Abbes Hamadene
Le courage, la probité, l’impartialité et l’indépendance sont des conditions élémentaires et une exigence constante de tout ministre de la justice dans l’exercice de ses fonctions. C’est parce qu’il ne possède aucune de ses qualités que Zeghmati a été justement choisi à ce poste par le cartel des généraux.
ZEGHMATI : LE SERVITEUR ZÉLÉ DU POUVOIR
Le 31 juillet 2019, Zeghmati est entré par effraction au gouvernement du président par intérim Ben Salah , au poste de ministre de la justice et Garde des sceaux. Cette nomination est en contradiction avec l’article 104 de leur constitution qui interdit au chef de l’État, par intérim, de remanier le gouvernement. Agissant comme une marionnette docile des généraux, Zeghmati a fait de la justice une implacable machine à condamner avec véhémence des milliers d’innocentes et innocents. Ce personnage pleutre et servil a incarné de façon la plus ignoble la justice « du téléphone ». Une justice devenue un instrument de démonstration répressive. Une justice qui a transformé les tribunaux en une arène où l’on criminalise les opinions les plus pacifiques, dès lors qu’elles ne s’alignent pas sur la vulgate propagandiste du pouvoir
ZEGHMATI, LE VISAGE HIDEUX DE LA HOGRA
La tête de « la justice du téléphone », Zeghmati n’a pas arrêté de s’aplatir devant les maîtres du moment. Il a accepté sur un coup de téléphone de ses maîtres d’envoyer le grand moudjahid Lakhdar Bouregaa en prison malgré son passé glorieux, son âge et son état de santé très critique. Comme il a accepté d’envoyer des centaines d’innocents en prison, sans se soucier des souffrances engendrées sur des détenus dont le seul tort est d’avoir osé s’exprimer. Il obéissait aux ordres de ses maîtres, sans se soucier des sanglots brûlants des enfants des détenus qui voient les repères de leur univers familial voler en éclats. Il obéissait sans se soucier des cœurs brisés des parents et de ces silences douloureux qui hantent les nuits des mères. Que dire d’autre sur ce lugubre personnage ?
Lorsque l’histoire s’écrira, son nom sera souillé d’un déshonneur ineffaçable à l’image de ces maîtres et des magistrats mercenaires qui lui ont obéi.