangeance, ici et dans l’au dela.

  9. J’ai lu et j’ai relu la date il s’agit bien du 26 novembre 2017…mais j’arrive pas à comprendre, w’Allah une vraie désorientation temporo-spatiale un kidnapping, un assassinat, le DRS , le Commandant Azzeddine, non ce n’est pas un article datant de la décénie noire mais un un fait avéré qui se déroule sous nos yeux… La mise à nu d’un système ou la liquidation physique a toujours été pratiquée, surtout quand il s’agit d’intérêt et malheureusement cette fois c’est une question de CHEKARA ,ceux qui ont tué Boudiaf en plein jour tueront n’importe qui quand il y’a menace de leur intérêt, s’il y avait une vraie JUSTICE on n’en sera jamais là, malheureusement c’est l’IMPUNITÉ qui permet la pérénité de ce système mafieux et si cette affaire à été médiatisé c’est qu’il s’agit d’une personnalité connu sinon on n’aurais jamais entendu parler…combien de victimes anonymes a ton spolier , liquider , tuer et enterrer sans le moindre bruit…
    On nous avait dit que le DRS avait disparu, ah la fameuse caserne Antar toujours en service et au service du citoyen quelle prouesse pour des services de sécurité…
    Il y a conflit d’intérêt, inch’Allah yetnafdu binathum ou rabi ib3adhum 3lina wa3la cha3b ezawali , et ceux qui investissent des 25 milliards sans aucun papier ils les ont ramasser comment et où ce est certainement pas de l’argent hallal …
    Mais ou va l’Algérie, elle suit l’itineraire incertain tracer et imposer par une mafia politico-financiére aux commande du pays avec la bénédiction de nous autre le peuple…

  10. Je reclame Justice et Je demande Vengeance aux noms de toutes les victimes qui n’ont jamais pu s’exprimer et qu’on a étouffer et enterrer sans qu’on ait jamais entendu parlé d’eux, des milliers d’Algériens victime de l’arbitraire et de la Hogra …

  11. Ô Azzeddine, si tu voyais l’interminable file d’innocents qui t’attend pour te demander des comptes devant le Juge Suprême, tu ne voudrais pas, mais alors pas du tout, fermer les yeux…
    Quant à ton gendre et ses tueurs, l’affaire se règlera dans l’au-delà en non ici-bas. Si tu penses que les « autorités concernées », que tu ne connais que trop bien, feront la « lumière » sur cette affaire, c’est que tu n’auras décidément rien compris….

  12. Ce qui me laisse songeur: on parle ici d’une centaine de milliards anciens, c’est à tout casser 100 fois 50000 euros, donc 5 millions d’euros. Il y a des villas à Hydra qui coûtent plus que cela. Pour ces « poussières » donc, on a mobilisé les moyens de l’état pour une liquidation extra-judiciaire avec toutes les traces sciemment laissées derrière pour une signature du crime en bonne et due forme. Vingt (20, 3ishroun) gars pour un kidnapping dans le plus grand hôpital d’Alger ! Plus tape-à-l’œil que moi tu meurs, c’est le cas de le dire. Et ne me dites pas qu’ils n’auraient pas pu zigouiller le gars discrètement au coin d’une rue sombre par un tireur « isolé ». C’est un message terroriste clair pour toute la population : Oui, l’état voyou zigouille en dehors de tout cadre et de toute règle, alors que tout le monde reste tranquille…
    Question: que ferait-on s’il s’agissait de bisbilles entre clans rivaux à propos du partage des « bénéfices » liés à la petite affaire ENI que Chakib & Farid ont conclue, et qui s’élèvent à 200 millions d’euros? La bombe H ? El kimyawi ?
    Sachant qu’au bas mot, des centaines de MILLIARDS d’euros ont été « prélevés » sur le trésor public par quelques dizaines d’individus…ca fait peur dis-donc!
    Oui, il y aura forcément à un moment donné une étincelle qui risque d’emporter le pays pour de bon…

  13. Jusqu’à preuve du contraire, cette affaire d’escroquerie aussi compliquée soit-elle devrait relever d’un tribunal civil et en l’occurrence du pénal. Qu’est-ce que vient faire ici le DRS sachant qu’il ne s’agit ni de contre-espionnage ni de mise en péril de la sécurité du pays ?

  14. On parle très ou trop souvent, de la nuit coloniale, en faisant particulièrement référence à la période novembre 54- juillet 62, soit sept ans et demi. Cette guerre atroce opposa occupés et occupants.
    Il y eut une autre nuit. C’est la nuit post-coloniale. Celle-ci fut infligée par des algériens à d’autres algériens. Elle aussi, dura étrangement, une période identique fév 92 – fin 99, même si des « répliques » furent ensuite vécues. Durant ces années, un silence terrifiant, une chape de plomb et une terreur à nulle autre pareille s’abattirent sur le pays et la population.
    La sagesse, la raison et la clairvoyance s’étant tues durant cette période post-indépendance la plus noire, ce fut place à la violence de ceux qui détiennent les armes, de par et d’autre. Ainsi, furent arrêtés arbitrairement, kidnappés, séquestrés, torturés et disparus à jamais, des milliers d’algériens, privant atrocement leurs proches de deuil et de sépulture, et même, de plaintes et de complaintes.
    Comme si de rien n’était, les exécutants et les commanditaires de ces crimes, jouissaient et jouissent plus que jamais, d’une totale impunité et de fortunes amassées pendant que le pays quémandait de l’argent, sombrait dans le chaos et que le sang coulait à flot.
    L’Etat aussi imparfait fut-il, étant dissous en 92, tout devenait et demeure encore permis.

  15. C’est le retour de manivelle pour ce traître qui a retourné sa veste…je me demande si cet escroc s’est engagé sincèrement dans les rangs de l’ALN pour combattre la france !!??? J’en doute fort. Tous ces crimes ne resteront pas impunis. La fin de ce régime criminel est proche.

  16. D’après le site AP du fils de Nezzar, le malheureux n’a pas été tué mais s’est…suicidé avec son arme alors qu’on le conduisait vers la caserne Antar connue pour son atmosphère conviviale et relaxante. Et ainsi parmi les 20 costauds aux lunettes fumées qui étaient chargés de l’arrêter, personne n’a pensé à le fouiller avant de l’embarquer. Et vous qui pensiez que les gens de la sécurité devaient d’abord rafraîchir à leur propre sécurité avant de s’occuper de la nôtre. Ça se passe comme ça en Suède, mais apparemment pas chez nous, car ici l’on fait confiance à son prochain. Mais me diriez-vous, dans ce cas-là il suffisait d’envoyer 2 ou 3 type pour le cueillir, pas 20…..C’est vachement contradictoire, je vous l’accorde.
    En tout cas bravo à nos forces de « sécurité » pour leur efficacité, car même si ce scenario est vrai, cela montre qu’il suffit qu’ils vous disent que l’on vous amène à la caserne Antar pour que vous assaillent d’irrépressibles pensées suicidaires.

    • Mais depuis quand on se suicide avec une balle dans le VENTRE, comme si les algériens n’avaient plus de tête, une version débile du fils du général qui connait certainement les vrais mobile , et qui prend position par une telle déclaration , je ne connais qu’une version de suicide par le ventre , celle des Samourai , le sabre et le hara-kiri, hélas en algérie on connait que hara-miya…

  17. Il y a des versions de suicide par le ventre selon Nezzar et ses semblables : le suicide du créateur du MALG, Zeghar où Rachid Casa, après un bon couscous en famille chez son ami le restaurateur marocain, il met ses pieds dans l’au delà. Un autre exemple : celui du n°2 du DRS, à savoir Smain Lamari, après avoir pris un café chez Kartali en lui rendant visite à l’hôpital, il fait un saut dans l’au delà. Il y a aussi celui d’Ahmed Merah (un sosie d’azzedinne dans les années 90), après un bon café chez un haut fonctionnaire, il se retrouve en face de Bouali chez Allah et j’en passe. Le suicide par le ventre est une spécialité typiquement algérienne servi chez srabess. Bonne journée à tous.

  18. Bonjour, C’est bizarre comme histoire! Vous trouvez pas, il y a eu dans un premier temps une gosse inquiétude quand soudain les inquiétant se calme???!!!!peut être ont prit de l’argent et se sont cassés? bizarre bizarre comme histoire…

  19. Mise au point du commandant Azzedine à Abdou Semmar
    Dzinfox a reçu en exclusivité la mise au point du commandant Azzedine à l’animateur du blog Algérie-part, Abdou Semmar. Nous publions la mise au point dans son intégralité.
    Peut-être que je me trompe mais j’ai toujours cru que le travail du journaliste était de rendre compte et non de rapporter. Je pensais que rendre compte consistait à s’imprégner du fait ou de l’événement et d’en faire une information. Car un fait ou un événement ne devient information que lorsque toutes ses unités constitutives ont été recoupées et les sources réunies et opposées les unes aux autres.
    Je n’ai pas été étonné de lire çà et là sur les réseaux sociaux des contre-vérités destinées à « dissimuler le soleil derrière un tamis« , je connais les auteurs et j’en devine les commanditaires.
    J’ai décelé chez certains la volonté de disculper les responsables de la mort de mon gendre Hamza. Ils ont pour cela rapporté, se faisant ainsi les porte-voix, des scénaristes de ce meurtre.
    Comment en effet ne serait-ce que « prêter » crédit à des propos qui ne sont corroborés par aucune autre autorité de la République que celle qui a enlevé, car il s’agit d’un rapt et non d’une arrestation qui aurait nécessité mandat de l’institution judiciaire. Kidnappé par des individus qui ont usurpé la fonction de police judiciaire, puisqu’ils se sont présentés comme tels. Puis il a été séquestré en un lieu tenu secret, depuis la soirée de mercredi jusqu’à la l’annonce de sa mort samedi dans l’après-midi.
    Et voilà, par un journal électronique, qui cite des sources « informées » autrement dit des fuites organisées, puisqu’il est le seul semble-t-il à être en possession de l’information, l’opinion apprend, qu’il s’est suicidé avec sa propre arme !
    Si ce journaliste avait recoupé les niaiseries qui lui ont été soufflées à l’oreille, il aurait demandé à la famille de la victime comment les choses se sont passées. Il aurait par exemple appris que son arme ainsi que le permis de son port ont été remis aux « agents » qui l’ont exécuté, dans le parking de l’hôpital Mustapha Pacha, et ce, en présence de son épouse. Par ailleurs, suicide avez-vous dit ? Quand bien même cette grotesque mise en scène absurde du suicide aurait été, ne serait-ce qu’envisagée, EN QUOI LA RESPONSABILITE DE CEUX ENTRE LES MAINS DE QUI IL ETAIT, EST-ELLE DEGAGEE ? S’il s’était jeté de la voiture ou de la fenêtre de la caserne Antar (caserne du DRS), leur responsabilité reste entière.
    Il a été arrêté vivant. Il a été rendu aux siens dans une caisse.
    De grâce au risque de passer pour des imbéciles, regardez la lune et non le doigt du sage.

    • « Il a été arrêté vivant et rendu aux siens dans une caisse ».
      Hélas,comme le journaliste Mohamed Tamalt et tant d’autres.
      Ya katal errouh wine trouh!

  20. Salamalikoum
    Voyons c’est pas A.Semmar qui est le commanditaire.
    On se rappelle tout d’un coup que la morale existe et qu’il faut la semer à tout vents !
    A quoi peut servir une arme dans un hôpital ?

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